Église de la contre-réforme

Église de la contre-réforme

Contre-Réforme

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La Contre-Réforme est le mouvement par lequel l'Église catholique romaine réagit, dans le courant du XVIe siècle, face à la Réforme protestante. L'expression provient de l'historiographie allemande du XIXe siècle et est employée dans un esprit polémique ; une partie des historiens actuels la distinguent du terme de réforme catholique.

La Contre-Réforme prend place dans une vaste aspiration à la Réforme et au renouveau religieux qui traverse l'Occident chrétien depuis le XVe siècle. Elle répond en partie aux objectifs de l'Église catholique visant à faire reculer et disparaître le protestantisme[1]. Elle permet de doter l'Église catholique des outils spirituels et matériels pour amorcer une reconquête partielle des régions acquises aux différentes Églises protestantes et a amorcer une profonde renaissance religieuse.

Sommaire

Le renouveau spirituel

Le XIVe siècle et les siècles suivants voient un regain spirituel en Europe, où la question du salut devient centrale. De nombreux théologiens reviennent sur les fondements du christianisme et questionnent leur spiritualité. Leurs travaux se répandent, des colloques et débats se tiennent dans toute l'Europe aux XVe et XVIe siècles. Parallèlement à ces travaux théologiques des critiques émanent également sur la pratique religieuse, les comportements du clergé et les positions de l'Église. Les courants de pensée sont nombreux et divergent, mais les idées de réforme et de rénovation se répandent au sein du clergé. Certaines positions s'éloignant de plus en plus des positions officielles de l'Église, ces désaccords conduisent à une rupture et à la création des Églises protestantes. Néanmoins, des courants réformateurs et conservateurs subsistent au sein de l'Église catholique, alors que les réformes protestantes s'organisent en Europe et se répandent au sein des populations.

La réforme protestante

Article détaillé : Réforme protestante.

Le renouveau des ordres religieux

Les ordres réguliers amorcent un premier effort de réforme au cours du XIVe siècle. La bulle bénédictine de 1336 réforme les bénédictins et les cisterciens. En 1525, Mattéo Da Bassa se propose de restaurer la règle franciscaine dans sa pureté originelle, donnant naissance à l'ordre de capucins, reconnu par le pape en 1619[2]. Cet ordre, très connu du peuple joue un rôle très important dans la prédication populaire.

Pour répondre aux nouveaux besoins d'évangélisation, les prêtres se réunissent en congrégations. Ils prêtent des vœux spéciaux mais ne sont pas obligés d'assister aux offices religieux du monastère. Ces clercs réguliers enseignent, prêchent, confessent mais ne sont pas liés à un territoire comme les curés ou les chanoines[2].Ils sont sous l'autorité des évêques. En Italie, la première congrégation de clercs réguliers est l'ordre des Théatins fondé par Gaétan de Tienne et Jean-Pierre Caraffa en 1524. Après eux viennent l'ordre des Somasques en 1528, voué à l'assistance ; celui des Barnabites en 1530, les sœurs de la Compagnie de Sainte-Ursule en 1535 qui se consacrent à l'éducation des jeunes filles. L'ordre apparaît en France en 1586[3]. En 1524, à Rome des prêtres commencent à vivre en communauté autour de Philippe de Néri. Les oratoriens se donnent des institutions en 1564 et sont reconnus comme ordre par le pape en 1575. Ils utilisent la musique et le chant pour attirer les fidèles[3].

Le renouveau spirituel

En Espagne, Thérèse d'Ávila est à l'origine de la réforme des Carmélites espagnoles entre 1562 et 1682, Jean de La Croix de celle des Carmes. Ils sont mal reçus par les autres carmes jusqu'à ce qu'ils forment un nouvel ordre en 1580 sous le nom de carmes déchaux. Ignace de Loyola, noble espagnol organise autour de lui une communauté, la compagnie de Jésus, appelé aussi ordres des Jésuites, à partir de 1534. Il a comme modèle l'organisation militaire et l'obéissance absolue à la hiérarchie. Son recrutement très sélectif nécessite une très longue formation. L'ordre est entièrement aux ordres du pape. Il est dirigé par un préposé général, élu à vie qui détient entièrement le pouvoir. La Société a plusieurs activités : la mission en Europe pour reconquérir les espaces gagnés au protestantisme ou l'outre-mer, la direction de conscience, la confession. Ceci les amène à développer la théologie morale et la théologie de la grâce. Les jésuites développent aussi des écoles pour former le personnel nécessaire à la diffusion de la contre-réforme et pour former les laïcs[4]. À la mort d'Ignace de Loyola, les Jésuites comptent mille pères dans douze provinces.

