- Chevalier Paul
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Pour le navire auquel le Chevalier Paul a donné son nom, voir Chevalier Paul (frégate).
Jean-Paul de Saumeur Portrait anonyme du Chevalier PaulSurnom Chevalier Paul Naissance décembre 1597
au large de MarseilleDécès 20 décembre 1667 (à 70 ans)
à ToulonOrigine Royaume de France Allégeance Ordre souverain de Malte
Royaume de FranceArme Marine royale Grade lieutenant-général des armées navales
Vice-amiral du LevantAnnées de service 1614 - 1666 Conflits Guerre de course
Guerre franco-espagnoleCommandement Le Neptune
La Licorne
Le Grand Anglois
La Reine
L'HerculeFaits d'armes Bataille de Guetaria
Bataille de Carthagène
Castellammare
Barcelone
Bataille de CherchellDistinctions Commandeur de l'ordre de Malte Hommages Trois bâtiments de la Marine nationale française ont porté son nom modifier Jean-Paul de Saumeur, dit le Chevalier Paul, né en décembre 1597 au large de Marseille et décédé le 20 décembre 1667 à Toulon, est un officier de marine français, du XVIIe siècle. Malgré ses origines très modestes, il est attiré très jeune par la Marine; après avoir été corsaire en Méditerranée pour le compte de l'ordre de Malte, il intègre la Marine royale à la demande de Richelieu et combat pendant toute le guerre franco-espagnole (1635-1659). Ces nombreuses victoire lui valent d'être nommé lieutenant-général et vice-amiral du Levant. Il termine sa carrière en 1666 en transportant à Lisbonne, la princesse de Savoie-Nemours, future reine de Portugal. Courtisan habile, il n'oubliait pas ses origines modestes et savait se montrer généreux.
Sommaire
Biographie
Origines et jeunesse
Il était le fils d'une blanchisseuse[Note 1] et peut-être de Paul de Fortia, marquis de Piles, gouverneur du château d’If, comme de nombreux auteurs l’on répété. Le premier, le capitaine de vaisseau Georges Bergoin, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, lettres et beaux-arts de Marseille, a découvert que le chevalier Paul n’était pas un enfant naturel. Il met en évidence sa filiation légitime d’un officier issu d’une famille catholique et bourgeoise du Dauphiné, le capitaine Elzias Samuel et demoiselle Jeanne Riche, mariés à Marseille. Le Conseil du Grand prieuré hospitalier de Saint-Gilles, au vu des pièces produites, conclut en effet, le 14 novembre 1633 qu’il était « digne d’estre reçu au rang des frères servents d’armes et de s’en aller au Couvent à Malte ».
La transformation de son patronyme Samuel en Saumuel ou en Saumeur aurait été destinée à éviter des allusions sur une lointaine origine juive[réf. nécessaire]. Il se fit toujours appeler « Capitan Pol », mais il fut anobli sous le nom de Saumeur.
Il passe les premières années de sa vie au château d'If auprès du Père Julien de Malaucène, mais très jeune, il éprouve le désir de voyager. Il s'embarque comme mousse pendant trois ans avant d'entrer au service d'un commandeur de l'ordre de Malte, en qualité de matelot[1].
Quelques années après, Paul étant de retour à Malte, il s'engage comme simple soldat au Fort Saint-Elme (en)[1],[2]. S'entendant très mal avec son caporal, il le provoque en duel et le tue. Il est arrêté aussitôt, mais des chevaliers français de l'ordre obtiennent sa grâce auprès du Grand Maître, à condition qu'il rompe son engagement[1],[Note 2]. Ils le font embarquer sur un brigantin armé pour la course, à La Ciotat.
Carrière militaire
Corsaire au service de l'ordre de Malte
En 1614, il embarque sur ce brigantin de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Rapidement, son courage et son allant, joints à une science nautique très sûre, le font remarquer et après de nombreux exploits contre les Barbaresques. Au cours d'un combat contre les Turcs, le capitaine est tué et il est choisi par l'équipage pour prendre sa suite[1],[Note 3].
