- Economie du Tchad
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Économie du Tchad
Tchad
Indicateurs économiquesMonnaie Franc CFA Année fiscale Année calendaire Organisations internationales Union africaine, Organisation mondiale du commerce Statistiques Produit intérieur brut (parité nominale) 15,66 mia $ (2004) Produit intérieur brut en PPA Rang pour le PIB en PPA 137 Croissance du PIB 38% (2004) PIB par habitant en PPA 1600 $ PIB par secteur agriculture : 22,6%
industrie : 35,6%
services : 41,7%Inflation (IPC) 8% (2004) Pop. sous le seuil de pauvreté 80% (2001) Indice de développement humain (IDH) 170 Population active n.c. Population active par secteur agriculture : 80%
industrie : n.c.
services : n.c.Taux de chômage n.c. Principales industries hydrocarbures, textiles Commerce extérieur Exportations 365 mio $ (2003) Biens exportés pétrole, coton, gomme arabique Principaux clients États-Unis 74,2%, République populaire de Chine 14,8%, Portugal 5,2% {2004) Importations 500,7 mio $ (2004) Biens importés machinerie et moyens de transport, produits manufacturés Principaux fournisseurs France, 22,9%, Cameroun 13,7%, États-Unis 11,8%, Portugal 10,9% Allemagne 7,7%, Belgique 4,8% (2004) Finances publiques Dette publique Dette extérieure 1281 mio $ (2002) Recettes publiques 1,131 mia $ (2004) Dépenses publiques 957,7 mio $ (2004) Aide au développement 238,3 mio $ Sauf mention contraire, tous les chiffres sont exprimés en dollars des États-Unis
En dépit de ressources naturelles considérables, le Tchad est parmi les pays les plus pauvres du monde. Traditionnellement, l'économie du Tchad a été principalement agricole (coton, bétail et gomme arabique). La production (et les exportations) significative de pétrole commence vers la fin de 2002.
Sommaire
Tendances macro-économiques
Le tableau ci-dessous récapitule les tendances du PIB du Tchad aux prix du marché estimés par le Fonds monétaire international, en millions de francs CFA:
Année PIB Change du dollar US indice des prix (2000 = 100) 1970 90'500 n.c. n.c. 1975 149'400 n.c. n.c. 1980 146'801 251,15 44 1985 390'350 449,19 69 1990 439'300 272,18 64 1995 721'729 499,12 85 2000 986'013 709,87 100 2005 2'859'966 526,60 118 Le PIB par habitant augmenta de 23% dans les années 1960 et atteint un pic à 80% dans les années 1970. La croissance diminua ensuite à 30% durant la décennie suivante, pour atteindre 40% dans les années 1990.
Le salaire moyen en 2007 était de 3 à 4 $ par jour.
Secteurs
L'agriculture, en particulier de subsistance, l'élevage et la pêche occupent plus de 80% de la population active, pour 22,6% du PIB. Les principales cultures vivrières sont le sorgho, le mil et l'arachide tandis que le coton, la canne à sucre, la gomme arabique et le tabac sont cultivés à des fins de rente. Les troupeaux sont constitués de bovins, de chèvres, de moutons, de chameaux et de volailles.
Comme de nombreux autres pays en voie de développement, le secteur informel est de loin plus développé que le secteur formel. Le pays est largement dépendant de l'aide internationale. Les principaux donateurs et bailleurs de fonds sont l'Union européenne et la France.
La culture du coton
Le coton a été introduit en Afrique par les Arabes et les Portugais. En 1918, les Belges commencent la culture industrielle du coton.
Et celle-ci débute en 1929-1930 en Afrique Équatoriale Française (A.E.F.). Le monopole de l'achat et de l'égrenage est concédé à la COTONFRAN (Compagnie cotonnière équatoriale française), sur la même période, 337 tonnes de coton-graine sont produites.
En 1954, 215 000 hectares sont cultivés et 60 000 tonnes de coton-graine produites. Ces rendements sont inférieurs à ceux de l'Égypte, des États-Unis et du Soudan car les sols ne sont pas très fertiles, les variétés en exploitation sont de faible rendement et les techniques des cultivateur ne se sont pas améliorées (utilisation de la houe traditionnelle).
Gabriel Lisette croyait à l'avenir du coton : les besoins de la Métropole étaient de 260 000 tonnes, des études techniques sur de nouvelles variétés permettaient d'accroître le rendement de 20%, des fertilisations du sol étaient à l'essai, l'outillage se modernisait, etc.
L'arachide
Cette culture intéresse les régions de l'Est et du Sud du Tchad.
Le mil
Dans de nombreuses régions, il constitue l'aliment de base des populations.
La gomme arabique
Produit de cueillette.
Le bétail
Richesse du Nord.
Exportations
Le Cameroun et le Nigeria sont les principaux débouchés du marché tchadien en Afrique, tandis que la France, l'Allemagne et le Portugal sont ses premiers clients en Europe. Avant l'exploitation des réserves pétrolières, le coton représentait 40% des exportations du pays. La réhabilitation de Cotontchad, la plus grande compagnie cotonière, qui souffrit de la chute des prix de la matière première, fut financée par la France, les Pays-Bas, la Communauté économique européenne et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement. Depuis janvier 2002, le secteur para-étatique est en cours de privatisation.
Les autres produits d'exportation sont la gomme arabique ainsi que des animaux d'élevage et du poisson fumé et séché avec ses voisins directs (Nigeria, Cameroun et Soudan).
Pétrole
Article détaillé : Économie du pétrole au Tchad.Entreprises
- grandes entreprises : voir liste d'entreprises tchadiennes
Électricité
L'électricité au Tchad est fournie par des centrales thermiques utilisant le pétrole. Malgré les ressources du pays, le carburant reste très cher et l'électricité est distribuée de façon irrégulière (nombreux délestages dus à une capacité de production insuffisante) et à un coût prohibitif pour une assez grande partie de la population.
Bibliographie
- Kolandi Laorewa Mindemon, Histoire économique du Tchad, 1924-1960, Université de Paris 1, 2000, 387 p. (thèse de doctorat d'Histoire)
- Le Tchad et son potentiel économique, SIFIJA, Paris, coll. Les Guides écofinance pour l'information de l'investisseur 2009, supplément du no 2533 de Jeune Afrique (du 26 juillet au 1er août 2009), 84 p.
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Catégorie : Économie tchadienne
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