- Bahía Blanca
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Bahía Blanca Administration Pays Argentine Province Buenos Aires Département Partido de Bahia Blanca Code postal B8000 Indicatif téléphonique 0291 Maire Cristian Breitenstein (FpV) Géographie Coordonnées Altitude 20 m Superficie 7 948 ha = 79,48 km2 Démographie Gentilé Bahiense Population 292 636 hab. (2009) Densité 3 681,9 hab./km2 Divers Fondation 1828 Fondateur colonel Ramón Bernabé Estomba Localisation Bahía Blanca est une ville de la province de Buenos Aires, en Argentine. Elle est située près de l'océan Atlantique, à environ 650 km au sud-ouest de Buenos Aires, la capitale fédérale.
La ville, où il y avait 274 509 habitants en 2001, a un important port de mer, dont la profondeur de 40 pieds (13 m) est constante sur presque toute la longueur de la baie - qui est en réalité un estuaire - où coule le courant du Naposta, tel un fleuve. Son nom signifie la « baie blanche » et provient de la couleur du sel qui couvre les terrains qui bordent la côte. La ville est le chef-lieu du partido homonyme, le partido de Bahía Blanca.
Sommaire
Histoire
Bahía Blanca fut fondée comme place forte le 11 avril 1828 par le colonel Ramón Bernabé Estomba sous les ordres du brigadier général puis gouverneur de la province de Buenos Aires, Juan Manuel de Rosas. La ville fut nommée Fortaleza Protectora Argentina (La place forte protectrice argentine) dont le rôle principal était de protéger les habitants et leur bétail contre les vols des indigènes et également protéger la côte parce que la marine du Brésil avait débarqué dans la région l'année précédente. La place forte fut plusieurs fois attaquée par les malones (tribus d'indigènes nomades montés à cheval), surtout en 1859 par 3 000 guerriers du chef mapuche Calfucurá.
Charles Darwin y fit un séjour en 1833 lors de son tour du monde sur le Beagle.
Georges Claraz s'installa quelques années à Bahia Blanca, d'où il part pour explorer le nord de la Patagonie en 1865.
La ville commença à gagner en importance commerciale après la construction d'un chemin de fer par les Anglais en 1885, qui la reliait à Buenos Aires, tout en favorisant le commerce du grain provenant des Pampas. La croissance rapide de l'économie locale, les lois très libérales de l'Argentine envers l'immigration européenne et l'abondance des ressources naturelles du pays ont attiré de nombreux immigrants, surtout d'Espagne et d'Italie et un certain nombre des Français qui s'installèrent à Pigüé, à environ 125 kilomètres vers le nord. En 1984 ils ont reçu la visite du président François Mitterrand accompagné du président argentin, Raúl Alfonsín.
Une autre colonie étrangère importante est celle des immigrants néerlandais, à Tres Arroyos, à environ 250 kilomètres vers le nord-est. Ils ont récemment reçu la visite de la reine Béatrix des Pays-Bas, du prince-héritier, Willem-Alexander et de son épouse, la princesse Máxima, née Máxima Zorreguieta à Buenos Aires, où elle a habité et étudié. Un nombre important d'immigrés allemands et aussi juifs d'Europe de l'Est se sont installés aussi en ville et dans la région qui l'entoure, au début du XXe siècle et pendant et après la Seconde Guerre mondiale.
Puerto Belgrano, situé 29 kilomètres au sud-est, est la plus grande base navale d'Argentine, dont la construction a été commandée par un décret secret signé par le président José Evaristo Uriburu. Ce fut l'ingénieur Luigi Luiggi, né à Gênes, en Italie, qui en conçut les plans et dirigea la construction à la fin du XIXe siècle (du 12 décembre 1898 au 8 mars 1902). L'ouvrage a été réalisé par une entreprise des Pays-Bas, appelée Dirks, Dates & Van Hattem[1].
Climat
La ville se trouve à la limite entre la Pampa humide, où le climat est influencé par l'océan Atlantique, et la Patagonie plus sèche. L'été est très chaud et l'hiver tempéré. L'humidité est médiane entre Pampa et Patagonie. Les précipitations se trouvent dans la tranche de 500 à 600 mm annuelle et sont plus fréquentes l’été. Les températures moyennes varient de 10 à 25 °C. Il ne neige pas en hiver.
Aujourd'hui
Bahía Blanca est un centre commercial d’importance, où on fait le commerce d'exportation des grains et des laines du secteur méridional de la province de Buenos Aires, le pétrole de la province de Neuquén, et les fruits de la vallée de Río Negro. Son groupe de ports de mer est l'un des plus importants dans le pays, principalement parce qu'ils sont les seuls qui comptent naturellement de 10 mètres (33 pieds) de profondeur, bien qu'ils soient maintenus à 12,9 mètres (40 pieds) par l'entretien régulier.