II déclare dès lors la guerre aux Turcs. Partout où il le peut, il leur enlève marchandises et bâtiments jusque dans leurs ports, et ne revient jamais à Malte qu'avec une nouvelle prise, ce qui accroit considérablement sa réputation. II fait poster des pièces d’artillerie sur une tour de l'île qui porte encore aujourd'hui le nom de Capitan Paulo, afin de canonner les bâtiments ennemis qui passaient à leur portée[3].
Avec une seule barque, il se bat contre cinq galères turques, et les force à se retirer, après leur avoir brisé le mât et les voiles. En 1637, Le Grand-Maître le fait Chevalier servant de grâce[3][Note 4], et lui donne le commandement d'un vaisseau.
Dans la Marine royale pendant la Guerre franco-espagnole (1635-1659)
Article principal : Guerre franco-espagnole.Le cardinal de Richelieu qui cherche à cette époque, des officiers de marine pour réorganiser la Marine royale, le demande au Grand-Maître[3]. En 1638, il entre dans la Royale avec le grade de capitaine de vaisseau et prend le commandement du vaisseau Le Neptune. Il rejoint l'escadre de [[Henri d'Escoubleau de Sourdis|MModèle:Gr de Sourdis]], archevêque de Bordeaux et lieutenant-général des armées navales et prend une part prépondérante à plusieurs combats contre la flotte d'Espagne. À bord de La Licorne, il prend part à la bataille de Guetaria, le 22 août 1638. Richelieu lui écrit à cette occasion pour le féliciter. La même année, en compagnie de Duquesne, il va sauver - sous le feu des batteries de Saint-Sébastien - des vaisseaux français qui s'y étaient échoués et que l'on parlait de brûler. Toujours en 1638, il enlève un vaisseau algérien dans le canal de Malte[4],[3], et est reçu fastueusement à Malte par le Grand-Maître.
Le 9 août 1643, il se distingue à la bataille navale au large de Barcelone, gagnée par Brezé. Le 4 septembre, il commande Le Grand Anglois pendant la bataille de Carthagène ou du cap de Gate. au sièges de Roses[1] et à celui de Tarragone en 1645, ainsi qu'à Salines, et à Santo-Stefano. Dans l'escadre du marquis de Brézé en 1646, il dirige le 22 mai le débarquement de Talamone en Toscane et le 14 juin s'illustre au combat d'Orbetello au cours duquel il détruit deux frégates ennemies.
Promu chef d'escadre, il est envoyé dans le golfe de Piombino en 1647, à la tête d'une escadre de cinq vaisseaux et de deux brûlots, afin d'assurer la communication entre les postes de Porto-Longone, sur l'île d'Elbe, et de Piombino sur le continent, postes dont le maréchal de la Meilleraie s'était emparé. Début avril 1647, le chevalier Paul se bat devant Naples, pendant cinq jours, contre la flotte espagnole - plus nombreuse[Note 5] - commandée par le duc d'Arcos, vice-roi de Naples, et remporte une victoire qui accroît encore sa réputation. Le chevalier Paul est à nouveau présent le 22 décembre 1647 à la bataille qui a lieu au large de Castellammare, contre une flotte Austro-Espagnole.
Au mois de juin 1648, il attaque et enlève, sous le canon de Pouzzoles, un vaisseau chargé de blé, envoyé de Gênes pour le vice-roi de Naples. Quelque temps après, accompagné du chevalier de la Perrière, il prit deux autres navires richement chargés, et les conduisit à Porto-Longone.
Au début de l’année 1649, il croise, près de Malte, un vaisseau anglais, de 36 canons, qui se rendait à Smyrne avec un important chargement. Ce vaisseau ayant refusé de saluer le pavillon français, le Chevalier Paul l'attaque et le coule[5]. De l'équipage ennemi seul trois ou quatre personnes sont sauvés, et 140 personnes périssent noyées. Lors de cette même campagne, il fait encore plusieurs prises, dont une estimée à plus de 300 000 écus[5].
