- Équipe d'Italie de football
-
Équipe d'Italie
Généralités Confédération UEFA Couleurs Bleu Azur et blanc Surnom La Nazionale, La Squadra Azzurra Classement FIFA 6e (19 octobre 2011)[1]
Personnalités Sélectionneur Cesare Prandelli
Record de sélections Fabio Cannavaro : 136 Meilleur buteur Luigi Riva : 35 Rencontres officielles historiques Premier match Italie 6 - 2
France
(15 mai 1910)Plus large victoire Italie 9 - 0
États-Unis
(10 juin 1928)Plus large défaite Hongrie 7 - 1
Italie
(6 avril 1924)Palmarès Coupe du monde Phases finales : 17
Vainqueur en 1934, 1938, 1982 et en 2006.
Championnat d'Europe Phases finales : 7
Vainqueur en 1968
Jeux olympiques Médaille d'or en 1936
Maillots DomicileExtérieurActualités Pour les résultats en cours, voir :
Équipe d'Italie de football en 2011modifier L'équipe d'Italie de football est constituée d'une sélection des meilleurs joueurs italiens sous l'égide de la Fédération italienne de football.
La Squadra Azzurra est, après l'équipe du Brésil, la formation nationale qui compte le plus grand nombre de victoires en Coupe du monde : quatre, en 1934, 1938, 1982 et 2006. Elle a également atteint la finale en 1970 et en 1994, et compte un titre européen remporté en 1968.
Histoire
L'Italie a disputé six finales de Coupes du monde, remportant celles de 1934, 1938, 1982, et 2006 et perdant celles de 1970 et 1994 face au Brésil.
Elle a moins brillé dans la plus relevée des compétitions continentales, remportant seulement une fois et à domicile le Championnat d'Europe des nations, en 1968 puis a été finaliste en 2000.
Elle était classée au 1e rang de la FIFA en Juillet 2007 et novembre 1993.
L'équipe d'Italie est connue en France sous le nom de Squadra Azzurra. C'est un surnom qui lui a été donné par les journalistes français lors de la Coupe du monde 1938 organisée en France. En Italie, l'équipe est appelée la Nazionale et les joueurs sont appelés gli Azzurri.
Genèse
L'équipe d'Italie débute bien tardivement sur la scène internationale. Elle dispute son premier match le 15 mai 1910 à l'Arena de Milan face à la France. Les Italiens qui jouent en blanc, l'emportent sur le score de 6-2, et font chavirer de joie tous les tifosi de la péninsule italienne. C'est le 6 janvier 1911, lors d'un match contre la Hongrie, que l'Italie va pour la première fois jouer avec un maillot bleu, la maglia azzurra, en hommage à la famille royale de Savoie.
Les années 1930 et le triomphe de l'Italie de Vittorio Pozzo
N'ayant pas fait le long voyage en bateau en Uruguay en 1930, l'Italie dispute sa première coupe du monde à domicile en 1934. L'entraîneur Vittorio Pozzo s'appuie sur neuf joueurs de la Juventus dont les attaquants Giovanni Ferrari et Raimundo Orsi et le milieu Luis Monti (qui avait disputé la première coupe du monde sous les couleurs argentines). Il fait également appel au buteur de l'Inter Milan (appelé à l'époque Ambrosiana Milan) Giuseppe Meazza, qui donnera plus tard son nom au mythique stade de San Siro.
Les Italiens, qui font le salut fasciste avant chaque rencontre en signe d'allégeance au régime du Duce Mussolini, écartent facilement les Etats-Unis au premier tour avant de défier l'Espagne en quart de finale à Florence. Le match, d'une extrême violence (symbolisée surtout par Monti côté italien), se solde par un match nul 1-1. Pas moins de 11 joueurs sont blessés (4 Italiens et 7 Espagnols !) et ne peuvent prendre part à la rencontre rejouée le lendemain. Au cours de cette deuxième manche l'Italie s'impose 1-0 dans la polémique en raison de décisions arbitrales avantageuses. La squadra bat ensuite l'Autriche de Matthias Sindelar en demi-finale (1-0) puis la Tchécoslovaquie en finale à Rome (2-1) grâce à un but décisif d'Angelo Schiavio au cours des prolongations.
Quatre ans plus tard, l'Italie est en France pour défendre son titre. Entre-temps, elle a remporté la médaille d'or aux jeux Olympiques de Berlin, confirmant sa position de favori à sa propre succession. Outre l'entraîneur Pozzo et le gardien remplaçant Masetti, Giuseppe Meazza et Giovanni Ferrari sont toujours là et forment avec l'attaquant de la Lazio Rome Silvio Piola, une ligne d'attaque redoutable. Après une entrée en matière difficile à Marseille contre la Norvège (victoire 2-1), les Italiens éliminent le pays hôte, la France (3-1 à Colombes, dont un doublé de Piola). En demi-finale, ils s'imposent 2-1 face aux Brésiliens de Leonidas, puis remportent la finale à Colombes contre la Hongrie 4-2, grâce à deux doublés de Colaussi et Piola.
