- Bécancour
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Pour municipalité régionale de comté, voir Bécancour (municipalité régionale de comté).
Bécancour
DétailAdministration Pays Canada Province Québec Région Centre-du-Québec Comté ou équivalent Bécancour Statut municipal Ville Constitution 17 octobre 1965 Maire
Mandat en coursMaurice Richard
2009 - 2013Démographie Population 11 134 hab. (2006) Densité 25.2 hab./km2 Gentilé Bécancourois, oise Géographie Coordonnées
géographiquesAltitude mini. 0 m — maxi. 88 m Superficie 441 km2 Fuseau horaire UTC-5 Indicatif +1-819 Code géographique 24 38010 Géolocalisation sur la carte : Centre-du-Québec
Géolocalisation sur la carte : Québec
modifier Bécancour est une ville du Québec (Canada) située dans la municipalité régionale de comté de Bécancour et la région administrative du Centre-du-Québec[1]. Bécancour fait aussi partie de la région métropolitaine de Trois-Rivières.
La ville est particulièrement connue pour son parc industriel et portuaire, axé sur la sidérurgie et l'industrie lourde, ainsi que pour la seule centrale nucléaire du Québec.
Sommaire
Toponymie
Le nom de Bécancour vient du premier seigneur de Bécancour, Pierre Robineau, 2e baron de Portneuf, seigneur de Bécancour (1654-1724). Ce nom viendrait du surnom de son père, qui s'orthographiait aussi Becancourt ou Beccancourt au début. Il pourrait s'agir d'une déformation de Becquincourt, un village de Picardie[2].
En mars 1681, le roi Louis XIV érigea en baronnie le fief de Porneuf. Il accordait ainsi à René Robineau de Bécancour (1626-1699) « le plus grand honneur qui avait encore été donné à un habitant du Canada »[3].
Géographie
Bécancour est située sur la rive sud du Saint-Laurent en face de Trois-Rivières. La ville de 441 km2 est située dans région du Centre-du-Québec et la MRC de Bécancour. La ville partage ses limites avec les villes de Nicolet et Trois-Rivières, les municipalités des Champlain, Batiscan, Saint-Pierre-les-Becquets, Sainte-Marie-de-Blandford, Saint-Sylvère, Saint-Wenceslas, Saint-Célestin et Grand-Saint-Esprit, les municipalités des paroisses de Sainte-Cécile-de-Lévrard, Sainte-Sophie-de-Lévrard et finalement la municipalité du village de Saint-Célestin. La ville enclave la territoire abénaquis de Wôlinak.
Bécancour est située dans les Basses-terres du Saint-Laurent. Le sous-sol est composé de shales, de grès et de calcaire datant de l'Ordovicien supérieur[4]. Le relief de la ville est une plaine qui va en descendant vers le fleuve Saint-Laurent. Cette plaine est entrecoupée par les vallées des rivières Gentilly et Bécancour. L'altitude va du niveau de la mer à 88 m au sud de Gentilly.
En plus du fleuve, Bécancour est traversé par 11 rivières, dont les plus importantes sont les rivières Bécancour, Gentilly, Godefroy et du Moulin. Le lac Saint-Paul est le seul lac d'importance de la ville.
Parce qu'il résulte de la fusion de plusieurs municipalités, Bécancour est composée de plusieurs villages : soient Saint-Grégoire, Sainte-Angèle-de-Laval, Précieux-Sang, Bécancour, Sainte-Gertrude et Gentilly.
Protection du territoire
Il y a trois aires protégées à Bécancour, la première étant la réserve écologique Léon-Provancher, qui protège un élément représentatif des milieux humides du lac Saint-Pierre. La ville administre aussi deux parcs, soit le parc écologique Godefroy et le parc de la Rivière-Gentilly.
Histoire
Acadiens
Article connexe : Déportation des Acadiens.De nombreux Acadiens déportés de Beaubassin en 1755 s'établirent dans la région de Bécancour à partir de 1758. Ils fondèrent le village de Sainte-Marguerite, aujourd'hui Saint-Grégoire[5]. Vue l'importance de la communauté, la paroisse fut érigée canoniquement en 1802 et l'église fut construite de 1803 à 1806.
Fusion et période contemporaine
La ville de Bécancour a été créée le 17 octobre 1965 par la fusion du village du même nom et des villages de Bécancourt, de Gentilly, de Larochelle, de Laval et de Villers et des paroisses de Bécancourt, de Sainte-Angèle-de-Laval, de Saint-Édouard-de-Gentilly, de Sainte-Gertrude, de Saint-Grégoire-le-Grand et de Très-Précieux-Sang-de-Notre-Seigneur[6]. La fusion de ses municipalités avait pour but la création du parc industriel et portuaire de Bécancour, un important complexe portuaire et sidérurgique[2]. En 1970 la centrale nucléaire de Gentilly-1 fut inaugurée mais ne marcha que 183 jours dû à de nombreux problèmes techniques. Elle fut mise en conservation en 1980 dans le but de son éventuel démantèlement. Une seconde centrale, Gentilly-2, fut inaugurée en 1983. Hydro-Québec ouvrit en 2002 une 3e centrale, Bécancour, qui fonctionne au gaz naturel et qui est utilisé en période de pointe ou d'urgence[7].