Parti de Provence en avril 1650, sur le vaisseau amiral de France La Reine, 52 canons et 600 hommes d'équipage et de troupes, le chevalier Paul convoie quelques petits bâtiments chargés de munitions, quand il découvre entre le cap Corse et l'île Capraja cinq vaisseaux de guerre espagnols qui croisaient pour arrêter les ravitaillements en hommes, vivres et munitions que la France envoyait à Porto-Longone, sur l'île d'Elbe. Ne cherchant pas à fuir cette force supérieure, il engage le combat et reçoit plus de 150 boulets sur son bord quand, dans le même temps il en envoie 1200 à ses ennemis. Au bout de quatre heures de combat, la flotte Hispano-napolitaine fortement endommagée se retire[6].
Le 21 janvier 1651, il était nommé chevalier de justice par le Grand-Maître de Lascaris[Note 6].
En 1654, il est promu lieutenant-général et Vice-amiral du Levant. La même année, il fait la rencontre du Roi. Lui qui n'était jamais monté à cheval, se distingue par son adresse à manier son cheval, lors de la « cavalcade » donnée pour la majorité de Louis XIV. De retour à Toulon, il prend la mer à la tête de trois vaisseaux, de six galères, et se bat devant Castellammare, près de Naples contre quatorze galères ennemies, qu’il force de se retirer. Cette action, largement individuelle, s'est révélée décisive pour la survie du contingent français débarqué en Toscane[7].
En 1655, il se rend à nouveau à la Cour de France. Le duc de Vendôme le présente à Louis XIV qui lui fait un accueil très honorable, ne manquant pas d'éloges sur sa bravoure, il le félicite des succès remportés. Il se signale, la même année, dans l'escadre aux ordres du duc de Vendôme, à la hauteur de Barcelone[8]. L'auteur du récit du combat dit que « le Chevalier Paul montra dans cette occasion tant de valeur et de conduite, qu'on n'en sauroit parler assez dignement[9]. »
Le Chevalier Paul étant entré dans le Port de Malte avec trois Galères de France, y reçoit les honneurs de la part du Grand-Maître Rafael Cottoner y de Oleza. En 1657, il commande une escadre de sept vaisseaux, et arbore, pour la première fois, le pavillon de vice-amiral. En 1659, il est fait Commandeur de l'ordre de Malte.
Missions en Méditerranée (1660-1666)
En 1661, il se bat avec le seul Vaisseau L'Hercule, de 28 canons et de 320 hommes d'équipage, contre 25 vaisseaux turcs et il leur fait face pendant un jour entier. Ecrasé par le nombre, il parvient néanmoins à leur échapper pendant la nuit[10]. Le chevalier Paul conduit les premiers secours que Louis XIV envoya aux Vénitiens, pressés par les Turcs dans Candie[10]. En 1662, il commande une escadre de sept vaisseaux, et arbore le pavillon de vice-amiral. En 1663, toujours à bord de L'Hercule, il a sous ses ordres le duc de Beaufort en qualité de volontaire et plusieurs gentilshommes d'un sang illustre. Le 12 mai il affronte jusqu'à vingt-cinq navires corsaires de Tunis. Après une lutte d'un jour entier, il échappe à la flotte ennemie au moyen d'une ruse de guerre. Pendant la nuit, il fait placer un fanal allumé au haut du mât de sa chaloupe qu'il laisse dériver au gré du vent, prenant dans le même temps une route différente avec son vaisseau dont les fanaux étaient éteints[11].
Cette même année, une flotte considérable fut envoyée contre les corsaires d'Alger, sous le commandement du duc de Beaufort, devenu amiral par la démission du duc de Vendôme, son père. Le chevalier Paul était vice-amiral de cette flotte qui coula à fond plus de vingt bâtiments algériens, et amena l'amiral de la régence dans les ports de France.
Après avoir croisé au large des côtes d'Italie et de Provence contre les barbaresques, il prend part à l'expédition du duc de Beaufort contre Djidjelli et écrase, le 24 août 1664, une escadre algérienne à la bataille de Cherchell. Enfin, il livre un combat sous le fort de la Goulette, près de Tunis, prend trois vaisseaux aux infidèles, et en brûle deux[10].