Les deux ordres les plus actifs au temps de la Réforme catholique, les capucins et les jésuites ont ainsi vu le jour avant le concile de Trente, preuve que le renouveau catholique n'est pas seulement une réaction à la réforme protestante. L'activité des missionnaires catholiques est intense durant toute la première moitié du XVIe siècle, surtout dans les terres nouvelles : Amérique centrale et Mexique. La plupart sont originaires d'Espagne. Dans ce royaume très catholique, les souverains veillent à la résidence des évêques et le clergé a accompli sa propre réforme grâce au cardinal Cisneros mort en 1517. La solidité et la rigidité théologiques de l'Espagne s'affirment au concile de Trente[1].

Le concile de Trente

Article détaillé : Concile de Trente.

Le concile permet à toutes les forces réformatrice de l'Église catholique de faire aboutir le désir de réformation au sein de l'institution. Il est aussi un refus de dialoguer avec des chrétiens qualifiés d'hérétiques et une affirmation sans nuances de positions antiprotestantes[1].

Le déroulement du concile

De nombreux chrétiens attendent un concile pour réformer en profondeur l'Église catholique. Luther lui-même réclame la réunion d'un concile. Clément VII, pape de 1523 à 1534 hésite car il a peur de voir ressurgir la théorie conciliaire qui affirme la supériorité des conciles sur le pape. Son successeur Paul III franchit le pas et avec l'accord de Charles Quint qui pense qu'un concile pourra rétablir l'unité chrétienne ordonne sa tenue. La première séance se tient dans la cathédrale de Trente, le 13 décembre 1545[5]. Le légat qui ouvre la première session précise les buts de la réunion : exaltation de la foi et de la religion chrétienne, extirpation des hérésies, paix et union de l'Église, réformation du clergé, extinction des ennemis du christianisme. Tous les aspects de l'Église sont visés[5]. En mars 1547, le concile est transféré à Bologne suite à une épidémie mais il ne parvient pas à tenir des séances dans cette nouvelle ville. Le pape met donc fin à cette première série de réunion qui a compté jusqu'à soixante-dix votants le 17 septembre 1549[5].

Le 1er mai 1551, le concile recommence, toujours à Trente jusqu'au 28 avril 1552. Le nombre de votants ne dépasse pas les soixante-cinq. Les réunions sont interrompues car les troupes de la ligue de Smalkade menacent la ville. Jules III ne peut achever le concile à cause des troubles liés aux guerres. Son successeur,Paul IV, élu en 1555, se consacre à la réforme des institutions romaines. Il réforme la Daterie et l'Inquisition. Pie IV, élu en décembre 1559 doit faire face à des pressions divergentes. Le roi d'Espagne Philippe II veut reprendre les débats du conciles. L'Empereur, les Français, les Allemands souhaitent l'organisation d'un nouveau concile qui réaliserait un accord avec les protestants. Finalement Pie IV choisit de reprendre le concile entamé en décembre 1545[6]. Après une longue interruption, le concile recommence donc le 18 janvier 1562. Les archevêques et les évêques y sont beaucoup plus nombreux que dans les réunions précédentes. 220 prélats signent l'acte final le 4 décembre 1563.[7]

