- Controverse sur la vaccination
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La controverse sur la vaccination concerne l’efficacité et l’innocuité de la vaccination. Du point de vue majoritaire, les bienfaits de la vaccination dépasseraient largement les risques, en particulier parce que, selon la littérature scientifique majoritaire, la vaccination aurait permis, depuis le milieu du XXe siècle, de faire disparaître de grands fléaux infectieux et de réduire le taux de mortalité. Les polémiques se sont cependant multipliées[1]. Quelques personnalités, du monde médical ou politique notamment, et des associations opposées à la vaccination considèrent que l’obligation vaccinale est une violation des libertés individuelles, de l'intégrité corporelle et/ou que les effets indésirables de la vaccination seraient au mieux non négligeables et parfois catastrophiques. La question de la validité théorique de la vaccination est parfois mise en cause également.
Sommaire
Politique vaccinale
En France
En France, la politique vaccinale s’appuie principalement sur les avis et propositions du Haut Conseil de la santé publique (HCSP), section des maladies transmissibles, et du Comité technique des vaccinations (CTV)[2]. Les vaccins contre la diphtérie, la poliomyélite et le tétanos ne suscitent guère de vastes controverses. Mais ceux contre la rougeole, la coqueluche, la grippe, l’hépatite B, les papillomavirus ainsi que le BCG ont parfois été contestés.
Les vaccinations obligatoires
Dans le passé[Quand ?], l’incidence de ces maladies était encore élevée en France (il y avait chaque année plus de 40 000 cas de tuberculose, environ 1 500 cas de diphtérie et 1 000 à 5 000 cas de poliomyélite)[réf. souhaitée] et le niveau sanitaire général de la population aurait nécessité ces mesures strictes. Une réflexion sur les obligations vaccinales est actuellement en cours.
- Dans la population générale
Les articles L. 3111-2 et L. 3111‑3 du Code de la santé publique[3] rendent obligatoires les vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP). Ces vaccinations ont été rendues obligatoires en 1938 pour la diphtérie, en 1940 pour le tétanos et en 1964 pour la poliomyélite. À cette époque le niveau sanitaire général de la population et l’incidence élevée de ces maladies - avec chaque année plus de 40 000 cas de tuberculose, environ 1 500 cas de diphtérie et de 1 000 à 5 000 cas de poliomyélite - rendaient nécessaire ces mesures strictes[2].
Ces vaccinations doivent être réalisées avant l'âge de 18 mois et « la justification doit être fournie lors de l’admission dans toute école, garderie, colonie de vacances ou autre collectivité d’enfants ». L'obligation est remplie après trois injections à un mois d’intervalle, suivies d’un rappel avant l’âge de 18 mois pour le DT, et de rappels jusqu’à l’âge de 13 ans pour le vaccin polio. Les rappels suivants ne font l’objet que d’une recommandation. Compte tenu de l'évolution de la situation épidémiologique - baisse importante de l'incidence de ces trois maladies -, une réflexion sur ces obligations vaccinales est en cours[2].
L'article L. 3112-1 du code de la santé publique rendait le BCG obligatoire depuis 1950 pour les enfants entrant en collectivité et au plus tard à six ans lors de la scolarisation[2]. L’incidence de la tuberculose diminue en France de façon régulière et progressive. Elle a été divisée par six entre 1972 et 2005. Les cas déclarés en 2005 étaient au nombre de 5 374, ce qui donne environ 8 000 cas après correction[4]. Compte tenu de ces données épidémiologiques, l'obligation du BCG a été supprimée en 2007, au profit d’une « recommandation forte de vaccination pour les enfants les plus exposés à la tuberculose ». Cette décision a été prise suite aux expertises scientifiques et aux recommandations du CSHPF[5].
- Dans certaines professions
L’article L. 3111-4 du code de la santé publique précise que les « personnels des établissements de prévention ou de soins qui sont exposés à un risque de contamination lors de leur exercice professionnel » doivent être vaccinés contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la tuberculose et l’hépatite B. De plus les personnels exerçant dans un laboratoire d’analyses biomédicales doivent être immunisées contre la fièvre typhoïde. Les étudiants se préparant à ces professions sont également soumis à ces obligations vaccinales[2].
Depuis la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, ces obligations peuvent être suspendues par décret en fonction de la situation épidémiologique et des connaissances médicales et scientifiques[2].- Sanctions
En cas de non-respect de l’obligation vaccinale, des sanctions sont prévues (peines privatives de liberté, amendes, refus d’inscription en collectivité) sauf en cas de contre-indications médicales reconnues.
