Économie espagnole

Économie espagnole

Économie de l'Espagne

Espagne
Indicateurs économiques
Grue chantier.JPG
la construction de logements tire le PIB en Espagne
Monnaie euro
Année fiscale
Organisations internationales Union européenne, zone euro, OCDE, OMC
Statistiques
Produit intérieur brut (parité nominale) {{{pib}}}
Produit intérieur brut en PPA {{{pib en PPA}}}
Rang pour le PIB en PPA {{{rang}}}
Croissance du PIB 45,5 % (2006)1
PIB par habitant en PPA 2000000.440 $ (2006)1
PIB par secteur agriculture : 3,9 %
industrie : 29,4 %
services : 66,7 % (2006)1
Inflation (IPC) 3,5 % (2006)1
Pop. sous le seuil de pauvreté 19,6 % (2006)1
Indice de développement humain (IDH) 16e (2008)3
Population active 21,8 millions (2006)1
Population active par secteur agriculture : 5,3 %
industrie : 30,1 %
services : 64,6 % (2006)1
Taux de chômage 18,9 % (Août 2009)[1]
Principales industries textiles, produits alimentaires, industries de métaux,...
Commerce extérieur
Exportations 222,1 milliards $ (2006)1
Biens exportés machines, voitures, nourritures, produits pharmaceutiques,...
Principaux clients France (18,9 %), Allemagne (11 %), Portugal (8,9 %), Italie (8,6 %), Royaume-Uni (7,8 %) USA (4,5 %)
Importations 324,4 milliards $ (2006)1
Biens importés équipement industriel, carburants, produits chimiques,...
Principaux fournisseurs Allemagne (14,7 %), France (13,2 %), Italie (8,1 %), Royaume-Uni (5 %), Pays-Bas (4,8 %), Chine (4,8 %)
Finances publiques
Dette publique 46,9 % du PIB (2008)1
Dette extérieure 1.591 milliards $ (2006)1
Recettes publiques 475,3 milliards $ (2006)1
Dépenses publiques 488,2 milliards $ (2006)1
Aide au développement 1,33 milliards $ (1999)1
Sources : 

1. Espagne sur CIA factbook sur le site de CIA factbook. Consulté le 8 octobre 2007
2. rank sur le site de CIA factbook. Consulté le 8 octobre 2007
3. classement IDH 2007. Consulté le 14 octobre 2007
Sauf mention contraire, tous les chiffres sont exprimés en dollars des États-Unis

L’Espagne est la 5ème économie de l’UE et également la 8éme puissance économique mondial. L’économie de ce pays a été marquée au cours des années 2000 par une croissance économique très forte, liée en partie à un boom de la construction dans l'immobilier, et qui n’est sans doute pas durable (voir bulle immobilière espagnole).Madrid, la capital est une des villes les plus importantes en Europe. Pendant de nombreuses années, la ville resta une ville administrative, centralisant les activités de l'État. L'industrialisation est arrivée de façon massive après la guerre civile. Elle a été concentrée dans les domaines de mécanique de précision, électronique, pharmaceutique... Le centralisme étatique favorisa la croissance économique de la ville. De nombreuses entreprises y installèrent leur siège national pendant cette période. L'espagne est consideré le pays le plus travalleur de l'UE et selon des récentes statistique,elle pourra dépasser le revenu par habitant de la france et de l'allemagne avant 2015.


Sommaire

L'Espagne au XXe siècle

Pendant le régime du général Franco

En 1939, à la fin de la guerre civile, l'Espagne était un pays ruiné, ses industries détruites et sa réserve d'or partie en direction de l'Union soviétique.

L'Espagne a hérité d'une économie corporatiste du régime du général Franco, caractérisée par un manque de liberté économique par rapport aux autres nations d'Europe.

Les échanges internationaux furent limités à cause de l'ostracisme des nations alliés par rapport à un pays ayant soutenu l'Axe Rome-Berlin.

À partir de la libéralisation économique de 1959, le pays eut le plus fort taux de croissance des pays occidentaux notamment grâce au tourisme.

En 1975, le PIB individuel moyen dépassait 77% de la moyenne des pays du Marché Commun et l'Espagne était la neuvième puissance industrielle du monde.

