- Ligue de la Contre-Réforme catholique
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Ligue de la contre-réforme catholique
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La Contre-Réforme catholique (ou CRC) est un mouvement ultramontain et nationaliste issu de la contestation dite "théologie de droite"[1], fondé par l'abbé Georges de Nantes en 1967. L'ancien abbé de Nantes était suspens a divinis depuis le 25 août 1966[2].
La CRC dénonce le concile Vatican II, qu'il considère comme invalide, et l'accuse de contenir de nombreuses erreurs au motif qu'il n'a pas été soumis à l'infaillibilité du pape. Par exemple, ce mouvement dénonce le dialogue œcuménique et le culte de l'homme, proclamés dans ce qu'il qualifie de "funeste concile'".
La CRC dénonce autant la liberté religieuse dans le monde que la liberté de conscience dans l'Église catholique, tout en considérant que le principe d'égalité entre les religions [3]va à l'encontre de la notion de vérité enseignée par le Christ ("Je suis la Voie, la Vérité, la Vie" a dit ce dernier).
La CRC est basée sur deux communautés religieuses, à St-Parres-lès-Vaudes, dans l'Aube et au Québec.
Le mouvement se situe hors de l'Église catholique ; celle-ci avait suspendu a divinis l'ancien abbé Georges de Nantes avant la fondation de la CRC. Depuis 2001, Georges de Nantes est frappé par un interdit de célébrer, donner et recevoir les sacrements en tout lieu. C'est la plus forte sanction avant l'excommunication. La CRC n'est reconnue par aucun évêque catholique.
La communauté des « Petits Frères et Petites Sœurs du Sacré-Cœur », appartenant à la CRC [4], est considérée comme une secte dans le rapport parlementaire français de 1995.
La CRC, notamment par la voix de Georges de Nantes et du diacre Bruno Bonnet-Eymard, défend la thèse de l'authenticité du Suaire de Turin. Selon la CRC, la relique aurait été victime d'une « fraude » lors des analyses au carbone 14 en 1988, fraude « préméditée » par la « maffia » des francs-maçons ; de même, l'incendie de 1997 qui endommagea gravement la cathédrale de Turin, où est conservé le Suaire, serait une « solution finale » mise en œuvre par « ces forces occultes, cette franc-maçonnerie »[5].
Notes et références
- ↑ expression née au XXe siècle pour désigner les mouvements ultra-conservateurs dans le christianisme
- ↑ La Documentation catholique, 2001.
- ↑ ni Unitatis Redintegratio ni Nostra Aetate ne reconnaissent l'égale vérité de toutes les religions, ni leur égale valeur dans l'économie du salut comme le montre l'affaire Jacques Dupuis s.j.
- ↑ UNADFI, Bulles, 1er trimestre 1999.
- ↑ Site de la CRC.
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