Le palmarès de l'Équipe d'Italie des années 1930 est donc particulièrement étoffé : deux coupes du monde (1934, 1938), un titre olympique (1936), auxquels il faut ajouter deux Coupes du Docteur Gerö (1930 et 1935). Cette compétition appelée aussi Coupe Internationale européenne opposait les nations centro-européennes. Elle peut être considérée comme l'ancêtre du Championnat d'Europe des nations.
L'après-guerre : vingt années de disette
Après une suspension des compétitions internationales pendant presque 15 ans pour cause de deuxième guerre mondiale, la Coupe du monde fait son retour en 1950, au Brésil. Cependant, l'Équipe d'Italie n'est plus à la hauteur de sa réputation et va connaître une longue période de vache maigre sur le plan international.
Elle sera éliminée dès le premier tour lors des coupes du monde 1950, 1962 et 1966.
Lors de cette dernière occasion, après avoir bien débuté le tournoi par une victoire sur le Chili 2-0, elle s'incline 0-1 face à l'URSS et subit même une humiliation en perdant contre la Corée du Nord 0-1 à Middlesbrough, pour l'une des plus grosses sensations de l'histoire de la coupe du monde.
En 1958, elle va même échouer dès les phases éliminatoires de la Coupe du monde en Suède, ce qui reste à ce jour, l'unique non-qualification des Italiens pour une coupe du monde.
L'Italie ne brille pas non plus par sa présence lors des Championnats d'Europe des nations 1960 (non inscrite) et 1964 (éliminée en huitièmes de finale).
La rivalité Rivera-Mazzola et le retour au premier plan
Le succès européen des clubs italiens dans les années soixante (deux coupes des champions chacune pour l'Inter Milan et le Milan AC) va finir par bénéficier à l'Équipe nationale.
Ce retour au premier plan va se traduire en 1968 par une victoire dans le Championnat d'Europe des nations que l'Italie organise en 1968. En finale, la squadra de l'entraîneur Ferruccio Valcareggi a besoin de deux matches à Rome pour battre la Yougoslavie 1-1 puis 2-0, buts de Riva et Anastasi.Deux ans plus tard, la Squadra Azzurra se présente parmi les favoris à la Coupe du monde au Mexique, au même titre que le Brésil de Pelé et l'Angleterre de Bobby Charlton. Elle compte dans ses rangs quelques-uns des meilleurs joueurs européens comme le défenseur Giacinto Facchetti, les milieux Gianni Rivera et Alessandro Mazzola et les attaquants Luigi Riva ou Roberto Boninsegna.
L'entraîneur Valcareggi qui ne se résout pas à les associer, hésite constamment entre aligner le Milaniste Rivera et l'Intériste Mazzola. Après un départ poussif (un seul but marqué en trois matches du premier tour), l'Italie se réveille en battant le Mexique 4-1 en quart de finale et surtout la RFA 4-3 après prolongations en demi-finale. Ce match disputé au Stade Aztec de Mexico, au cours duquel pas moins de 5 buts sont marqués durant la prolongation, est considéré encore aujourd'hui comme le plus beau match de l'histoire de la coupe du monde. C'est Gianni Rivera, entré en jeu à la place de Mazzola, qui marque le quatrième but décisif.
En finale, l'Italie ne peut rien contre la magnifique équipe brésilienne emmenée par Pelé, Jairzinho, Tostão, Gérson et Rivelino, qui s'impose 4 buts à 1. Les Italiens ont fait un temps illusion en égalisant par Boninsegna mais se sont écroulés en seconde mi-temps. Néanmoins, cette coupe du monde mexicaine confirme bien, deux ans après la victoire de Rome, le retour au premier plan de la Squadra Azzurra.
Pour toute cette génération de joueurs italiens (Riva, Rivera, Mazzola) comme pour l'entraîneur Valcareggi, la coupe du monde 1974 organisée en Allemagne est l'ultime occasion de briller au niveau international. Mais, après une victoire contre Haïti et un match nul contre l'Argentine, l'Italie est battue par la Pologne 2-1 lors du premier tour, et doit rentrer précipitamment à la maison.
Le sacre de la squadra de Bearzot
Si les deux premières victoires de l'Italie en Coupe du Monde sont assez logiques, celle de 1982 est plus surprenante. Enzo Bearzot a pris en main l'équipe nationale en 1975 après l'échec du Mondial allemand. Les azzurri réalisent un très honorable Mondial 78, en terminant quatrième, après avoir notamment battu l'Argentine chez elle en match de poule. En revanche, ils passent à côté de l'Europeo, le Championnat d'Europe des Nations 1980 (le second organisé à domicile). Eliminés à la différence de buts par la Belgique, ils perdent le match pour la troisième place aux tirs au but face à la Tchécoslovaquie.