L’État prend en charge l'indemnisation des accidents vaccinaux consécutifs aux vaccinations obligatoires, en application de l’article L. 3111-9 mais ne prend pas en charge les accidents liés aux recommandations vaccinales. Ces accidents vaccinaux sont pourtant difficiles à démontrer car la charge de la preuve revient systématiquement à la victime.Le 5 mars 2007, la loi n° 2007-293 réformant la protection de l’enfance durcit dans son article 37 des sanctions applicables en cas de non-respect des obligations vaccinales. Ces sanctions sont harmonisées sur la base des mesures sanctionnant le non-respect de l’obligation de vaccination contre la tuberculose, c’est-à-dire 3 750 euros d’amende et six mois d’emprisonnement. Le non-respect des obligations vaccinales est désormais qualifié de délit[6],[7].
Controverses historiques
Le « désastre de Lübeck »
Article détaillé : Vaccinations mortelles de Lübeck.À Lübeck, en Allemagne, en 1932, une commission d’enquête a établi que sur 240 enfants vaccinés par voie orale contre le BCG ((bacille Calmette Guérin), « 72 (30 %) étaient morts de tuberculose, 127 (53 %) avaient fait une tuberculose clinique avec guérison et 41 (17 %) n’avaient présenté aucun signe clinique mais une conversion tuberculinique ». Les vérifications sur la culture vaccinale n’avaient pas été faites. L’introduction du BCG fut retardée en Allemagne à cause de cette erreur[8],[9],[10]
Le vaccin contre l’hépatite B
Le vaccin contre l’hépatite B a provoqué une controverse et un débat en France[11], à la fin des années 1990[12] à la suite desquels fut créée en 1997 une association de victimes du vaccin contre l’hépatite B[13], puis fut décidée la suspension de la vaccination par Bernard Kouchner, le 1er octobre 1998. Le 7 septembre 2006, la cour a condamné l'État à payer une somme de 165 000 € à Mireille M. pour la responsabilité du ministère de la Santé dans la vaccination obligatoire de cette personne[14]. En 2009, le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) a été condamné par le tribunal de Nanterre à verser près de 400 000 euros à une femme atteinte de sclérose en plaques après avoir été vaccinée contre l'hépatite B[15].
Pourtant, selon une recherche de 2001, « Aucune des études cas-témoins sur les atteintes démyélinisantes ne montrait de sur-risque significatif imputable au vaccin »[16].
Le Thiomersal
On utilise depuis les années 1930 le thiomersal comme agent conservateur dans les vaccins. En 1998, une étude scientifique suggérait que l'injection de vaccins ciblant la rougeole, les oreillons et la rubéole (vaccin R.O.R) puisse être à l'origine du développement d'un syndrome autistique chez huit enfants[17].
En 1999, les Centers for Disease Control et l’American Academy of Pediatrics (AAP), suivant le principe de précaution, ont demandé le retrait du thiomersal des vaccins américains et européens[18]. Depuis lors, le thiomersal dans les vaccins pour enfants a été présenté par certaines associations comme la cause de cas d’autisme et plusieurs milliers de parents aux États-Unis ont engagé des procédures judiciaires[19]. La recherche scientifique n’a pas trouvé de preuves convaincantes que le thiomersal était à l’origine de cas d’autisme[20],[21],[22].
Le thiomersal a été réintroduit dans les vaccins multidoses contre la grippe A(H1N1) pandémique de 2009, ce qui a donné un argument supplémentaire de contestation à l'égard de la campagne de vaccinations massives.L’aluminium
Des sels d'aluminium sont utilisés en petites quantités comme adjuvant dans certains vaccins[23]. La question de son innocuité a été posée[24]. Dans certains cas, il a été rapporté des rougeurs, des irritations et des fièvres[23]. Dans d’autres cas, les vaccins contenant de l’aluminium auraient provoqué des myofasciites à macrophages, des lésions microscopiques contenant des sels d’aluminium et perdurant jusqu’à 8 ans[25]. La recherche scientifique n’a pas trouvé de preuve que les vaccins contenant de l’aluminium constituaient une menace de santé et qu’il serait nécessaire de modifier leur usage[26]. D'autres spécialistes demandent cependant des études spécifiques sur l'élimination effective de l'aluminium par les jeunes enfants, les doses globales dues aux vaccinations étant jugées très supérieures au maximum autorisé[27]. Une synthèse des études épidémiologiques est réalisée en 2003 par l’expertise collective des trois agences françaises l'InVS, l'Afssa et l'Afssaps[28].
