Taza

Taza
Taza
Taza - Maroc.jpg
Administration
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Région Taza-Al Hoceima-Taounate
province Province de Taza
Code postal 35000/35015
Maire Hamid Kouskous
Géographie
Coordonnées 34° 13′ 00″ Nord
       4° 01′ 00″ Ouest
/ 34.216667, -4.016667
Altitude 550 m
Superficie 3 700 ha = 37 km2
Démographie
Population 144 000 hab. (2004)
Densité 3 891,9 hab./km2
Localisation
Morocco location map.svg
City locator 14.svg
Taza
Internet
Site de la ville http://www.ville-taza.com/
Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Taza (Irak).

Taza (tifinagh : en tifinagh ⵜⴰⵣⴰ, arabe : تازة) est une ville du nord-est du Maroc de 144 000 habitants (en 2004), qui occupe le couloir entre le Rif et le Moyen Atlas. Elle est située à une altitude de 550 m. Elle est située à proximité de plusieurs villes du nord-est : 70 km de Guercif, 70 km d'Aknoul, 120 km de Fes, 160 km de Al Hoceima et 240 km d'Oujda.

Sommaire

Histoire

Taza est une ville atlaso-rifaine qui s'est développée autour du couvent fortifié bâti par les Berbères au Xe siècle. Sa position stratégique entre le Rif et l'Atlas donc dans le pré-Rif. Cela fait d'elle une place forte militaire convoitée par les peuples venus de l'est, désireux de conquérir les terres marocaines. Taza est passée tour à tour aux mains des dynasties qui ont accédé à la tête du Maroc.

Pré-histoire

Beaucoup d'indices tout autour de la ville attestent de la présence humaine (Grottes de Loghmari, le pont de Qarn Ennasrani...). Les fouilles archéologiques entreprises lors de la colonisation française ont apporté beaucoup d'objets qu'on retrouve au musée de Taza haut.

Idrissides

L'allégeance des tribus habitant la région de Taza et la vallée de l'Inaouen (Ghiata, Sdarata, Tsoul...) au fondateur de la dynastie Idrisside ont permis à la ville d'être un point stratégique pour l'empire montant. À la mort d'Irdiss II, son fils Mohammed créa une fédération et confia à son fils Daoud le pays de Houara, Tsoul, Meknassa et Ghiata. Daoud s'installa à Taza.

Meknassa

À la chute des Idrisside, Ibn Abi Elafia s'empare de la ville et fonde sa dynastie. Il s'emparera ensuite de Fès et de la majeure partie du Maroc avant d'être défait par les Fatimides. Il se replie alors à Taza, où il y fait bâtir un Ribat.

Almoravides / Almohades

En 1074 le sultan almoravide Youssef Ibn Tachfin prend la ville. Taza demeure sous son autorité tout au long du XIe siècle puis est enlevée en 1132 par le sultan almohade Abd al-Mumin et déclarée capitale provisoire des Almohades.

Pour lutter contre les Banû Marin (des Zénètes originaires des régions présahariennes qui fonderont la dynastie des Mérinides cinquante ans plus tard), le sultan almohade fait élever une muraille autour de la médina.

Mérinides

  • Au déclin des Almohades, leurs successeurs mérinides occupent Taza dés 1216, considérée alors comme « la clé et le verrou du Gharb », comme le souligne l'auteur du Bayân :
« Une fois installé à Taza, Abû Yahya, prince mérinide, fit battre les tambours et hisser les bannières. De toutes parts, les chefs de tribus accompagnés de délégations vinrent lui présenter leur hommage. Car il avait auparavant occupé le rang d'émir au sein des tribus Banû Marîn, mais sans tambours ni étendards. » .. C'est au méchouar que se situe la medersa mérinide, dont Abou El Hassan Ali dota la ville.
  • La reconstruction de la grande mosquée almohade de Taza, en 1291, marque l’édification de la première construction d’influence mérinide conservée.
  • La belle médersa de Taza fondée par le prince Abou El Hassan Al Marini à 1323[1].
  • El Mansour qui voulait fermer la porte du Maroc aux Turcs. entreprit la restauration des remparts de Taza, et leur adaptation aux nouvelles conditions de la guerre de siège, auxquelles répondait le Bastioun[2].

