- Aage du Danemark
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Aage de Danemark
Aage de Danemark Naissance 10 juin 1887
Copenhague, DanemarkDécès 29 février 1940 (à 53 ans)
Taza (Maroc)Origine Danemark Arme Légion étrangère Grade Chef de bataillon Service 1909 - 1940 Conflits Campagne du Maroc Commandement 2e bataillon du 3e Régiment étranger Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures, titulaire de 2 citations, de la médaille coloniale avec agrafes « Maroc », « Maroc 1925 », « Sahara » et « Afrique occidentale française », il est également grand cordon de l’ordre de Léopold II, roi des Belges et commandeur du Ouissam alaouite.Aage du Danemark (10 juin 1887 à Copenhague - 29 février 1940 à Taza) est un prince danois.
Fils de Valdemar de Danemark et de Marie d'Orléans, il n'a pas régné, ayant cédé ses droits au trône. Il est connu pour avoir servi durant 17 ans au sein de la Légion étrangère et d'en avoir été l'une des figures emblématique de la campagne d'Algérie du début du XXe siècle.
Généalogie
Le prince Aage Christian, Alexandre, Robert, comte de Rosenborg est un prince danois de la Maison von Holstein – Senderburg – Glucksburg, issue de celle d’Oldenburg.
Il est fils de Valdemar de Danemark et de Marie d'Orléans, arrière petit-fils maternel de Louis-Philippe Ier, créateur de la Légion étrangère, petit-fils de Christian IX de Danemark et cousin germain de Georges V, roi d’Angleterre.
Son père, frère du roi est amiral de la flotte et sa mère, la princesse Françoise, Marie, Amélie d’Orléans, sœur de Jean III, duc de Guise et chef de la maison de France en 1926.
Histoire
À l’âge de quatorze ans, le lieutenant Selchauhansen, officier de Légion, le fait rêver et provoque sa vocation, avec un soldat de plomb. Il entre en qualité de lieutenant en second au régiment d’infanterie de la garde royale, le 26 mars 1909. En 1913, il prend part à la bataille de Grudsnaia en Grèce.
En 1909 il rejoint l'armée danoise, au sein de laquelle il est nommé lieutenant en 1913. Il participe à la Première Guerre mondiale, et sert alors comme observateur en Italie durant un an. Promu au grade de capitaine, il rentre au Danemark.
En 1922 le roi du Danemark l’autorise à quitter l’armée danoise pour rejoindre la légion étrangère française (avec le rang du capitaine, suite à une négociation entre les gouvernements danois et français).
Il combat alors au Maroc durant un an et est décoré de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures après avoir reçu une balle dans la jambe gauche.
Il meurt à Taza au Maroc en 1940, et sera enterré à sa demande à Sidi-bel-Abbès, en Algérie, fief de la Légion étrangère à l'époque.
En 1962, avant que la Légion ne quitte l’Algérie, il est décidé que les restes de trois soldats seront symboliquement rapportés en France. La dépouille du prince Aage est choisie comme représentant celles des officiers étrangers de la légion.
Aage de Danemark repose aujourd'hui près du général Rollet et du légionnaire Zimmermann (dernier tué de la guerre d'Algérie) à Puyloubier, en France.
Il a écrit ses "Mémoires" en 1936.
AAGE (Christian, Alexandre, Robert Comte de Rosenborg), : - Se prononce Ogueu. Prince royal danois, de la Maison von Holstein – Senderburg – Glucksburg, issue de celle d’Oldenburg, arrière petit-fils maternel de Louis-Philippe Ier, créateur de la Légion étrangère, petit-fils de Christian IX de Danemark et cousin germain de Georges V, roi d’Angleterre.
Il est né le 10 juin 1887 à Copenhague, au Danemark, du prince Valdemar, frère du roi, amiral de la flotte et de la princesse Françoise, Marie, Amélie d’Orléans, sœur de Jean III, duc de Guise et chef de la maison de France en 1926. À l’âge de quatorze ans, le lieutenant Selchauhansen, officier de Légion, le fait rêver et provoque sa vocation, avec un soldat de plomb. Il entre en qualité de lieutenant en second au régiment d’infanterie de la garde royale, le 26 mars 1909. En 1913, il prend part à la bataille de Grudsnaia en Grèce.
