- 4e régiment du génie
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4e Régiment du Génie
insigne régimentaire du 4e Régiment du GéniePériode 1875 – 1999 Pays France Branche Armée de Terre Type Régiment du Génie Fait partie de 27e brigade d'infanterie de montagne Garnison camp de La Valbonne Devise Parfois détruire, souvent construire, toujours servir Inscriptions sur l’emblème Extrême-Orient 1884-1885
Madagascar 1895
Champagne 1915-1918
Verdun 1916
L'Aisne 1917-1918
Belgique 1918Guerres Première Guerre mondiale Batailles Première bataille de Champagne
Bataille de Verdun
Bataille du Chemin des Dames
Seconde bataille de ChampagneFourragères Les Compagnies du 4e régiment du génie ont reçu la Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918 Décorations Croix de guerre 1914-1918
une étoile de vermeilmodifier Sommaire
Création et différentes dénominations
- Créé le 25 octobre 1875, devient le Dépôt de guerre n° 4 le 3 septembre 1939. En 1940, les traditions du 4e Régiment du Génie sont reprises par le 4e bataillon du Génie alpin de l'armée d'armistice en garnison à Grenoble.
- re-Créé le 1er janvier 1945 du Centre d’Organisation du Génie - COG 514. le 1er janvier 1946, le COG 514 devient le 4e régiment du génie .
- Dissous le 31 juillet 1993
- re-Créé le 1er janvier 1994.
- Dissous le 30 juin 1999
Chef de corps
- 1935 : 1992 - 1994 Colonel WECK
- 1994 - 1997 Colonel Claude DORANGE PATORET
- 1997 - 1999 Colonel CAMPIGLIO
Historique
Le 4e Régiment du Génie est créé à Grenoble en 1875 avec les 7e, 8e, 13e et 14e Bataillons du Génie. Régiment destiné à l'Armée des Alpes, il est spécialisé dans le maintien des communications en zone de montagne. Il dispose à ce titre de trains muletiers et il met en œuvre des matériels qui lui sont propres.
Depuis 1901 la Place de Belfort dépend de ce régiment qui y détache son 7e bataillon. Réorganisé le 1er mai 1914, le régiment perd le 7e bataillon qui devient une Unité formant Corps, mais reçoit en renfort le 13e bataillon du 7e régiment du génie.
Première Guerre mondiale
En garnison à Grenoble, à la déclaration de la guerre, Il entre en guerre avec les 8e, 13e et 14e bataillon structuré en compagnies divisionnaires et de corps d'armée [1]. Rattachement de ses unités, à la mobilisation :
- Compagnie 8/1: Ire Armée / 7e Corps d'Armée / 15e Division d'Infanterie
- Compagnie 8/2: Ire Armée / 7e Corps d'Armée / 16e Division d'Infanterie
- Compagnie 8/3: Ire Armée / 8e Corps d'Armée
- Compagnie 8/4: Ire Armée / 8e Corps d'Armée
- Compagnie 8/16: Ire Armée / 8e Corps d'Armée
- Compagnie 8/21: Ire Armée / 8e Corps d'Armée
- Compagnie 8/22: Ve Armée / 3e Corps d'Armée / 37e Division d'Infanterie
- Compagnie 13/1: Ire Armée / 13e Corps d'Armée / 25e Division d'Infanterie
- Compagnie 13/2: Ire Armée / 13e Corps d'Armée / 26e Division d'Infanterie
- Compagnie 13/3: Ire Armée / 13e Corps d'Armée
- Compagnie 13/4: Ire Armée / 13e Corps d'Armée
- Compagnie 13/13: Ire Armée / 7e Corps d'Armée / 63e Division d'Infanterie
- Compagnie 13/14: Ire Armée / 16e Corps d'Armée / 74e Division d'Infanterie
- Compagnie 13/16: Ire Armée / 13e Corps d'Armée
- Compagnie 13/19: Ire Armée / 7e Corps d'Armée / 63e Division d'Infanterie
- Compagnie 13/21: Ire Armée / 13e Corps d'Armée
- Compagnie 13/24: Ire Armée / 7e Corps d'Armée / 63e Division d'Infanterie
- Compagnie 14/1: Ire Armée / 14e Corps d'Armée / 27e Division d'Infanterie
- Compagnie 14/2: Ire Armée / 14e Corps d'Armée / 28e Division d'Infanterie
- Compagnie 14/3: Ire Armée / 14e Corps d'Armée
- Compagnie 14/6: Ire Armée / 14e Corps d'Armée
- Compagnie 14/16: Ire Armée / 14e Corps d'Armée
- Compagnie 14/21: Ire Armée / 14e Corps d'Armée
- Compagnie 20/11: IIe Armée / 20e Corps d'Armée / 70e Division d'Infanterie
- Compagnie 20/17: IIe Armée / 20e Corps d'Armée / 70e Division d'Infanterie
- Compagnie 20/22: IIe Armée / 20e Corps d'Armée / 70e Division d'Infanterie
- Compagnie 38/17: Ve Armée / 3e Corps d'Armée / 37e Division d'Infanterie
- Sapeurs Cyclistes : 6e Division de Cavalerie
1914
Le 4e RG est en garnison à Grenoble, il sert l'Armée des Alpes. À ce titre, ses compagnies territoriales se répartissent dans les forteresses alpines face à l'Italie en août 1914. Ces Cies de forteresses ne restent pas « face à l'Est » très longtemps et dès la fin octobre 1914 quittent les Alpes et sont mises à la disposition des Corps d'armée.
1915
les compagnies du Génie : 6/4, 6/4bis, 4/13, 14/15, renforcées à partir du 16 mars des compagnies 6/1 et 6/1bis sont engagées aux Eparges en 1915 [2].