La dernière campagne du Chevalier Paul, est celle au cours de laquelle il conduit en 1666, Marie Françoise Élisabeth de Savoie à Lisbonne, où cette princesse devait épouser le roi Alphonse VI de Portugal. Il arrive dans l'embouchure du Tage au mois août 1666. Le monarque portugais le comble d'honneurs et de présents; il lui rend visite à bord de son bâtiment. Le Chevalier Paul averti de sa venue plusieurs heures auparavant, lui fait servir, ainsi qu'à toute sa Cour, une collation splendide[12]. II revint ensuite à Toulon avec les vaisseaux qu'il commandait.
Il commande la flotte à Toulon jusqu'à sa mort, mais la goutte et plusieurs autres infirmités l'empêchaient de servir. Il se retire et décède le 20 décembre 1667 ou le 18 octobre 1667[10]. Le Père de Villecrosi, prêtre de l'Oratoire, prononça quelques jours après son oraison funèbre dans la Cathédrale de Toulon[10].
Ses soldats qui l'aimaient et l'estimaient, lui écrivent cette épitaphe[13].
Passant qui vas si vilement,
Regarde cette Sépulture,
Et considère une aventure
Digne de ton étonnement:
Celui qui naquit pour combattre,
fit qui vivoit dans le combat;
Eau, feu, fer, ne purent l’abatre
Une fièvre lente l'abbat.Portrait par ses contemporains
Le courtisan
Louis XIV le tenait en haute estime et il l'anoblit. En 1660, étant à Toulon, il lui fait l'honneur de lui rendre visite dans sa propriété « La Cassine », en compagnie de sa cour. Présents, les poètes Chapelle et Bachaumont en feront le récit.
- « Nous trouvâmes à Toulon, M. le Chevalier Paul, qui, par sa charge, par son mérite et par sa dépense, est le premier et le plus considérable du Pays.
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- C’est ce Paul, dont l’expérience
- Gourmande la Mer & le Vent;
- Dont le bonheur & la vaillance
- Rendent formidable la France
- A tous les Peuples du Levant.
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- Ces vers font aussi magnifiques que sa mine ; mais, en vérité, quoiqu'elle ait quelque chose de fier, il ne laisse pas d'être commode, doux et tout à fait honnête. Il nous régala dans sa cassine, qui est si propre et si bien entendue, qu'elle semble un petit Palais enchanté. »
Le biographe provençal Claude-François Achard, le décrit de la sorte:
- « Le Chevalier Paul était d'une taille assez haute, il avait quelque chose de sombre dans la physionomie: sa moustache et son toupet formaient une espèce de croix de Malte. II était cependant plus poli que ne le sont communément les marins, et si doux qu'il ne se mettait jamais en colère. Il avait une très-petite voix, et parlait peu. Il trairait le soldat avec une extrême bonté. Jamais homme ne fut plus intrépide dans le danger, et jamais capitaine de vaisseau ne posséda mieux son métier. »
L'homme généreux avec les déshérités
Loin d'oublier ses origines modestes, il lègue aux pauvres l'ensemble de ses biens, et demande être enterré parmi eux au cimetière de Toulon. Il se plaisait d'ailleurs à le rappeler aux autres. Le même Achard raconte l'anecdote suivante :
- « Un jour qu'il passait sur le port de Marseille avec un brillant et nombreux cortège d'officiers qui lui faisaient leur cour, il aperçut à quelque distance un matelot qu'il crut reconnaître: s'en étant approché, il lui dit:
–"Mon ami, pourquoi me fuyez-vous? Pensez-vous que la fortune n’ait fait oublier mes premières connaissances ?"
Puis se tournant vers ceux qui le suivaient:
–"Messieurs, leur dit-il, voilà un de mes anciens camarades; nous avons été mousses sur le même vaisseau; la fortune m'a été favorable, elle lui a été contraire ; je ne t’en estime pas moins, souffrez que j’aie avec lui une demi-heure d'entretien".
