Morse (alphabet)

Morse (alphabet)
Code morse international

L'alphabet morse ou code morse, est un code permettant de transmettre un texte à l'aide de séries d'impulsions courtes et longues, qu'elles soit produites par des signes, une lumière ou un geste.

Ce code est généralement attribué à Samuel Morse, bien que quelques personnes l'attribuent à son assistant Alfred Vail[1],[2].

Inventé en 1835 pour la télégraphie, ce codage de caractères assigne à chaque lettre, chiffre et signe de ponctuation une combinaison unique de signaux intermittents. Le code morse est considéré comme le précurseur des communications numériques.

Aujourd’hui, le morse est principalement utilisé par les militaires comme moyen de transmission (souvent chiffrée), ainsi que dans le civil pour certaines émissions à caractère automatique : radiobalises en aviation, indicatif d'appel des stations maritimes, des émetteurs internationaux (horloges atomiques...), ou bien encore pour la signalisation maritime par certains transpondeurs radar et feux, dits « à lettre morse » (par exemple, la lettre A transmise par un tel feu sous la forme .- signifie « eaux saines »). Le morse est également pratiqué par des amateurs comme de nombreux radioamateurs, scouts (morse sonore et lumineux), plongeurs ou alpinistes (morse lumineux).

Sommaire

Utilisation du morse

Morse lumineux (US Navy, mars 2005)

Le code peut être transporté via un signal radio permanent que l'on allume et éteint (onde continue, ou continuous wave en anglais, généralement abrégé en CW), une impulsion électrique à travers un câble télégraphique (très rare de nos jours), un signal mécanique ou visuel (flash lumineux). L'idée qui préside à l'élaboration du code morse est de coder les caractères fréquents avec peu de signaux, et de coder en revanche sur des séquences plus longues les caractères qui reviennent plus rarement. Par exemple, le « e », lettre très fréquente, est codé par un simple point, le plus bref de tous les signes. Les 25 autres lettres sont toutes codées sur quatre signaux au maximum, les chiffres sur cinq signaux. Les séquences plus longues correspondent à des symboles les plus rares : signes de ponctuation, symboles et caractères spéciaux.

Parallèlement au code morse[3], des abréviations commerciales plus élaborées ont été créées codant des phrases complètes en un seul mot (groupe de 5 lettres). Les opérateurs de télégraphie conversaient alors en utilisant des mots tels que BYOXO (Are you trying to crawl out of it?), LIOUY (Why do you not answer my question?) et AYYLU (Not clearly coded, repeat more clearly.). L’intention de ces codes était d’optimiser le coût des transmissions sur les câbles. Les radioamateurs utilisent toujours certains codes appelés Code Q et Code Z. Ils sont utilisés par les opérateurs afin de s’échanger des informations récurrentes, portant par exemple sur la qualité de la liaison, les changements de fréquences et les télégrammes.

Service maritime


Les premières liaisons radiotélégraphiques sans fil utilisant le code morse datent du début du XXe siècle. En 1903, la conférence de Berlin attribue la longueur d'onde de 600 mètres (500 kHz) au trafic en radiotélégraphie morse en mer[4] et officialise le signal SOS comme appel de détresse. Jusqu'en 1987[5], plusieurs conférences mondiales des radiocommunications définiront les bandes à utiliser pour les communications en télégraphie morse. Depuis le 1er février 1999, dans le cadre du SMDSM 1999, les services maritimes côtiers et mobiles de France et de nombreux autres pays ont abandonné la veille radiotélégraphique obligatoire et cessé les émissions en morse, notamment sur la fréquence de 500 kHz (maritime et aéronautique) et sur la fréquence de 8364 kHz, affectées au trafic de détresse ou d’appel en radiotélégraphie, depuis les années 1970, un système satellitaire de Satellite de télécommunication ayant pris le relais. À partir de ce moment, le trafic maritime radiotélégraphique et radiotéléphonique utilisant les ondes hertziennes commence à décliner lentement. Cependant, il existe encore à ce jour (2010) des fréquences internationales affectées par l'UIT à la diffusion de l’heure, de la météo marine ou aux communications maritimes en radiotélégraphie[5] (parmi d’autres, 4 182 kHz à 4 186,5 kHz, ou 4 187 kHz à 4 202 kHz pouvant aussi être utilisé par l’Aviation civile).
La bande des 600 mètres[6] notamment reste utilisée par une vingtaine de pays dans le monde, parmi lesquels: l'Arabie Saoudite, l'Argentine, l'Azerbaïdjan, le Cameroun, la Chine, la République du Congo, Djibouti, l'Érythrée, les États-Unis, l'Indonésie, l'Italie, l'Irlande, Oman, la Roumanie, la Fédération de Russie, Samoa américaines et les Seychelles[7]. A quelques exceptions près, la plupart des stations maritimes encore en activité n'émettent plus en morse que leur indicatif d'appel et éventuellement leur fréquence d'émission[8]. Aujourd'hui, certaines fréquences destinées au trafic en CW de la marine marchande ont encore une affectation, même si elles ne sont plus utilisées que par quelques pays et très rarement[9].


