- Liste d'espèces invasives classées parmi les plus nuisibles au XXIe siècle
-
Bien qu'il existe plusieurs définitions des espèce invasives, elles sont toujours basées sur quatre critères principaux : l’origine de l’espèce, la capacité de l’espèce à se reproduire en milieu naturel, la dispersion géographique de l’espèce et son impact environnemental[1].
Si la plupart des espèces exotiques persistent seulement au travers de petites populations isolées, quelques-unes peuvent adopter un comportement nuisible d'invasion biologique. On voit alors apparaître des populations importantes qui se dispersent au travers des paysages et qui peuvent, parfois, entrer en compétition avec les espèces indigènes (ou autochtones) et altérer le fonctionnement des écosystèmes. Les conséquences et les impacts des espèces invasives diffèrent selon l’espèce en question et les milieux envahis. Leur position dans les réseaux trophiques et leur capacité de colonisation interviennent sur la nature, l’intensité et l’ampleur des impacts. On distingue généralement les effets écologiques (principalement altération du biotope et atteinte à la biodiversité), économiques et sanitaires.
Le nombre des espèces aujourd'hui considérées comme invasives est élevé et ne cesse de croître. Plusieurs organismes publient et mettent régulièrement à jour des listes de ces espèces. La liste ci-dessous reprend de manière non exhaustive les espèces les plus nuisibles.
Sommaire
Plantes
Plantes terrestres
Image Espèce Origine Pays où l'espèce est considérée comme invasive Impacts sur la biodiversité Problèmes économiques (en plus des coûts nécessaires à l'éradication) Impacts sur la santé Acacia dealbata
(Mimosa des fleuristes)Australie, Nouvelle-Zélande Europe, Afrique du Sud, Californie, Inde, Chili, Madagascar Compétition avec la végétation indigène, effets allélopathiques, modification de l'hydrologie Diminution de la production forestière Allergies[2] Acacia mearnsii
(Acacia à bois noir, Acacia madera negra, Acacia rouge)Australie Europe, Afrique du Sud, Taïwan, La Réunion Compétition avec la végétation indigène, effets allélopathiques, modification de l'hydrologie[3] Ailanthus altissima
(Ailante glanduleux, Ailante ou Faux vernis du Japon ou Vernis de Chine)Est de l'Asie (Chine) Europe, Afrique, États-Unis, Amérique du Sud, Asie, Australie Compétition avec la végétation indigène, effets allélopathiques Dommages causés par le système racinaire Dermatites par contact et possibles myocardites lors de contacts prolongés[2],[4] Ambrosia artemisiifolia
(Ambroisie à feuilles d'armoise, Ambroisie élevée, Herbe à poux)Amérique du Nord Europe, Amérique du Sud, Australie, Chine et Japon Faible compétition Coûts médicaux dus aux allergies Hautement allergénique[2] Ardisia elliptica
(Ardisie elliptique)Inde, Sri Lanka, Malaisie, Indonésie Australie, Polynésie française, La Réunion, États-Unis Formation de couverts mono-spécifiques denses[3] Arundo donax
(Canne de Provence)Asie Amérique du Sud, Mexique, Amérique du Nord, Europe (régions méditerranéennes) Réduction des habitats, compétition avec les espèces végétales indigènes, modification de l'hydrologie Augmentation de l'intensité et de la fréquence des feux[3] Campylopus introflexus Amérique du Sud, Îles du Pacifique Europe (principalement Nord-ouest) Remplacement des couvertures de lichens[2],[5] Carpobrotus edulis
(Croc de sorcière, Griffe de sorcière, Doigt de sorcière, Ficoïde comestible ou Figuier des Hottentots)Afrique du Sud Europe, Méditerranée, Afrique du Nord, Amérique du Nord, Océanie Compétition agressive avec des espèces indigènes (affecte les espèces rares et menacées), modifications des propriétés physico-chimiques du sol[2] Cecropia peltata
(Bois trompette, Faux-ricin, Parasolier ou Pisse-roux)Amérique Centrale et Amérique du Sud Malaisie, Côte d'Ivoire, Cameroun, Hawaï, Tahiti Compétition pour la lumière (invasion de la canopée)[3] Chromolaena odorata
(Herbe du Laos)Amérique Centrale et Amérique du Sud (régions tropicales) Afrique du Sud, Inde, Chine, Indonésie, Timor oriental, Philippines Compétition avec la végétation indigène, effets allélopathiques, impacts importants sur la reproduction de certains reptiles Invasion de certaines plantations (café, caoutchouc, huile de palme) et représente une source importante de combustible dans les feux de brousse Allergies et asthme[3] Cinchona pubescens
(Arbre à quinine ou Quinquina)Costa Rica, Panama, Venezuela, Colombie, Équateur et Bolivie Sainte-Hélène, Tanzanie, Polynésie française, Îles Galapagos, Hawaï Compétition et perte de la diversité des arbustes et des herbacées Invasion des zones agricoles[3] Clidemia hirta
(Clidémie hérissée ou Tabac-bœuf)Amérique Centrale et Amérique du Sud (du Mexique en Argentine), La Caraïbe Hawaï, Fidji, Singapour, Malaisie, Îles du Pacifique, Tanzanie Compétition et capacités invasives très élevées, altération de la régénération des forêts, cause potentielle de réduction d'espèces indigènes[3] Cortaderia selloana