Sur le long du rivage du nord-est de la baie, ces ports sont Puerto Ingeniero White pour les grains, et Puerto Galván, plus petit, qui se spécialise en huile de tournesol et de soja, et produits chimiques tels que l'urée dont un des producteurs industriels le plus grand du monde, Profertil, est situé là. Entre ces deux ports principaux, plusieurs usines industrielles et chimiques utilisent leurs propres quais.
Deux centres commerciaux sont situés à la périphérie de la ville et beaucoup de magasins au centre-ville même sont tout à fait en activité en offrant une variété de marchandises et produits de première ligne. Il y a également une variété de supermarchés, dont certains ont été fondés d'après des initiatives locales et régionalement développés et aussi des branches des compagnies internationales.
La plupart des magasins sont ouverts toute la semaine, si bien qu'il est maintenant à l'étude que les entreprises et les magasins soient fermés le dimanche[2] parce que les syndicats locaux le souhaitent. Le maire de ville semble également favoriser cette initiative.
Bahía Blanca possède un aéroport (Comandante Espora, code AITA : BHI).
Éducation et culture
La ville s’est développée aussi dans des aspects culturels et éducatifs bien sûrement par l'influence européenne de ses habitants. Il y avait cinq théâtres au début du XXe siècle siècle et plusieurs cinémas. Maintenant il y a un orchestre symphonique permanent, un groupe de Ballet Classique (Ballet del Sur), un Institut d'Enseignement Supérieur qui va devenir une université dans peu de temps (Instituto Juan XXIII, la future université Don Bosco), un Institut Tertiaire des Sciences Humaines (Instituto Avanza) et deux universités nationales : Universidad Tecnologica Nacional (Université Technologique Nationale), consacrée principalement aux sciences exactes pour les étudiants qui travaillent, avec des activités formelles en soirée, et une Université Nationale importante nommée l'Université Nationale du Sud (Universidad Nacional del Sur), fondée en janvier 1956, avec les instituts internationalement reconnus associés à la recherche en sciences biologiques et biochimiques et sciences technologiques dont un des directeurs, Dr Francisco Barrantes, réputé et bien connu dans le monde scientifique d'après ses recherches sur des protéines, a été choisi comme membre du Conseil Exécutif de l'Académie des Sciences d'Amérique Latine dès 2006 jusqu'en 2012. Ce sont l'INIBIB et l'Instituto de Oceanografía, parmi d'autres. Les deux universités nationales sont gratuites pour tous les étudiants. On accorde l'éducation libre par l'État bien qu'il y ait des écoles privées.
Le Prix Nobel César Milstein est né et a grandi à Bahía Blanca, puis est allé à l'Université de Buenos Aires, commençant ses recherches en biochimie à l'Institut Malbran ; après quoi il est allé au Royaume-Uni, devenant professeur à l'Université de Cambridge, où il a reçu le prix Nobel pour la découverte et le développement des anticorps monoclonaux pour lesquels il n'a enregistré aucun brevet, ce qui aurait pu le rendre très riche. Il estima que sa découverte était la propriété intellectuelle de l'Humanité et n'avait qu'un intérêt scientifique et non pas économique pour lui-même.
Le système d'éducation a été transformé par la province de Buenos Aires Buenos Aires (province) il y a dix ans, à peu près[réf. nécessaire]. Ce qui était un système avec l'éducation primaire (obligatoire) et secondaire (non-obligatoire) avant de poursuivre des études d'université ("le modèle français") est devenue éducation générale de base (obligatoire) et éducation polymodale (le modèle "espagnol catalan") bien que maintenant le système soit en train d'être revu et probablement encore modifié.
Il y a plusieurs musées dans la ville qui incluent le Musée du Port, le Musée d'Histoire Naturelle, le Musée des Beaux-Arts et le Musée d'Arts Contemporains, ce dernier dirigé par Betiana Gerardi. Il vaut la peine de visiter le musée de l'Armée, organisé par le Comando de V Cuerpo de Ejército, où on peut admirer une recréation miniaturisée de la Place Forte originale, faite par César Puliafito, et des objets d'intérêt historique.
On y trouve aussi une bibliothèque avec des documents d'importante valeur historique similaire au celle des Salésiens de Don Bosco. Il est important de se souvenir que la civilisation de la Patagonie a été effectuée principalement par les militaires et par les prêtres Salésiens, raison pour laquelle tous les deux ont des magnifiques collections de documents.