Depuis le début du XXe siècle et l'invention de la lampe Aldis, les bateaux peuvent également communiquer en morse lumineux. Alors que la capacité à émettre de tels signaux reste exigée pour devenir officier de la marine marchande dans de nombreux pays, dont la France[10], cette pratique a tendance à devenir rare et ne se retrouve plus que dans la marine de guerre et chez certains plaisanciers.

Service aéronautique

Article détaillé : Opérateur radio-navigant.

Les premières liaisons radiotélégraphiques aéronautiques remontent au début du XXe siècle et ont cessé avant les années 1970, à une époque où les ballons dirigeables et les avions communiquaient en radiotélégraphie dans la bande aéronautique des 900 mètres (333,33 kHz), en vols au-dessus des mers et des océans dans la bande marine des 600 mètres (500 kHz), sur la longueur d'onde de radiogoniométrie de 450 mètres (666,66 kHz) et jusqu'en 1930 pour un échange de correspondances transcontinental radiotélégraphique au-dessus des océans dans la bande des 1800 mètres (166,66 kHz).
En vol une antenne pendante longue de 120 mètres à 450 mètres était déroulée pour établir les communications radiotélégraphiques sur ces longueurs d'ondes. A l'extrémité de l'antenne pendante un plomb de lestage porte l'indicatif radio de l'aéronef.
Une autre antenne tendue le long de la coque de l'aéronef était pour établir (à courte distance) les communications radiotélégraphiques en vol et au sol sur la longueur d'onde de 900 mètres (333,33 kHz) et dès 1930 pour établir les communications radios NVIS.

Les fréquences utilisées autrefois par l'aviation pour les communications (notamment celles voisines de 300 kHz) sont aujourd'hui attribuées aux radiobalises de type NDB qui émettent des signaux radiotélégraphiques automatisés (indicatif composé de deux à trois lettres, transmis en morse à intervalles réguliers). De nos jours, les communications aéronautiques se font généralement en radiotéléphonie sur les bandes VHF pour le trafic local et HF pour le trafic transcontinental ou transocéanique.

Usage militaire

Dans certaines circonstances, la radiotélégraphie présente des avantages par rapport à la radiotéléphonie : par exemple, en cas de fort parasitage, il est plus aisé de reconnaître les signaux codés en morse que ceux, beaucoup plus complexes, transmis par la voix. Egalement, la radiotélégraphie s'avère être un moyen de communication plus discret que la radiotéléphonie qui demande de prononcer les mots hautement et clairement. Pour ces raisons, la plupart des armées dans le monde forment des officiers radio maîtrisant la télégraphie et disposent de fréquences réservées par l'UIT.

Il arrive également que les navires de guerre, s'ils sont suffisamment proches, utilisent le morse lumineux pour communiquer à l'aide d'une lampe à signaux. C'est par exemple le cas lorsqu'ils sont contraints d'observer une période de silence radio.

Utilisation par les radioamateurs

Les radioamateurs utilisent assez fréquemment le code morse pour les communications de loisir en radiotélégraphie et jouissent à cet effet de fréquences allouées par l'UIT.

Jusque dans les années 1990, pour obtenir la licence de radioamateur aux États-Unis (de la FCC), il fallait être capable d’envoyer 5 mots encodés en morse par minute. La licence avec le plus de droits exigeait 20 mots par minute. L’épreuve actuelle de lecture au son à l’examen (en France, uniquement pour la 1re classe de radioamateurisme) requiert une vitesse minimum de 12 mots par minute. Les opérateurs radio militaires et radioamateurs entraînés peuvent comprendre et enregistrer jusqu’à 40 mots par minute.