(Herbe de la pampa)Brésil, Argentine, Chili et Uruguay Sud de l'Europe (Espagne), Macaronésie, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle Zélande, Hawaï et la côte Pacifique des États-Unis Formation de couverts denses, impacts sur les sites de nidification d'oiseaux de rivage Accroissement des risques d'incendies, impacts sur la visibilité sur les routes Allergies en été[2] Crassula helmsii Australie, Tasmanie et Nouvelle-Zélande Europe, Russie et Sud-est des États-Unis Formation de tapis denses flottants sur des étendues aquatiques pouvant provoquer une diminution de l'éclairement et une raréfaction de l'oxygène, réduction de la diversité chez les invertébrés, les amphibiens et les poissons Impacts sur les activités de pêche et sur la navigation[2] Echinocystis lobata
(Concombre sauvage)Amérique du Nord Europe continentale et tempérée Croissance très rapide permettant de couvrir de grandes surfaces, compétition avec les espèces indigènes La plante contient des substances toxiques (cucurbitacines)[2] Euphorbia esula
(Euphorbe ésule ou Euphorbe âcre)Europe, régions tempérées d'Asie États-Unis Compétition avec les espèces indigènes pour la lumière, ainsi que l'eau et les nutriments par le système racinaire Peut occasionner des problèmes digestifs chez le bétail Irritations cutanées lors de contact avec la sève laiteuse, cécité si la sève est appliquée sur les yeux[3] Fallopia japonica
(Renouée du Japon)Est de l'Asie, Chine, Japon, Corée, Taïwan, Îles Sakhalin Europe, États-Unis, Canada, Australie, Russie Compétition avec la végétation indigène, réduction de la lumière, effets allélopathiques, modification de l'hydrologie et du sol, impacts sur d'autres niveaux trophiques (invertébrés, amphibiens, oiseaux, mammifères) Les rhizomes endommagent les chemins, les routes, les voies de chemin de fer et les berges (risques d'érosion)[2],[3],[4] Hedychium gardnerianum
(Longose)Asie (Inde, Bhoutan, Népal) Micronésie, Îles Cook, Polynésie française, Hawaï, Nouvelle Zélande, La Réunion, Afrique du Sud et Jamaïque Formation de couverts denses, inhibition de la croissance des jeunes pousses végétales indigènes, altération des habitats et impacts sur la régénération des forêts, étouffement des écosystèmes fluviaux et de la flore du sol forestier[2],[3] Heracleum mantegazzianum
(Berce du Caucase, Berce des prés, Berce géante ou Berce de Mantegazzi)Ouest du Grand Caucase Europe (régions tempérées centrales et septentrionales), Amérique du Nord Formation de couverts denses réduisant la diversité Pas clairement défini, mais les impacts sur la santé diminuent la valeur récréative des terrains touchés Phototoxique (la sève contient des furanocoumarines photosensibilisantes qui, au contact de la peau humaine et combinées aux rayonnements UV, peuvent provoquer des brûlures de la peau). Le danger pour la santé humaine complique les efforts d'éradication[2],[4] Hiptage benghalensis
(Liane papillon, Liane cythère, Liane de cerf, Liane du Bengale ou Liane fleur d'orange)Asie Hawaï, La Réunion, Île Maurice, Australie, États-Unis Liane invasive, formation de fourrés denses et étouffement de la végétation indigène et des arbres sur lesquels elle prend appui[3] Impatiens glandulifera
(Balsamine de l'Himalaya)Asie centrale, région de l'Himalaya Europe, États-Unis, Asie Invasion et réduction de la diversité, compétition pour les pollinisateurs Problèmes d'érosion provoquée par le système racinaire[2],[4] Imperata cylindrica
(Impérata cylindrique, Paille de dys ou Paillote)Sud-est de l'Asie, Est de l'Afrique, Australie, Îles du Pacifique Afrique, Océanie, Asie, Europe (Méditerranée), Sud des États-Unis Capacité de compétition très élevée (déplacement d'espèces végétales et animales), modification considérable de la structure et de la fonction des communautés envahies, augmentation de l'intensité et de la fréquence des feux et régénération rapide par les rhizomes après un incendie Impacts importants sur les cultures (réduction des rendements, réduction de la valeur marchande des tubercules et racines endommagés, augmentation des risques d'incendies et dégradation des sols)[3] Lantana camara
(Lantanier)Amérique Central et Amérique du Sud Afrique, Asie Formation de couverts denses réduisant la diversité, modification des régimes naturels de feux, effets allélopathiques, modification de l'hydrologie Impacts sur l'agriculture (réduction de la production, récoltes rendues plus difficiles), pertes des pâturages, empoisonnement du bétail (présence de triterpénoides) Hébergement de parasites (moustiques vecteurs du paludisme en Inde et mouche tsé-tsé au Rwanda, en Tanzanie, en Ouganda et au Kenya)[3] Leucaena leucocephala
(Faux mimosa, Faux acacia ou Graines de lin)Mexique et Amérique Centrale Plus de 20 pays à travers tous les continents (excepté l'Europe et l'Antarctique) Compétition avec la végétation indigène et formation de couverts denses[3] Ligustrum robustum
(Troène)Sri Lanka Île Maurice, La Réunion Compétition avec la végétation indigène pour les nutriments, la lumière et l'espace, modification du cycle de l'eau, altération des habitats de certaines espèces d'oiseaux et interaction bénéfique avec des espèces d'oiseaux invasives[3] Lythrum salicaria
(Salicaire)Europe, Afrique du Nord et Méditerranée Australie, Canada, Éthiopie, Nouvelle Zélande, Afrique du Sud, États-Unis Formation de peuplements homogènes denses, altération des habitats de la faune, altération des zones humides, modifications des taux de décomposition biologique et du cycle de l'eau Diminution de la valeur récréative et esthétique des zones humides et des cours d'eau[3] Melaleuca quinquenervia