Les décrets et les canons

Les pères conciliaires s'emploient à définir les textes canoniques de l'Ancien et du Nouveau Testament. Ils imposent l'usage obligatoire de la Vulgate, la traduction latine de Saint Jérome. Sa version révisée, appelée la « Vulgate clémentine », est éditée en 1593. Le clergé est seul compétent pour expliquer et interpréter les livres saints. Le concile donne à la Tradition même valeur qu'à la Bible,alors que les protestants voient dans cette dernière la seule source de la Révélation[1]. Le 8 avril 1546, le concile proclame : « Considérant que la vérité et la discipline des mœurs sont contenues dans les livres écrits et dans les traditions non écrites qui, reçues de la bouche même du Christ par les apôtres, ou par les apôtres à qui l'Esprit saint les avait dictées, transmises comme de main à main, sont parvenues jusqu'à nous, le concile [...] reçoit tous les livres tant de l'Ancien que du Nouveau Testament [...], ainsi que les traditions [...]. Il les reçoit et les vénère avec un égal respect et une piété égale.[8] »
Le concile précise la doctrine catholique du Salut. Une nouvelle profession de foi est adoptée. elle est publiée seulement en 1564. Elle commence par le symbole des apôtres et se poursuit par l'acceptation des traditions apostoliques et ecclésiastiques. Elle s'achève par un serment d'obéissance au pape[9].

Les doctrines contestées par les Réformés sont précisées. L'homme est justifié par la foi et par les œuvres. Le concile majore la valeur des œuvres et développe la notion de mérite. L'existence du purgatoire, du culte des saints, des images, des reliques, la pratique des indulgences[9] sont confirmés. Les pères conciliaires rappellent l'existence des sept sacrements, tous nécessaires au Salut. Le concile précise même qu'ils ont été instaurés par le Christ[1]. Ces sacrements doivent être conférés par un prêtre. La doctrine de la transsubstantiation est réaffirmée ainsi que la nécessité de conserver dans un endroit sacré l'eucharistie. Mais les pères conciliaires rejettent la communion sous les deux espèces. La messe reste un sacrifice. Elle doit être dite en latin mais le prêtre peut faire le sermon en langue vernaculaire[6]. En ce qui concerne le sacrement de pénitence, les décrets insistent sur la contrition, « douleur intérieure et détestation du péché[7] » et de l'attrition, « honte du péché, crainte du châtiment et des peines ». L'attrition est une étape sur le chemin de la grâce[6]. Les décrets de réformations précisent comment les évêques doivent être choisis, leurs pouvoirs, interdisent le cumul des évêchés et des cures, précisent les règles d'établissement des institutions scolaires et de la désignation des prédicateurs[7]. Ils rappellent le pouvoir des évêques en matière d'ordination et l'obligation pour tous les clercs de porter l'habit ecclésiastique en permanence. De fait, le concile compte sur les évêques et les curés pour entamer la reconquête sur les protestants. Pour les former, des séminaires sont établis[6]. Le célibat du clergé est réaffirmé.

Afin de faire connaitre aux catholiques les canons de la foi, un missel, un bréviaire et un catéchisme doivent être publiés sous l'autorité du pape. Le catéchisme romain est achevé en avril 1565 suivi par le bréviaire en 1568 et le missel en 1569. Mais il faut attendre 1592 pour que paraisse une édition révisée de la Vulgate[6]. Il est aussi important d'interdire aux fidèles la lecture des ouvrages dangereux pour leur foi catholique. Le 24 mars 1564, le pape publie l'index de Trente, c'est à dire la liste des livres interdits aux catholiques.

La reconquête catholique

À partir de la seconde moitié du XVIe siècle siècle, l'Église catholique dispose de moyens efficaces pour affirmer la réforme de l'Église et lutter contre les protestants. Elle bénéficie des nouveaux ordres religieux, de l'œuvre doctrinale et disciplinaire du concile de Trente et de papes énergiques.

Les papes de la Contre-Réforme

Pie V (1566-1572) s'efforce d'appliquer les décisions du concile. Il crée pour cela des nouvelles congrégations : la congrégation du Concile, chargé de veiller à l'application des décrets tridentins, la congrégation de l'Index qui surveille tout ce qui est imprimé et publie le catalogue des livres interdits, la congrégation pour la Conversion des hérétiques et des infidèles qui se concentre sur les Réformés[10]. Il réussit à organiser une croisade catholique contre les Turcs qui aboutit à la victoire de Lépante. Il soutient financièrement la guerre contre les protestants français. Il condamne en 1567, les propositions de Michel Baïus sur la grâce[10]. Celui-ci en reprenant les thèses de saint Augustin émet une thèse proche de celle de Jean Calvin sur la prédestination.

