- Étape du tour de france des champs-élysées
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Étape du Tour de France des Champs-Élysées
Le Tour de France achève son parcours sur les Champs-Élysées à Paris depuis 1975. Avant cette date, le Tour s'achevait au Parc des Princes (1903-1967) puis à la Cipale (1968-1974).
Cette étape est une apothéose pour les sprinters qui se disputent généralement la victoire sur cette étape prestigieuse. L'édition qui reste pourtant dans les mémoires n'est pas un sprint, mais une arrivée d'un contre la montre individuel en 1989. Laurent Fignon laisse la victoire à Greg Lemond pour huit secondes.
Sommaire
Historique
Jusqu'en 1967, le Tour s'achevait sur l'ancien vélodrome du Parc des Princes. Entre 1968 et 1974 durant la grande époque d'Eddy Merckx l'arrivée est jugée au vélodrome de la Cipale, au Bois de Vincennes. Cette année-là, Félix Lévitan, codirecteur du Tour et Yves Mourousi, le journaliste vedette de TF1 suggèrent une arrivée sur les Champs-Elysées.
Yves Mourousi aurait contacté directement Valéry Giscard d'Estaing président de la République pour obtenir son accord[1]. La première étape a donc lieu en 1975: il s'agit d'une étape en ligne Paris-Paris de 25 tours de circuit (163.5 km en comptant le départ). Le belge Walter Godefroot l'emporte au sprint et Bernard Thévenet peut recevoir le maillot jaune des mains de Valéry Giscard d'Estaing. En 1976 et 1977, un contre-la-montre d'un tour de circuit a lieu le matin, suivit de l'étape en ligne de 14 tours (91 km) l'après-midi. En 1977, le français Alain Meslet devient le premier coureur à l'emporter en solitaire. A compter de 1978, le Tour s'élance de l'extérieur de la ville. Depuis cette date, seule la fin de l'étape emprunte le parcours, et le nombre de tours oscille entre 6 et 8, sauf en 2003 pour le Tour commémorant le centenaire de l'épreuve et où les coureurs avaient accomplis 10 tours du circuit.
Règlement
Les pavés glissants peuvent transformer la route en patinoire en cas de pluie. En ce sens, le règlement de l'épreuve stipule qu'en cas de conditions particulières , les temps définitifs peuvent être pris à la fin du 1er ou n'importe quel autre passage[2] . Ce fut le cas en 2005 où la pluie contraignit les organisateurs à arrêter les temps dès le premier passage. L'étape ira néanmoins jusqu'à son terme avec la victoire d'Alexandre Vinokourov.
Parcours
Si le nombre de tours a pu évoluer au fil des années, le parcours est resté le même depuis 1975. La Boucle de 6,5 km débute devant le Petit Palais en direction du nord-ouest.Les coureurs passent le rond-point des Champs-Elysées et continuent jusqu'à faire demi-tour à hauteur de la Rue Arsène Houssaye (1,5 km). Avec une altitude de 54 mètre, il s'agit du point le plus haut en altitude du circuit. Un temps envisagé, le passage à l'Arc de Triomphe s'avère impossible compte tenu des 11 autres voies à bloquer qui y convergent, ce qui aurait pour effet d'asphyxier la capitale sur le plan de la circulation. Les coureurs reviennent sur leurs pas. Après un nouveau passage au rond-point (2,6 km) arrive la place de la Concorde (3,4 km) où ils effectuent une épingle par le Cours la Reine pour s'engouffrer dans la Voie Georges Pompidou, voie qui longe la Seine à droite et le Jardin des Tuileries à gauche. Il prennent le tunnel de l'avenue du Général Lemonnier (4,8 km) qui en son centre constitue le point le plus bas du circuit (altitude de 35 m). A sa sortie les coureurs tournent à gauche pour remonter par le nord le Jardin des Tuileries, par la Rue de Rivoli. Après un nouveau passage place de Concorde (5,9 km) , ils reprennent l'Avenue des Champs-Elysés pour rejoindre l'arrivée (km 6,5).
Échappées
Étape de plat, elle est par tradition réservée aux sprinters. Le maillot jaune n'a d'ailleurs jamais changé lors de cette dernière étape (à l'exception notable de l'année 1989 mais où cette étape des Champs-Elysés était disputé sous forme d'un contre-la-montre et non d'une étape de ligne). Depuis plusieurs années, le leader n'est pas attaqué par ses poursuivants au classement (on parle souvent d'un "pacte" implicite de non-agression). Cela n'a pas toujours été le cas et lors de la première sur les Champs, en 1975, Eddy Merckx avait attaqué Bernard Thevenet mais sans succès. Pas de réelles attaques donc, mais quelques échappés souvent lancées dans les tous derniers kilomètres. La rapidité du parcours (50 km/h de moyenne dans la partie montante et jusqu'à 70 dans la partie descendante) les vouent souvent à l'échec. Néanmoins quatre échappées ont pu aller au bout :
- Alain Meslet en 1977
- Bernard Hinault en 1979, vainqueur de l'étape devant Joop Zoetemelk ce qui fait que les deux premiers de la dernière étape sont aussi les deux premiers du Tour cette année-là.
- Eddy Seigneur en 1994
- Alexandre Vinokourov en 2005
Palmarès
Détails des étapes
- 21e étape du Tour de France 2005
- 20e étape du Tour de France 2006
- 20e étape du Tour de France 2007
- 21e étape du Tour de France 2008
- 21e étape du Tour de France 2009
Voir aussi
- 1903-1967 : Étape du Tour de France du Parc des Princes
- 1968-1974 : Étape du Tour de France de la Cipale
- depuis 1975 : Étape du Tour de France des Champs-Élysées
Références
- ↑ Supplément L'Equipe 1410, du 25 juillet 2009
- ↑ Règlement officiel de l'épreuve (article 20 paragraphe B)
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