Le Règlement des radiocommunications (RR) se compose de règles liées au service de radio amateur. Il est révisé tous les trois ans à la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR). La révision de l’article 25 du Règlement des radiocommunications à la Conférence de 2003, en particulier, a supprimé l’exigence de connaissance du code Morse à l’utilisation des fréquences inférieures à 29,7 MHz. Cela affecte la plupart des pays, mais certains y compris la Russie continuent (en 2008) à l’exiger.

Autre

On connaît plusieurs cas avérés d'utilisation par les espions du code morse. On soupçonne d'ailleurs ces derniers d'effectuer régulièrement des communications chiffrées utilisant le morse.

Le code morse permet de transmettre un texte à distance à l'aide d'un signal lumineux. Il est à ce titre un passe-temps présent notamment chez les scouts et éclaireurs. Pour les mêmes raisons, le code a été adopté par certains sportifs que les activités amènent à être isolés : alpinistes ou plongeurs par exemple. Le morse peut entre autres servir à signaler une situation de détresse.

Code morse international

Deux types de code morse ont été utilisés, chacun avec ses particularités quant à la représentation des symboles de l’anglais écrit. Le code morse américain[11] a été utilisé dans le système télégraphique à l’origine de la première télécommunication à longue distance. Le code morse international est le code le plus communément utilisé de nos jours.

C'est en 1838 que naît l’alphabet « morse » que nous connaissons. Deux types d’impulsions sont utilisés. Les impulsions courtes (notées « . », point) qui correspondent à une impulsion électrique de 14 de temps et les longues (notées « - », trait) à une impulsion de 34 de temps, les impulsions étant elles-mêmes séparées par 14 de temps (l’unité de temps élémentaire étant alors voisine de la seconde pour la manipulation et l’interprétation humaine).

Le code morse international est toujours utilisé aujourd'hui (certaines parties du spectre radio sont toujours réservées aux seules transmissions en morse). Utilisant un simple signal radio non modulé, il demande moins d’équipement pour envoyer et recevoir que d’autres formes de communications radio. Il peut être utilisé avec un bruit de fond important, un signal faible et demande très peu de bande passante.

Représentation et cadence

On utilise deux symboles « positifs », appelés point et trait (ou « ti » et « ta »), et deux durées d’espacement, la coupure élémentaire entre signaux et l’espace séparatrice des mots. La durée totale d’émission d’un trait (y compris la coupure élémentaire entre signaux) détermine la vitesse à laquelle le message est envoyé, elle est utilisée en tant que cadence de référence. Un message simple serait écrit : (où «  » représente « ti » et « ▄▄▄ » représente « ta »)

▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄   ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄   ▄▄▄ ▄ ▄   ▄       ▄▄▄ ▄▄▄   ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄   ▄ ▄▄▄ ▄   ▄ ▄ ▄   ▄

C             O             D         E   /   M         O             R         S       E   /

Voici la cadence du même message (« = » signifie « signal actif », « · » signifie « signal inactif », chacun ayant pour durée un « ti ») :

===·=·===·=···===·===·===···===·=·=···=·······===·===···===·===·===···=·===·=···=·=·=···=
   ^      ^    ^          ^               ^
   |      ti   ta         |               espace entre les mots (7 points)
   |                      espace entre les lettres (3 points)
   | 
   espace entre les symboles

Conventions de cadence :

  • Le rythme élémentaire est donné par la durée du point, le « ti ». Il se note par un point « . ».
  • Un « ta » est conventionnellement 3 fois plus long qu'un « ti ». Il se note par un trait horizontal « – ».
  • L’espacement entre les « ti » et « ta » dans une lettre a la longueur d'un « ti ». Il se note par le passage d'un symbole à l'autre.
  • L’espacement entre les lettres d'un mot a pour longueur un « ta » (3 « ti »). Il se note par une espace.
  • L’espacement entre les mots est d’au moins 5 « ti » (7 recommandés[12], comme ici). Il se note par une barre oblique « / ».

Les personnes familières du morse écriraient donc « CODE MORSE » ainsi : -.-. --- -.. . / -- --- .-. ... . et le prononceraient « tatitati tatata tatiti ti, tata tatata titati tititi ti ».

