Équipe d'Argentine de football

Équipe d'Argentine de football
Page d'aide sur l'homonymie Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe d'Argentine de football féminin.
Drapeau : Argentine Équipe d’Argentine
Logo
Généralités
Confédération CONMEBOL
Couleurs Bleu ciel, blanc et noir
Surnom La Albiceleste
Stade principal Stade Monumental Antonio Vespucio Liberti
Estadio Gigante de Arroyito
Classement FIFA en diminution 10e (21 septembre 2011)[1]
Personnalités
Sélectionneur Drapeau : Argentine Alejandro Sabella
Record de sélections Javier Zanetti : 139
Meilleur buteur Gabriel Batistuta : 56
Rencontres officielles historiques
Premier match Uruguay Drapeau : Uruguay 2 - 3 Drapeau d'Argentine Argentine
(16 mai 1901)
Plus large victoire Drapeau d'Argentine Argentine 12 - 0 Drapeau d'Équateur Équateur
(22 janvier 1942)
Plus large défaite Uruguay Drapeau : Uruguay 5 - 0 Drapeau d'Argentine Argentine
(16 décembre 1959)
Drapeau d'Argentine Argentine 0 - 5 Drapeau de Colombie Colombie
(5 septembre 1993)
Drapeau de Bolivie Bolivie 6 - 1 Drapeau d'Argentine Argentine
(1er avril 2009)
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 15
médaille d'or , Coupe du Mondemédaille d'or , Coupe du Monde Vainqueur en 1978
et 1986
Copa América Phases finales : 38
médaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sudmédaille d'or , Amérique du Sud
Vainqueur en 1921, 1925, 1927,
1929, 1937, 1941, 1945, 1946,
1947,1955, 1957, 1959, 1991
et 1993
Jeux olympiques médaille d'or , Jeux olympiquesmédaille d'or , Jeux olympiques médaille d'or en 2004 et en 2008
Maillots
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Domicile
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Extérieur
Actualités
Pour les résultats en cours, voir :
Équipe d'Argentine de football en 2011

L’équipe d’Argentine de football est constituée par une sélection des meilleurs footballeurs argentins sous l’égide de l’Asociación del Fútbol Argentino.

L’Albiceleste compte à son palmarès deux Coupes du monde, remportées à domicile en 1978 et au Mexique en 1986, portée cette année là par les exploits de Diego Maradona. Elle a également atteint la finale en 1930 et en 1990, et co-détient avec l’Uruguay le record de victoires en Copa América : 14 depuis 1921. L’Argentine est par ailleurs double tenante du titre Olympique après avoir gagné la médaille d’or à Athènes en 2004 et à Pékin en 2008.

La sélection argentine est surnommée l’Albiceleste (blanc et bleu ciel) d’après les couleurs de son maillot et du drapeau national.

Sommaire

Histoire

Les débuts de l’Argentine

L’équipe d’Argentine de football (Selección de fútbol de Argentina) est constituée par une sélection des meilleurs footballeurs argentins sous l'égide de l'Asociación del Fútbol Argentino. La sélection argentine est surnommée l'albiceleste (blanc et bleu ciel) d'après les couleurs de son maillot et du drapeau national. L'Argentine est, avec la France, l'unique sélection à avoir remporté toutes les compétitions internationales les plus importantes organisées par la FIFA : Coupe du monde de football, Jeux olympiques, Coupe des Confédérations, Coupe régionale (Copa América dans le cas de l'Argentine). La Fédération d'Argentine de football (Asociación del Fútbol Argentino) est fondée en 1893. Le premier match officiel de l’Argentine fut joué à Montevideo contre l’Uruguay, le 16 mai 1901, qui se solda par une victoire sur le score de 3 buts à 2. La Fédération Argentine de Football est affiliée à la FIFA depuis 1912 et est membre de la CONMEBOL depuis 1916.

Années 1920-1930 : la rivalité avec l'Uruguay

La sélection à la Copa America 1929

L’équipe d'Argentine remporte son premier titre international en 1921 avec la Copa América grâce à Julio Libonatti. Elle est aujourd'hui l'équipe la plus souvent victorieuse dans cette épreuve avec l'Uruguay (14 victoires dont 1925, 1927 et 1929). La Celeste sera d'ailleurs le principal rival de l'Argentine jusqu'aux années trente, non seulement en Copa América mais également dans le cadre des Jeux olympiques : aux Jeux de 1928 à Amsterdam, l'Argentine obtient la médaille d'argent, derrière l'Uruguay. Elle sera à nouveau battue (4-2) par son rival lors de la finale de la première coupe du monde disputée à Montevideo en 1930 malgré les buts de Guillermo Stábile et de Carlos Peucelle. Les joueurs vedettes des Albicelestes sont à l'époque Guillermo Stábile (meilleur buteur de l'édition 1930), Luis Monti, Mario Evaristo ou Francisco Varallo. Quatre ans plus tard en 1934, l'Argentine se présente en Italie sans Stábile (exilé en Europe) ni Monti (qui porte désormais les couleurs de l'équipe italienne) et échoue dès son premier tour face à la Suède (3-2, buts d’Alberto Galateo et d’Ernesto Belis).