Héraldique
Les armes de Bécancour se blasonnent:
- De sinople à une jumelle ondée d'argent soutenant une demi-roue d'engrenage du même mouvant du bord supérieur de l'écu.
Les ornements extérieurs, représentés ici sans la devise, se décrivent ainsi:
- L'écu est sommé d'une demi-roue d'engrenage de sinople complémentant celle de l'écu, et est soutenu de la devise « Vivre et grandir »[8]
Démographie
Population de Bécancour[9] Recensement Population Changement (%) 2006 11 134 0,8% 2001 11 051 3,8% 1996 11 489 5,3% 1991 10 911 La population de Bécancour était de 11 134 habitants en 2006 et de 11 051 habitants soit une augmentation de 0,8 % en cinq ans[10]. 99% des habitants ont le français pour langue maternelle. Le reste comprend des locuteurs de l'anglais, l'allemand, et le lao[11].
28,1 % de la population de Bécancour est urbaine[12]. Celle-ci est répartie en 2 agglomérations, Gentilly et Saint-Grégoire. Gentilly à une population de 2 027 habitants répartie sur 4,54 km2 pour une densité de 446 hab./km2 [13]. Quant à Saint-Grégoire, elle a une population de 1 098 habitants répartie sur 0,52 km2 pour une densité de 2 111 hab./km2 [14].
Culture
Personnalités
- L'abbé Léon Provancher était originaire de Bécancour.
- Pierre Chatillon, poète et compositeur, est un citoyen de Bécancour.
Architecture
Articles connexes : Architecture québécoise et Architecture acadienne.Bécancour compte plusieurs maisons acadiennes construites au XVIIIe siècle ainsi que plusieurs maisons québécoises datant du début du XIXe siècle. L'église Saint-Grégoire-le-Grand, inaugurée en 1806, et le moulin Michel de Gentilly, construit en 1774, sont des monuments historiques classés.
Tourisme
Bécancour est situé face à la ville de Trois-Rivières, à la tête du pont Laviolette. Les principaux attraits sont la fromagerie l'Ancêtre, la Savonnerie Carpe Diem et le Vieux Moulin à vent de Saint-Grégoire. La ville est située sur le circuit touristique de la route des Navigateurs qui relie Montréal et Québec.
L'Auberge Godefroy, située à proximité de l'autoroute 55 et de la route 132 (boulevard Bécancour) est un hôtel de 71 chambres[15] qui fait partie du regroupement Hôtellerie Champêtre depuis son ouverture.
Municipalités limitrophes
Notes et références
- Répertoire des municipalités - Bécancour » sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire. Consulté le 31 janvier 2011 Gouvernement du Québec, «
- Fiche toponymique:Bécancour » sur Commission de toponymie. Consulté le 5 septembre 2009 Gouvernement du Québec, «
- Guy Frégault, « Bécancour, René Robineau de (1626-1699) », Encyclopédie Grolier, Montréal, la Société Grolier, 1952, p. 126
- Carte géologique du Québec : Édition 2002, Ministère des Ressources naturelles, 2002 (ISBN 2-551-21646-X) [lire en ligne (page consultée le 7 septembre 2009)]
- (fr) Lieux historiques du Canada - Église de Saint-Grégoire-le-Grand
- Gouvernement du Québec, « Modification aux municipalités du Québec », dans Historique des modifications aux municipalités du Québec: Période 1961-1990, 1er septembre 2006, p. 139 (ISSN 1715-6408) [texte intégral (page consultée le 13 septembre 2009)]
- Fiche toponymique: Centrale de Bécancour » sur Commission de toponymie. Consulté le 13 septembre 2009 Gouvernement du Québec, «
- Symbole graphique de la Ville de Bécancour » sur Becancour.net, 2006. Consulté le 12 juin 2009 Carole Fournier Gauthier, «
- Source: Statistique Canada
- Profils des comunautées de 2006: Bécancour » sur Statistique Canada. Consulté le 13 septembre 2009 Statistique Canada, «
- Langue parlée le plus souvent à la maison détaillée (186), autre langue parlée régulièrement à la maison (9), langue maternelle (8) et sexe (3) pour la population, pour le Canada, les provinces, les territoires, les divisions de recensement et les subdivisions de recensement, Recensement de 2006 - Données-échantillon (20 %) » sur Statistique Canada. Mis en ligne le 12 juin 2008, consulté le 13 septembre 2009 Statistique Canada, «
- Chiffres de population, Canada, provinces et territoires, divisions de recensement et subdivisions de recensement (municipalités), selon les régions urbaines et rurales, Recensement de 2006 - Données intégrales » sur Statistique Canada. Consulté le 13 septembre 2009 Statistique Canada, «
- Chiffres de population et des logements, Canada, provinces et territoires, et régions urbaines, recensements de 2006 et 2001 - Données intégrales » sur Statistique Canada, p. 3. Consulté le 13 septembre 2009 Statistique Canada, «
- Chiffres de population et des logements, Canada, provinces et territoires, et régions urbaines, recensements de 2006 et 2001 - Données intégrales » sur Statistique Canada, p. 8. Consulté le 13 septembre 2009 Statistique Canada, «
- Bonjour Québec
Annexes
Article connexe
Liens externes
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