Génération des messages

Manipulateur de type pioche (1904).
Manipulateur morse iambique.

Les opérateurs composent des messages en morse à l’aide de manipulateurs. Les modèles les plus simples (pioches) ne comportent qu’une seule touche : un signal est envoyé lorsque cette dernière est enfoncée. L’opérateur doit donc calibrer lui-même la durée des points et des traits, ce qui donne à chaque émission un caractère personnel, mais demande trois ou quatre mouvements de doigt par signe. Les modèles plus évolués (« iambiques ») comportent deux palets, dont l’un génère les traits, et l’autre génère les points, l’appui simultané déclenchant l’alternance point-trait. Avec un tel manipulateur, un seul mouvement de doigt suffit par caractère, et c’est un circuit logique, en général incorporé à l’émetteur, qui génère intervalles, traits et points de durées appropriées.

La vitesse de manipulation s’exprime en mots par minute, et varie d’une dizaine de mots par minute pour un débutant ou une identification d’émetteur compréhensible par tous, à 100 mots par minute ou plus pour un manipulateur expert.

Il existe également des générateurs informatiques automatiques, qui sont généralement couplés avec des décodeurs automatiques.

Tables d’encodage

Voici quelques tables récapitulant l’alphabet morse et quelques signes communément utilisés.

Lettres

Lettres Mnémoniques Code international Lettre Mnémoniques Code international
A (a) A, ET .- ▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] N (n) N, TE -. ▄▄▄  ▄ Son? Écouter [Fiche]
B (b) B, DE, NI, TS -... ▄▄▄  ▄  ▄  ▄ Son? Écouter [Fiche] O (o) O, MT, TM --- ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
C (c) C, KE, NN, TR -.-. ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄ Son? Écouter [Fiche] P (p) P, WE, AN, EG .--. ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄ Son? Écouter [Fiche]
D (d) D, NE, TI -.. ▄▄▄  ▄  ▄ Son? Écouter [Fiche] Q (q) Q, DT, MA, TK --.- ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
E (e) E . Son? Écouter [Fiche] R (r) R, AE, EN .-. ▄  ▄▄▄  ▄ Son? Écouter [Fiche]
F (f) F, UE, IN, ER ..-. ▄  ▄  ▄▄▄  ▄ Son? Écouter [Fiche] S (s) S, EI, IE ... ▄  ▄  ▄ Son? Écouter [Fiche]
G (g) G, ME, TN --. ▄▄▄  ▄▄▄  ▄ Son? Écouter [Fiche] T (t) T - ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
H (h) H, SE, II, ES .... ▄  ▄  ▄  ▄ Son? Écouter [Fiche] U (u) U, EA, IT ..- ▄  ▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
I (i) I, EE .. ▄  ▄ Son? Écouter [Fiche] V (v) V, ST, IA, EU ...- ▄  ▄  ▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
J (j) J, WT, AM, EO .--- ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] W (w) W, AT, EM .-- ▄  ▄▄▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
K (k) K, NT, TA -.- ▄▄▄  ▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] X (x) X, DT, NA, TU -..- ▄▄▄  ▄  ▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
L (l) L, RE, AI, ED .-.. ▄  ▄▄▄  ▄  ▄ Son? Écouter [Fiche] Y (y) Y, KT, NM, TW -.-- ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche]
M (m) M, TT -- ▄▄▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] Z (z) Z, GE, MI, TD --.. ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄ Son? Écouter [Fiche]

Chiffres

Chiffre Code international Chiffre Code international
0 Zéro ----- ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] 5 Cinq ..... ▄  ▄  ▄  ▄  ▄ Son? Écouter [Fiche]
1 Un .---- ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] 6 Six -.... ▄▄▄  ▄  ▄  ▄  ▄ Son? Écouter [Fiche]
2 Deux ..--- ▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] 7 Sept --... ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄  ▄ Son? Écouter [Fiche]
3 Trois ...-- ▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] 8 Huit ---.. ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄ Son? Écouter [Fiche]
4 Quatre ....- ▄  ▄  ▄  ▄  ▄▄▄ Son? Écouter [Fiche] 9 Neuf ----. ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄ Son? Écouter [Fiche]