Années 1940-1950 : le repli en Amérique du Sud

Victoire en Copa América 1957

Suite à l'échec de 1934, l'Argentine décida de ne pas participer aux trois Mondiaux qui suivirent (1938, 1950 et 1954). Cette décision la priva d'une reconnaissance mondiale qui lui tendait les bras. En effet l'Argentine de ces années-là était une équipe redoutable avec en son sein plusieurs joueurs de la légendaire équipe de River Plate surnommé La Máquina (9 titres de champion entre 1937 et 1957). Parmi eux, José Manuel Moreno, Adolfo Pedernera et Ángel Labruna. L'Argentine se replia sur le continent sud-américain en limitant ses apparitions internationales à la Copa América, épreuve qu'elle remportera pas moins de six fois entre 1941 et 1957 (1941, 1945, 1946, 1947, 1955, 1957). La plus large victoire de l’Argentine fut enregistrée à Montevideo, le 22 janvier 1942, contre l’Équateur, sur le score de 12 buts à 0, dans le cadre de la Copa América 1942, où elle finit second. Les buteurs sont José Manuel Moreno (5 buts), Adolfo Pedernera (1 but), Angel Perucca (1 but), Herminio Masantonio (4 buts) et Enrique García (1 but). L'Argentine remporta 4 fois la Copa Roca en 1923, 1939-1940, 1940 et en 1971.

De 1958 aux années 1970 : des résultats mitigés

Équipe en 1964

Les Argentins firent leur retour à la coupe du monde en 1958 en Suède. Une des trois plus larges défaites de l’Argentine fut enregistrée à Helsingborg (Suède), le 15 juin 1958, contre la Tchécoslovaquie qui se solda par un score de 6 buts à 1 pour les Tchécoslovaques, dans le cadre du 1er tour de la Coupe du monde 1958, le seul buteur argentin de la compétition est Oreste Corbatta. Ils ne parvinrent pas à dépasser le premier tour tout comme quatre ans plus tard au Chili, malgré la présence dans leurs rangs du buteur José Francisco Sanfilippo. Lors de la Coupe du monde 1966, avec des joueurs comme Luis Artime, Ermindo Onega ou Antonio Rattín, l'Argentine franchit cette fois le premier tour (notamment après un beau succès face à l'Espagne). En quart de finale, elle fut éliminée par le pays hôte, l'Angleterre, à Wembley sur le score de 1-0, sur un but de l’Anglais de Geoff Hurst. Ce match au cours duquel le capitaine argentin Rattín fut expulsé dès la 35e minute resta célèbre pour son jeu dur. Parallèlement à ces performances mitigées en coupe du monde, l'Argentine perdit également son leadership continental (une seule Copa América en 1959 gagnée à domicile). Dans le cadre de la Copa América 1959, en Équateur, l’Argentine enregistra une de ses plus larges défaites contre l’Uruguay, le 16 décembre 1959 à Guayaquil, sur le score de 5 buts à 0.

Tout comme les années 1960, les années 1970 furent particulièrement favorables aux clubs argentins (4 victoires d'Independiente, 2 de Boca Juniors et une d'Estudiantes en Copa Libertadores). Mais à la différence de la décennie précédente la sélection nationale ne fut pas en reste et se hissa au niveau de performance de ses clubs.

1974-1982 : L'ère Menotti et la consécration mondiale en 1978 à domicile

But de René Houseman contre l'Italie à la Coupe du monde 1974

Après avoir raté le Mondial 1970 au Mexique (survolé par son rival brésilien), l'Argentine se présenta à la Coupe du monde 1974 avec de jeunes joueurs comme Mario Kempes ou René Houseman encadrés par des joueurs plus chevronnés comme Hector Yazalde et Roberto Perfumo. Éliminée en quart de finale après une claque subie face aux Pays-Bas de Johan Cruyff (0-4), l'Argentine avait alors 4 ans devant elle pour préparer sa coupe du monde, qu'elle allait organiser pour la première fois.

Équipe championne du monde 1978

La mission de remporter le titre suprême est confiée par les généraux au pouvoir à un jeune entraîneur de 39 ans, César Luis Menotti. Celui-ci hésite un temps à s'appuyer sur un tout jeune joueur de 18 ans du nom de Diego Maradona. Il renonce finalement à sélectionner le prodige et fait confiance à des joueurs comme Daniel Passarella, Oswaldo Ardiles, Daniel Bertoni ou Mario Kempes, qui fait un malheur dans la Liga espagnole avec le FC Valence. L’équipe d'Argentine ne termine que deuxième de son groupe du premier tour (derrière l'Italie qui la bat 1-0 à Buenos Aires et devant la France (2-1) et la Hongrie (2-1)) mais lors du second tour elle bat nettement la Pologne (2-0, doublé de Mario Kempes), partage les points avec le Brésil (0-0) avant de passe six buts au Pérou (6-0, doublés de Mario Kempes et de Leopoldo Luque, buts d’Alberto Tarantini et de René Houseman). Ce score fleuve permet aux Argentins de devancer leurs rivaux brésiliens à la différence de but et de se qualifier pour la finale. Auteur de 4 buts en 3 matches du second tour (alors qu'il était resté muet lors des 3 premiers matches), Mario Kempes est également l'homme de la finale : son doublé contre les Pays-Bas offre à son pays sa première coupe du monde dans un stade Monumental de Buenos Aires où volent des milliers de papellitos (score final : 3-1 après prolongation). Il est le meilleur de la Coupe du monde de football 1978. Daniel Bertoni est l’autre buteur du match pour les argentins.