II le fait asseoir à ses côtés, lui parla des aventures de fa jeunesse, s'informa s'il avait des enfants, lui recommanda d'aller l'attendre à son hôtel; fit dès le même jour il lui procura dans la Marine un emploi qui le fit subsister honorablement avec fa famille[10]. »
Honneurs et postérité
Trois bâtiments de la Marine nationale française ont porté successivement ce nom prestigieux.
- Chevalier Paul (1934-1941), un destroyer de classe Vauquelin
- Chevalier Paul (D626) (1956-1971), un destroyer de type T 47
- Chevalier Paul (D621), une frégate de classe Horizon, entrée en service le 10 juin 2011
Notes
- Selon Achard, il est le « d'une Lavandière , qui faisoit le trajet de Marseille au Château d'If. » (p. 44)
- « Paul fut aussitôt arrêté: il y avait tout à craindre pour lui, si quelques chevaliers marseillais n'eussent agi puissamment en sa faveur auprès du grand maître. Ils obtinrent sa grâce, firent rompre son engagement, et l'embarquèrent sur un brigantin armé en course. » (Léon Guérin, p. 241
- « Les fréquents combats que ce bâtiment livra aux mahométans furent autant d'occasions pour Paul de se faire remarquer; il s'acquit bientôt une réputation de bravoure et de sangfroid dans les périls, qu'aucun autre ne surpassait, n'égalait même à bord du brigantin. Le capitaine ayant élé tué, Paul, du vœu de tout l'équipage, fut choisi pour remplir sa place.. » (Léon Guérin, p. 241
- C'est à partir de ce moment qu'il se fait appeler « Chevalier Paul ».
- La flotte espagnole comptait six vaisseaux et dix galères.
- « Le Grand-Maître Lascaris le fit chevalier de Justice en 1651, et la Religion lui envoya une Croix d'un prix très-considérable. Le Chevalier Paul, quoique d'une naissance obscure, avait les sentiments élevés; il fit présent à son tour, à la Religion, d'un vaisseau armé, qu'on estima trois ou quatre cent mille livres. » (Achard, p. 45)
Références
- Achard, p. 44
- Léon Guérin, p. 241
- Léon Guérin, p. 242
- Entre l'île de Malte et celle de Gozo
- Léon Guérin, p. 245
- Léon Guérin, p. 246
- Martine Acerra, Jean Meyer, Histoire de la marine française, op. cit., p. 29.
- Étienne Taillemite, op.cit., p. 408.
- Achard, p. 45
- Achard, p. 46
- Léon Guérin, p.249
- Léon Guérin, p. 250
- Léon Guérin, p. 251
- Voyage de Chapelle et de Bachaumont, p. 91-92
- Léon Guérin, p. 248
Bibliographie
- Claude François Achard, Dictionnaire De la Provence Et Du Comté-Venaissin: Contenant la seconde & derniere Partie de l'Histoire des Hommes illustres de la Provence, Volume 4 sur Google Livres, Mossy, 1787, pp. 45-47
- Michel Mourre, Dictionnaire encyclopédique d'Histoire, Larousse-Bordas, 1996. (ISBN 2-04-02-7058-2)
- Bertrand Galimard Flavigny, Histoire de l'Ordre de Malte, Perrin, Paris, 2006. (ISBN 2-262-02115-5)
- Georges Bergouin, Le Chevalier Paul (Marseille 1598 – Toulon 1667) in Guerre et commerce en Méditerranée IXe – XXe siècles, sous la direction de Michel Vergé-Franceschi, Collection Kronos, 12° vol.Veyrier, 1991.
- Michel Vergé-Franceschi (sous la direction de), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, collection Bouquins, 2002.
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française, Rennes, éditions Ouest-France, 1994.
- Étienne Taillemite et M. Dupont, Les Guerres navales françaises du Moyen Âge à la guerre du Golfe, collection Kronos, 1996.
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, éditions Tallandier, 2002.
- Henri Oddo, Le Chevalier Paul: lieutenant-général des armées navales du Levant (1598-1668), H. Le Soudier, 1896
- Léon Guérin, Les marins illustres de la France sur Google Livres, Marizot, Paris, 1861 , p. 240 et suiv.
Lien externe
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