Autisme et vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole
En Angleterre, en 1998, Andrew Wakefield publia une étude associant le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (abrégé en ROR, RRO ou MMR) avec l'autisme[29].
Dix ans plus tard, on s'aperçut qu'il avait manipulé les données pour obtenir ce résultat[30]
Wakefield aurait reçu des fonds d’opposants à la vaccination[31]. Wakefield fut fortement critiqué pour son attitude[32] ainsi que pour la baisse du taux de vaccination qui en résulta[33]. 10 des 12 co-auteurs de l’article de 1998 se sont rétractés[34]. Le CDC[35]. La National Academy of Sciences[36] et le National Health Service du Royaume-Uni[37] ont conclu qu’il n’y avait pas de faits probants démontrant un lien entre le vaccin ROR et l’autisme[38].
Entre temps, 5 600 plaintes ont été déposées par des familles américaines en relation avec l'autisme de leurs enfants[39]. En certaines occasions, l'Office of Spécial Masters de la Court of Federal Claims aux États-Unis (aussi appelée « vaccine court») a déclaré qu’il existait un lien entre l’autisme et le RRO, octroyant jusqu'à 810 000 $ de dommages et intérêts à une famille[40],[41]. En d'autres occasions, le verdict était contraire[42].
Les recherches n’ont pas démontré d’association entre le vaccin et l’autisme[43].
Gardasil
Le Gardasil est un vaccin contre le papillomavirus humain (HPV). D’abord accueilli en 2006 comme une bonne nouvelle dans plusieurs pays, ce vaccin est aujourd'hui une source de controverses. Les rapports publiés sur les effets indésirables ont été qualifiés de « catalogues d'horreurs » par le président Tom Fitton du Judicial Watch américain[44]. Selon l'étude clinique de phase III approuvée aux États-Unis par la Food and Drug Administration (FDA)[45], le vaccin chez des femmes déjà infectées pouvait augmenter le risque de lésion du col de l'utérus.
En février 2007, Rick Perry, gouverneur du Texas décide de rendre le vaccin obligatoire dès l'année 2008-2009 en contournant les débats préliminaires, « pour gagner du temps » dit-il. Selon les opposants, c'est pour la firme pharmaceutique que c'est urgent. Ils soulèvent aussi la question des effets indésirables peu connus et mal évalués, selon eux, dans l'étude[46].
Le 20 août 2008, un article du New York Times dénonce les pressions exercées par l’industrie pharmaceutique au sujet du vaccin[47].
En février 2009, à la suite d'articles présentant des effets indésirables graves[44], le National Vaccine Information Center (NVIC) une association anti-vaccination[48] américaine publie un rapport résumant et analysant de façon qualitative les effets indésirables rapportés sur le Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS). Le rapport fait état de 29 décès, 152 menaces sérieuses pour la vie, 5 021 urgences, 458 hospitalisations, 2 017 atteintes définitives et 261 enfants devenues handicapées[49].
Dans un article de la Mutualité française[50], le Dr Bernard Guérin du Masgenêt du centre hospitalier Gustave-Dron à Tourcoing (France) déclarait le 1er février 2008 : « Il est beaucoup trop tôt pour généraliser à toutes les adolescentes la vaccination avec le Gardasil. Les médecins ne disposent pas d’assez de recul sur les effets indésirables (…) Ce ne serait pas la première fois que des sociétés savantes de gynécologie, ou d’autres spécialités, donnent leur caution scientifique à des labos pharmaceutiques. L’indépendance, vis-à-vis des intérêts financiers ou autres, ne fait pas encore partie intégrante de notre culture médicale ! (…) Au service de nos patients, il faut s’informer, écouter, douter et se méfier.»
Polémique sur les vaccins contre la Grippe A(H1N1)
En 2009, le vaccin en préparation pour le virus A(H1N1) a provoque une controverse avant même sa distribution[51],[52],[53].
Du fait, le suivi des personnes vaccinées et la détection des effets secondaires ont été des plus exhaustifs[54].
En août 2010, après la fin officielle de la pandémie, 4 428 effets indésirables, principalement bénins, avaient été enregistrés[55]. Dans un bulletin de pharmacovigilance l'Afssaps conclut :« Au 28 mars 2010, les données de sécurité issues de la notification spontanée et des résultats préliminaires des études pharmaco-épidémiologiques en cours, tant sur le plan national qu’européen ne montrent pas de signal d’alerte particulier pouvant remettre en cause le profil de tolérance de ces vaccins. »[56].