À la Coupe du monde 1982

César Luis Menotti est toujours à la tête de la sélection qui débarque en Espagne avec pour mission de conserver son titre lors de la Coupe du monde 1982. Malgré Diego Maradona, cette fois incontournable, les Argentins quittent la compétition au deuxième tour après deux défaites contre l' Italie (2-1, but de Daniel Passarella) et le Brésil (3-1, but de Ramón Díaz). Pour Maradona, expulsé contre le Brésil, ce premier Mondial est à oublier.


1983-1990 : Bilardo et l'apogée de Maradona en 1986

Quatre années plus tard, Maradona qui fait désormais le bonheur du club italien de SSC Naples, débarque au Mexique au sein d'une équipe argentine qui ne fait pas forcément figure de favori. Le nouveau sélectionneur est Carlos Bilardo. Il a une philosophie réaliste du football opposée à celle de Menotti, adepte du beau jeu. Le pays est coupé en deux, les partisans de Menotti d'un côté, ceux de Bilardo de l'autre. Pour ce dernier, l'efficacité passe avant tout mais il eut l'intelligence d'adjoindre à un joueur d'exception comme Diego Maradona les dix joueurs qu'il fallait pour permettre aux Albiceleste de remporter leur deuxième coupe du monde. Parmi eux, on trouve notamment l'attaquant Jorge Valdano, le milieu Jorge Burruchaga ou le défenseur Oscar Ruggeri. Après 4 premiers matches sans histoire (contre la Corée du Sud 3-1, l’Italie 1-1, la Bulgarie 2-0, et l’Uruguay 1-0), l’équipe d'Argentine passe avec succès le test anglais en quart de finale en gagnant 2-1 grâce à deux buts de Maradona tout à l'image du personnage : un de la main à l'insu de l'arbitre (cf. l'article Main de Dieu) et un autre après un slalom extraordinaire au cœur de la défense adverse, un but qui sera élu le plus beau but de toute l'histoire de la coupe du monde. Après avoir écarté facilement la Belgique en demi-finale (2-0, doublé de Maradona), l'Argentine remporte la finale face à la RFA au Stade Azteca de Mexico (3-2, buts de Jorge Burruchaga, de Jorge Valdano et de José Luis Brown). Si ce succès porte avant tout la marque de Diego Maradona il permet aussi à Carlos Bilardo de rejoindre César Luis Menotti dans le cœur des supporteurs argentins.

En Italie lors de la Coupe du monde 1990, l'Argentine a l'occasion de remporter une troisième coupe du monde en 12 ans (exploit réalisé uniquement par le Brésil entre 1958 et 1970). En dépit d'un départ raté (une défaite lors du match d'ouverture face au Cameroun), l'équipe de Bilardo monte en régime tout au long de la compétition en battant un Brésil poussif en huitièmes (1-0, but de Claudio Caniggia), la Yougoslavie en quarts (aux tirs au but) et surtout le pays hôte, l'Italie encore aux tirs au but au stade San Paolo de Naples, dans un match chargé de symbole pour Maradona. En finale à Rome, la RFA de Lothar Matthäus empêche l'Argentine de remporter une troisième coupe, en s'imposant 1-0 sur un pénalty discutable d’Andreas Brehme. Les Argentins finissent le match avec deux expulsés et lors de la remise des prix, Maradona est conspué par le public romain qui avait déjà sifflé l'hymne argentin.

1991-1994 : Alfio Basile, derniers titres et échec du retour de Maradona

Après la Coupe du monde 1990 la carrière de Maradona va peut à peut décliner. Contrôlé positif à la cocaïne en 1991 et suspendu pendant plus d’un an, Maradona quitte la sélection avant de revenir une dernière fois à 34 ans pour la Coupe du Monde 1994 aux USA. Pendant ce temps, l’Argentine a continué d’enrichir son palmares sous la direction d’Alfio Basile en remportant successivement les Copa America 1991 et 1993 (2-1 face au Mexique, doublé de Batistuta) ainsi que la Coupe des confédérations 1992 face à l’Arabie Sahoudite et la Coupe Intercontinentale des nations en 1993 face au Danemark. Grâce à cette série de titres, l’Argentine de Basile, emmenée par Batistuta, Simeone et Ruggeri, réalise une série de 33 rencontres invaincues avant de sombrer brutalement 5-0 au Monumental le 5 septembre 1993 face à la Colombie de Valderrama, Oscar Cordoba et Asprilla.