(Niaouli)Australie, Indonésie, Nouvelle Calédonie Asie, Amérique Central, Amérique du Sud, Amérique du Nord Compétition et déplacement d'espèces indigènes, réduction de la biodiversité, altération du sol, de l'hydrologie et du régime naturel des feux, effets allélopathiques Impacts sur l'agriculture et le tourisme[3] Miconia calvescens
(Cancer vert)Amérique Centrale et Amérique du Sud Hawaï, Îles de la Société, îles Marquises, Nouvelle Calédonie, Polynésie française, Sri Lanka, Australie Compétition agressive et déplacement d'espèces indigènes, augmentation de l'érosion des sols par réduction du couvert forestier, modification de l'hydrologie, menace importante pour les espèces en voie de disparition Réduction de la production agricole, diminution de la fertilité des sols, érosion, diminution de la recharge des aquifères[3] Mikania micrantha
(Liane américaine)Amérique Centrale et Amérique du Sud Inde, Bangladesh, Sri Lanka, Île Maurice, Thaïlande, Philippines, Malaisie, Indonésie Compétition pour la lumière, les nutriments et l'eau, effets allélopathiques, étouffement des végétaux sur lesquels cette liane prend appui Impacts sur les plantations (étouffement des plantes et récoltes rendues plus difficiles)[3] Mimosa pigra
(Amourette)Amérique Centrale et Amérique du Sud Afrique, Asie, Îles du Pacifique, Australie Formation de couverts mono-spécifiques abritant une diversité réduite, modification de l'hydrologie Réduction du débit d'eau dans les canaux d'irrigation et les rivières par étouffement, réduction de la superficie des aires de pâturage, diminution de la visibilité sur les routes[3] Morella faya Açores, Île de Madère, Îles Canaries États-Unis, Hawaï, Australie, Nouvelle Zélande Formation de peuplements denses, modification des nutriments[3] Opuntia ficus-indica
(Figuier de Barbarie)Amérique Centrale et Amérique du Sud (du Mexique à la Colombie) Régions méditerranéennes, Macaronésie, Australie, Sud de l'Afrique, États-Unis, La Caraïbe, Asie, Seychelles et Hawaï Compétition avec les espèces indigènes Blessures causées par les variétés épineuses[2] Opuntia stricta Amérique du Nord, Amérique Centrale, Amérique du Sud, Bermudes Nouvelle Calédonie, Îles Salomon, Australie, Afrique Compétition avec certaines espèces indigènes[3] Oxalis pes-caprae
(Oxalis des Bermudes ou Oxalis pied de chèvre)Afrique du Sud Régions méditerranéennes (Sud de l'Europe et Sud-Ouest de l'Asie), Nord de l'Afrique, Pakistan, Inde, États-Unis Compétition possible avec des espèces indigènes Toxicité pour le bétail (présence importante d'oxalates), réduction de la production agricole[2] Paspalum paspaloides
(Paspale à 2 épis, Digitaire des marais)Afrique tropicale, Amérique Europe, Australie, Nouvelle Zélande Compétition avec certaines espèces indigènes et recouvrement de grandes surfaces Nuisible dans les rizières et peut obstruer les canaux d'irrigation[2] Pinus pinaster
(Pin maritime)Méditerranée Australie, Nouvelle Zélande, La Réunion, Afrique du Sud, Uruguay, Chili Formation de couverts denses, compétition, changement des régimes de feux et des propriétés hydrologiques, altération des habitats[3] Prosopis glandulosa
(Mesquite)Sud-ouest des États-Unis et Mexique Arabie Saoudite, Birmanie, Inde, Pakistan, Puerto Rico, Sud de l'Afrique et Australie Perte complète de la couverture d'herbacées, compétition, érosion aggravée par effets allélopathiques sur la litière et le sol[3] Prunus serotina
(Cerisier d'automne, Cerisier noir ou Cerisier tardif)Nord-ouest de l'Amérique, Amérique Centrale Régions continentales et tempérées d'Europe Compétition pour les ressources avec les espèces indigènes, modification de la qualité de l'humus Altération de la régénération des forêts Toxicité des graines et de l'écorce (présence de glycosides cyanogènes)[2],[4] Psidium cattleianum
(Goyave de Chine, Gouyavier ou Gargoulette)Brésil États-Unis (Floride et Hawaï), Polynésie, Seychelles, Australie, Île Norfolk, La Réunion, Île Maurice Compétition pour la lumière et les nutriments du sol, altération des habitats, formation de couverts monospécifiques[3] Pueraria montana var. lobata
(Nepalem, Vigne japonaise)Chine, Corée, Japon, Malaisie, Inde, Philippines, Océanie Sud des États-Unis et invasive mineure en Italie et en Suisse Formation d'étendues monospécifiques à grande échelle, étouffement de la végétation (arbres et nouveaux plants), compétition importante (particulièrement pour la lumière), changements importants des écosystèmes affectés, modifications du régime des nutriments (cycle de l'azote) Impacts sur les plantations et l'exploitation forestière, représente un réservoir pour la rouille du soja[3],[6] Rhododendron ponticum
(Rhododendron pontique, Rhododendron des parcs ou Rhododendron de la Mer Noire)[7]R. ponticum ssp. Baeticum: Sud-ouest de l'Espagne et sud du Portugal, R. ponticum ssp. Ponticum: Caucase, Liban, Turquie, Bulgarie Grande-Bretagne, Irlande, Belgique, France, Pays-Bas Compétition importante pour la lumière (les plantes indigènes se situant au-dessous du niveau de la canopée de Rhododendrons ne survivent pas et ne peuvent plus s'établir à nouveau) Impacts sur l'exploitation forestière Certaines informations suggèrent que le miel de Rhododendron est toxique, provoquant des problèmes intestinaux et cardiaques, rarement mortels. La sévérité des symptômes dépend de la quantité consommée de miel contaminé[2],[4] Robinia pseudoacacia