Son successeur Grégoire XIII (1572-1585) poursuit l'effort de formation du clergé. Le collège romain devient un séminaire appelé Université grégorienne et est confié aux Jésuites. Le collège germanique leur est lui aussi confié. Il forme des nobles allemands à leur futures fonctions ecclésiastiques[11].

Sixte V (1585-1590) poursuit la centralisation de l'administration. Il crée la congrégation des réguliers, la congrégation des procès consistoriaux qui examine les enquêtes faites préalablement à toute nomination épiscopale ou abbatiale. la congrégation des rites et des cérémonies, la congrégation de la typographie. Il fixe le nombre de cardinaux à 70. Il donne des règlements à la police romaine pour qu'elle impose aux romains un comportement austère. Il embellit la ville de Rome[11]. La ville acquiert ainsi prestige et dignité. L'art est mis au service de la propagande catholique et la cité de Rome doit offrir l'image du triomphe de la religion[12]. Elle devient le centre de rayonnement de l'art de la Contre-Réforme, l'art baroque.

Paul V (1605-1621) renvoie de Rome les archevêques et les évêques qui y séjournent au lieu de résider au milieu de leurs ouailles. Il doit faire face aux revendications gallicanes et obtient la condamnation d'un gallican, Edmond Richer. Paul V répand la dévotion de la prière des quarante heures[13].
Grégoire XV (1621-1623) élabore les règlements électoraux du conclave pour l'élection pontificale. Il crée la congrégation de la propagande pour répandre la Foi dans le monde entier. Il adjoint à la congrégation du concile celle de l'immunité ecclésiastique destinée à défendre les privilèges de l'Église et l'autorité pontificale[13].

La Contre-Réforme en action

Dans un certain nombre d'Etats, les princes se font les champions du catholicisme. Dans ce cas, l'action est souvent violente. Marie Tudor multiplie les exécutions en Angleterre. Philippe II encourage l'Inquisition espagnole. Le duc d'Albe mène la répression dans l'actuelle Belgique (1567-1572). Le massacre de la Saint-Barthélemy en 1572 et les excès des ligueurs sont les principales manifestations des guerres de religion en France. Au XVIIe siècle, les exécutions de nobles protestants à Prague après la bataille de la Montagne Blanche en 1620, le siège de La Rochelle (1627-1628), les dragonnades en France sous Louis XIV ont laissé dans l'histoire un sinistre souvenir. Mais il faut remarquer que le catholicisme militant des souverains sert souvent des ambitions politiques. En tout cas, les princes catholiques sont encouragés par Rome dans leur action pour reconquérir par la force les territoires passés à la Réforme[1].

La Contre-Réforme permet aussi à l'Eglise d'exercer un contrôle plus strict sur le populations restées ou redevenues catholiques. Au XVIIe siècle, les universités, les collèges, les confréries et les missions se développent dans les Pays-Bas restés espagnols et en Bohême. Des églises sont baties dans un style grandiose et riche propre à impressionner les foules, l'art baroque. En 1584-1585, les réformés doivent ou quitter les Pays-Bas ou se convertir, comme en Bohême-Moravie après 1620. En France, au XVIIe siècle, l'« interprétation à la rigueur » de l'édit de Nantes sépare progressivement les protestants de la communauté nationale[1].