Lors du Mondial 1994 aux États-Unis, l’équipe d'Argentine avec Maradona remporte ses deux premiers matches (4-0 contre la Grèce et 2-1 contre le Nigeria) mais sa star est ensuite exclue par la FIFA pour dopage. Finalement l’Argentine ne s’en remettra pas et s’incline prématurement contre la Roumanie (3-2, buts d’Abel Balbo et de Gabriel Batistuta) dès les huitièmes de finale.

1995-2011 : De désillusions en désillusions

1995-1998 : Le dictat de Passarella

Alfio Basile cède sa place à Passarella, capitaine mythique de l’Argentine victorieuse en 1978 qui se révèlera comme un sélectionneur autoritaire. À la Coupe des Confédérations 1995, l’Argentine réalise un parcours digne de son rang mais s’incline 2-0 contre le Danemark en finale.

La Copa América 1995 est manquée. Lourdement défaits par les USA en poule, les Argentins sont éliminés après une élimination en quart de finale par le Brésil au tirs aux buts. En 1997, Pasarella subit un nouveau revers mais avec une sélection bis puisque les Albicelestes s’inclinent encore une fois dès le quart de finale mais cette fois face au Pérou 2 buts à 1. Malgré cela, l’Argentine réalise un bon parcours en qualifications en terminant premier et l’AFA fait confiance à Passarella pour emmener cette sélection à grand potentiel jusqu’au titre mondial en 1998 en France. Le caractère autoritaire de Pasarella créer un conflit avec certains joueurs, ainsi, Fernando Redondo probablement alors le meilleur milieu défensif du monde n’est plus sélectionné car il refuse de se couper les cheveux selon les ordres de Passarella. Mais malgré cela, le groupe sélectionné pour la Coupe du Monde 1998 possède nombre de grands joueurs (Ayala, Sensini, Zanetti, Simeone, Veron, Ortega, Lopez, Batistuta) et est l’un des favoris logique dans la conquête du titre mondial.

L’Argentine de Passarella débute bien en terminant première de son groupe (victoires 1-0 contre le Japon, 5-0 contre la Jamaïque avec un triplé de Batistuta et 1-0 contre la Croatie. En huitième de finale, l’Albiceleste élimine très difficilement l’Angleterre (2-2 dans le temps réglementaire puis 4 tirs aux buts à 3) dans un match marqué par un but spectaculaire du jeune Michael Owen et l’expulsion de David Beckham, coupable d’un mauvais geste sur Diego Simeone après une bousculade de ce même joueur. L’Argentine s’inclinera lors d’un quart de finale spectaculaire au Stade Vélodrome face aux Pays-Bas. Kluivert ouvrira le score à la 12e minute mais Claudio Lopez égalise rapidement. En seconde mi-temps les deux équipes finissent à 10 avec les expulsions de Numan puis de Ortega. À la 89e minute, à la suite une ouverture de 50m de De Boer, Dennis Bergkamp devance Ayala et inscrit un but d’anthologie à Carlos Roa, héros du huitième de finale face aux Anglais.

1998-2004 : Bielsa et la catastrophe de 2002

« El loco » Marcelo Bielsa reprend les rênes de la sélection et va tenter lui aussi d'amener au titre mondial une sélection pleine de talent mais sans titre depuis 1993. Ce n'est pas la Copa América 1999 qui va l’aider puisque une Argentine A' s’incline encore en quart de finale contre le Brésil. Lors du match contre la Colombie, Palermo réussit « l’exploit » de manquer 3 penalties dans le même match, tandis que l’Argentine s’inclinera ironiquement 3-0. En 2001, la Copa Amarica a justement lieu en Colombie mais face au contexte terroriste, l’Argentine décide de ne pas y participer. Sélectionneur atypique, Bielsa parvient à utiliser au mieux son groupe de très haut niveau lors d’éliminatoires de la Coupe du monde 2002 impressionnants que l’Argentine survole avec une seule défaite en 18 rencontres. Des éliminatoires brillants et un groupe de joueurs toujours aussi prestigieux et expérimentés dans la lignée de 1998 font de l'Argentine le super favori en 2002 avec la France, tenante du titre et de l'Euro 2000. Mais les grands espoirs de l'Argentine vont s'arrêter très brusquement dès le premier tour au Japon. Après avoir remporté son premier match (1-0) contre le Nigeria, l'Argentine s'incline contre l'Angleterre 0-1 (pénalty de David Beckham). Le nul 1-1 contre la Suède lors du dernier match ne suffit pas pour se qualifier et l'Argentine ne franchit pas ce groupe « de la mort ». Très affecté par cet échec, Bielsa dont le travail a été apprécié pendant ces 4 ans est néanmoins reconduit dans ses fonctions. Dès lors doit s'opérer progressivement un changement de génération après les retraites de Simeone, Batistuta et les déclins d'Ortega, Lopez et Veron. En 2004 il s'incline aux tirs au but en finale de la Copa América une nouvelle fois face au rival brésilien (2-2;4-2). La même année, Bielsa console sa déception en remportant les Jeux Olympiques d'Athènes 1-0 face au Paraguay et montre que la relève est présente avec des joueurs comme Mascherano ou Tevez. Néanmoins cela reste insuffisant et Bielsa décide de quitter de lui même la tête de la sélection après 6 ans à sa tête.