Signes de ponctuation et symboles

Signe Mnémoniques Code international
. Point AAA, RK .-.-.- ▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄
, Virgule MIM, GW --..-- ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄
? Point d’interrogation IMI, UD ..--.. ▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄
' Apostrophe WG .----. ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄
! Point d’exclamation KW
(ou parfois MN en Amérique du Nord)
-.-.--
---.
▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄
▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄
/ Barre oblique (slash) NR -..-. ▄▄▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄
( Parenthèse ouvrante NG, KN -.--. ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄
) Parenthèse fermante NQ, KK -.--.- ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄
& Esperluette (« et commercial », ampersand) AS .-... ▄  ▄▄▄  ▄  ▄  ▄
: Deux-points OS ---... ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄  ▄
; Point-virgule NNN, KR -.-.-. ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄
= Signe égal NU -...- ▄▄▄  ▄  ▄  ▄  ▄▄▄
+ Signe plus AR .-.-. ▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄
- Signe moins ou trait d’union DU -....- ▄▄▄  ▄  ▄  ▄  ▄  ▄▄▄
_ Tiret bas (underscore) UK ..--.- ▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄
" Guillemet droit (indifférencié) RR .-..-. ▄  ▄▄▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄
$ Symbole dollar (ou peso) SX ...-..- ▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄  ▄  ▄▄▄
@ Arrobase (arrobe, « a commercial », at) AC .--.-. ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄

Note : le symbole « @ » a été ajouté en 2004. Il combine le A et le C en un seul caractère.

Extension aux caractères internationaux ou digrammes [réf. souhaitée]

Lettres Mnémoniques Code international
Ä (ä)
Æ (æ)
AA .-.- ▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄
À (à)
Å (å)
AK .--.- ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄
Ĉ (ĉ)
Ç (ç)
CE -.-.. ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄  ▄
CH (ch) TO ---- ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄
Ð (ð) UN ..--. ▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄
È (è) EX .-..- ▄  ▄▄▄  ▄  ▄  ▄▄▄
É (é) EL ..-.. ▄  ▄  ▄▄▄  ▄  ▄
Ĝ (ĝ) GN --.-. ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄
Ĥ (ĥ) NG -.--. ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄
Ĵ (ĵ) JE .---. ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄
Ñ (ñ) TY --.-- ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄
Ö (ö)
Ø (ø)
OE ---. ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄
Ŝ (ŝ) SN ...-. ▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄
Þ (þ) PE .--.. ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄
Ü (ü)
Ŭ (ŭ)
UT ..-- ▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄

Codes spéciaux

Abréviations et signaux divers à employer dans les radiocommunications du service mobile maritime[13].

Abréviation Mnémoniques Code international Signification
  SOS ...---... ▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄  ▄ Appel de détresse international.
K (k)   -.- ▄▄▄  ▄  ▄▄▄ Contact, invitation à transmettre...
  AA .-.- ▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄ Début de message.
  HH ........ ▄  ▄  ▄  ▄  ▄  ▄  ▄  ▄ Erreur de la part de l’émetteur du message (8 points)
  RF .-...-. ▄  ▄▄▄  ▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄ Mauvaise signalisation, réglez vos feux ! (si transmission lumineuse)
  LL .-...-.. ▄  ▄▄▄  ▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄  ▄ Lumière plus forte ! (transmission lumineuse)
  PP .--..--. ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄ Lumière moins forte ! (transmission lumineuse)
  SL ....-.. ▄  ▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄  ▄ Plus lentement ! (slow down)
= BT -...- ▄▄▄  ▄  ▄  ▄  ▄▄▄ Séparation (« stop »), nouveau paragraphe.
+ AR .-.-. ▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄  ▄ Fin de message/transmission. (« À vous. » : j’attends une réponse de votre part)
? IMI ..--.. ▄  ▄  ▄▄▄  ▄▄▄  ▄  ▄ Pas compris, répétez !
  VE ...-. ▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄ Tout compris !
  AS .-... ▄  ▄▄▄  ▄  ▄  ▄ Attendez, patientez...
  VA, SK ...-.- ▄  ▄  ▄  ▄▄▄  ▄  ▄▄▄ Fin de vacation/contact. (« Terminé. » : je n’attends pas de réponse de votre part)

Une erreur fréquente est de considérer le code de détresse international comme la succession des lettres « S O S » et de l’envoyer en tant que tel (=·=·=···===·===·===···=·=·=). La bonne façon de l’envoyer est en enchaînant les 9 éléments comme s’ils formaient une seule lettre (=·=·=·===·===·===·=·=·=).