Le Figaro fit un article sur 22 cas de narcolepsie cataplexie relevés parmi 5,7 millions de personnes vaccinées[57]. La prévalence de cette maladie est estimée être entre 1/3300 à 1/5000[58], ce qui indique qu'au moins un millier de personnes étaient porteuses de cette maladie parmi les personnes vaccinées.
Parallèle scientifique entre recrudescence des maladies et chute de la vaccination dans l’histoire
Selon certaines études, la réduction volontaire ou non, de l’utilisation de vaccins dans certains pays a provoqué une recrudescence des maladies et une augmentation de la mortalité[59] [60].
En 1873, une campagne religieuse contre la vaccination a fait chuter la vaccination de 40 % à Stockholm au XIXe siècle provoquant une réapparition de la variole qui fut à nouveau éradiquée par le vaccin ensuite[61].
En 1974, l’utilisation du vaccin contre la coqueluche chuta de 81 % à 31 % en Grande-Bretagne et une épidémie est survenue provoquant la mort de plusieurs enfants. De 1979 à 1996, la Suède interrompit la diffusion du vaccin contre la coqueluche à la suite de quoi 60 % des enfants furent contaminés, la mortalité ne dépassant cependant pas un individu par année[60]. L’OMS a estimé à 294 000 le nombre de décès en 2002 dus à la coqueluche dans les pays ne pratiquant pas la vaccination[62].
La réapparition significative de la rougeole dans une communauté religieuse aux Pays-Bas a démontré les conséquences de la non vaccination[63]. Il n’y eut cependant que trois décès pour 2 961 cas.
Au début des années 2000, un groupe de religieux conservateurs au Niger, rejetant la médecine occidentale, conseilla à ses adeptes de ne pas vacciner leurs enfants avec le vaccin oral contre la poliomyélite. Le boycott fut adopté par le gouverneur de la province de Kano et aucun vaccin ne fut administré pendant plusieurs mois. La polio réapparut en conséquence dans une douzaine de provinces qui ne présentaient pas de cas de la maladie auparavant[64] En 2006, le Niger avait la moitié des cas de polio du monde[65]. Une résurgence de la rougeole en 2005 dans l’État d’Indiana aux États-Unis fut attribuée à des parents qui avaient refusé la vaccination pour leurs enfants[66].
La majorité des cas de tétanos chez des enfants surviennent dans les familles où les parents ont refusé de faire vacciner leurs enfants[67].
Parallèle scientifique entre régression des maladies et hausse de l'hygiène dans l'histoire
Alors que la communauté scientifique attribue aux campagnes de vaccination la disparition de graves maladies, de nombreux historiens et hygiénistes attribuent plutôt cette disparition à l’amélioration des conditions d’hygiène et de l'alimentation au cours du temps[68]. Ils soutiennent également que l’immunité spécifique produite par la maladie elle-même, pour ceux qui lui survivent, serait plus durable que celle produite par le vaccin, qui serait éphémère[69].
Effets indésirables
Les vaccins peuvent avoir des effets indésirables. Le vaccin étant administré à des personnes saines, la population est moins encline à tolérer les effets indésirables. L’attention du public est moins portée sur les maladies, qui tendent à disparaître, que sur les effets indésirables éventuels[70]. C’est devenu un défi pour les autorités de conserver le soutien des populations pour les campagnes de vaccination[71].
Le nombre de vaccins administrés simultanément aurait pour effet d’affaiblir le système immunitaire. L’autisme, bien que de cause pour l'heure inconnue, a été présenté comme une conséquence possible de cet affaiblissement et a conduit un certain nombre de parents à éviter ou reporter la vaccination de leurs enfants[72].
Plusieurs études contredisent pourtant cette supposition[73],[74].
Refus moraux ou réticences religieuses vis-à-vis de la vaccination
L’opposition pour des raisons religieuses au principe d'une immunisation artificielle précède la vaccination à proprement parler. Cette opposition a cependant bien d’autres fondements puisque sous l'action de médecins et d'élus opposés à la vaccination imposée, l'obligation vaccinale, en France, fut abolie avant la deuxième guerre mondiale avant d'être rétablie durablement dès 1940 sous le régime de Vichy.
Un sermon de 1772 intitulé « la pratique dangereuse et pécheresse de l’inoculation » par le théologien Edward Massey laissait entendre que la variolisation était une « opération diabolique » quand les maladies de Dieu étaient là pour punir leurs victimes du péché[75], [76].
Cependant, selon Pierre Burney[77] «Il n’est pas douteux qu’il y ait eu des croyants pour considérer la vaccination comme une innovation suspecte et impie mais cette opposition semble avoir été grossie (…) pour les besoins de lutte anticléricale ».