2004-2006 : Pekerman, toujours séduisant mais non gagnant

Match contre l'Allemagne à la Coupe des confédérations 2005

L’Argentine de Pekerman et de son meneur de jeu Riquelme se qualifie sans soucis pour la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Lionel Messi, ailier droit de 18 ans formé au FC Barcelone et dont les caractéristiques techniques ressemblent étrangement à Maradona fait partie du groupe des 23. Certains Argentins réclament déjà sa présence dans le onze titulaire aux côtés de Crespo mais Pekerman n’en fera qu’un simple remplaçant au profit de Saviola. L’Argentine possède une nouvelle fois une des équipes les plus séduisantes de cette Coupe du Monde. Après une victoire 2-1 contre la Côte d’Ivoire, l’Argentine impressionne ses adversaires lors d’une victoire 6-0 contre la Serbie-Monténégro où Messi devient le 5e plus jeune buteur de l’histoire de la Coupe du Monde. Maxi Rodriguez est récompensé par la FIFA pour avoir inscrit le plus beau but de la Coupe du monde 2006 lors du match Argentine – Mexique (2-1 a.p.) en huitièmes de finale : après une longue passe de Juan Pablo Sorín, Rodríguez, à l’entrée de la surface de réparation, enchaîna contrôle de la poitrine et reprise de volée croisée qui atterrit dans la lucarne droite du gardien mexicain.

Cette équipe séduisante s’arrête dès les quarts de finale face à l’Allemagne, battue après la séance des tirs au but (1-1 tab 4-2, but de Roberto Ayala). Menant 1-0 après un but d’Ayala en début de seconde période, Pekerman change ses habitudes et décide de tout faire pour garder le score. Tandis que l’Allemagne fait rentrer des éléments offensifs, Pekerman sort son meilleur joueur Riquelme et son buteur vedette Hernan Crespo. Il laisse ainsi Messi sur le banc et ne peut plus réagir lorsque Klose égalise à la 80e minute, une fois tous ses changements effectués. L’Argentine avait tout en main pour aller en demi-finale mais s’incline 4-2 aux TAB face à un stade entièrement dévolu aux Allemands.

À la suite de cet échec, Pekerman décide de démissionner.

2006-2008 : Retour mitigé d’Alfio Basile

Lionel Messi en 2008

Toujours sans titre depuis 13 ans, l’AFA propose à Basile, dernier selectionneur ayant gagné un trophée avec les A de reprendre la tête de la sélection.

À la Copa América 2007, l’Argentine et son trio Riquelme, Messi, Crespo écrase tous ses adversaires (USA, Paraguay, Colombie, Pérou et Mexique) jusqu’à la finale contre le Brésil qui tourne une nouvelle fois très mal (défaite 3-0).

Alfio Basile enchaîne avec les éliminatoires pour la prochaine Coupe du Monde. Après des premiers matchs dans la lignée de ceux de la Copa America, les mauvais résultats s’enchaînent et Basile démissionne.

2008-2010 : L’échec de Maradona

Sélection en 2009

L’Argentine, désespérée du manque de résultat de sa sélection et de peur de manquer la Coupe du monde 2010, se retourne vers l’homme qui, en tant que joueur, lui a apporté tous les succès: Diego Maradona a été ainsi nommé sélectionneur de l’Argentine le 29 octobre 2008 en remplacement d’Alfio Basile. Sa nomination provoque une médiatisation immédiate et totale sur la sélection argentine. Maradona décide de retirer le brassard de capitaine à Zanetti pour le confier à Javier Mascherano.

D’abord vainqueur de l’Écosse 1-0 au mois de novembre, ils ont enchaîné avec une victoire 2-0 face à une équipe de France de Raymond Domenech très moyenne depuis sa finale de 2006.

Pour son premier match officiel dans le cadre de la qualification pour la Coupe du monde 2010 en Afrique Du Sud, Diego et les siens ont remporté un large succès face au Venezuela 4-0. L’état de grâce de Maradona et déjà à son apogée et comme souvent avec Maradona, les hauts sont aussi spectaculaires que les bas. Trois jours seulement après cette victoire, l’Argentine a été humiliée par la Bolivie 6 à 1, à La Paz. Une première défaite de Diego Maradona à la tête de la sélection annonciatrice des grandes difficultés à venir pour lui. C'est la pire défaite du football argentin depuis la Coupe du monde 1958 (6-1 contre la Tchécoslovaquie). Le « Pibe de Oro » s’est refusé à prendre comme excuse l’altitude (3680 m), qui « n’a pas influé » sur le résultat. « N’importe quelle équipe qui aurait joué contre cette Bolivie aurait souffert comme nous avons souffert », a-t-il ajouté.