Autres langues et alphabets

Lorsqu’étendre l’alphabet morse à d’autres lettres ne suffit pas, l’on recourt à d’autres codes.

Ainsi, le code wabun est utilisé pour transmettre du texte en japonais. Les symboles représentent des kana syllabiques.

En Chine, un autre système était utilisé, le code télégraphique chinois.

Moyens mnémotechniques

Il existe différents moyens mnémotechniques assez simples pour apprendre les 26 lettres de l’alphabet en morse mais vu qu’ils induisent des ralentissements dans la compréhension des messages, il n’est pas recommandé de les utiliser pour apprendre le morse à l’oreille.

Méthode des consonances en « o » ou « on »

Dans le tableau qui se trouve ci-dessous, un mot est affecté à chaque lettre de l’alphabet. Ces mots se trouvent dans les 3e et 4 e colonne du tableau. Au cas où plusieurs mots possibles sont affectés à une lettre, il suffit d’en choisir un. Le procédé mnémotechnique consiste simplement à apprendre une liste de 26 mots correspondant aux 26 lettres de l’alphabet.

Chaque mot traduit le codage morse de la lettre qui lui est associée. Pour chaque syllabe du mot on a un ▄ ou un ▄▄▄. Le ▄▄▄ sera représenté pour une syllabe à consonance « o » ou « on » et le ▄ pour toutes les autres syllabes.

Par exemple, pour la lettre P, le mot « psychologie » (Psy/cho/lo/gie) a ses 2 syllabes centrales en « o » (cho/lo), les autres n’ont pas de consonance en « o » ou en « on ». Le code de la lettre P est donc .--. avec 2 signaux longs pour les 2 syllabes centrales et 2 courts aux extrémités pour les syllabes restantes.

Méthode des voyelles-consonnes

Un autre moyen est d’utiliser les mots de la dernière colonne du tableau. Pour chaque lettre des mots on a un ti ou un ta. Une consonne représente un ta et une voyelle un ti.

Il existe une règle différente pour les lettres composées uniquement de points ou de traits. Il faut retenir les mots mnémotechniques :

  • « E I S H » pour celles composées de points ;
  • « T M O CH » pour celles composées de traits.

La position de la lettre dans ces mots renvoie au nombre de traits ou de points.

Par exemple, le S est codé par 3 points car la lettre est en 3e position dans le mot « EISH »

Tableau mnémotechnique

Le code morse est facilement mémorisable à l'aide des codes courts et longs remplacés par des syllabes. Le code long (-) remplacé par une syllabe en « o ». Le code court (.) remplacé par une des autres voyelles. Par exemple, A = .- = Au/tO (une syllabe en « a » pour le . et une syllabe en « o » pour le -).

Pour l’utilisation de la méthode consonne-voyelle, toute consonne remplace un trait (-) alors que toute voyelle signifie un point (.). L’idéal étant de trouver un mot correspondant qui comprend la lettre ou le son et l’on obtient ainsi :

Lettre Code international Mots mnémotechniques[réf. souhaitée]
Méthode des consonances en « o » ou « on » Méthode des consonnes-voyelles
A .- Arnold, allo, Arlon, Arnaud as
B -... Bonaparte, « bon appart’ » beau
C -.-. contemporain, Coca-Cola coco
CH ---- « choco-bonbons », « Chocobons bons » (Kinder) « T M O CH »
D -.. docile, « do-ré-mi », Donald Duck, document, dominé, Donrémy, dorade duo
E . Eh, Et, Est « E I S H »
F ..-. farandole, phare de Dol aife ou elfe
G --. gondole, Goldorak glu
H .... hilarité, hystérique, habituer, hurluberlu, hululement, heureusement, Himalaya, hara-kiri « E I S H »
I .. ici, Idriss, Ibis « E I S H »
J .--- Jablonovo, Jiromoto, « j’ai mon lolo », « j’ai gros bobo » (j’)offr(e), (j)unks
K -.- Kohinor, Korridor, Kolimor, Kominform kim
L .-.. littoral, limonade elie
M -- moto, moraux, Momo « T M O CH »
N -. Noël, Nora, Noé, note, nota nu
O --- ostrogoth, oh bobo, oromo, « Ododo », « Oporto » « T M O CH »
P .--. psychologie, philosophie, papomoche apte
Q --.- « quoquorico », « coq au rico » « Qcul »,«  phoq(ue) », « fliq »
R .-. ramoneur, rigoler, radoter, revolver, Rivoli, Ricoré ere
S ... sardine, salade, simili, similaire, samedi, sirène, Sahara « E I S H »
T - thon, tôt « T M O CH »
U ..- union, ultrason, ultimor, urinons, urinoir ouf
V ...- Valparaiso, valentino, végétation oeuv(re, œuf), (Mendel)eiev
W .-- wagon-post(e), wagon d’or, « Les Wallons ne sont “point barbares” » éwé
X -..- Xochimilco, oxydation, « X’Trocadéro », xodérido, « Monsieur X porte des lunettes : -oo- » Xiin, noix, deux
Y -.-- Yoshimoto, Yokimono, Yolimoto, Yolandolo, « yoga yougo », « Yoplait bonbon » lynx
Z --.. Zoroastre, « Zorro le grand », « zoulou méchant », « Zorro est là » zzou ou zzoo