Le contexte du football italien est alors considérablement alourdi en raison du scandale du Totonero (matches truqués dans le Championnat d'Italie). L'attaquant Paolo Rossi, une des révélations italiennes du Mondial 78, est même suspendu pour deux ans. Il sera de retour juste à temps pour la Coupe du monde 1982 qui doit se dérouler en Espagne. L'Italie est loin de faire partie des favoris et cette impression est confirmée par un premier tour médiocre qui se traduit par trois matches nuls contre la Pologne, le Pérou et le Cameroun.
Qualifiée miraculeusement à la différence de but aux dépens du Cameroun, la Squadra Azzurra va se métamorphoser lors du second tour en battant l'Argentine de Maradona (2-1) et le Brésil de Zico (3-2, triplé de Rossi), avant de se défaire de la Pologne en demi-finale (2-0, deux nouveaux buts de Rossi). En finale au Stade Santiago Bernabéu, l'Italie remporte son troisième titre de champion du monde en battant la RFA, 3-1. Auteur d'un nouveau but, Paolo Rossi termine meilleur buteur de la coupe du monde avec 6 buts, et sera Ballon d'or à la fin de l'année. Pour lui comme pour Bearzot, très critiqués avant le Mondial, c'est une revanche éclatante. D'autant plus que le niveau de jeux produit, la qualité des équipes affrontées et le parfait état d'esprit du groupe ne permet pas aux opposants de la squadra d'exprimer le moindre doute sur son sacre légitime.
France-Italie en huitième de finale de la Coupe du monde 1986Passé le triomphe de 1982 c'est un passage à vide qui attend pourtant l'Italie qui ne parvient pas à se qualifier pour l'Euro 1984 et, amenée à défendre son titre au Mexique en 1986, elle sera battue par la France (2-0) en huitièmes de finale. En 1988, l'Italie est battue en demi-finale de l'Euro par l'URSS (0-2). Après onze ans à la tête de la squadra, Bearzot tire sa révérence.
1990-2006 : seize années de disette
Coupes du monde : les tirs au but, une épreuve fatale
Désormais dirigée par Azeglio Vicini, l'équipe d'Italie prépare « son » Mondiale, la coupe du monde 1990 organisée en Italie, avec comme objectif un quatrième titre. Deux ans plus tôt, avec une équipe jeune, elle a déjà réalisé un joli galop d'essai lors de l'Euro 88 (demi-finaliste). En 1990, avec une génération de joueurs comme Paolo Maldini, Roberto Baggio, Roberto Donadoni plus un joueur « surprise » qui saura briller le temps d'une coupe du monde, Salvatore Schillaci, l'Italie réalise un parcours quasi-parfait jusqu'en demi-finale. Là, à Naples, elle s'incline face à l'Argentine de Diego Maradona, après l'épreuve des tirs au but. La déception ne sera pas apaisée par la troisième place décrochée quelques jours plus tard face à l'Angleterre (2-1) ni par le titre de meilleur buteur de Schillaci, avec 6 buts.
Mais cette déception sera encore plus vive en 1994 aux États-Unis. Après un premier tour une nouvelle fois hésitant (une habitude pour l'Italie lors des coupes du monde) : une défaite contre l'Eire 0-1 d'entrée, victoire 1-0 contre la Norvège, nul 1-1 contre le Mexique, l'Italie d'Arrigo Sacchi se ressaisit en battant le Nigéria 2-1 après prolongations, l'Espagne 2-1 et la Bulgarie 2-1, et se fraye un chemin jusqu'en finale où elle s'incline sans perdre, une nouvelle fois aux tirs au but, face au Brésil. Cruelle ironie, c'est Roberto Baggio, un des meilleurs joueurs de l'histoire du football italien, ainsi que ballon d'or en charge et meilleur joueur de la manifestation avec cinq buts, qui manque le tir au but décisif.
La malédiction des tirs au but se répète pour la troisième fois d'affilée en 1998, en France. Battus dans cette épreuve par les Bleus (sur la route de leur premier sacre mondial), ils terminent le tournoi invaincus mais éliminés au stade des quarts de finale après avoir réalisé un parcours honorable (premiers de leur groupe après un nul 2-2 contre le Chili, des succès 3-0 et 2-1 respectivement contre le Cameroun et l'Autriche puis vainqueurs 1-0 des Norvégiens en huitièmes de finale sur un but de l'inévitable Christian Vieri).