Après la désillusion de la Bolivie, l’Albiceleste s'impose 1-0 contre la Colombie à Buenos Aires grâce à un but de Daniel Diaz. Suivra une série de trois défaites consécutives face à l’Équateur 2-0 à Quito, face au grand rival le Brésil à Buenos Aires 1-3 (but de Jesus Datolo) et face au Paraguay à Asuncion 1-0.

Au pied du mur, les Argentins affrontent le Pérou dernier de la zone Amsud la peur au ventre. En effet, l’Argentine est 5e à 2 journées de la fin et doit absolument s’imposer pour éviter de passer par les barrages ou pire de se voir privée de Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.

Après un match spectaculaire au cours duquel les protégés de Maradona s’imposent finalement 2-1 grâce à des buts de Gonzalo Higuain et Martin Palermo à quelques secondes de la fin, l’Argentine se classe 4e à une journée de la fin avant de se rendre à Montevideo pour y affronter l’Uruguay (5e) en concurrence directe avec l’Argentine pour une place en Coupe du Monde.

La finale a lieu dans un stade plein à craquer. Les deux équipes luttent jusqu’au bout, et c’est l’Albiceleste qui l’emporte grâce à un but de Mario Bolatti à la 86e minutes de jeu. L’Argentine termine ces qualification sur la 4e marche et se qualifie donc directement pour la Coupe du Monde en Afrique du Sud. L’Uruguay se contentant des barrages.

Après ses difficultés en qualifications, l’Argentine ne fait figure cette fois ci que d’outsider, statut qu’elle confirme au premier tour avec 3 victoires maitrisées (1-0 contre le Nigeria, 4-1 face à la Corée du Sud, 2-0 contre la Grèce). En huitième, elle élimine comme quatre ans plus tôt le Mexique (3-1). Mais l’Argentine montre ses limites face à une grande nation. Maradona, en se passant de 3 champions d’Europe (Zanetti, Cambiasso, Milito), en faisant jouer Messi en milieu relayeur et en l’encadrant de joueurs tout simplement trop faibles a totalement échoué dans l’exploitation du potentiel du réservoir argentin. Ecrasée 4-0 par le collectif allemand, l’Argentine est humiliée et ne franchit toujours pas les quart de finale de Coupe du monde depuis 1990. Un mois après la fin de la Coupe du Monde, Maradona quitte la sélection et l’AFA le remplace provisoirement par Sergio Batista, coéquipier de Maradona en 1986 et qui a remporté les J.O. de Pékin avec Messi et Mascherano en 2008.

2010-2011 : Sergio Batista , le flop

Avant le match amical contre le Portugal, 9 février 2011

L’équipe d’Argentine a retrouvé ses couleurs en battant l’Espagne, alors championne du monde, 4-1 en amical. L'équipe d'Argentine gagne un match le 17 novembre 2010 à Doha (Qatar) contre le rival de toujours, le Brésil 1-0 sur un but de Messi à la 93e minutes. Elle bat le Portugal (2-1) en match amical le 9 février 2011.

Lors du match d'ouverture de la Copa America qui se déroule à domicile, l'Albiceleste est accrochée par la Bolivie. Malgré une domination outrageuse de la partie et un nombre incalculable d'occasions, les coéquipiers de Lionel Messi concedent à la surprise générale l'ouverture du score peu après la mi-temps avant que Sergio Agüero d'une somptueuse reprise de volée égalise enfin à la 75e minute. Le match se termine sur un score de parité 1-1. Elle est à nouveau accrochée par la Colombie en deuxième match de poule (0-0) et sort du stade sous les sifflets du public. Après avoir battu la sélection du Costa Rica (3-0) pour se qualifier pour les quarts de finale, elle s'incline finalement face à l'Uruguay aux tirs au but. Cette défaite sur son propre sol marque la difficulté du sélectionneur à obtenir des résultats. Le 25 juillet 2011, Batista est évincé du poste de sélectionneur[2].

Palmarès

Parcours en Coupe du monde

  • 1930 : médaille d'argent , Coupe du Monde Finale
  • 1934 : 1er tour
  • 1938 : Non Participation
  • 1950 : Non Participation
  • 1954 : Non Participation
  • 1958 : 1er tour
  • 1962 : 1er tour
  • 1966 : Quart de finale
 
  • 1970 : Phase éliminatoire
  • 1974 : Quart de finale
  • 1978 : médaille d'or , Coupe du Monde Vainqueur (1°Titre)
  • 1982 : Quart de finale
  • 1986 : médaille d'or , Coupe du Monde Vainqueur (2°Titre)
  • 1990 : médaille d'argent , Coupe du Monde Finale
  • 1994 : Huitième de finale
  • 1998 : Quart de finale
 
  • 2002 : 1er tour
  • 2006 : Quart de finale
  • 2010 : Quart de finale

Parcours en Copa América

   
  • 1987 : Demi-finale, 4e
  • 1989 : médaille de bronze , Amérique du Sud Troisième
  • 1991 : médaille d'or , Amérique du Sud Vainqueur
  • 1993 : médaille d'or , Amérique du Sud Vainqueur
  • 1995 : Quart de finale
  • 1997 : Quart de finale
  • 1999 : Quart de finale
  • 2001 : Non inscrite
  • 2004 : médaille d'argent , Amérique du Sud Finale
  • 2007 : médaille d'argent , Amérique du Sud Finale
  • 2011 : Quart de finale
  • L'Argentine a gagné 14 Copa América.