La lettre V correspond à la 5e symphonie de Beethoven « titititaaaaa » (...-). Pour l’anecdote, c’est cette symphonie qui fut diffusée sur Radio Londres en juin 1944 pour annoncer le débarquement allié en Normandie, V signifiant victoire.

Une des sonneries proposées dans certains téléphones Nokia appelée "Special" est en fait le mot « S M S » en morse (.../--/...). Une autre sonnerie appelée « Ascending » est la phrase « Connecting people », le slogan de Nokia.

Le générique du journal Le Six' de la chaîne M6 est en fait « M6 » en morse (--/-....).

Il est aussi simple de mémoriser le S et le O grâce au fameux signal SOS : trois brèves, trois longues, trois brèves (...---...).

Arbre mnémotechnique de décodage

Pour les personnes qui ont plutôt une mémoire visuelle, il est également possible de retenir l’alphabet morse en utilisant un arbre binaire :

arbre binaire du morse

Les lettres sont regroupées par 2, celle de gauche représentant un (.) et celle de droite un (-). Un symbole (*) est mis quand il n’existe pas de lettre correspondant au code de l’emplacement. Dans cet arbre, le « CH » et les chiffres ne sont pas représentés (car réduisant la lisibilité de l’arbre et ayant peu d’intérêt), mais il ne tient qu’au lecteur de les ajouter pour obtenir un arbre complet. Cela ajouterait une ligne et remplacerait le symbole (*) correspondant à (----).

Pour retenir cet arbre, on peut se servir des groupes de lettres et les retenir dans l’ordre des lignes : ET/IA/NM/SU/RW... avec pour chaque groupe un moyen. On peut trouver ses propres moyens à partir de choses côtoyées tous les jours et abrégées, pour plus de facilité à le mémoriser. Sinon on peut reprendre ceux-ci :

  • ET comme le célèbre « ExtraTerrestre » de fiction.
  • IA pour « Intelligence Artificielle ».
  • NM pour «Nautical Miles (mile nautique) » (aéronautique, en anglais)
  • SU pour Sukhoi (marque aéronautique russe), ou « Soviet Union » (en anglais).
  • RW pour CD-RW (CD réinscriptible).
  • DK comme « Donkey Kong », ou le code du Danemark.
  • GO comme « Go! » (Partez !) ou « Grandes Ondes ».
  • HV par paraphonie avec « HiVer » ou « achever ».
  • F*/L* pour « Flight Level » (aéronautique en anglais) ; attention à retenir qu'ils sont séparés.
  • PJ comme « Police Judiciaire ».
  • BX comme le modèle chez Citroën, ou bien l’abréviation de « BordeauX »
  • CY comme « Control Yetal (opération militaire américaine), ou « CYprus » (Chypre en anglais)
  • ZQ comme « Zephyr Quadrill » (radar militaire)

Certaines personnes retiennent ces groupes de lettres en apprenant une phrase.