Enfin en 2002, avec Giovanni Trapattoni, ce ne sont pas les tirs au but mais les prolongations et le but en or qui leur sont défavorables, en huitièmes de finale contre la Corée du Sud (1-2). Encore une fois, les conditions de l'élimination sont cruelles, les Coréens égalisent dans les dernières minutes du temps réglementaire, avant de marquer le but en or dans les dernières secondes des prolongations par Ahn. Mais cette élimination a suscité une polémique très forte en Italie sur l'arbitrage suite à l'expulsion de Francesco Totti pour simulation que les Italiens ont jugé très sévère et le but de Damiano Tommasi refusé pour un hors-jeu litigieux, à chaque fois dans les prolongations. Auparavant, la Squadra Azzurra avait réalisé un premier tour toujours peu convaincant : victoire 2-0 contre l'Equateur, défaite 1-2 contre la Croatie (avec deux buts refusés à l'Italie à tort) et un nul 1-1 contre le Mexique.
Championnat d'Europe : la malédiction des dernières minutes
Cette incroyable série de malchance se vérifie également lors des Championnats d'Europe des Nations. Lors de l'Euro 1996, l'Italie est éliminée au premier tour grâce à un but tchèque marqué dans les derniers instants de son match contre la Russie). La Squadra avait battu la Russie 2-1, fut battue 1-2 par la République tchèque et fit match nul 0-0 contre les Allemands. Mais malgré une meilleure différence de buts que la République tchèque (les deux équipes ayant 4 points), les Tchèques passèrent grâce à la primauté de la différence de buts particulière.
En revanche lors de l'Euro 2000, l'Italie, entraînée par Dino Zoff, pensait bien avoir mis fin à la malédiction en remportant enfin une épreuve de tirs au but, en demi-finale contre les Pays-Bas, et surtout en menant 1-0 en finale contre la France à quelques poignées de secondes du coup de sifflet final. Mais après avoir eu plusieurs fois l'occasion de creuser l'écart et d'assurer définitivement le titre, l'Italie encaissa un but de Wiltord dans les arrêts de jeu puis un autre (en or) de Trezeguet au cours des prolongations, laissant le trophée à la France. Auparavant, la Squadra Azzurra avait réalisé un beau parcours, terminant en tête du groupe B en dominant la Turquie 2-1 (avec un pénalty peu évident accordé à Inzaghi), la Belgique co-organisatrice 2-0, la Suède 2-1, puis en éliminant facilement la Roumanie 2-0 en quarts de finale, d'autant que les Roumains se retrouvèrent à dix contre onze suite à l'exclusion de Gheorghe Hagi. Francesco Toldo, remplaçant de dernière minute de Gianluigi Buffon, fut exemplaire tout au long de la compétition mais il ne put rien en finale face à la reprise de volée imparable de David Trézéguet.
Pour un joueur comme Paolo Maldini, le seul joueur italien à avoir connu sur le terrain toutes ces désillusions successives, il semblait légitime de se croire maudit. L'Italie avait passé ces quinze années au plus haut niveau à toucher du doigt la récompense sans jamais pouvoir l'obtenir (si l'on excepte les titres de Champion d'Europe Espoirs décrochés en 1992, 1994, 1996, 2000 et 2004).
2004 : un Euro raté
L'Euro 2004 sera calamiteux. L'Italie commence son tournoi par un match nul et vierge face au Danemark, puis se fait rejoindre au score dans son deuxième match face à la Suède (1-1). Sa victoire contre la Bulgarie (2-1) sera inutile. En effet, le match nul (2-2) entre la Suède et le Danemark permit à ces deux équipes de se qualifier pour le tour suivant. L'Italie est éliminée sans gloire dès le premier tour alors qu'elle ne concèdera aucune défaite lors du tournoi.
Une quatrième étoile décrochée à Berlin
Finalement la Squadra Azzurra mettra fin à la malédiction en 2006, en ajoutant une quatrième étoile à son maillot. Le contexte rappelle un peu celui de 1982. Le football italien est dans la tourmente en raison d'un vaste scandale de matches truqués et d'arbitres achetés, qui éclaboussent quelques-uns des plus grands clubs italiens, à commencer par la Juventus.
Mais si l'équipe d'Italie est perturbée dans sa préparation par ce scandale, elle y puise également une source de motivation et une force intérieure qui seront décisives pour l'obtention du titre.
L'Italie de 2006 est dirigée par Marcello Lippi et emmenée par des joueurs en état de grâce comme le gardien Gianluigi Buffon, le défenseur Fabio Cannavaro ou le milieu Andrea Pirlo mais aussi par des joueurs que l'on n'attendait pas comme les défenseurs Fabio Grosso et Marco Materazzi.Les Transalpins terminent premiers de leur groupe, entamant leur chemin vers la victoire par un succès 2-0 contre une bonne équipe du Ghana. Ils font ensuite match nul 1-1 contre les Etats-Unis, match marqué par l'expulsion de De Rossi suite à un coup de coude et un but contre leur camp. Ils l'emportent ensuite 2-0 contre les Tchèques.