Alaouites

  • Au XVIIe siècle, pour s'ouvrir les portes de Fès, Moulay er-Rachid s'empare de Taza et s'y installa en 1665. Il devient le premier sultan de la dynastie alaouite, toujours en place aujourd'hui. Moulay er-Rachid construisit son Dar elMakhzen au sud de la ville - à l'opposé de la grande mosquée. Mais il n'oublia pas le grand sanctuaire de sa capitale provisoire.
« La ville est entourée de vieilles murailles et la tour de la mosquée s'élance au-dessus comme un obélisque. Le rocher est escarpé en certains endroits et couvert de beaux vergers dans d'autres des jardins entourent sa base. D'un côté une petite rivière qui se précipite, de l'autre plusieurs ruisseaux qui tombent en cascades, un pont à demi ruiné ajoutent à l'intérêt du tableau ; une multitude innombrable de rossignols de tourterelles et d'autres oiseaux font de cet endroit un lieu ravissant. Les vallées couvertes de moissons abondantes me font croire que les habitants sont plus laborieux que ceux des côtes de la mer (...). »

Plus loin dans son livre il déclare :

« Je restai campé toute la journée je me rendis à la ville pour assister à la prière publique du vendredi La ville de Teza est la plus jolie de toutes celles que j'ai vues dans l'empire de Maroc. »
« C'est la seule où l'œil n'aperçoit point de ruines. Ses rues sont belles, les maisons jolies et peintes. La principale mosquée est très grande, bien construite et ornée d'un beau vestibule. Il y a plusieurs marchés bien approvisionnés, un grand nombre de boutiques et de très beaux [Quoi ?] ou vergers, l'eau y est excellente et l'air très pur, les vivres sont bons, d'un prix peu élevé et en grande abondance ; les habitants ont paru être gens d'esprit. Ces avantages me font préférer la ville de Teza à toutes autres villes de l'empire, même aux capitales Fez et de Maroc. »
  • En 1902, Rogui Bou Hamara (Rogui : prétendant au trône, Bou Hamara l'homme à l'ânesse), un notable de la cour du sultan Abd el-Aziz, revient sous une fausse identité au Maroc après un exil en Algérie. Il se fait passer pour le frère du sultan (Moulay M'hammed) et se fait proclamer sultan à Taza. Sous couvert de pieux sentiments, il conduit les berbères de la région à se révolter contre le vrai sultan. Bou Hamara reste maître de la ville pendant sept ans. Après avoir vendu aux Espagnols des concessions minières, il perd le soutien des tribus de la montagne. Il est capturé en 1909 puis livré aux fauves, fusillé et brûlé à Fès sur ordre du sultan Moulay Abd al-Hafid.

Conformément au traité signé le 30 mars 1912, Taza est placée sous protectorat français le 10 mai 1914 et le demeure jusqu'à l'indépendance.

Climat

Données climatique de Taza, moyenne de la période (1961-1990)[3] :

Mois Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc Année
Maximales (°C) 14.4 16.0 18.1 19.9 24.3 29.4 34.9 34.7 30.6 24.2 18.5 14.7 23.31
Minimales (°C) 5.4 6.6 7.9 9.6 12.4 16.1 19.6 19.9 17.5 13.4 9.1 6.1 11.97
Précipitations (mm) 109.7 137.3 90.4 94.2 53.8 18.6 8.3 2.6 14.0 48.0 105.1 118.7 800.7

Démographie

Evolution de la population de la ville (sans tenir compte des zones périphériques)[4] :

Urbanisme

La topologie de la zone a imposé un schéma d'urbanisme étalé. Vue d'en haut, la ville prend la forme d'un "T". Elle tire sa racine à Taza haut et s'étend vers le nord, jusqu'à atteindre le lit de l'Oued Larbaâ. Dès lors l'urbanisme s'étale vers l'est et l'ouest en longeant la nationale N 6 reliant Rabat à Oujda.