Du 30 septembre 1915 au 30 mars 1916 la Cie 14/15 reste en secteur sans discontinuer et sera détachée au profit des Divisions d'Infanterie qui viennent à tour de rôle occuper le secteur des Eparges
- 17 au 21 février — cité à l’ordre de l’armée, unités ou fractions d'unités :
Compagnie 14/15 du 4e régiment du génie : "sous les ordres du capitaine Gunther et des sous-lieutenants Fallard et Jamet, chargée depuis plusieurs mois des travaux d’attaque d’une position fortifiée, a montré une endurance exceptionnelle au cours de travaux pénibles et périlleux. Lors de l’attaque, a fait preuve pendant quatre journées d’un entrain et d’une bravoure remarquables." [3].
- la 14/15 est de nouveau citée à l'ordre de l'Armée le 27 octobre 1915 :
"Sous la puissante impulsion du Capitaine Gunther, a donné des preuves d’un dévouement absolu et du plus grand courage en organisant, par un travail soutenu de nuit et de jour, du 13 au 22 octobre, des entonnoirs de mine, sous un feu de mousqueterie et d’artillerie des plus violents."
1916
- Verdun
1917
1918
- Champagne, L'Aisne, Belgique.
Entre-deux-guerres
- 1925 : Seconde Guerre du Rif - Maroc
Seconde Guerre mondiale
- Avril-mai 1940 : Bataille de Narvik avec le Corps Expéditionnaire en Scandinavie et la 13e demi-brigade de Légion étrangère.
- Les sapeurs du 4e régiment du Génie et son chef de section forment un important noyau actif de la 1re compagnie du Génie des FFL
Depuis 1945
- Le 4e Génie n'a pas participé directement à la guerre d'Algérie, il a servi de réservoir en gradés et sapeurs. Le régiment se doteras d'un Centre d'Instruction du Génie N° 4 pour répondre à ces besoins.
- Le 1er janvier 1994 recréation du 4e R.G par changement d'appellation du 7eB.G.D.A.
Il intégre la 27e Division d'Infanterie de Montagne.
Régiment du Génie des Alpes, il conserve les traditions des Alpins et la garde du drapeau du 4e R.G. Ce régiment est situé dans le quartier Sergent Babillot, au camp de La Valbonne, dans l'Ain[4].
Il fournit de nombreux effectifs en ex-Yougoslavie lors du mandat Forpronu.
En même temps ne pas oublier la tragédie qui s'est déroulée dans le secteur des monts Igman, en ex-Yougoslavie, en 1995, entraînant la mort de neuf casques bleus français, dont huit faisaient partie du 4e RG.
Le mercredi 26 mai 1999, se déroulait sur la place d'Armes du 4e régiment du Génie stationné à La Valbonne, une grande et belle cérémonie de dissolution du régiment.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions[5]:
- Extrême-Orient 1884-1885
- Madagascar 1895
- Champagne 1915-1918
- Verdun 1916
- L'Aisne 1917-1918
- Belgique 1918
Décorations
Les Compagnies du 4e régiment du génie ont reçu la Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec une citation à l'ordre du corps d'armée n° 196 du 18 novembre 1916:
- Compagnies 14/5 et 14/15 ( 05/06/1916 )
- Compagnies 8/7 et 8/57 ( 04/04/1918 )
- Compagnie 14/13 ( 23/11/1918 )
- Compagnies 14/2 et 14/52 ( 07/01/1919 )
- Compagnies 13/14 et 13/64 ( 31/01/1919 )
- Compagnie 14/6 ( 09/02/1919 )
- Compagnie 13/2 du ( 17/02/1919 )
NB : seule l'unité citée, en l'occurrence, la compagnie, a droit au port de ses décorations.
Devise
Parfois détruire Souvent construire Toujours servir.
Insigne
Ecu jaune chargé d’une cuirasse et d’un pot en tête noirs, sommés d’un dauphin bleu et rouge.
Personnalités ayant servi au 4e RG
- Le régiment célèbre chaque année la mémoire du Sergent Bobillot, né à Paris en 1860, décédé à Hanoï le 18 mars 1885, d'abord journaliste, engagé à 20 ans au 4e régiment du génie. Sergent durant la Guerre franco-chinoise, il se distingue par son courage lors du siège de Tuyen Quang où il est grièvement blessé. Décédé un mois plus tard à l'hôpital d'Hanoï, il devient rapidement un héros colonial, symbole du patriotisme promu par la Troisième République. Ses cendres ont été ramenées en France en 1966[6].
- Jean Desmaisons, compagnon de la Libération, sous-lieutenant d'active en septembre 1939, il prend part à l'expédition de Norvège en mai 1940. Il rallie le 26 juin 1940 les Forces françaises libres à Londres[7]
Sources et bibliographie
- "Manuel complet de fortification par H. Plessix et É. Legrand-Girarde. 3e édition 1909" la 4e partie, page 743 et suivante, trait de l'organisation du Génie, des missions et travaux du Génie.
Notes et références
- Journal Officiel du 4 novembre 1919 qui établit un tableau des unités combattantes au regard de la loi du 19 août 1917
- Cdt De Feriet, « Les premieres attaques aux Eparges », dans Documents, Etudes et mémoires, Cellule culture d'arme, École supérieure et d'application du Génie, Angers, vol. Dossier A 1082, -
- Extrait de l'ordre général n° 137 de la I° Armée n° 5 106 du 7 mars 1915
- Les chasseurs alpins: mythe et réalités des Troupes de montagne
- Service historique de la Défense, décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
- Source : Grand dictionnaire encyclopédique Larousse, édition 1982.
- http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/280.html
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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