- Charles-Eugène Pénaud
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Charles-Eugène Pénaud Surnom surnommé par Napoléon: l'"Horace Français" Naissance 25 décembre 1800
BrestDécès 25 mars 1864 (à 63 ans)
ToulonOrigine France Arme Marine Grade Vice-amiral Années de service 1814 - 1864 Conflits Guerre de Crimée Commandement 1835 brick la Malouine
1843 frégate la Charte
1850-51 division navale de l'Ouest des côtes de l'Afrique (Gabon)
1855 escadre de la Baltique
1863 1re escadre de cuirassée
1864 escadre d'évolutionsDistinctions Chevalier de la Légion d'honneur
1846 Officier de la Légion d'honneur
1852 Croix de commandeur de la Légion d'honneur
1855 Grand Officier de la Légion d'Honneur
1856 Chevalier commandeur de l'ordre du BainFamille (Frère) Pierre-Alphonse Pénaud
(Frère) André-Édouard Pénaud (1804-1870)
(Fils) Francis-Eugène Pénaud (1842-1903)
(Fils) Charles-Alphonse Pénaudmodifier Charles-Eugène Pénaud, né le 25 décembre 1800 à Brest, et mort le 25 mars 1864 à Toulon, est un vice-amiral français.
Sommaire
Biographie
Enfance
Fils de Pierre Pénaud, lieutenant de vaisseau de la marine impériale, et d'Élisabeth de Kerdisien Trémais, Charles-Eugène Pénaud est l'aîné de trois frères.
La Marine
En 1814, afin de tester son goût pour la navigation, son père le fait embarquer sur le vaisseau le Lys, sous le commandement de son ami le capitaine de vaisseau Milius, chef de la 1re division navale, qui fait route vers les Antilles, et, de retour début 1815, il poursuit ses études pour passer l'examen d'entrée dans la marine en mars 1817.
Le 1er juillet 1817, il est reçu élève de la marine de 2e classe (aspirant), et repart pour une nouvelle campagne aux Antilles sur la frégate la Revanche, sous le commandement de Pelleport. Le 3 mai 1818, il est sur la flûte le Golo, sous le commandement du capitaine M. le baron de Mackau, en route pour l'île Bourbon avec son gouverneur le Baron Milius.
Le 1er janvier 1819, il est élève de 1re classe[1], enseigne de vaisseau le 9 janvier 1822, lieutenant de vaisseau le 31 décembre 1828, il commande le brick la Malouine en 1835, capitaine de corvette le 23 août 1838, et capitaine de vaisseau le 25 novembre 1842. Il commande la frégate la Charte le 4 août 1843[2], au départ de Brest, passe le Cap Horn, direction la Polynésie française, et arrive à Tahiti le 13 mars 1844[3]. En 1849, il est à bord de la frégate à vapeur l'Eldorado sur laquelle il effectue une expédition dans la Casamance, il est alors chef de station navale du Sénégal. Rappelé, il est directeur de cabinet au Ministère de la Marine, et le 13 juin 1853 est promu contre-amiral.
Brest le 15 avril 1855, il prend le commandement de la division navale de la Baltique, pavillon sur le vaisseau Tourville, avec le Duquesne, l'Austerlitz, le D'Assas et l'Aigle. En août, il bombarde la forteresse de Sveaborg, à bord du Merlin.
Le 26 décembre 1856, il est membre titulaire du Conseil d'amirauté (Paris), jusqu'en 1860. Le 7 novembre 1858, il est vice-amiral.
En octobre 1863, il commande la 1re escadre de cuirassée, dont les vaisseaux cuirassés le Solferino et le Magenta, les frégates cuirassées la Normandie, la Couronne et l'Invincible, les vaisseaux à vapeur le Napoléon et le Tourville, et l'aviso à vapeur le Talisman. Il part de Cherbourg le 25 novembre 1863, reste une dizaine de jours dans la rade de Brest, puis direction Madère et les îles Canaries. Il est de retour après six semaines avec son mémoire pour le ministre de la marine, les résultats des tests de navigation effectués sous voile et vapeur.
Il accepte le commandement en chef de l'escadre d'évolutions le 16 janvier 1864, il quitte Paris et hisse son pavillon, en février 1864, sur La Ville de Paris à Toulon.
Décès
Atteint d'une hépatite aiguë, il décède à bord de la Ville de Paris dans le port de Toulon.
Ses obsèques ont lieu à l'église de la Madeleine le 31 mars 1864, sans les honneurs militaires dus au grade de vice-amiral commandant en chef, selon ses souhaits, pour ne pas priver financièrement sa femme Marie-Antoinette-Charlotte Huard de La Mare (-1893)[4] et ses enfants, Alphonse et Eugène, de son très modeste revenu.
Il repose au cimetière du Père-Lachaise dans une sépulture de famille.
Références
- Annales maritimes et coloniales Par Ministère de la Marine et des colonies, 1821. Volume 1, page 61
- Les « filles de saint Joseph » et la terre des hommes Patrick Chastel, lycée Saint-Joseph
- Fort de Taravao Tahiti héritage. Encyclopédie collaborative du patrimoine polynésien
- Numéro 3973 Le Gaulois du dimanche 9 juillet 1893
Sources
- Revue maritime et coloniale 1864, volume 11. Par Ministère de la Marine et des colonies, France.
- Numéro 421 Le Petit Journal, dimanche 27 mars 1864. Page 3
- D'un empire à l'autre Les Pellion, cavaliers et marins au service de la France 1809-1868
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