(Robinier faux-acacia, Robinier ou Faux acacia)États-Unis Europe, Asie, Afrique, Australie, Nouvelle-Zélande Canada Formation de denses îlots étendus avec peu de végétation au sol, compétition avec les espèces indigènes pour les pollinisateurs et pour l'utilisation d'azote Les épaisses racines proches de la surface endommagent les trottoirs et interfèrent avec les tontes La robinine présente dans les fleurs et les graines est toxique et peut provoquer des gastro-entérites[2] Rosa rugosa
(Rosier rugueux ou Rosier du Japon)Est de l'Asie (Île Sakhaline, Hokkaidō, Îles Kouriles et les côtes asiatiques depuis le Kamtchatka jusqu'au Nord-est de la Chine) Invasive localement en Europe centrale et de l'est, sur les côtes de la Mer Baltique, de la Mer du Nord et sur les côtes Atlantique européennes Formation d'étendues monospécifiques, compétition pour la lumière et réduction de la biodiversité Formation de fourrés épineux impénétrables[2],[4],[5],[note 1] Rubus ellipticus
(Piquant lou-lou)Asie (Indie, Sri Lanka, Myanmar, Chine et les Philippines) États-Unis, Hawaï, Royaume-Uni Formation de fourrés denses, impacts sur les espèces végétales natives et sur l'écosystème affecté[3] Schinus terebinthifolius
(Faux-poivrier ou Poivre rose)Nord-est de l'Argentine, Paraguay, Brésil États-Unis (principalement Floride), Australie, les Bahamas, Cuba, Île Maurice, Malte Compétition pour la lumière (envahissement de la canopée), les communautés végétales indigènes sont repoussées, effets allélopathiques, altération des habitats, impacts sur les sites de nidification, modification du régime des feux Responsable de réactions allergiques cutanées au contact et de problèmes respiratoires associés aux fruits écrasés (la forte concentration de composés monoterpènes volatils (et aromatiques) a été suggéré comme une cause probable des effets respiratoires)[3] Spartina anglica
(Spartine anglaise)Hybride développé en Grande-Bretagne Danemark, Allemagne, Irlande, France, Pays-Bas, Russie, Amérique du Nord, Sud de l'Afrique, Nouvelle-Zélande, Chine Remplacement et exclusion de la flore indigène, tels que les espèces Salicornia et Zostera, et de l'endofaune benthique (Invertébrés et poissons principalement), avec des conséquences pour certains oiseaux sauvages et échassiers Impacts importants sur les élevage d'huîtres (accumulation de sédiments et modifications de la circulation des eaux) et effets négatifs sur les activités récréatives et touristiques[2],[3],[5] Spathodea campanulata
(Tulipier du Gabon)Ouest de l'Afrique Océanie (Îles du Pacifique et Australie) Invasions des écosystèmes naturels et étouffement des espèces végétales indigènes Impacts sur les aires agricoles et les exploitations forestières[3] Sphagneticola trilobata
(Herbe soleil ou Patte à canard)Amérique Centrale Océanie (Îles du Pacifique et Australie) Formations d'une couverture dense sur le sol empêchant la croissance et la régénération d'autres espèces végétales, compétition pour la lumière, l'eau et les nutriments Impacts sur l'agriculture et les plantations[3] Tamarix ramosissima
(Tamarix d'été)Caucase, Asie tempéré et Asie tropicale, Chine, Russie, Europe de l'Est Sud de l'Afrique, Amérique du Nord, Australie Altération des habitats (capacité d'utiliser les eaux souterraines salines en excrétant les sels ce qui provoque une augmentation de la salinité des sols de surface), modification de l'hydrologie (surface foliaire par unité de surface au sol très grande entraînant une utilisation plus importante d'eau), modification du régime des feux, déplacement des espèces indigènes[3] Ulex europaeus
(Ajonc, Ajonc d'Europe, Bois jonc ou Vigneau)Côtes de l'Ouest de l'Europe, du Royaume-Uni et de l'Italie Amérique du Sud, Amérique Central, Amérique du Nord, Asie, Afrique, Indonésie, Australie Compétition importante, déplacements des espèces indigènes, altérations du sol par acidification et fixation de l'azote (le sol entre les plantes d'Ajonc se retrouve souvent nu et les risques d'érosions sont accrus), augmentation importante des risques d'incendies et de leur intensité (graines et feuillages huileux et inflammables) Impacts sur l'exploitation forestière et agricole et sur la valeur esthétique et récréative des sites affectés[2],[3] Plantes aquatiques
Image Espèce Origine Pays où l'espèce est considérée comme invasive Impacts sur la biodiversité Problèmes économiques (en plus des coûts nécessaires à l'éradication) Impacts sur la santé Bonnemaisonia hamifera Nord-ouest du Pacifique (Japon) Îles Britanniques, Islande, côtes européennes depuis la Norvège jusqu'aux Îles Canaries, Mer Baltique et Méditerranée Représente l'algue dominante dans certaines régions en concurrence avec d'autres algues et plantes aquatiques[2] Caulerpa racemosa