Une fois l'arbre mémorisé, il suffit alors de le parcourir et à chaque intersection de regarder si on passe par la lettre de gauche (un point) ou celle de droite (un trait). Par exemple :

  • E : lettre de gauche à la racine de l'arbre : .
  • N : on passe à droite (T) puis à gauche (N) : -.
  • R : on passe à gauche (E), à droite (A) et à gauche (R) : .-.
  • J : on passe à gauche (E), à droite (A), à droite (W) et à droite (J) : .---

L’avantage de cet arbre est de fonctionner dans les 2 sens de transcription de morse vers lettre (partir d'en haut en suivant un trajet et aboutir à la lettre) et de lettre vers morse (trouver la lettre dans l’arbre et en déduire le trajet, donc le code, en partant du haut) avec beaucoup de facilité.

Méthodes diverses

D’autres moyens existent, qui font appel à des phrases ou à des expressions permettant d'ordonner les signes en fonction de leurs valeurs. Par exemple :

« Avec un verre nous devons boire. »
Mot Lettre Code international Mot Lettre Code international
Avec A .- Nous N -.
Un U ..- Devons D -..
Verre V ...- Boire B -...
« EISH » et « T MOCH (t’es moche) »
Lettre Code international Lettre Code international
E . T -
I .. M --
S ... O ---
H .... CH ----
  • « EISH » peut devenir : « Eric a obtenu un bon point, Isabelle deux, Salomé trois et Hector quatre. »
  • « Les Wallons ne sont point barbares. » (.--)
  • « Monsieur X porte des lunettes : -oo- » (-..-)
  • « Les Athéniens ont gagné, point barre. » (.-)
  • « Quentin a sauté sur ces deux barres, point barre. » (--.-)

Notes et références

  1. Pope, Franklin Leonard, (en) The American Inventors of the Telegraph, with Special References to the Services of Alfred Vail, Century Illustrated Magazine, nº 35 (avril 1888), pp. 924–945. on-line copy at Cornell's Making of America
  2. (en)Alfred Vail, Telegraph-Office.com
  3. Convention et Règlements administratifs de l'Union internationale des télécommunications. Recommandation UIT - R M.1170 « Procédures radiotélégraphiques morse dans le service mobile maritime. »
  4. conférence de Berlin 1903 attribue la longueur d'onde de 600 mètres
  5. a et b APPENDICE 34 Mob-87: (Voir l'article 60 et la résolution 312 (Rév. Mob-87))
  6. Pour tous les navires, dans la bande hectométrique, la puissance maximale des émetteurs radiotélégraphiques homologués marine est comprise entre 150 W et 1 000 W.
  7. IUT États signalétiques des stations côtières assurant un service de correspondance publique 2010 Nomenclature des stations côtières
  8. Par exemple : "CQ CQ CQ DE HLG HLG HLG QSX 12 MHZ K" qui signifie : "A toute station, vous écoutez HLG (Séoul) sur 12 MHz".
  9. 454 kHz 468 kHz 480 kHz : Radiotélégraphie de navires à navires, avec en région 1 (Europe et Afrique): 458 kHz avec en régions 2 et 3 (sauf Europe et Afrique): 425 kHz.
    500 kHz: Fréquence internationale de détresse en radiotélégraphie morse. L'appel de routine, de sécurité et d'urgence est autorisé entre l'heure H + 18 et H + 45 et entre H + 48 et H + 15.
    512 kHz: Radiotélégraphie de navires. Les stations de navires peuvent utiliser cette fréquence comme fréquence d’appel supplémentaire en radiotélégraphie morse lorsque la fréquence 500 kHz est employée pour la détresse. Dans les zones à fort trafic, la fréquence est utilisée pour l'appel de routine.
  10. (format pdf)profmarine.org
  11. Le code morse américain originel est évoqué par Edward Everett Hale dans sa nouvelle The Dot and Line Alphabet, parue en 1858 dans Atlantic Monthly. Il donne comme exemple la séquence ... - . . ..... / .. . . . -- . - pour signifier STOP COMET, où l’on voit que la lettre O était représentée par deux points séparés par un intervalle (« space ») qui faisait partie intégrante du caractère, le C par deux points, un intervalle et un point, et le P par cinq points.
  12. (en) Union Internationale des Télécommunications, Recommandation M.1677 « Morse Code ». http://www.godfreydykes.info/international%20morse%20code.pdf (2004). accédé le 2 janvier 2008
  13. Convention et règlements administratifs de l’Union internationale des télécommunications — Recommandation UIT, R M.1172 « Abréviations et signaux divers à employer dans les radiocommunications du service mobile maritime. »

Sources et bibliographie

Voir aussi

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