Les azzurri franchissent ainsi un à un les obstacles, quelquefois difficilement comme ce huitième de finale contre l'équipe d'Australie, remporté à l'ultime minute à 10 contre 11. Après l'exclusion de Materazzi à la 50ème minute, et l'assaut stérile des Australiens en conséquence, Grosso obtient à la dernière minute un pénalty, qualifié de généreux par certains observateurs[2], transformé par Totti (qui vient à peine de revenir d'une blessure à la cheville qui l'a tenu écarté des terrains pendant environ cinq mois). En éliminant l'Ukraine 3-0, ils se qualifient pour les demi-finales où ils doivent affronter l'Allemagne dans son antre de Dortmund. À l'issue d'un match absolument superbe, ils viennent à bout du pays organisateur (2-0 après prolongations buts inscrits dans les 2 dernières minutes par Fabio Grosso et Alessandro Del Piero). Enfin, en finale, le 9 juillet à Berlin, ils décrochent une quatrième étoile en prenant leur revanche sur l'Équipe de France après un match délicat (1-1 après prolongations, 5 tirs au but à 3), où chaque équipe a eu sa mi-temps. Lors de la première période, la squadra encaisse un penalty généreusement accordé avant de revenir au score, mais elle manquera l'occasion de « tuer » le match. La seconde mi-temps ainsi que la prolongation seront ensuite plutôt à l'avantage de l'équipe de France dans la possession du ballon. L'Italie va ensuite réussir une séance parfaite de tirs au but qui lui permet de décrocher sa quatrième étoile.
Vers l'Euro 2008
Après un été en fête en Italie, il faut préparer les qualifications pour l'Euro 2008. Avec un nouveau sélectionneur Roberto Donadoni l'Italie connaît des débuts poussifs : un match nul contre la Lituanie puis une défaite contre la France 3-1, au Stade de France. Petit à petit, l'Italie prend confiance en elle et enchaîne les victoires et surtout réussit à se qualifier contre un redoutable adversaire direct à la qualification : l'Écosse, au cours d'un match exceptionnel qui termine avec la victoire de l'Italie 2-1 sur une tête de Christian Panucci sur un coup franc à la dernière minute.
L'Italie finira première de son groupe et va qualifier la France (qui sera 2eme du groupe) en gagnant contre l'Ecosse avec 2 buts (pour des raisons de différence de buts car la 2eme place était très disputé...).
Euro 2008
Finalement qualifiée, l'équipe d'Italie arrive peu confiante à l'Euro 2008. Elle hérite du groupe qualifié par les journalistes de « groupe de la mort », composé de la Roumanie, des Pays-Bas et de la France. Malgré une défaite lors du premier match concédée face aux Pays-Bas (0-3), l'Italie parvient à se qualifier grâce à un match nul arraché à a Roumanie (1-1) et à une victoire contre la France (2-0). Elle termine donc à la deuxième place du groupe, derrière les Pays-Bas mais devant la Roumanie et la France, synonyme de qualification pour les quarts de finale. Elle y est opposée à une équipe d'Espagne qui a remporté ses trois matches de poule. Donnée favorite[3], l'équipe d'Espagne doit pourtant batailler jusqu'aux tirs au but pour s'imposer et éliminer l'Italie.
Le retour de Lippi
Après l'Euro la fédération italienne décide de remercier Roberto Donadoni qui avait pour obligation d'amener l'Italie en demi-finale ce qui n'a pas été le cas. La fédération choisit de rappeler l'ancien sélectionneur qui avait gagné la Coupe du monde 2006 : Marcello Lippi. Pour son retour, l'Italie fait un match nul 2-2 face à l'Autriche. Mais elle l'emporte face à Chypre (2-1), lors de son premier match de qualification pour la Coupe du Monde 2010. Ensuite, les champions du monde en titre enchaîneront les victoires dans ces éliminatoires, face à la Géorgie 2-0, et par deux fois contre le Monténégro (2-1 ; 2-0). Mais les transalpins enregistreront deux matches nuls, contre la Bulgarie 0-0 et face à l'Eire sur le score de 1-1. Mais les performances des Italiens, malgré les résultats, ne convainquirent pas du tout les supporters et les passionnés, l'Italie jouant un football peu attractif et peu spectaculaire, loin, très loin, de ceux qui avaient remporté le titre de champion du monde en 2006...
L'Italie est qualifiée pour la coupe des confédérations 2009, grâce à son titre de champion du monde en 2006. Dans son premier match, les Italiens sont opposés aux Etats-Unis, mais, pourtant en évoluant à 11 contre 10, ils concèdent l'ouverture du score sur un pénalty d'Altidore, mais ils gagneront finalement 3-1 avec 3 buts dans la dernière demi-heure (doublé de Giuseppe Rossi et but de Daniele De Rossi). Dans son deuxième match, l'Italie s'incline contre l'Egypte contre toute attente. Ils sont surpris peut avant la mi-temps par un coup de tête d'Homos qui donne la victoire à l'Egypte (1-0). Dans son 3e match, l'Italie sombre face au Brésil (0-3) et quitte ainsi la compétition dès le 1e tour.