(Caulerpe raisin)Côtes Sud-ouest de l'Australie Côtes méditerranéennes Peut atteindre une couverture totale dans certaines zones, croissance rapide des stolons qui lui permet d'envahir d'autres macroalgues, changement radical dans la composition du phytobenthos qui entraîne une modification du macrobenthos : une prolifération des polychètes, des bivalves et des échinodermes et une réduction du nombre de gastéropodes et de crustacés Impacts sur la pêche par l'obstruction des filets de pêche par les algues déracinées[2] Caulerpa taxifolia Côtes de la Caraïbe, du Golfe de Guinée, de la Mer Rouge, de l'Afrique de l'Est, du Nord de l'Océan Indien, du Japon et de l'Australie Côtes de la Méditerranée, de la Mer Adriatique et de l'Ouest des États-Unis Compétition pour la lumière et les nutriments, étouffement des autres espèces d'algues, des herbiers marins et des communautés d'invertébrés sessiles, effets allélopathiques et toxiques par l'endotoxine caulerpenyne qui protège l'algue contre les herbivores (mollusques, oursins, poissons herbivores), propagation en grandes étendues monospécifiques qui réduisent la biodiversité L'élimination des habitats pour les poissons et l'obstruction des filets et des hélices de bateau par cette algue entraînent une réduction de la capture de poisson dans les activités de pêche Les poissons qui sont capables de manger C. Taxifolia, tels que la saupe méditerranéenne (Sarpa salpa), accumulent des toxines dans leur chair qui les rendent impropres à la consommation humaine[2],[3] Codium fragile Japon Océan Atlantique, Océan Pacifique, Mer Méditerranée Altération des communautés et des habitats benthiques, ses frondes dense entravent les mouvements des grands invertébrés et des poissons et provoquent une augmentation de la sédimentation Étouffement des mollusques et des crustacés et interfère avec la récolte, obstruction des filets de pêche et encrassement des infrastructures portuaires Nuisances lors de la putréfaction des algues rejetées sur les côtes[2] Eichhornia crassipes
(Jacinthe d'eau ou Calamote)Bassin amazonien Répandue dans plus de 50 pays sur les cinq continents Formation de tapis denses et monospécifiques flottants sur des étendues aquatiques, compétition pour la lumière et diminution des taux d'oxygène dissous, modification importante des communautés végétales et animales, dégradation importante des habitats et réduction des populations de poissons, augmentation des dépôts de sédiments Obstruction des canaux d'irrigations, recouvrement des rizières, obstacle à la navigation et aux déplacement des populations, impacts importants sur la pêche, l'immobilier, le tourisme et les projets hydroélectriques, augmentation des risques d'inondation et dégradations des berges Augmentation des cas de maladies à transmission vectorielle en favorisant la reproduction de moustiques[3] Elodea canadensis
(Élodée du Canada ou Peste des eaux)Amérique du Nord Europe du Nord et Europe centrale Compétition pour les nutriments et l'espace, modification des habitats en réduisant le mouvement des eaux Atteintes à la navigation, à la pêche et aux activités récréatives, obstruction des conduits d'approvisionnement en eau de centrales électriques et autres industries[2] Halophila stipulacea Océan Indien Méditerranée Compétitions avec les herbiers marins indigènes, changements dans les communautés sublittorales[2] Undaria pinnatifida Japon, Chine et Corée Australie, Nouvelle-Zélande, Tasmanie, Mer Méditerranée, Nord de l'Atlantique Modification de la structure des écosystèmes Impacts sur les élevages de moules et les élevages de saumons, encrassements des cages, des bateaux et des machines[3] Animaux
Invertébrés
Mollusques
Image Espèce Origine Pays où l'espèce est considérée comme invasive Impacts sur la biodiversité Problèmes économiques (en plus des coûts nécessaires à l'éradication) Impacts sur la santé Achatina fulica
(Escargot géant d'Afrique, Achatine ou Achatine foulque)Est de l'Afrique (Éthiopie, Kenya, Tanzanie) Amérique du Nord, Amérique du Sud, Nord de l'Afrique, Japon, Asie du Sud-est Compétition avec d'autres gastéropodes, consommation importantes de végétaux, transmission de pathogènes (dissémination de spores de Phytophthora palmivora, un parasite qui infecte certaines espèces végétales), altération des propriétés chimiques du sol par les carbonates de calcium qui constituent la coquille Impacts importants au niveau de l'agriculture de par la consommation de végétaux et la transmission de parasites dans certaines plantations Peut jouer un rôle dans la transmission des agents pathogènes metastrongylus (Angiostrongylus cantonensis) responsables de la méningo-encéphalite à éosinophiles chez l'homme[3] Arion vulgaris Sud-ouest de l'Europe Europe centrale, Europe du Nord et États-Unis Importante défoliatrice de plantes, compétition et hybridation avec les espèces indigènes Cause de graves dommages aux plantes horticoles dans les jardins privés et publics et aux cultures dans l'agriculture, responsable de la transmission d'agents pathogènes de plantes Représente un hôte intermédiaire de nématodes parasites d'animaux domestiques[2] Brachidontes pharaonis Océan Indien, Mer Rouge Méditerranée Déplacement local des moules indigènes, impacts négatifs sur leur croissance et sur leur survie[2] Corbicula fluminea
(Corbicule)Sud et Est de l'Asie, Afrique, Australie Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe Compétition avec les autres bivalves filtreurs (unionidae) et avec les escargots se nourrissant de matières organiques dans les sédiments Réduction des flux de drainage dans les zones à faible débit, obstruction de la tuyauterie des centrales électriques[2] Corbula amurensis
(Palourde asiatique)Japon, Chine, Corée États-Unis (Baie de San Francisco) Forte capacité de prédation du phytoplancton et du zooplancton qui se traduit par une altération de la structure des communautés benthiques (réduction de la biomasse de plancton et des populations des espèces vivant dans les sédiments) Impacts sur la pêche[3] Crassostrea gigas