Parcours à la Coupe des Confédérations

  • 1992 : médaille d'or Vainqueur
  • 1995 : médaille d'argent Finale
  • 1997 : Non qualifiée
  • 1999 : Non qualifiée
  • 2001 : Non qualifiée
  • 2005 : médaille d'argent Finale
  • 2009 : Non qualifiée

Autres compétitions

Directeurs techniques

Année Directeur technique Joués Gagnés Nuls Perdus Buts pour Buts contre Différence
1924/25 Angel Vázquez 11 5 6 0 18 8 +10
1927/28 José Lago Millán 13 8 3 2 44 15 +29
1929 Francisco Olazar 2 0 1 1 1 2 -1
1929-30 Olazar-Tramutola 9 7 1 1 28 11 +17
1934 Felipe Pascucci 1 0 0 1 2 3 -1
1935/37 Manuel Seoane 10 7 1 2 20 8 +12
1938/39 Ángel Fernández Roca 4 3 0 1 11 6 +5
1939/58/60 Guillermo Stábile 127 85 21 21 323 145 +191
1940 Carlos Calocero 2 2 0 0 7 1 +6
1959 Spinetto-D. Torre-Barreiro 6 5 1 0 19 5 +14
1959 J. M. Moreno 5 2 1 2 11 13 -2
1960/61 Victorio Spinetto 10 5 3 2 23 12 +11
1961/63 José D'Amico 4 2 0 2 12 6 +6
1962/66 Juan Carlos Lorenzo 11 4 4 3 9 10 -1
1962 Néstor Rossi 1 1 0 0 3 1 +2
1962/67 Jim López 7 5 1 1 14 4 +10
1963 Horacio Amable Torres 8 4 1 3 20 17 +3
1964/65/68 José María Minella 23 11 8 4 44 21 +23
1965 Osvaldo Zubeldía 1 0 1 0 1 1 0
1967 Carmelo Faraone 2 0 0 2 1 3 -2
1967/68 Renato Cesarini 5 1 1 3 5 8 -3
1969 Humberto Maschio 4 1 3 0 4 3 +1
1969 Adolfo Pedernera 4 1 1 2 4 6 -2
1970/72 Juan José Pizzuti 23 10 8 5 35 28 +7
1972/73 Omar Sivori 13 8 2 3 26 16 +10
1973 Miguel Ignomirielo 3 1 2 0 3 2 +1
1974 Vladislao Cap 10 3 3 4 15 19 -4
1974/82 César Luis Menotti 85 46 21 18 161 83 +78
1975 M. A. Juárez 3 2 1 0 9 1 +8
1979 Federico Sacchi 1 0 1 0 2 2 0
1983/90 Carlos Bilardo 81 28 30 23 91 74 +17
1991/94 Alfio Basile 48 25 17 6 75 44 +31
1993 Reinaldo Merlo 1 0 0 1 1 2 -1
1994/98 Daniel Passarella 57 34 13 10 104 42 +62
1999 Claudio Vivas 2 2 0 0 4 1 +3
1999/2004 Marcelo Bielsa 83 54 18 11 160 69 +91
2004/2006 José Pekerman 28 15 7 6 53 32 +21
2006/2008 Alfio Basile 28 14 8 6 44 25 +19
2008/2010 Diego Maradona 25 18 0 7 47 31 +16
2010/2011 Sergio Batista 0 0 0 0 0 0 0

Principaux joueurs d’hier et d’aujourd'hui

Article détaillé : Liste des internationaux argentins de football en activité.

Gardiens de but

Défenseurs

Milieux

Attaquants

Effectif actuel

Liste des joueurs convoqués pour jouer deux matchs de Qualification pour la coupe du monde 2014 contre la Bolivie le 11 novembre 2011 puis contre la Colombie le 15 novembre 2011.

Sélections et buts actualisés le 11 octobre 2011.