Il existe de nos jours un groupe religieux fondamentaliste influent aux États-Unis, le Family Research Council, qui déconseille le vaccin contre le papillomavirus humain aux jeunes filles parce qu’il risquerait de favoriser la « promiscuité sexuelle » en laissant penser qu’avec ce traitement « le sexe serait sans risque ». Le risque étant perçu comme une manière de maintenir les jeunes femmes dans la voie de la chasteté jusqu'au mariage[78].
Les Talibans, quand ils avaient le pouvoir en Afghanistan, ont émis des fatwas contre la vaccination qu'ils percevaient comme une tentative de s'opposer à la volonté d'Allah et un moyen pour les Américains de stériliser les femmes musulmanes. Ils ont même assassiné le directeur de la campagne de vaccination de la Bajaur Agency au Pakistan[79].
Le Vatican a exprimé en 2005 des inquiétudes au sujet de la composition du vaccin contre la rubéole préparé en partie à partir de cellules provenant de fœtus humains, concluant cependant que tant qu’il n’existait pas de choix alternatif, il était acceptable que les catholiques utilisent le vaccin existant[80] mais en précisant que c'était « un choix injuste qui devait être éliminé rapidement » (lorsqu'une alternative serait possible).
Médecines non conventionnelles
Plusieurs courants de « médecines non conventionnelles » s’opposent à la vaccination, comme la naturopathie, certains homéopathes, certains chiropracteurs et l’anthroposophie[81].
Daniel Palmer, le fondateur de la chiropractie, écrivait « c’est le sommet de l’absurdité que de tenter de protéger une personne de la variole en lui administrant un poison animal dégoûtant »[82].
Suspicion de profits
Certaines critiques pensent que le seul profit financier explique l’obligation vaccinale, conduisant même les laboratoires pharmaceutiques à omettre ou supprimer des informations importantes sur les dangers éventuels et l’efficacité des vaccins[83]. Les laboratoires affirment pourtant que la marge de profit sur les vaccins est faible[84]. Cependant au début du XXIe siècle le marché du vaccin s’est élargi avec de nouvelles spécialités, vaccins monovalents ou combinés, comme le Prevnar (en France Prévenar), le Gardasil, le Pediarix, etc., qui rapportèrent chacun plus d’un milliard de dollars en 2008[84].
La question de l'obligation vaccinale et des libertés individuelles
En Europe, seule l’Italie impose une obligation vaccinale comparable à la France[85]. Les associations qui luttent contre la vaccination obligatoire font de cette particularité française l’élément principal de leur combat. L’obligation vaccinale est parfois interprétée comme une atteinte à la liberté individuelle[85],[86] même quand celle-ci est jugée légitime[87]. Mais, depuis le début des campagnes de vaccination, pour les hygiénistes : « la coercition légale, dans la limite où elle est démontrée nécessaire à la protection de la santé publique du plus grand nombre, non seulement est nécessaire mais s’impose aux sociétés »[88].
Aux Etats-Unis, la Cour suprême a entériné l'obligation vaccinale depuis (au moins) Jacobson v. Massachusetts (en) (1905), au nom du pouvoir de police attribué aux Etats fédérés lorsqu'il en va de la santé et du bien-être général de la population.
Bibliographie
Publications scientifiques pro-vaccination
En français
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Publications anti-vaccination
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- Vaccinations : le droit de choisir, Dr François Choffat, Éditions Jouvence, 2009
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- 1993 Vaccination: 100 years of orthodox research shows that vaccines represent an assault on the immune system de Viera Scheibner.
Liens externes
Sites officiels
- Sécurité des vaccinations sur le site de l’OMS
- Manifestations post-vaccinales indésirables sur le site de l’OMS
- Étude socio-historique de l’obligation vaccinale
Les sites de la controverse
- Ligue nationale pour la liberté des vaccinations
- Site du Dr Girard, conseil en pharmacovigilance et pharmacoépidémiologie expert européen (AEXEA)
- Controverse autour de trois vaccins par Didier Torny, sociologue INRA et chercheur à l’École des hautes études en sciences sociales. également publié sur le site de la société française de santé publique.
- Réseau vaccin hépatite B
- ALIS association liberté information santé
- Groupe médical suisse de réflexion sur les vaccins
- (en) Vaccine truth
- (en) National Vaccine Information Center
- L’Impatient : effets secondaires cachés
- Documentaire France 5 et Office national du film du Canada : Silence on vaccine, de Lina B. Moreco[5]
Références
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- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Vaccine controversy » (voir la liste des auteurs)
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