1982-1996 (Gouvernement de Felipe González)

L'entrée de l'Espagne dans la Communauté économique européenne (CEE) - ancêtre de l'Union européenne actuelle - le 1er janvier 1986 a nécessité l'ouverture de l'économie du pays, la modernisation de son industrie, l'amélioration de son infrastructure et la révision de sa législation économique pour suivre les directives de l'UE. Grâce à ceci, l'Espagne a accéléré la croissance de son PIB, réduit la dette publique et le taux de chômage de 23% à 15% en trois ans ainsi que l'inflation sous les 3%. Les défis les plus importants pour l'économie espagnole incluent la réduction du déficit public, une réduction plus importante du taux de chômage, la réforme du code du travail, la réduction de l'inflation et l'augmentation du PIB par habitant.

Cependant, après le pic de croissance vers la fin des années 1980, l'économie espagnole est entrée en récession à partir de mi-1992. Le taux de chômage atteint 23,90 % en 1994.

De plus, à la fin de cette période, le gouvernement a essuyé plusieurs affaires de corruptions, comme Rafael Vera.

1996-2004 (Gouvernement de José María Aznar)

Le ministre de l'économie est Rodrigo Rato.

L'économie espagnole a connu une reprise durant la première administration Aznar (1996-2000) grâce à un retour de la confiance des consommateurs et l'accroissement de la consommation privée, bien que la croissance ait ralenti récemment. Le taux de chômage reste un problème à 11,7% (2003), mais ceci représente néanmoins une amélioration importante par rapport à ce qu'à connu l'Espagne dans le passé. La dévaluation de la peseta durant les années 1990 a rendu les exportations espagnoles compétitives, mais la force de l'euro depuis son adoption en 1999 a élevé des critiques selon lesquelles les exportations espagnoles sont trop chères par rapport à la marge de manœuvre des acheteurs étrangers. Cependant, ceci a été masqué par la facilité accrue d'échange avec les autres pays de la zone euro.

Durant la période Aznar, l'exécutif de centre-droit a poursuivi la privatisation d'entreprises publiques. La situation économique et la qualité de vie se sont améliorées.

2004-actualité (Gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero)

Le ministre de l'économie est Elena Salgado

La politique économique reste sensiblement la même que celle du gouvernement d'Aznar. L'économie est dans un bon moment avec une croissance économique de plus du +3% à 2005 et à quelques fois plus de +3,5%. Le chômage est en baisse rapide et le déficit public respecte les limites de l'Union européenne.

L'année 2005 a été exceptionnelle pour l'Espagne en ce qui concerne le chômage. En effet, celui-ci est passé de 10,56% à 8,7% entre fin 2004 et fin 2005[2]. Il s'agit du plus bas taux de chômage depuis 1978. De plus, on note une grande disparité entre les régions, certaines ayant un taux de chômage inférieur à 6% : la Catalogne (5,90), la Communauté autonome de Madrid (5,92%), la Navarre (5,95 %) et l'Aragon (6,65%)); alors que d'autres régions ont un taux de chômage supérieur à 13% (Estrémadure (15,31 %) et l'Andalousie (13,83 %)). Le marché du travail espagnol est caractérisé par la forte prévalence des contrats à durée déterminée (31% des contrats).

L'inflation en 2006 était de 3,5% et la croissance économique de 3,9%. M. Rodriguez Zapatero a declaré qu'à ce rythme l'économie espagnole dépasserait des pays comme l'Allemagne ou l'Italie en PIB par habitant, d'ici deux ou trois années[3] Bruxelles prévoit une fois encore, entre les grandes économies européennes, la plus grande croissance économique pour l'Espagne en 2007, dans un espace européen plus dynamique[4].

Le lundi 19 janvier 2009, l'agence de notation Standard & Poor's a abaissé sa notation de la dette espagnole à long terme, de "AAA" à "AA+"[5]. En 2008, l'Espagne est touchée par la crise mondiale et le chômage augmente pour atteindre 18,9 % en août 2009 selon Eurostat[6].

Géographie économique

Régions les plus riches

Madrid, Pays basque, Catalogne, Navarre, Aragon, Baléares et La Rioja sont les régions les plus riches d'Espagne. Elles bénéficient tout à la fois d'une relative proximité avec le cœur économique de l'Union Européenne, et d'un dynamisme structurel au niveau du tourisme.

Régions les plus pauvres

Andalousie, Canaries, Estrémadure, Galice, Castille-La Manche, Région de Murcie et Asturies sont les régions les plus pauvres. Positionnées en périphérie par rapport au cœur économique de l'Union Européenne, leur développement reste incomplet, et le réseau des voies de communication nécessite encore un effort de modernisation.

Secteurs économiques

Secteur primaire: agriculture, pêche, mines

En 2006 :

  • premier producteur mondial d'huile d'olive ;
  • second producteur européen de coton ;
  • troisième producteur européen de tabac.