À l'aube de l'indépendance, la ville était constitué de la Médina à Taza haut, du quartier européen occupant la presque colline dite "Adrar n illouz". Les gens le prononcent généralement "Draâ louz". Ce quartier est devenu le centre-ville, et enfin du quartier de la gare quelques kilomètres plus bas.

Pendant les années qui suivent (60s, 70s) des quartiers sont apparus, à mi-chemin entre le centre-ville et la gare (Bit goulem, Wrida, Bin Jradi).

Pendant les années 1980, d'autres quartiers font leurs apparition, notamment au nord de la ville (Massira et Qods), des quartiers prolongés et développés jusqu'à nos jours. Le but de cette extension fut la résorption des bidonvilles. Ce fut un succès, puisqu'en 1986, la ville a été déclarée ville sans bidonvilles. L'engouement est telle que des sections comme (Massira II) sont de type villa.

Les années 90s marquent le début de l'urbanisation de l'axe centre-ville - Taza haut. Il s'agit d'immeubles à 6 ou 7 étages occupant une zone stratégique contenu entre des équipements publics (municipalité, espaces, protection civile, hôpital ibn baja, lycée et collèges ...) et de l'autre côté, on est en bas de la roche élevée d'une centaine de mètres. Cette zone est également limitrophe des quartiers chics de Qessou-meddah, Friouato et Hay Chouhada (développés tout au long des trois dernières décennies).

Plus récemment cette zone continue à se métamorphoser et promet une superbe vue depuis les hauteurs de la ville. L'urbanisme s'étale désormais également sur la route de Fès sur plusieurs kilomètres de façon discontinue pour atteindre la régional R 508(vers Tainast).

Le schéma d'aménagement prévoit une liaison directe entre Taza Ouest (au niveaux des "ponts blancs") et Taza haut.

Monuments

L'artère principale de la vieille ville est animée par le Marché aux Grains et les Souks où sont vendus les nattes, les tapis, les bijoux, et toutes sortes d'objets artisanaux berbères fabriqués dans les montagnes. Elle se termine par une place d'armes au fond de laquelle s'élève la mosquée des Andalous, dont le minaret construit au XIIe siècle est plus large dans sa partie haute qu'à sa base.

La rue Bab el-qebbour traverse la Kissaria, puis conduit à la mosquée du Marché où elle rejoint Bab Jamaa, l'entrée principale de Taza. Plus au sud, à l'opposé de Bab el-Rih, la porte du vent, un bastion du XVIe siècle, ferme la casbah. Les remparts de Taza, construits au XIIe siècle et plusieurs fois renforcés, ont été dotés au XVIe siècle, par le saadien Ahmed el-Mansour, d'un borj de 26 m de côté, dont la porte à herse et les casemates surmontées de terrasses témoignent d'une influence européenne très nette.

Transports

  • La ville possède une gare ferroviaire ONCF : la gare de Taza; elle est reliée à toutes les principales villes du Maroc.
  • Elle est traversée par la route national N 6 reliant Fès à Oujda, et est reliée aux villes de Nador et Al hoceima par la R 505(dédoublement en travaux).
  • La ville de Taza est doté d'un réseau de routes urbaines bien entretenu.
  • Les « Taxis bleu ciel », appelés aussi « Petits taxis » : ils sont utilisés comme moyen de transport pour les déplacements à l'intérieur du périmètre urbain. Ils acceptent jusqu'à trois passagers à la fois et sont munis d'un compteur.
  • La compagnie "Foughal Bus" propose plusieurs lignes à l'intérieur du périmètre urbain, mais aussi reliant les faubourg de la ville.

Économie

  • Taza dispose de peu d’infrastructures hôtelières et touristiques.
  • L'industrie est également limitée à quelques usines de textile et d'agroalimentaire
  • Le chemin de fer relie la ville à Fès, Rabat, Casablanca et Marrakech au sud, à Tanger au nord ainsi qu’à Nador et Oujda à l’est. Par ailleurs, l’électrification de ligne ferroviaire Oujda Fès fait partie du nouveau contrat-programme 2010-2015 entre l'État et l'ONCF et sera opérationnelle avant 2014[5]. Ajouté à l'autoroute livré en juillet 2011 ouvrant la ville à l'est comme à l'ouest; La ville est plus que jamais relié au reste du Royaume.

