- François Marie Clément de La Roncière
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François Marie Clément de La Roncière François Clément de La Roncière (collection particulière)Naissance 2 février 1773
AmiensDécès 28 juillet 1854
IncarvilleOrigine France Années de service 1793 - 1835 Commandement École de cavalerie de Saumur Distinctions Ordre de Saint-Louis (Chevalier) Hommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile (11e colonne) modifier François Marie, comte Clément de La Roncière, né le 2 février 1773 à Amiens (Somme) et décédé le 28 juillet 1854 à Paris est un officier général français, célèbre sabreur de la Révolution et de l'Empire et héros de la bataille de Monte-Alto.
Sommaire
Biographie
Jeunesse
Fils de François Nicolas Clément, seigneur de La Roncière, procureur au Parlement et receveur général des aides d'Amiens et de Claude Françoise Ebaudy de Bricon, François Marie de La Roncière entre à vingt ans comme simple soldat au 13e Régiment de Chasseurs à Cheval à l'armée du Nord le 1er mars 1793.
Une carrière rapide
L'ascension de François Marie Clément de la Roncière est très rapide : maréchal des logis le 15 mai 1793, il est nommé sous-lieutenant le 10 juin 1793, puis Lieutenant le 1er septembre 1793.
En l'an II et en l'an III, il servit aux armées du Nord et de Sambre-et-Meuse, et fut promu au grade de capitaine le 23 septembre 1795. Pendant quelques mois, Il est ensuite détaché et affecté et remplit à l'armée du Rhin les fonctions d'officier d'état-major auprès du général François Joseph Lefebvre et ne revient dans son régiment que le 30 juin 1796. Étant rentré à son régiment, il le suivit en l'an V à l'armée d'Italie et à l'armée de Rome.
En 1797, il passe à l'armée d'Italie et ne tarde pas à y accomplir des exploits épiques, ce qui lui vaut d'être nommé chef d'escadron le 19 février 1797. En 1798, il sert à l'armée de Rome, puis, l'année suivante, à l'armée de Naples et il participe au dur combat de Modène. À la bataille de la Trebbia, il est blessé d'un coup de feu à la jambe gauche, mais parvient à battre l'ennemi à Monte-Alto, il attaqua, avec 150 chevaux, une division de 6 000 hommes, dont 800 de cavalerie, la mit en déroute et lui fit 1 000 prisonniers. Cette belle victoire lui vaut d'être nommé le messidor an VII (19 juin 1799), colonel à titre provisoire « à la suite » du 19e régiment de chasseurs le messidor an VII (19 juin 1799), il prit le commandement du 16e dragons le 22 du même mois (10 juillet 1799).
Blessé à douze reprises
Il fit la campagne de l'an VII à l'armée de Naples, et fut envoyé, en l'an IX, à l'armée gallo-batave. Il participe au combat de Nuremberg et servit jusqu'en l'an X sous Augereau. Le 18 décembre 1800, il est sous les ordres de Treillard. En l'an XII, tandis que son régiment, qui avait fait partie du camp de Compiègne, tenait garnison à Soissons, il reçut, le 19 frimaire, l'étoile de membre de la Légion d'honneur et celle d'officier le 25 prairial. Il ne ne fut élevé au rang de commandant de l'Ordre que le 4 nivôse an XIV.
Il réintègre la Grande Armée en septembre 1805 et il est versé à la 3e division de dragons, sous Beaumont, puis à la brigade Van Marizy, en octobre 1806. Le 31 décembre 1806, L'Empereur le fit général de brigade de cavalerie (affecté à la 2e division de grosse cavalerie de Saint-Sulpice - 1er et 5e Cuirassiers. En mars 1808, François Marie Clément de la Roncière est fait baron d'Empire et, le 15 octobre suivant, il passe à l'armée du Rhin. Le 1er avril 1809, il est à l'armée d'Allemagne et se bat avec panache et courage à Eckmühl, le 22 avril 1809 : il est blessé de onze coups de sabre et d'un coup de feu, et doit être amputé du bras gauche! Il était à peine guéri de sa blessure, lorsque Napoléon lui donna à commander, le 10 juin, une brigade de la division d'Hautpoul à l'armée de réserve. Le 11, il le récompensa de ses services par le grade de général de division
L'École de cavalerie de Saint-Germain-en-Laye
Le 8 août, il est nommé commandant de l'École de cavalerie de Saint-Germain-en-Laye[1], poste qu'il occupe jusqu'en août 1812. Il reçoit, le 8 septembre 1812, le commandement de la 27e division militaire, puis, le 27 avril 1814, celui du Piémont en remplacement du prince Camille Borghèse.
Restauration et Monarchie de Juillet
Il occupait ce poste lors des événements de 1814, et fit sa soumission au nouveau gouvernement. Louis XVIII le fit chevalier de Saint-Louis le 24 juillet 1814, puis comte en 1815.
Mis à la retraite le 6 octobre 1815, M. Clément de la Roncière fut rappelé à l'activité le 7 février 1831, et fut nommé inspecteur-général de cavalerie dans les 2e et 3e divisions militaires le 17 mars.
En 1834, Louis-Philippe Ier lui confia une inspection générale de gendarmerie et l'attacha à la commission de cette arme. Passé en cadre de réserve en 1835, puis mis en retraite, François Marie Clément de la Roncière meurt à Incarville, dans l'Eure, le 28 juillet 1854.
Son nom est gravé sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Est.
Famille
D'un premier mariage avec une Hollandaise, Wilhelemine von Metting, épousée en 1801, le général de la Roncière eut un fils, Emile, protagoniste en 1835 d'une des plus retentissantes affaires judiciaires du XIXe siècle. Son deuxième fils, Camille Adalbert, né de son union avec Adélaïde Le Noury de La Guignardière devint quant à lui officier de marine et se distingua en 1870 pendant le siège de Paris.
Armoiries
Figure Blasonnement Armes du baron de La Roncière et de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 20 juillet 1808 (Bayonne)). Écartelé; au premier et quatrième d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent, et en pointe d'une colombe d'argent portant au bec une branche d'olivier de sinople; au deuxième des barons militaires; au troisième de gueules, au casque de dragons d'or surmonté d'une crinière de sable.[2]
Armes du baron de Clément de La Roncière sous la Restauration et la Monarchie de Juillet D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'une colombe du même, tenant en son bec une branche d'olivier de sinople, au chef d'or, chargé d'un dextrochère de gueules, et au canton senestre de gueules, chargé d'un casque de dragon d'or, à la crinière de sable.[3]
Notes et références
- L'École de Cavalerie n'est transférée à Saumur que sous la première Restauration
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, 1861, 1171 p. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)], et ses Compléments sur www.euraldic.com
Source partielle
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 5, Bureau de l'administration, 1847, 2e éd. [lire en ligne (page consultée le 16 novembre 2009)] ;
- « François Marie Clément de La Roncière », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] ;
- Base LEONORE (Légion d'honneur) : LH/549/32
Catégories :- Naissance en 1773
- Naissance à Amiens
- Général du Premier Empire
- Baron de l'Empire
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Décès en 1854
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