La production minérale Espagnole est surtout centré sur les ressources de productions non énergétique. En ne prenant compte que la valeurs des minéraux non métallique et métallique ainsi que les produits miniers, l’Espagne est à la neuvième place mondiale. Par contre, avec les produits énergétiques comme le charbon, le pétrole, le gaz ou l’uranium, l’Espagne passe à la 38e place.

L’Espagne à un sol renfermant plus de cent produits minéraux mais ceux-ci ne sont pas en quantités suffisante. On ne peut en extraire que dix-sept seulement en assez grande quantité :

  • minéraux métalliques : le fer, le cuivre, le pyrite, l’étain, le plomb, le mercure et le wolfram.
  • minéraux non métalliques : l’argile réfractaire et bentonite, le quartz, le spath fluor, la glauberite, le sel de mer et la roche, la magnésite brulée, le sel potassique et sépiditiques.

Les principales richesses exploitées en Espagne sont le plomb, les pyrites de cuivre, le mercure et le fer, qui est la base de l’industrie lourde.

Secteur secondaire

Article détaillé : Parcs industriels d'Espagne.

Les régions les plus industrielles sont la Catalogne, le Pays basque et Madrid.

L’Espagne est au cinquième rang mondial dans les domaines de productions de machines-outils (Pays basque), de construction navale (Galice) et de l’automobile (SEAT, FASA-Renaud, Ford, PSA Peugeot Citroën).

Secteur tertiaire

L'économie du tourisme

Article détaillé : Tourisme en Espagne.

L'Espagne est la 2e destination touristique au Monde, derrière la France. C'est un secteur essentiel pour l'économie espagnole, représentant 10% du PIB. La fréquentation touristique de l'Espagne est en croissance régulière, bénéficiant d'une image positive au niveau des aménités: soleil, fête, accueil, milieux branchés. En 1995, 38,8 millions de touristes visitèrent l'Espagne; en 2002, le chiffre atteignait 50 millions. Le chiffre de 2007, soit 59,2 millions, pourrait être un record car le pays s'enfonce dans la crise mondiale.[7]

Richesse et pauvreté : du miracle économique à la crise

Article détaillé : Bulle immobilière espagnole.

Le taux de chômage

La fragilité du système économique espagnol est démontrée par la rapide croissance du taux de chômage, après des mois de chute rapide. Avec la crise débutée en 2008, le chômage touche 17,4% de la population active, le plus fort taux de l'Europe occidentale[8]. Selon la Banque Centrale Espagnole, le chômage devrait atteindre 19,6% de la population active, fin 2009. Les 20% devant être dépassés, courant du premier semestre 2010.

L'endettement des ménages

Les ménages se sont fortement endetté au cours des années 2000. La dette des ménages représentent 130 % de leurs revenus en 2007[9].

Relations avec le reste du monde

Amérique du Sud

L’Amérique du Sud est la zone la plus importante pour les entreprises espagnoles, spécialement l'Argentine. Des entreprises comme BBVA, BSCH, Repsol YPF, Telefónica, Movistar... sont très importantes (plus que les entreprises des États-Unis).

Europe

Aujourd'hui des entreprises comme le BBVA et BSCH sont importantes dans l'UE (BSCH est le 1re banque européenne).

Notes et références

  1. Eurostat
  2. Cécile Chambraud, « Forte baisse du taux de chômage espagnol », dans Le Monde, 29 janvier 2006 [texte intégral (page consultée le 11 avril 2009)] 
  3. Le Figaro (Archive, Wikiwix, que faire ?)
  4. News MSN (Archive, Wikiwix, que faire ?)
  5. « Espagne : Standard & Poor's abaisse sa notation sur la dette », dans La Tribune, 19 janvier 2009 [texte intégral] 
  6. [pdf] (en) Erreur de paramétrage de {{Lien web}} : les paramètres url et titre sont obligatoires(url : http://epp.eurostat.ec.europa.eu/tgm/table.do?tab=table&language=fr&pcode=teilm020&tableSelection=1&plugin=1).
  7. Le Figaro, 29/08/08, p17, d'après Géotourisme
  8. Manuel V. Gómez, « En un an, 1 million de personnes ont perdu leur travail », dans Courrier international, 3 décembre 2008 [texte intégral] 
  9. « La Coface met l’Espagne sous surveillance négative », article, Les Échos, lundi 15 octobre 2007, p. 2

Voir aussi

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