(Huître japonaise)Nord-ouest du Pacifique Côte atlantique de l'Europe, Méditerranée, Mer Noire Compétition avec les espèces indigènes pour les nutriments et l'espace, transmissions de maladies et de parasites, possible hybridation avec Crassostrea virginica[2] Crepidula fornicata
(Crépidule ou Berlingot de mer)Amérique du Nord (depuis l'estuaire du Saint-Laurent jusqu'au Nord du Mexique) Côte pacifique nord-américaine, Europe du Nord, Sud de la France, Sicile, Uruguay Compétition trophique, modification des dépôts de sédiments qui a pour effet de réduire la diversité des végétaux Réduction de la croissance et de la survie de certains bivalves et poissons destinés au commerce, encrassement des structures portuaires[2] Dreissena polymorpha
(Moule zébrée)Mer Noire, Mer Caspienne, Mer d'Aral, Mer d'Azov Régions côtières et milieux aquatiques continentaux : Nord-ouest de la Russie, Europe, Amérique du Nord Altération des écosystèmes et des habitats (la capacité des moules zébrées à filtrer de grandes quantités d'eau provoque des variations dans les communautés de phytoplancton et de certains poissons), prédation importante du plancton, modification de la sédimentation des matières organiques (influe sur la la densité et la diversité d'invertébrés macrobenthiques), bioaccumulation de polluants qui peuvent empoisonner les organismes plus haut dans la chaîne alimentaire Encrassement des conduits d'admission, des coques de navires, des infrastructures portuaires et des cages d'aquaculture, réduction des captures de pêche[2],[3],[5] Ensis americanus (=E. directus)
(Couteau américain)Côte atlantique nord-américaine Europe (principalement Mer du Nord) Changement de la structure des communautés de faunes benthiques, compétition pour l'espace et la nourriture, impacts sur la structure des sédiments et variation de la densité et de l'abondance des polychètes Dommages aux filets de pêche Les coquilles pointues peuvent provoquer, sur les pieds des baigneurs, des coupures profondes qui sont susceptibles de s'infecter[2] Euglandina rosea
(Euglandine ou Escargot carnivore de Floride)Côte Sud-est des États-Unis (Texas, Louisiane, Mississippi, Alabama, Géorgie, Caroline du sud et Floride) Îles du Pacifique et de l'Océan Indien, Inde, Taiwan, Japon, Caraïbe Activité prédatrice importante sur les escargots indigènes (escargot carnivore), contribution à l'extinction de mollusques endémiques Impacts économiques sur les communautés locales qui utilisent les coquilles des escargots indigènes pour la fabrication de bijoux Représente un hôte et un intermédiaire de Angiostrongylus cantonensis[3] Musculista senhousia Ouest du Pacifique, Sibérie, Îles Kouriles, Japon, Corée, Chine Europe (côtes méditerranéennes et atlantiques), côtes pacifique américaines, Nouvelle-Zélande, Australie Modification des communautés (provoque une augmentation de l'abondance d'amphipodes détritivore et de vers polychètes et une réduction des organismes filtreurs (qui se nourrissent de particules en suspension)) Étouffement et disparition des bivalves commerciales importants, comme la palourde japonaise (Ruditapes philippinarum)[2] Mytilus galloprovincialis Mer Méditerranée, Mer Adriatique, Mer Noire Sud de l'Afrique, régions est et ouest de l'Amérique du Nord, Hawaii, Nord-est de l'Asie Compétition, remplacement des espèces indigènes (taux de reproduction élevé), modification des communautés, augmentation de l'abondance des espèces pour lesquelles M. galloprovincialis représente une source de nourriture Encrassement des systèmes industriels de refroidissement des eaux[3] Pinctada radiata Bassin indo-pacifique Méditerranée Altération des habitats, impacts sur la faune indigène en formant des bancs d'huîtres (bivalve grégaire) Encrassement des moules et huîtres commerciales[2] Pomacea canaliculata Régions tempérées d'Argentine (proche du bassin amazonien) Sud de l'Asie, États-Unis, République dominicaine Impacts sur les zones humides, destruction de la végétation aquatique indigène conduisant à une modification grave des habitats, interactions compétitives avec la faune aquatique indigène, y compris les escargots indigènes Ravage et destruction des rizières[3] Rapana venosa Mer du Japon, Mer Jaune, Mer de Bohai, Mer de Chine orientale Mer Noire, Mer d'Azov, Mer de Marmara, Mer Égée, Mer Adratique, Mer Tyrrhénienne Établissement à haute densité dans les régions où les cultures d'huîtres sont présentes, compétition avec certaines espèces Prédation et baisse de la population des mollusques commerciaux Mytilus galloprovincialis[2] Teredo navalis La région d'origine n'est pas claire (espèce cryptogénique) Europe (côtes de la Mer Noire et de la Mer Baltique) Dégâts sur les côtes, notamment sur les digues[2] Crustacés
Image Espèce Origine Pays où l'espèce est considérée comme invasive Impacts sur la biodiversité Problèmes économiques (en plus des coûts nécessaires à l'éradication) Impacts sur la santé Balanus improvisus Atlantique (plus particulièrement côtes américaines) Côtes atlantiques européennes, Baltique, Mer Noire, côtes de l'Afrique, Japon, côtes Est de l'Australie, Nouvelle Zélande, côtes pacifiques des États-Unis, du Mexique, de la Colombie et du Pérou Compétition pour l'espace et la nourriture, altération des habitats, encrassement des moules bleues et des huîtres Provoque un encrassement des conduites de prise d'eau, des circuits de refroidissements, des constructions sous-marines et des coques des navires. Les coquilles pointues peuvent causer des blessures[2] Carcinus maenas