Après cette coupe des confédérations gâchée, l'Italie a encore une mission, se qualifier pour le mondial 2010. Après un match nul face à la Suisse, l'Italie gagne 2-0 contre la Bulgarie. Elle joue ensuite contre la Géorgie (2-0) dans un match très spectaculaire où le joueur géorgien Kaladze (également joueur du Milan AC) marque deux buts contre son camp. Il ne manquait plus qu'un point pour que la Squadra se qualifie. C'est fait lors d'Eire-Italie à Dublin. L'Italie perdait un zéro suite à un but en lucarne, Camoranesi égalisa. L'Italie perdait 2-1, il restait une minute, Gilardino qui était rentré vingt minutes avant égalisa à la dernière minute. Comme à l'aller, les deux équipes se quittent sur un match nul, ce qui qualifie les Transalpins pour la phase finale.
Coupe du monde 2010 : l'échec africain
Les matchs de préparation de l'Italie pour le mondial apparaissent peu convaincants, même si les Italiens n'ont pas coutume d'être les "champions du monde des matches amicaux": 0-0 le 3 mars contre le Cameroun, défaîte 1-2 contre le Mexique le 3 juin et nul 1-1 face à la Suisse le 5 juin. La Squadra Azzurra, misant sur l'expérience, s'est peu renouvelé depuis son précédent titre, les cadres de l'équipe ayant pour la plupart dépassé les trente ans[4].
Les Italiens ont commencé le premier match de cette coupe du monde contre le Paraguay, ils ont été menés au score sur un coup franc, puis sont revenus grâce à Daniele de Rossi. Le match s'est soldé par un nul (1-1).
Lors du deuxième match, la Squadra peine à prendre l'avantage sur la Nouvelle-Zélande. L'équipe italienne est menée au score dès la septième minute. Si une faute d'un défenseur néo-zélandais dans la surface de réparation lui permet d'égaliser sur pénalty réussi de Vincenzo Iaquinta, et si elle conserve le ballon tout le long du match, l'Italie n'arrache pourtant que le nul (1-1).
Le 24 juin 2010, l'Italie est éliminée de la coupe du monde après une défaite 3-2 contre la Slovaquie, un match à haute tension ayant duré 97 minutes au total. Un but hors-jeu injustement réfusé et une volée de Fabio Quagliarella détournée sur la ligne par Martin Skrtel auront raison de l'Italie. C'était la première fois que l'Italie était éliminé au premier tour depuis 1974. C'est une fin difficile pour Fabio Cannavaro. L'Italie est le troisième champion du monde en titre à être éliminé dès le 1er tour, après le Brésil en 1966 et la France en 2002. Elle avait cependant déjà perdue au premier tour en tant que tenant du titre en 1950.
Vers l'Euro 2012
Après le Mondial 2010 raté, Marcello Lippi cède sa place à Cesare Prandelli pour entamer les éliminatoires de l'Euro 2012. Les adversaires de la Squadra azzurra (groupe C) sont la Serbie (V 3-0[5]), l'Irlande du Nord (N 0-0), l'Estonie (V 1-2), la Slovénie (V 0-1) et les Îles Féroé (V 5-0).
Vainqueur des Iles Féroé le 7 septembre 2010 à Florence (5-0), l'Italie ne s'était plus imposée sur se score depuis 23 ans, selon La Gazzetta dello Sport ! Le 24 janvier 1987, la Nazionale avait alors dominé Malte sous les ordres d'Azeglio Vicini. L'Italie concède un nul blanc pour son troisième match face à l'Irlande du Nord.
Infrastructures
Stades
Contrairement à d'autres sélections, la Nazionale n'a pas de stade privilégié et choisi le lieu de la rencontre selon l'adversaire affronté, l'affluence et l'importance de cette même rencontre.
Au début de son histoire, l'équipe d'Italie de football évoluait principalement à Turin, Milan, Gênes voire Bologne et il fallut attendre 1928 et la réception de la Hongrie pour que la Nazionale joue à Rome. Dans les années 1930, Naples apparaît au programme et le sud de la péninsule profite ainsi du spectacle des azzurri. Si aucune destination semble prendre le dessus, Milan et le stade de San Siro accueillent cependant un nombre record de rencontres (52) jusqu'en 1973 et le passage de témoin au Stadio olimpico de Rome qui détrône ainsi la capitale économique.
A partir des années 1990, l'Italie ira même jusqu'à saluer ses émigrés dans leurs terres d'adoption et uniquement lors de matches amicaux. Nous pouvons citer Londres, New-York, Toronto, Nice, Liège, Genève ou encore Monaco.
