- François Grosdidier
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François Grosdidier Parlementaire français Date de naissance 25 février 1961 Mandat Député (1993-1997 / 2002-2011)
Sénateur (depuis 2011)Début du mandat mars 1993 - juin 1997 / 2002-2011 Circonscription première circonscription de la Moselle Groupe parlementaire Union pour un mouvement populaire Ve République modifier François Grosdidier est un homme politique français, né le 25 février 1961 à Metz (Moselle).
Député pour la XIIe législature (2007-2012), dans la 1re circonscription de la Moselle, il est élu sénateur le 25 septembre 2011.
Sommaire
Biographie
François Grosdidier est le fils d'un ingénieur sidérurgiste et d'une bibliothécaire. Il obtient une maîtrise de droit et un DES d'administration municipale.
Entre 1978 et 1980, il milite pour le Parti des forces nouvelles avant d'adhèrer au RPR en 1981, après la victoire de la gauche. En 1983, il est délégué départemental à la Jeunesse du RPR de Moselle. À l'Université de Metz, il anime le mouvement Serum.
Il est élu conseiller municipal de Metz de 1989 à 1995 et vice-président du conseil régional de Lorraine de 1992 à 2004, où il aura en charge la reconversion industrielle, les nouvelles technologies de la communication et de l'information, la formation, l'insertion et l'apprentissage.
En 1993, il bat l'ancien ministre socialiste Jean Laurain dans la circonscription de Metz 1. Élu à 32 ans à l'Assemblée nationale, il s'engage pour Jacques Chirac et prend une part très active à sa campagne présidentielle, puis à la défense de l'action du gouvernement d'Alain Juppé.
Président du Club 89 de Metz, il en devient alors le porte-parole national. Il entre dans la nouvelle équipe dirigeante du RPR comme secrétaire national à la sécurité.
Il travaille aussi activement pour sa région et sera chargé par le Premier Ministre Alain Juppé d'une mission sur la reconversion industrielle. En 97, dans cette circonscription urbaine ou ouvrière, il est battu de peu en triangulaire par Gérard Terrier.
Il retourne alors à la vie professionnelle, tout en restant proche de la politique : il devient l'un des animateurs de l'Association des Amis de Jacques Chirac et l'organisateur des Conventions du Renouveau dans toutes les régions de France.
Aux municipales de 2001, il s'attaque à la ville qui lui a été le plus hostile : Woippy, 15 000 habitants, 78 % de logements sociaux, commune dirgée par le PS et le PCF depuis 1977 au fort vote FN, où la droite républicaine est traditionnellement troisième lors de triangulaires. Au terme d'une campagne musclée dominée par les thèmes de la sécurité, de l'urbanisme, de la solidarité et de l'insertion, il est élu avec 62 % des voix.
En 2002, il reconquiert la circonscription de Metz 1 avec 55 % des voix et 63,5 à Woippy. De retour à l'Assemblée nationale, il est rapporteur spécial du Budget de la Ville et de la Rénovation Urbaine.
Il s'active aussi à la mise en place de l'UMP en Moselle. Il en a été le président départemental avant de quitter cette fonction lors de son élection au poste de Président de la Fédération des Maires de la Moselle.
François Grosdidier est un maire engagé en matière d'environnement : il a fondé l’association Écologie Responsable et est aujourd'hui le président de l'association "Valeur écologie, pôle écologiste de la droite et du centre". En novembre 2008, cette association fusionne avec l'association Valeur écologie, présidée par Serge Lepeltier, ancien ministre de l'Environnement, maire de Bourges. François Grosdidier est aujourd'hui le président de l'association Valeur écologie, le pôle écologiste de la majorité présidentielle, toujours avec Serge Lepeltier, qui en est devenu président d'honneur. Ce groupe compte une quarantaine de députés et de sénateurs adhérents ou sympathisants.
En avril 2008, François Grosdidier devient le leader des opposants UMP au projet de loi OGM. François Grosdidier se bat pour revenir au texte initial, celui présenté par le gouvernement.
En septembre 2008, il a publié "Tuons nous les uns les autres, qu'avons nous retenu des grandes catastrophes naturelles ?" (éditions du Rocher) dans lequel il dénonce notre aveuglement collectif face aux leçons de l'histoire récente des catastrophes écologiques et sanitaires.
Il est membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale[1].