Alentours de Taza

Tazekka

Créé en 1950 sur une superficie initiale de 680 hectares, le Parc national de Tazekka avait pour objectif principal de protéger les ressources naturelles du Jbel Tazekka, une éminence verdoyante de 1 980 m qui domine la région.

Gouffre Friouato

C'est l'un des plus importants gouffres de la région. Les spéléologues et les aventuriers admireront l'ampleur et les merveilles de ses nombreuses salles, qui complètent ces divers paysages naturels du Parc National de Tazekka. Norbert Casteret y est passé.

Bouiblane

À une soixantaine de kilomètre de Taza, le jbel Bouiblane est couvert de neige pendant au moins six mois par an. C'est sans aucun doute la région la plus enneigée du Maroc, en durée et en quantité de neige. La construction d'équipements touristiques sera permise selon un plan de masse approuvé par voie réglementaire qui fixe la disposition, l'implantation générale, les volumes des bâtiments ainsi que le caractère architectural et paysager de l'ensemble.

Ras-El-Ma

À 13 kilomètres de Taza, la situation géographique de Ras-El-Ma (Ras-El-Oued) est attrayante, caractérisée par la présence de reliefs montagneux (1 100 m d'altitude), d'une source d'eau, d'un oued, de cascades, de forêts et de grottes. Il fait partie d'un circuit touristique englobant plusieurs sites à vocation touristique : Sidi Majbeur, Bab boudir, Maghraoua, Bab Azhar, Bouiblane...

Bab-Boudir

À 30 km de Taza, ce centre est classé par les affaires culturelles en tant que patrimoine culturel bâti. Il fait partie du parc national de Tazekka. Présence de sources d'eau, de forêts et d'un relief montagneux. Présence de conditions climatiques particulières, chutes de neiges, pluies et ensoleillement.

Bouchfaâ

Cette commune rurale, est composée de plusieurs douars (Bouchfaâ, Lemrabtine, Aghbal, Ahl Boudriss, etc...). Elle fait partie de l'aire des Ghiata, qui couvre également la commune rurale de Bouhlou et en partie la commune de Ghiata Ouest. Le siège de la commune de Bouchfaâ est bati en face de l'espace du souk hebdomadaire avoisinant un double coude de l'Oued Zireg, affluent de l'Inaouen.

La population vit principalement grâce à l'élevage de caprins de race locale, à une petite agriculture artisanale pour ne pas dire archaïque et aux contributions de proches vivant en ville. La richesse de la forêt (caroubiers et cèdres notamment) est mal exploitée.

Selon la légende orale encore vivace, le personnage connu sous le nom de Bouhmara, qui prétendait au trône entre 1902 et 1908, avait vécu entre Aghbal et Ahl Boudriss plus qu'il n'a vécu à Taza, ville qu'il a utilisée comme capitale officielle de son reine éphémère.

Bab Marzouka

À une dizaine de kilomètre à l'ouest de Taza, sur la route de Fès, se trouve la localité de Bab Marzouka : il s'agit d'une commune dense avec un arrière-pays très diversifié. Bab Marzouka occupe en effet une vallée panoramique et fertile. C'est un centre commercial incontournable pour les habitants des Beni Wajjan, Sidi Ahmed ben Ahmed... L'arrière-pays est formé de montagnes escarpées dans la continuité du massif de Tazekka.

Chants et danses traditionnelles

Les principales tribus de Taza Sont Al Baraness, Ghiyata et Tsouls et ces tribus parlent arabe et pas le dialecte rifi des Izenayane (rifain de Nador) ou de l'amazirte des Beni Ouarayenes qui constituent eux aussi des composants essentiels de la population de Taza. Concernant le folklore, il y a lieu de citer : le folklore des Baraness et celui des Tsouls qui se ressemble, la Tbourida des Ghiata en plus d'ahaydous des beni Ouarayenes et des danses traditionnelles rifaines des Izenayane(reggada, aarfa, allaoui, imadiazane...)

Jumelages

Références

Liens externes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Taza de Wikipédia en français (auteurs)

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