Il épouse la princesse Mathilde, Émilie, Françoise, Marie Calvi di Bergolo, le 17 juillet 1914, qui lui donnera un fils en 1915, le comte Waldemar. Le jeune prince, attiré par la mystique des armes et en raison de son ascendance maternelle, souhaite servir la France. Du 17 décembre 1919 à décembre 1920, il effectue un stage en France avec le grade de capitaine au 16e régiment de chasseurs en garnison à Metz où il est décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur.
Voué aux horizons plus larges et aux aventures guerrières, il est autorisé à servir à la Légion, le 18 décembre 1922. Affecté au 2e REI au Maroc, avec le grade de capitaine à titre étranger, il participe aux opérations dans le Moyen Atlas, chez les Aït Teghouchen et les Marmoucha. Il obtient sa première citation à l’ordre de l’armée, le 29 décembre 1923, pour son comportement lors des combats de Bou-Afra-Recifa, de Bou Khamoudj, d’El Mers, d’Aït Maklouf, d’Aït Messaad, d’Imouzzer, du Djebel Idlan et de Aït-Bazza, de mai à septembre 1924. Détaché à la 1er compagnie montée en 1924, il prend part aux opérations de l’Ouergha. Officier de Légion, combattant et bâtisseur, il conçoit les plans d’un poste et en dirige l’exécution.
En 1925, il est nommé à l’état-major du général, commandant les troupes d’occupation du Maroc à Rabat. Ce poste sédentaire ne l’empêche pas de participer activement à la guerre du Rif. Il obtient une seconde citation à l’ordre de l’armée, le 28 juin 1925, pour son action lors de la bataille de Bibane.
Le 31 octobre. 1925, il rejoint la France pour y suivre les cours de la 48e promotion de l’école supérieure de guerre, puis il est mis à la disposition du ministre des affaires étrangères, pour une mission diplomatique aux États-Unis jusqu’au 17 juillet 1927. Le 13 novembre 1928, il retourne au Maroc en tant que stagiaire à l’état-major du commandant supérieur des troupes du Maroc. Une troisième citation, à l’ordre de la colonne, vient récompenser son action lors des opérations du Tadla en 1929, aux combats de l’Azarar-Fal, de Bou-Adiane et de Bou-Anghzir.
Début 1931, il est affecté à l’état-major de la 3e division de cavalerie en France où il reste trois ans. De retour au Maroc, il sert au 19e corps d’armée puis au groupement motorisé opérant dans la région de l’Anti-Atlas sous les ordres du colonel Trinquet. C’est encore un engagement lors de la prise de Goulimine, du 8 au 10 mars. Il retrouve la Légion au sein du 1er REI où, le 25 février., il est promu chef de bataillon. Le 3 juillet 1935, il rejoint le 3e REI stationné à Fez. Commandant le 2e bataillon par intérim en 1935, il prend ensuite le commandement du 1er bataillon, le 17 novembre 1937. Il y sert jusqu’au 29 février 1940, jours où il décède brusquement.
Il est d’abord enterré au cimetière d’El-Hank à Casablanca, puis selon son vœu, sa dépouille est transférée sept ans plus tard, à Sidi bel-Abbès. Enfin, elle rejoint le carré du Légionnaire du domaine « Capitaine Danjou » à Puyloubier dans les Bouches-du-Rhône lors du transfert de la Légion étrangère en métropole. Il repose auprès de ses camarades, au côté du général Rollet, du légionnaire Zimmerman.
Le prince Aage était chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire, officier du même ordre à titre civil, titulaire de 2 croix de guerre des Théâtres d’opération extérieurs, de la médaille coloniale avec agrafes « Maroc », « Maroc 1925 », « Sahara » et « Afrique occidentale française », il est également grand cordon de l’ordre de Léopold III, roi des Belges et commandeur du Ouissam alaouite.
Voir aussi
- Portail de la Légion étrangère
- Portail de l’histoire militaire
- Portail du Danemark
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