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Corinthe
(el) ΚόρινθοςFontaine Pirène « inférieure »Administration Pays Grèce Périphérie Péloponnèse Nome Corinthie Code postal 201 00 Indicatif téléphonique (+30) 27410 Immatriculation XA Maire Alexandros Pneumatikos Géographie Coordonnées Altitude 0 à 10 m Superficie 10 200 ha = 102 km2 Démographie Population 36 555 hab. (2001) Densité 358,4 hab./km2 Localisation Internet Site de la ville http://www.korinthos.gr/ Corinthe[1] (en grec ancien et en grec moderne Κόρινθος / Kórinthos) était l'une des plus importantes cités de la Grèce antique, située dans les terres au pied de son acropole, l'Acrocorinthe. Elle abritait autrefois un célèbre temple d'Aphrodite.
La ville moderne, rebâtie en bord de mer au XIXe siècle, est une ville portuaire importante de la Grèce moderne, capitale du nome de Corinthie et abritant 36 555 habitants.
Sommaire
Histoire
Antiquité
En -147, le sac de Corinthe par les Romains marque la fin de la Grèce libre. Cette dernière est annexée et devient une province romaine.
Moyen Âge
À l'époque byzantine, Justinien entreprit la construction d'un rempart de l'isthme de Corinthe (Hexamilion) en 530, mais la ville subit néanmoins les attaques des Avars, des Slaves puis des Normands. Elle eut à souffrir de plusieurs séismes : 551, novembre 856.
Au début de l'établissement de la principauté d'Achaïe, l'Acrocorinthe, défendue par le Byzantin Léon Sgouros, fut assiégée pendant environ 5 ans entre 1205 et 1210. En 1358 elle fut attribuée par le prince Robert de Tarente au sénéchal Niccolò Acciaiuoli, puis passa au duc d'Athènes Nerio Ier Acciaiuoli vers 1370, et revint par mariage aux Byzantins du despotat de Morée en 1395.
En 1400 devant l'avance turque Théodore Paléologue, despote de Morée et frère de l'empereur byzantin Manuel II, vendit plusieurs places fortes dont Corinthe aux Hospitaliers ; devant les protestations des habitants du Péloponnèse elles furent cependant rétrocédées en 1404 à Théodore Paléologue.
En 1458 la ville de Corinthe fut conquise par les Turcs malgré une résistance grecque de l'Acrocorinthe. La ville prend le nom de Gördes, centre du sandjak de Morée de la province de Roumélie.
Époque moderne
Les Chevaliers de Malte la reprirent en 1612, puis le capitaine général vénitien Francesco Morosini à l´été 1687. Corinthe et l´isthme redevinrent une zone frontière entre les possessions de la Sérénissime et l´Empire Ottoman. Avec le traité de Karlowitz (1698), Corinthe et le Péloponnèse (la Morée) restèrent entre les mains des Vénitiens. Toutefois, l´offensive de juin 1715 du grand vizir Damad Ali Pacha eu raison de la faible garnison vénitienne en quelques jours. Corinthe et la Morée redevinrent possession ottomane jusqu'en 1822 ; la ville devint la capitale de la province de Morée jusqu'en 1731 où elle ne resta que centre du sandjak.
Pendant la guerre d'indépendance grecque, la ville fut détruite ; libérée en 1832, elle figure cependant parmi les candidates pour être capitale du royaume de Grèce. En 1858, un tremblement de terre majeur détruisit totalement Corinthe, au point que l'on décida de créer une nouvelle ville sur un plan moderne, au nord-est de l'ancienne, 3 km plus loin au nord-est, sur le golfe de Corinthe.
L'ancienne Corinthe (Αρχαία Κόρινθος) existe encore : elle est située à proximité immédiate du site archéologique. Elle s'est relevée de ses ruines, mais ne s'est jamais étendue. Le tourisme est l'activité principale du village.
Époque contemporaine
La ville subit un nouveau tremblement de terre en 1928.
Géographie et économie
À l'occasion de la préparation des jeux olympiques d'Athènes en 2004, la ville de Corinthe a pu bénéficier de deux infrastructures nouvelles permettant des relations beaucoup plus faciles avec la capitale, en particulier des déplacements quotidiens :
- l'autoroute régionale dite Voie attique (Attiki odhos) la relie à l'aéroport Élefthérios Vénizélos et aux quartiers Nord et Est d'Athènes.
- le réseau express régional de chemin de fer la relie au centre d'Athènes.
Le site archéologique antique a reçu 174 146 visiteurs en 2005 et 178 109 en 2006[2].
Notes et références
- grec ancien : Labyrinthe, Hyacinthe, Acanthe, Menthé... et ressemble au suffixe de participe actif indo-européen -nt-. Elle est héritée d'une langue préhellénique censée en rapport avec les langues anatoliennes. La terminaison -nthe est courante en
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