Lors du renouvellement sénatorial de 2011 en Moselle, il est candidat tête de liste aux élections, dans le cadre d'une double investiture de l'UMP unique en France avec le département du Val d'Oise, l'autre liste concurrente est celle de l'UMP Philippe Leroy, ancien Président du Conseil Général jusqu'en mars 2011. Le 25 septembre 2011, il est élu sénateur de la Moselle et quitte l'Assemblée nationale. Il reprend à cette occasion un siège à la gauche qui en détenait 3 sur 5 sénateurs, étant ainsi le seul candidat UMP à faire gagner un siège à la droite en France métropolitaine, dans le contexte de la perte de la majorité au Sénat par l'UMP et le centre, le faisant basculer à gauche. L'autre siège gagné par l'UMP étant en Nouvelle-Calédonie. Il reprend un siège pour la droite mosellane en battant Jean-Pierre Masseret, sénateur PS depuis 1983 et Président du Conseil régional.
Polémiques
François Grosdidier a créé une polémique fin 2005 en saisissant le 22 novembre le Ministère de la justice contre les artistes de rap Monsieur R, Smala, les membres du groupe Lunatic (dissous), 113, Ministère Amer (ibid) et les chanteurs Fabe et Salif pour « incitation au racisme et à la haine »[2]. Courant juin 2006, François Grosdidier a été débouté de sa plainte, jugée irrecevable par le tribunal correctionnel de Melun et donc Monsieur R relaxé[3].
François Grosdidier crée une autre polémique, huit jours plus tard, en utilisant le terme « you-you »[4] à l'Assemblée nationale à propos des mariages entre personnes issues de l'immigration maghrébine et africaine dans sa commune de Woippy[5],[6].
À l'occasion du procès de Charlie Hebdo lors de l'affaire des caricatures, François Grosdidier a fait une déclaration[7] diversement interprétée. Le Nouvel Observateur[8] le classe dans les personnes apportant leur soutien au journal car il affirme que le blasphème n’est pas condamnable, mais les sites pro-Charlie, comme Prochoix, considèrent qu’il souhaitait une condamnation du journal pour islamophobie et amalgame entre terrorisme et islam[9].
François Grosdidier s'est prononcé pour une modification de la loi de 1905 sur les relations entre les Églises et l'État afin de permettre aux collectivités locales de financer le culte islamique[10].
Mandat parlementaire
Député
- 02/04/1993 - 01/06/1997 : député de la 1re circonscription de la Moselle (département)
- 19/06/2002 - 25/09/2011 : député de la 1re circonscription de la Moselle
Sénateur
- Depuis le 25/09/2011 : Sénateur de la Moselle
Mandats locaux
Conseil municipal
Conseil général
- 27/03/2011-01/08/2011 : conseiller général de la Moselle pour le canton de Woippy
Conseil régional
- 23/03/1992 - 07/2002 : Vice-président du conseil régional de Lorraine
Communauté d’agglomération
- Depuis le 01/01/2002 : vice-président de la Communauté d'agglomération de Metz Métropole
Autre
- Vice-président du Syndicat mixte du SCOTAM
Notes et références
- Groupe d'études sur le problème du Tibet
- « Rap: la réponse aux censeurs », L'Humanité, 30 novembre 2005.
- Monsieur R relaxé (Actualités Skyrock.com)
- racisme anti-blanc, a-t-il commencé, mais dans ma commune lors d'un mariage sur deux, l'Hôtel de ville résonne des you-you » « Ma question ne porte pas sur le
- Compte rendu de la séance du 30 novembre 2005
- « Mais pour près d'un mariage sur cinq, il n'y avait que les futurs époux et les témoins, qui ne se connaissaient manifestement pas. J'ai vu des époux qui avait 40 ou 50 ans de différence, l'amour ne connaît pas la différence d'âge mais… » a poursuivi François Grosdidier.
- blasphème qui est condamnable, mais l'amalgame entre le terrorisme et l'ensemble des musulmans. (…) L'islamophobie doit être condamnée comme tous les racismes. L'antiracisme n'est pas divisible. (…) La justice doit faire respecter effectivement les limites posées par la loi sur la liberté de la presse. » – source Nouvel Observateur, en ligne « Ce n'est pas le
- Nouvel Observateur 2007-02-07
- Prochoix 2007-02-08
- Le débat sur l'islam a déjà lieu au sein de l'UMP, Samuel Laurent, Le Monde, 24 février 2011
Voir aussi
Articles connexes
- Marcel Grosdidier de Matons, son grand-père
Liens externes
- Site officiel de Francois Grosdidier
- Sa fiche sur le site de l’Assemblée nationale
- Sa fiche sur le site du Sénat
Catégories :- Personnalité du Rassemblement pour la République
- Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire
- Député de la Moselle
- Conseiller régional de Lorraine
- Maire de la Moselle
- Naissance en 1961
- Naissance à Metz
- Personnalité de l'Union nationale inter-universitaire
- Sénateur de la Moselle
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