La ville compte deux zoos : le municipal, le plus ancien, avec une variété d'espèces soignées par des vétérinaires permanents et personnel qui s'en occupent et un autre privé, dans la périphérie de la ville. Les autres centres d'intérêt incluent la banlieue Inglés ('quartier anglais ') où ont habité les employés et les techniciens Britanniques qui ont construit les chemins de fer et les ports. Le quartier de Harding Green est une banlieue où les directeurs de chemin de fer et de port ont habité.
Religion
La ville possède une cathédrale néoclassique, siège de l'archidiocèse de Bahía Blanca (Archidioecese Sinus Albi), qui comprend une région assez vaste. L'archevêque est, depuis avril 2003, SER Monseigneur Guillermo José Garlatti (Archiepiscopus Sinus Albinensis) dont le Pallium a été imposé par le Pape Jean-Paul II lors d'une messe formelle de l'imposition à la place Saint-Pierre le 28 juin 2003, le jour de saint Pierre et saint Paul.
La plupart des habitants de la ville sont catholiques quoiqu’il y ait des églises protestantes et une synagogue. Il n'y a aucune mosquée à Bahía Blanca bien qu'il y ait des musulmans. Il y a de la tolérance religieuse sans discrimination par croyance, une caractéristique généralement trouvée partout en Argentine.
Architecture
L'architecture de Bahia Blanca rappelle celle de l’Europe. Les bâtiments publics tels que Banco de la Nación, la Chambre de Commerce de Bahía Blanca (la bourse des valeurs), la Poste principale, la Bibliothèque Bernardino Rivadavia, l'ancien bâtiment du journal local La Nueva Provincia, l'hôtel de ville, le Rectorat et des Départements (Facultés ou Écoles) universitaires de l'Universidad del Sur, de sa "Maison de la Culture" et de Teatro municipal (le théâtre principal de la ville), parmi d'autres, sont magnifiques, la plupart très bien préservés. Certains montrent clairement l'influence néoclassique française (L'École de beaux-arts, Paris). De nombreux gratte-ciels se trouvent partout, principalement près du centre-ville. Les appartements qu'on y peut trouver, dont les prix sont extrêmement variés, sont acceptés par des gens comme alternative pour habiter près de presque tout en ville, sans devoir parcourir des longues distances.
Loisirs
Sur la côte, près de la ville, il y a des endroits de récréation tels que "Balneario Maldonado" et "Colón" bien que les caractéristiques de l'estuaire, protégé par la loi comme réserve naturelle, ne sont pas idéales comme plages, de manière que, pour en trouver, les habitants de Bahía Blanca doivent se déplacer vers la limite sud-est de l'estuaire même, à peu près 100 kilomètres du centre-ville par autoroute, où Pehuén-Có et Monte Hermoso se situent. Toutes les deux sont des plages populaires avec de l'eau chaude et du sable presque blanc avec une organisation touristique très bonne.
Ceux qui préfèrent la montagne peuvent la trouver à environ 100 km vers le nord, où se trouve un massif de collines dont les points culminants sont Cerro de la Ventana (1 136 mètres) et Cerro Tres Picos (1 243 mètres), aussi une région où le tourisme est développé.
Sports
Depuis les années 50, Bahía a été considéré la ville capitale du basket-ball de l'Argentine. Emanuel Ginóbili (NBA, San Antonio Spurs, Texas) et Juan Ignacio Sánchez, tous les deux jouant actuellement, sont bien connus aux niveaux national et international et ont été membres de l'Estudiantes de Bahía Blanca. Alberto Cabrera, décédé, et Atilio Fruet, retiré, sont aussi, parmi d'autres, des figures connues aux niveaux local et national.
Les équipes plus importantes du football de la ville sont Olimpo, qui jouait dans la première division de l'Argentine jusqu’à la relégation en 2006, et Villa Mitre. L'entraîneur national Alfio Basile d'équipe de football de l'Argentine est également un bahiense. On peut aussi jouer au golf et au tennis, fierté de bon nombre de résidents.
On y pratique également le rugby, une équipe s'est même rendue en France en 2007 (lycée Pau-Montardon 64) pour y disputer le tournoi international de rugby catégorie junior dans lequel ils ont terminé quatrièmes. Durant la coupe du monde de rugby 2007 qui se déroulait également en France, l'Argentine a terminé 3e, un exploit sachant qu'ils n'étaient jamais arrivés à ce niveau de la compétition (victoire petite finale).
Santé, Publications et Bibliothèques
Le taux d'analphabétisme de la ville, comme le taux de mortalité néonatal, se trouvent parmi les plus bas du pays.