Nom Date de Naissance Sélections (buts) Club
Gardiens
Sergio Romero 22 février 1987 (1987-02-22) (24 ans) 23 (0) Drapeau : Italie Sampdoria
Mariano Andujar 30 juillet 1983 (1983-07-30) (28 ans) 8 (0) Drapeau : Italie Catane
Défenseurs
Nicolás Burdisso 12 avril 1981 (1981-04-12) (30 ans) 47 (2) Drapeau : Italie AS Rome
Martin Demichelis 20 décembre 1980 (1980-12-20) (30 ans) 36 (2) Drapeau : Espagne Málaga
Pablo Zabaleta 16 janvier 1985 (1985-01-16) (26 ans) 19 (0) Drapeau : Angleterre Manchester City
Marcos Rojo 20 mars 1990 (1990-03-20) (21 ans) 9 (0) Drapeau : Russie Spartak Moscou
Fabián Monzón 13 avril 1987 (1987-04-13) (24 ans) 7 (0) Drapeau : France Nice
Federico Fernández 21 février 1989 (1989-02-21) (22 ans) 4 (1) Drapeau : Italie Naples
Milieux
Javier Mascherano 8 juin 1984 (1984-06-08) (27 ans) 76 (2) Drapeau : Espagne FC Barcelone
Fernando Gago 10 avril 1986 (1986-04-10) (25 ans) 33 (0) Drapeau : Italie AS Rome
Angel Di Maria 14 février 1988 (1988-02-14) (23 ans) 27 (5) Drapeau : Espagne Real Madrid
Éver Banega 29 juin 1988 (1988-06-29) (23 ans) 14 (0) Drapeau : Espagne Valence
Javier Pastore 20 juin 1989 (1989-06-20) (22 ans) 12 (0) Drapeau : France Paris Saint-Germain
José Ernesto Sosa 19 juin 1985 (1985-06-19) (26 ans) 11 (1) Drapeau : Ukraine Metalist Kharkiv
Nicolás Gaitán 23 février 1988 (1988-02-23) (23 ans) 6 (0) Drapeau : Portugal Benfica
Pablo Guiñazú 26 août 1978 (1978-08-26) (33 ans) 5 (0) Drapeau : Brésil Internacional
Attaquants
Lionel Messi 24 juin 1987 (1987-06-24) (24 ans) 64 (18) Drapeau : Espagne FC Barcelone
Sergio Agüero 2 juin 1988 (1988-06-02) (23 ans) 32 (13) Drapeau : Angleterre Manchester City
Gonzalo Higuain 10 décembre 1987 (1987-12-10) (23 ans) 20 (12) Drapeau : Espagne Real Madrid
Ezequiel Lavezzi 3 mai 1985 (1985-05-03) (26 ans) 15 (1) Drapeau : Italie Naples
Germán Denis 10 septembre 1981 (1981-09-10) (30 ans) 5 (0) Drapeau : Italie Atalanta

Records

Chiffres au 9 septembre 2011[3]

Joueurs les plus capés
Sélections Joueur Période Buts
143 Javier Zanetti 1994- 5
115 Roberto Ayala 1994-2007 7
106 Diego Simeone 1988-2002 11
97 Oscar Ruggeri 1983-1994 7
91 Diego Maradona 1977-1994 34
87 Ariel Ortega 1993-2010 17
78 Gabriel Batistuta 1991-2002 56
76 Juan Pablo Sorín 1995-2006 12
73 Juan Sebastián Verón 1996-2010 9
73 Américo Gallego 1975-1982 3
72 Gabriel Heinze 2003- 3
70 Daniel Passarella 1976-1986 22
70 Javier Mascherano 2003- 2
64 Hernán Crespo 1995-2007 35
64 Lionel Messi 2005- 18
61 Carlos Tevez 2004- 13
61 Alberto Tarantini 1974-1982 1
60 Jorge Olguín 1976-1982 0
59 Roberto Sensini 1987-2002 0
59 Jorge Burruchaga 1983-1990 13
Meilleurs buteurs
Buts Joueur Période Matches
56 Gabriel Batistuta 1991-2002 78
35 Hernán Crespo 1995-2007 64
34 Diego Maradona 1977-1994 91
24 Luis Artime 1961-1967 25
22 Leopoldo Luque 1975-1981 45
22 Daniel Passarella 1976-1986 70
21 Herminio Masantonio 1935-1942 19
21 José Sanfilippo 1956-1962 29
20 Mario Alberto Kempes 1973-1982 43
19 René Pontoni 1942-1947 19
19 Norberto Méndez 1945-1956 31
19 José Manuel Moreno 1936-1950 34
18 Lionel Messi 2005- 63
18 Domingo Tarasconi 1922-1929 24
18 Oreste Corbatta 1956-1962 43
17 Ángel Labruna 1942-1958 37
17 Miguel Brindisi 1969-1974 46
17 Juan Román Riquelme 1997-2008 51
17 Ariel Ortega 1993-2010 87
16 Claudio Caniggia 1987-2002 50



Principaux sélectionneurs

Notes et références

Voir aussi


Précédé par Équipe d'Argentine de football Suivi par
Drapeau : République fédérale d'Allemagne RFA
1974
Vainqueur de la Coupe du Monde
1978
Drapeau : Italie Italie
1982
Précédé par Équipe d'Argentine de football Suivi par
Drapeau : Italie Italie
1982
Vainqueur de la Coupe du Monde
1986
Drapeau : République fédérale d'Allemagne RFA
1990

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