Sur le plan de la spiritualité, le renouveau catholique s'accompagne du développement d'un grand courant de mysticisme qui atteint son apogée à la fin du XVIe siècle et durant la première moitié du XVIIe siècle. Les œuvres les plus marquantes sont Le Château intérieur de Thérèse d'Ávila (1577) et le Cantique spirituel de Jean de la Croix (1578). La période allant de 1550 et 1650 a été surnommée le « siècle des saints » en raison du grands nombres de catholiques ayant eu des visions mystiques. Ils reçoivent le « don des larmes », reçoivent de consolations spirituelles. Mais le chemin qui mène à l'extase passe par des souffrances indicibles et des douloureuses mortifications[1]. En France, le renouveau a lieu plus tard avec l'école française de spiritualité, l'implantation des carmels réformés et l'arrivée de nouvelles congrégations (L'Oratoire) et la percée de personnalités marquantes, saint Vincent de Paul, Marie de l'Incarnation, saint Jean Eudes ou le cardinal de Bérulle...

Les résultats de la Contre-Réforme

Un exemple d'église de la Contre-Réforme : Sainte-Marie à Steyr (Autriche)

Les nouveaux ordres se sont considérablement développés. Les capucins ont reçu l'autorisation de créer des couvents en France, en Espagne, dans l'Empire. Ils sont prédicateurs, directeurs de conscience et missionnaires principalement pour les milieux populaires. Les Jésuites sont implantés dans toute l'Europe. Ils dirigent 400 collèges vers 1620. Outre les missions en pays réformés, ils envoient des missionnaires en Chine, au Japon, en Inde, en Amérique[13].

En 1620, la Réforme s'est répandue dans tous les pays restés catholiques. Les provinces méridionales des Pays-Bas (l'actuelle Belgique), la France après les guerres de religion sont les succès les plus remarquables de la Contre-Réforme[1]. En Bohème-Moravie après la victoire des Habsbourg à la Montagne Blanche, en Pologne, les protestants reculent[14].

Si dans l'ensemble, le clergé gagne en dignité et en efficacité, tous les problèmes ne sont pas réglés. La commande et le cumul des bénéfices continuent à exister. Certaines grandes familles, comme les Rohan à Strasbourg continuent à accaparer les dignités ecclésiastiques. L'intervalle des visites pastorales des évêques dans les paroisses (deux ans selon le concile de Trente) n'est pas respecté. La formation des séminaires laisse à désirer et la majorité du clergé reste d'une grande médiocrité. En France les séminaires n'apparaissent que dans la seconde moitié du XVIIe siècle, soit un siècle après la décision de leur création par le concile de Trente. Le bas clergé met beaucoup de temps à porter l'habit clérical et à enseigner le catéchisme. Le haut clergé continue à faire étalage de sa richesse[1].

Le dynamisme dont a fait preuve l'Église catholique aux XVIe et XVIIe siècles, s'étiole à partir du milieu du XVIIIe siècle. La papauté s'avère impuissante à défendre les Jésuites contre les rois. Les papes du XVIIIe siècle sont le plus souvent médiocres. Les ordres religieux vieillissent et connaissent des crises de recrutement, sauf en Autriche et en Bavière, les confréries se laïcisent. Face aux attaques menées contre le dogme chrétien par les philosophes des Lumières, la théologie se tient sur la défensive[1].

Notes et références

  1. a , b , c , d , e , f , g , h , i , j  et k Jean Delumeau, Contre-Réforme et Réforme catholique, Encyclopædia Universalis, DVD, 2007
  2. a  et b Michel Péronnet, Le XVe siècle, Hachette U, 1981, p 213
  3. a  et b Michel Péronnet, p 214
  4. Michel Péronnet, p 215
  5. a , b  et c Michel Péronnet, p 216
  6. a , b , c , d  et e Michel Péronnet, p. 218
  7. a , b  et c Michel Péronnet, p. 217
  8. Jean Pépin, article Tradition, Encyclopædia Universalis, DVD, 2007
  9. a  et b Michel Péronnet, p 219
  10. a  et b Michel Péronnet, p 221
  11. a  et b Michel Péronnet, p 222
  12. Sylvia Pressouvre, Article Rome, Encyclopædia Universalis, DVD, 2007
  13. a , b  et c Michel Péronnet, p 223
  14. Michel Péronnet, p 224

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Chaunu, Église, culture et société. Réforme et Contre-réforme, SEDES, Paris, 1984.
  • Michel Péronnet, Le XVe siècle, Hachette U, 1981

Articles connexes

Lien externe

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