Il a deux hôpitaux d'importance dans la ville. L'un est provincial-régional. C'est l'"Hospital Interzonal Dr Jose Penna". L'autre, municipal, est "Hospital Municipal Dr Leonidas Lucero". Tous les deux sont des centres de complexité tertiaire où des malades de toute la région sont envoyés. Le système public de santé est gratuit pour n'importe quel résidant juridique de la nation, et sont sous la responsabilité de la Province de Buenos Aires et de la Mairie. Il y a une chaîne de cabinets de consultation publique et gratuite distribués dans toute la ville et la région qui travaillent dirigés et coordonnés par le Ministère même, sous la responsabilité d'un délégué à Bahia Blanca (Zona Sanitaria I), et l'administration de ville sous la surveillance du Secrétaire de la santé nommé directement par le Maire de Ville. Il y a également les établissements privés de santé à Bahia Blanca, où on peut compter sur un médecin pour 266 habitants.
Il y a un journal local régional, La Nueva Provincia dont l'ancien siège est déjà cité, journaux scientifiques classés publiés régulièrement tels que Revista de la Asociación Médica De Bahía Blanca et les travaux de recherche économique du CREEBA (Centro Regional de Estudios Económicos Bahía Blanca-Argentina), qui sont aussi des publications locales dont la qualité et réputation sont bien connues et consultés par ceux qui s'occupent des affaires économiques et financières[3]. Pour faciliter l'édition des travaux scientifiques et matériaux d'étude aux chercheurs, professeurs et étudiants, l'Universidad del Sur a organisé un centre de publications local, EDIUNS, dont les éditions, tout en offrant des livres bon marché, sont mises à disposition des étudiants et du public.
Il y a aussi des bibliothèques publiques dont la plus connue et ancienne, appelée Bibliothèque Rivadavia, a une collection d'à peu près 160 000 livres qui sont offerts aux lecteurs de la même manière que des autres collections des journaux -uniques dans la région-, qu'on y peut trouver.
Jumelage
Bahía Blanca est jumelée avec :
(classement alphabétique d'après la ville)
- Ashdod, Israël
- Cienfuegos, Cuba
- Chio, Grèce
- Christchurch, Nouvelle-Zélande
- Dalian, République populaire de Chine
- Fermo, Italie
- Jacksonville, États-Unis
- Piura, Pérou
- Reus, Espagne
- Talcahuano, Chili
Consulats étrangers
La ville est la siège de plusieurs consulats étrangers tels que l'Espagne, l'Italie et le Chili. Il y a également les Consuls Honorifiques de la France et des Pays-Bas. Il y a des écoles locales de langue étrangère comme l'Asociacion Bahiense de Cultura Inglesa (anglais), l’Alliance Française (français), la Société Dante Alighieri (italien) et Goethe-Institut (allemand), tous privés bien qu'avec un groupe nombreux d'étudiants.
Liens externes
- (es) La Nueva Provincia
- (es) Université du Sud
- (es) Academia Nacional de Historia: Nueva Historia de la Nación Argentina, Planeta, Buenos Aires, 2001
- (es) Comando del V Cuerpo de Ejército: El Fortinero
- (es) Rosati H, Palma D, Matte M, Rodríguez A: La Expansión Europea, Siglos XIV y XV [4]
- (en) Construction de Puerto Belgrano
- (en) Le Port de Bahía Blanca
- (es) Description de la Patagonie par Thomas Faulkner, 1835, traduite au Spagnol
- (es) Ferrocarril Transandino del Sur
- (es) Profertil, producteur d'urée
- (en) Aerolíneas Argentinas
- (es) Aéroports d'Argentine
- (es) Facultad Regional Bahía Blanca, UTN
- (es) Consulat d'Espagne à Bahía Blanca
- (es) (it) Consulat Général d'Italie à Bahía Blanca
- (es) (fr) Consulat Honoraire de la France à Bahía Blanca
- (es) Consulat du Chile à Bahía Blanca
- (es) (en) La Mairie de Bahía Blanca
- (es) Loi d'Éducation de la Province de Buenos Aires
- (es) Journal Scientifique de l'Association des Médecins de Bahía Blanca
- (es) Club de Golf Palihue
- (en) Dr Francisco Barrantes, UNESCO Chef de Biofisique, Neurobiologie Moléculaire et Neurobiologie, Institut de Recherche Biochimique, Universidad Nacional del Sur CONICET Argentine
- (es) Bibliothèque Publique Bernardino Rivadavia
- (es) Comando del V Cuerpo de Ejército
- (es) Instituto Nacional de Estadísticas y Censos
- (en) "Bahía Blanca." Encyclopædia Britannica. 2006. Encyclopædia Britannica Premium Service.[5].
- (es) Réserve naturelle Bahía Blanca
- (es) Centro Regional de Estudios Económicos de Bahía Blanca-Argentina
- Alliance française de Bahía Blanca
- Brève histoire des partidos
- Province de B.A.
- Carte détaillée de la province de Buenos Aires
Catégories :- Ville de la province de Buenos Aires
- Ville portuaire d'Argentine
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