(Crabe enragé, Crabe vert)Côtes européennes occidentales, Maroc, Mauritanie Argentine, Australie, Canada, Japon, Afrique du Sud, États-Unis Compétition pour la nourriture et l'espace, prédateur vorace ayant des répercussions importantes sur les espèces épibenthiques et benthiques, tels que les bivalves, mollusques et crustacés (les crabes verts sont connus pour être des prédateurs d'au moins 158 genres et ont été largement décrits comme responsable de la diminution de la diversité et la biomasse des communautés estuariennes) Effets négatifs significatifs sur la pêche et l'aquaculture (l'effondrement de l'industrie de la mye, tant en Nouvelle-Angleterre qu'en Nouvelle-Écosse, a été attribué à cette espèce)[3]. Cercopagis pengoi
(Cladocère hameçon)Sud de l'Europe, Mer Caspienne, Mer Noire, Mer Azov et lacs côtiers de cette région Cours d'eau et lacs d'Europe de l'Est (Don et Dniepr, par exemple) Mer Baltique, Grands Lacs d'Amérique du Nord (Grands Lacs laurentiens et Finger Lakes) Prédateur de zooplancton pouvant affecter les communautés par prédation sélective, compétition avec les espèces zooplanctonophages, changements majeurs des niveaux trophiques supérieurs et renforcement des proliférations d'algues Impacts négatifs en se fixant aux engins de pêche et aux filets, impacts sur les stocks de poisson. Il semblerait que C. pengoi puisse causer des réactions allergiques chez les pêcheurs qui nettoient les filets[2],[3]. Dikerogammarus villosus
(Crevette tueuse ou Gammare du Danube)Bassin ponto-caspien Presque toutes les grandes rivières d'Europe de l'Ouest (Rhône, Loire, Seine, Moselle, Meuse, Rhin, Main, Danube) et le bassin de la Mer Baltique Élimine localement d'autres espèces de gammares par la concurrence et la prédation, pourrait se nourrir d’œufs de poissons et attaquer des petits poissons[2]. Eriocheir sinensis
(Crabe chinois)Asie (régions tempérées et tropicales entre Vladivostok et le Sud de la Chine, incluant le Japon et Taïwan et particulièrement Mer Jaune) Mers, lacs et cours d'eau en Europe et Amérique du Nord Exportation de la biomasse par la migration des crabes adultes des systèmes d'eau douce vers les estuaires, réduction de la biodiversités par la consommation de plantes aquatiques, d'algues, de détritus, d’œufs de poisson et de macroinvertébrés, compétition avec les espèces indigènes et en particulier avec les espèces rares ou menacées, augmentation de l'érosion par la dégradation des berges et des digues, bioaccumulation de contaminants organiques et inorganiques qui peuvent ensuite être transmis dans la chaîne alimentaire Nuisance importante pour les pêcheurs (consommation d'appâts et dommages aux engins de pêche), obstruction des prises d'eau et impacts sur les régimes d'irrigation causés par la migration des crabes. Des effets sur la santé humaine en Europe ne sont pas signalés, cependant, le crabe est le second hôte intermédiaire de la douve parasite du poumon pour l'homme (Paragonimus westermani) en Asie[2],[3]. Marsupenaeus japonicus
(Crevette impériale, Crevette japonaise, ou Crevette kuruma)Indo-Pacifique : Mer Rouge et depuis l'Afrique de l'Est jusqu'à Fidji Mer Méditerranée Semble avoir supplanté la crevette pénéide indigène, Melicertus kerathurus, qui a presque disparu de son habitat Impacts positifs commerciaux majeurs: puisque cette crevette représente une espèce très prisée et constitue une grande part des captures de crevette au large de la côte méditerranéenne de l’Égypte et dans les lagunes du delta du Nil[2]. Paralithodes camtschaticus
(Crabe royal du Kamtchatka)Mer d'Okhotsk et Mer Rouge, Mer de Béring et Nord du Pacifique Norvège Impacts importants de part ses capacités de prédation sur les espèces locales Dégâts sur les engins et les filets de pêche[2] Percnon gibbesi
(Sally-pied-léger)Côtes Ouest de l’Amérique (de la Californie au Chili), côtes Est de l’Amérique (de la Floride au Brésil), côtes Est de l'Atlantique (de Madère au Golf de Guinée) Méditerranée Exclusion de crabes indigènes dans certaines région, son habitat se superpose avec celui d'espèces indigènes[2] Portunus pelagicus
(Crabe bleu)Océan Indo-Pacifique : de la Mer Rouge à Tahiti Méditerranée Compétition pour la nourriture avec la faune indigène Impacts commerciaux importants dans la pêche côtière dans le bassin Levantin[2] Procambarus clarkii
(Écrevisse de Louisiane)Nord-Est du Mexique et Sud et région centrale des États-Unis Certains états des États-Unis, Amérique central et Amérique du Sud, est de l'Asie, sud de l'Afrique, Europe centrale et de l'Ouest Contribution au déclin de l'écrevisse indigène européenne (de la famille Astacidae) par compétition et en agissant comme vecteur du champignon Aphanomyces astaci responsable de la peste des écrevisses, réduction de la valeur des écosystèmes d'eau douce par la consommation d'invertébrés et de macrophytes, dégradation des berges Impacts sur les structures d'irrigation, comme les réservoirs, les canaux ou les rizières causés par les modifications de l'hydrologie du sol dues aux activités d'enfouissement Bioaccumulation de métaux lourds et de toxines produites par les cyanobactéries, comme Microcystis aeruginosa, qui peuvent être transférés à ses consommateurs, y compris les humains. P. clarkii représente également un hôte intermédiaire des trématodes du genre Paragonimus, qui sont des agents pathogènes potentiels de l'homme pouvant être transmis lorsque des écrevisses mal cuites sont consommées[2]. Insectes