Centre d'entraînement
Pour ses rassemblements, la Nazionale choisit le centre technique de Coverciano, situé à Florence.
Palmarès
Parcours en Coupe du monde
On voit que depuis 1970, l'Italie va en finale tous les douze ans et y remporte la victoire une fois sur deux.
Parcours en Championnat d'Europe
Parcours en Coupe des Confédérations
Parcours aux Jeux Olympiques
Trophées divers
- Coupe de l'Amitié (Coppa dell'Amicizia, 1949)[6].
- Coupe de l'Amitié d'Arabie Saoudite (1975)[7].
- Coupe de la Ville de Mexico (Copa Ciudad de México, 1985).
Matchs mémorables
- 15 mai 1910, Milan : Italie-France 6-2 (1er match officiel)
- 6 avril 1924, Budapest : Hongrie 7 - 1 Italie (plus large défaite)
- 31 mai 1934, Florence : Italie-Espagne 1-1 a.p. (quart de finale Coupe du monde 1934, 1er match)
- 1er juin 1934, Florence : Italie-Espagne 1-0 (quart de finale Coupe du monde 1934, 2e match)
- 10 juin 1934, Rome : Italie-Tchécoslovaquie 2-1 a.p. (finale Coupe du monde 1934)
- 15 août 1936, Berlin : Italie-Autriche 2-1 a.p. (finale Jeux Olympiques 1936)
- 12 juin 1938, Colombes : France-Italie 1-3 (quart de finale Coupe du monde 1938)
- 16 juin 1938, Marseille : Italie-Brésil 2-1 (demi-finale Coupe du monde 1938)
- 19 juin 1938, Paris : Italie-Hongrie 4-2 (finale Coupe du monde 1938)
- 2 juin 1962, Santiago du Chili : Chili-Italie 0-3 (1er tour Coupe du monde 1962)
- 19 juillet 1966, Middlesbrough : Corée du Nord-Italie 1-0 (1er tour Coupe du monde 1966)
- 5 juin 1968, Naples : Italie-URSS 0-0 a.p. (victoire de l'Italie par tirage au sort ; demi-finale Euro 1968)
- 10 juin 1968, Rome : Italie-Yougoslavie 2-0 (finale Euro 1968)
- 17 juin 1970, Mexico : Italie-Allemagne de l'Ouest 4-3 a.p. (demi-finale Coupe du monde 1970)
- 21 juin 1970, Mexico : Brésil-Italie 4-1 (finale Coupe du monde 1970)
- 10 juin 1978, Buenos Aires : Italie-Argentine 1-0 (1er tour Coupe du monde 1978)
- 21 juin 1978, Buenos Aires : Pays-Bas-Italie 2-1 (2e tour Coupe du monde 1978)
- 29 juin 1982, Barcelone : Italie-Argentine 2-0 (2e tour Coupe du monde 1982)
- 5 juillet 1982, Barcelone : Italie-Brésil 3-2 (2e tour Coupe du monde 1982)
- 11 juillet 1982, Madrid : Italie-Allemagne de l'Ouest 3-1 (finale Coupe du monde 1982)
- 22 juin 1988, Stuttgart : URSS-Italie 2-0 (demi-finale Euro 1988)
- 3 juillet 1990, Naples : Italie-Argentine 3-4 t.a.b. (1-1 a.p. ; demi-finale Coupe du monde 1990)
- 5 juillet 1994, Boston : Italie-Nigeria 2-1 a.p. (huitième de finale Coupe du monde 1994)
- 17 juillet 1994, Los Angeles : Brésil-Italie 3-2 t.a.b (0-0 a.p. ; finale Coupe du monde 1994)
- 3 juillet 1998, Paris : France-Italie 4-3 t.a.b. (0-0 a.p. ; quart de finale Coupe du monde 1998)
- 29 juin 2000, Amsterdam : Italie-Pays-Bas 3-1 t.a.b. (0-0 a.p. ; demi-finale Euro 2000)
- 2 juillet 2000, Rotterdam : France-Italie 2-1 a.p. (but en or ; finale Euro 2000)
- 18 juin 2002, Taejon : Corée du Sud-Italie 2-1 a.p (but en or ; huitième de finale Coupe du monde 2002)
- 1er mars 2006, Florence : Italie-Allemagne 4-1 (match amical préparation Coupe du monde 2006)
- 4 juillet 2006, Dortmund : Allemagne-Italie 0-2 a.p. (demi-finale Coupe du monde 2006)
- 9 juillet 2006, Berlin : Italie-France 5-3 t.a.b. (1-1 a.p. ; finale de la Coupe du monde 2006)
- 21 juin 2008, Vienne : Espagne-Italie 4-2 t.a.b. (0-0 a.p. ; quarts de finale Euro 2008)
- 24 juin 2010, Johannesburg : Italie-Slovaquie 2-3 (1er tour Coupe du monde 2010).