Image Espèce Origine Pays où l'espèce est considérée comme invasive Impacts sur la biodiversité Problèmes économiques (en plus des coûts nécessaires à l'éradication) Impacts sur la santé Aedes albopictus
(Moustique-tigre)Régions tropicales de l'Asie du Sud-Est, Îles de l'Océan Pacifique et de l'Océan Indien (du Nord de la Chine et du Japon jusqu'à l'Ouest de Madagascar) Représente une des espèces qui s'est répandue le plus rapidement ces dernières décennies. Actuellement elle s'est établie dans au moins 80 pays à travers la planète : en Amérique du Sud et du Nord, en Afrique, en Australie et en Europe (Albanie et Italie), et le changement climatique pourrait étendre les climats favorables à son implantation Déplacement des espèces de moustiques indigènes (Culex pipiens) et d'autres espèces de moustiques invasives (Aedes aegypti) par compétition inter-spécifique entre les larves Coûts associés aux impacts sur la santé et au traitement des nuisances Cette espèce agressive diurne possède une gamme d'hôtes très large (humains, bétails, amphibiens, reptiles et oiseaux) et représente un vecteur potentiel d'au moins 3 Flavivirus, 6 Bunyavirus et un Alphavirus, incluant entre autres : la dengue, le chikungunya, le virus de la fièvre de la Ross River, le virus du Nil occidental, le virus de l'encéphalite japonaise, le virus de l'encéphalite équine de l'Est, ainsi que la filariose à Dirofilaria[2],[3] Anopheles quadrimaculatus Amérique du Nord du Sud du Canada jusqu'à la Floride, de l'ouest du Minnesota jusqu'au Mexique Représente le plus important vecteur du paludisme aux États-Unis, peut également transmettre le virus de Cache Valley et le virus du Nil occidental et constitue un hôte pour la dirofilariose du chien[3] Anoplolepis gracilipes
(Fourmi folle jaune)Zone d'habitat naturelle incertaine, probablement Afrique ou Asie Afrique, Asie, Amérique du Sud (y-compris Brésil), Australie, Îles de l'Océan indien et Îles du Pacifique Les densités élevées de fourmis folles jaunes ont le potentiel de dévaster des espèces indigènes, résultant en une altération rapide des processus des écosystèmes et des effets négatifs sur les espèces endémiques. Le mutualisme entre la fourmis folle jaune et les espèces d'insectes nuisibles pour les plantes qui sécrètent du miellat peuvent provoquer des explosions de populations d'insectes entraînant le dépérissements d'espèces végétales et de la canopée Dommages importants sur les espèces végétales cultivées et les systèmes agricoles, impacts sur la valeur esthétique de zones touristiques. La pulvérisation d'acide formique peut causer des brûlures et des irritations sur la peau ou les yeux[3] Anoplophora glabripennis
(Capricorne asiatique ou Longicorne asiatique)Chine, Corée Europe centrale, États-Unis (New-York, Boston...) Harmonia axyridis
(Coccinelle asiatique)Asie Europe centrale, Europe du Nord et États-Unis Vertébrés
Poissons
Reptiles
Amphibiens
Oiseaux
Mammifères
Image Espèce Origine Pays où l'espèce est considérée comme invasive Impacts sur la biodiversité Problèmes économiques (en plus des coûts nécessaires à l'éradication) Impacts sur la santé Mustela vison
(Vison d'Amérique)Amérique du Nord Europe, la fuite d'individus de l'espèce élevée pour sa fourrure a engendré de nombreux problèmes Concurrence certaine avec le vison européen, moins agréssif et plus sauvage. Ravage les populations de Sternes en Bretagne Sciurus carolinensis
(Écureuil gris)Amérique du Nord Europe Concurrence certaine avec son cousin Européen l'écureuil roux. Entraine la mort des arbres par écorçage. A apporté de l'Ouest un virus inoffensif pour l'espèce mais fatale pour Sciurus vulgaris. Myocastor coypus
(Ragondin)Amérique du Sud Amérique du Nord, Europe, Japon, Kenya Déstabilisation des berges des cours d'eau, compétition avec d'autres espèces, destruction des nids d'autres vertébrés. Se nourrit de céréales, blé, maïs, riz. Divers
Champignons
Microorganismes
Notes et Références
Notes
- La question d'impacts positifs générés par Rosa Rugosa semble se poser, puisqu'elle est communément utilisée pour l'aménagement du paysage en Allemagne, au Pays-Bas et en Norvège, le long des routes et dans les villes. Elle est également employée pour le contrôle de l'érosion sur les rives et les berges. Au Danemark, elle est présentée comme une plante typique du paysage et figure dans les brochures touristiques et sur les cartes postales.
Références
- About BFIS sur IAS (Invasive Alien Species in Belgium). Consulté le 7 novembre 2010
- 100 of The Worst sur DAISIE (Delivering Alien Invasive Species Inventories for Europe). Consulté le 30 septembre 2010
- 100 of the World's Worst Invasive Alien Species sur Global Invasive Species Database. Consulté le 30 septembre 2010
- Species List sur IAS (Invasive Alien Species in Belgium). Consulté le 7 novembre 2010
- Fact sheets on Invasive Alien Species sur NOBANIS - European Network on Invasive Alien Species. Consulté le 9 novembre 2010
- Liste noire et "Watch List" sur CPS (Commission suisse pour la conservation des plantes sauvages). Consulté le 21 octobre 2010
- Le Rhododendron des parcs (Rhododendron ponticum) sur Réseau Bretagne environnement - Les espèces invasives en Bretagne. Consulté le 8 novembre 2010
Wikimedia Foundation. 2010.