- 10 août 2011, Bari : Italie-Espagne 2-1 (amical)
Statistiques
Joueurs les plus capés
Mise à jour : 9 février 2011
Joueur Matchs Fabio Cannavaro 136 Paolo Maldini 126 Dino Zoff 112 Gianluigi Buffon 103 Gianluca Zambrotta 98 Giacinto Facchetti 94 Alessandro Del Piero 91 Franco Baresi 81 Giuseppe Bergomi 81 Marco Tardelli 81 Demetrio Albertini 79 Alessandro Nesta 78 Gaetano Scirea 78 Giancarlo Antognoni 73 Antonio Cabrini 73 Gennaro Gattuso 73 Andrea Pirlo 72 Claudio Gentile 71 Alessandro Mazzola 70 Tarcisio Burgnich 66 Records de buts
Mise à jour : 9 février 2011
Joueur Buts Luigi Riva 35 Giuseppe Meazza 33 Silvio Piola 30 Roberto Baggio 27 Alessandro Del Piero 27 Alessandro Altobelli 25 Adolfo Baloncieri 25 Filippo Inzaghi 25 Christian Vieri 23 Francesco Graziani 23 Alessandro Mazzola 22 Paolo Rossi 20 Roberto Bettega 19 Alberto Gilardino 17 Luca Toni 16 Gianluca Vialli 16 Julio Libonatti 15 Angelo Schiavio 15 Gino Colaussi 15 Gianni Rivera 14 Giovanni Ferrari 14 Pierluigi Casiraghi 13 Raimundo Orsi 13 Mario Magnozzi 13 Virgilio Felice Levratto 11 Luigi Cevenini 11 Antonio Di Natale 10 Daniele De Rossi 10 Principaux joueurs d'hier
Effectif actuel
Liste des joueurs appelés pour disputer deux rencontres amicales face à la Pologne le 11 novembre 2011 et l'Uruguay, le 15 novembre 2011.
Sélections et buts actualisés le 11 octobre 2011.
Sélectionneurs
- Francesco Calì (1912)
- Vittorio Pozzo (1912)
- Francesco Calì (1914-1915)
- Francesco Calì (1920-1921)
- Vittorio Pozzo (1924)
- Augusto Rangone (1925-1928)
- Carlo Carcano (1928-1929)
- Vittorio Pozzo (1929-1948)
- Ferruccio Novo (1948-1950)
- Gianpiero Combi (1950-1952)
- Giuseppe Meazza (1952-1953)
- Angelo Schiavio (1953-1954)
- Alfredo Foni (1954-1958)
- Gipo Viani (1960)
- Giovanni Ferrari (1960-1961)
- Edmondo Fabbri (1962-1966)
- Helenio Herrera (1966-1967)
- Ferruccio Valcareggi (1967-1974)
- Fulvio Bernardini (1974-1975)
- Enzo Bearzot (1977-1986)
- Azeglio Vicini (1986-1991)
- Arrigo Sacchi (1991-1996)
- Cesare Maldini (1996-1998)
- Dino Zoff (1998-2000)
- Giovanni Trapattoni (2000-2004)
- Marcello Lippi (2004-2006)
- Roberto Donadoni (2006-2008)
- Marcello Lippi (2008-2010)
- Cesare Prandelli (2010-....)
Notes et références
- Classement mondial sur fr.fifa.com, 19 octobre 2011. Consulté le 29 octobre 2011.
- Un penalty généreux qualifie l'Italie, La Libre, Laurent Denuit, 27/06/2006
- « L'Espagne favorite, l'Italie y croit », France 24, 22 juin 2008.
- Onze Mondial Hors-Série, Le Guide de la coupe du monde 2010, avril-mai 2010, p 94
- Victoire sur tapis vert suite à des lancers de fumigènes des supporters serbes sur le terrain et les supporters italiens, qui avaient entraîné l'interruption du match
- Equipe B.
- Equipe composé d'amateurs.
Voir aussi
Lien externe
Précédé par Équipe d'Italie de football Suivi par Uruguay
1930Vainqueur de la Coupe du Monde 1934 Italie
1938Précédé par Équipe d'Italie de football Suivi par Italie
1934Vainqueur de la Coupe du Monde 1938 Uruguay
1950Précédé par Équipe d'Italie de football Suivi par Espagne
1964Vainqueur du Championnat d'Europe 1968 RFA
1972Précédé par Équipe d'Italie de football Suivi par Argentine
1978Vainqueur de la Coupe du Monde 1982 Argentine
1986Précédé par Équipe d'Italie de football Suivi par Brésil
2002Vainqueur de la Coupe du Monde 2006 Espagne
2010
Wikimedia Foundation. 2010.