- Tisséo
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Logo de TisséoCréation 2002 Dates clés 1972, Création de la SEMVAT
1993, Mise en service de la première ligne du métro (ligne A : Basso-Cambo - Jolimont)
2002, Création de la marque Tisséo
2003, Mise en service du prolongement de la ligne A (stations Roseraie, Argoulets, Balma-Gramont)
2007, Mise en service de la deuxième ligne du métro (ligne B : Ramonville - Borderouge)
2010, Mise en service de la ligne de tramway T1 (Arènes - Garossos)
????, Prolongement de la ligne de Tramway T1 (Garossos-Arènes) jusqu’à la station Palais de Justice (métro ligne B) En attente de la décision du conseil d'étatForme juridique Autorité organisatrice de transport urbain (AOTU) Slogan « Ma Ville, Mon Trajet » Siège social Toulouse (France) Direction Pierre Cohen (Parti socialiste), président de Tisséo-SMTC Activité Transport de voyageurs Produits Métro, train urbain (TER cadencé), tramway et bus Site web www.tisseo.fr modifier Tisséo est la marque commerciale du réseau de transports en commun de Toulouse et sa région, soit quatre-vingt-huit communes.
Sommaire
Organisation
Histoire
À sa création, en 2002[1], le nom commercial Tisséo rassemble les trois entités assurant la gestion du système de transport collectif de l'agglomération toulousaine. Tisséo-SMTC (Syndicat mixte des transports en commun), l'autorité organisatrice de transport urbain, regroupe alors les représentants de différentes collectivités locales : les communautés d'agglomération du Grand Toulouse et du Sicoval, le Syndicat intercommunal des transports publics de la région toulousaine (SITPRT) ainsi que le conseil général de la Haute-Garonne. Deux sociétés d'économie mixte sont placées sous la direction du SMTC : la première, Tisséo-SMAT (Société du métro de l'agglomération toulousaine, aujourd'hui devenue société de mobilité de l'agglomération toulousaine), se charge de la maitrise d'ouvrage du réseau, tandis que la seconde, Tisséo-SEMVAT (Société d'économie mixte des voyageurs de l'agglomération toulousaine), a pour mission l'exploitation de l'ensemble du réseau de transports en commun.
En 2004, après un appel d'offres, la délégation de service public portant sur l'exploitation du réseau urbain n'est pas reconduite à la SEMVAT, qui en avait la charge depuis 1973, au profit de la société Connex (aujourd'hui Veolia Transport). Dès le 1er janvier 2005, l'exploitation du réseau revient ainsi à l'opérateur privé et la marque Tisséo-Connex se substitue à Tisséo-SEMVAT.
Dès cette même année, une importante lutte politique opposant les représentants de la ville de Toulouse à ceux du conseil général, socialistes, s'engage : les premiers souhaitent maintenir en place l'opérateur privé alors que les seconds s'y opposent[2]. Finalement, alors que les socialistes sont encore majoritaires au sein du comité syndical de Tisséo-SMTC, ce dernier vote l'exploitation du réseau en régie directe[3]. Après seulement un an d'exploitation, le 1er janvier 2006, la société Connex se retire et le SMTC exploite les transports en commun en régie de service public. La marque Tisséo-Réseau urbain fait alors son apparition et vient remplacer Tisséo-Connex.
Un nouveau rebondissement se produit en 2006 quand le conseil général quitte le comité syndical de Tisséo-SMTC. Le 14 décembre 2005, un amendement présenté par le député UMP des Deux-Sèvres, Dominique Paillé, est adopté à l'Assemblée nationale. Cet amendement « vise […] à rendre aux établissements publics de coopération intercommunale – EPCI – le contrôle des syndicats mixtes de transports en commun auxquels ils ont délégué leur compétence transport. Il ne concerne que les EPCI ayant transféré leur compétence transport à un SMTC, dont la population est supérieure à 400 000 habitants. Cet amendement d’équité permet à la collectivité la plus importante de continuer à gérer d’une manière majoritaire la vie desdits syndicats »[4]. L'amendement « Paillé » implique donc que la communauté d'agglomération du Grand Toulouse soit majoritaire au sein du comité syndical, l'organe délibérant de Tisséo, ce qui, jusqu'ici, n'est pas le cas. La répartition des vingt-deux voix au comité syndical (dix pour le Grand Toulouse, une pour le Sicoval, une pour le SITPRT et dix pour le conseil général de la Haute-Garonne) devait donc évoluer au détriment du conseil général. Alors qu'il était prévu de passer à douze voix pour le Grand Toulouse et à huit voix pour le conseil général[5], aucun accord ne sera finalement trouvé et le 4 juillet 2006 le conseil général de la Haute-Garonne se retire du SMTC[6]. Depuis cette date, le comité syndical de Tisséo-SMTC ne compte alors plus que douze membres.
Face aux problèmes induits par le départ du conseil général (dont la participation financière n'est plus systématiquement assurée) et par les situations de blocage traversées par la régie (prolongement de la ligne B du métro et mouvements de grève des personnels notamment), il a été décidé de modifier son statut. Ainsi, depuis le 1er avril 2010, l'ancienne régie des transports urbains à simple autonomie financière est devenue un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), au même titre que la RATP ou la SNCF [7].
Tisséo - SMTC
Tisséo-SMTC, pour « Syndicat mixte des transports en commun », est l'autorité organisatrice de transports sur le périmètre de transport urbain de l'agglomération toulousaine. Il réunit la communauté urbaine du Grand Toulouse, la communauté d'agglomération du Sicoval ainsi que le Syndicat intercommunal des transports publics de la région toulousaine (SITPRT).
Tisséo - Réseau Urbain
Il a pour objet principal « l’exploitation, le développement et la commercialisation du service des transports publics urbains de personnes de l’agglomération toulousaine ». Tisséo exploite le réseau sous la forme d'un EPIC depuis avril 2010, succédant à une régie directe, qui elle-même succédait depuis 2004 à la SEMVAT.
Tisséo - SMAT
La SMAT, pour « Société de la Mobilité de l'Agglomération Toulousaine » (anciennement « Société du métro de l'agglomération toulousaine », changé début 2010 car cette société s'occupe aussi du tramway et des voies de bus en site propre), a pour mission d'organiser l'étude et la construction de nouvelles infrastructures. C'est une société d'économie mixte dont le capital est détenu à hauteur de 33,5 % par Tisséo-SMTC, 33,5 % par la communauté urbaine du Grand Toulouse, le conseil général de la Haute-Garonne, la ville de Toulouse, le Sicoval et le SITPRT, et 33 % par la Caisse des dépôts et consignations, le Crédit local de France et la Caisse d'épargne et de prévoyance de Midi-Pyrénées.
Le réseau
Tisséo gère deux lignes de métro de type VAL (lignes A et B), une ligne de Tram Tram de type Citadis 302 (ligne T1), quatre-vingt-trois lignes de bus (dont six lignes spéciales et deux en site propre), dix-sept TAD et 24 lignes scolaires. Les lignes TER cadencées (lignes C et D) sont exploitées par la SNCF.
Les lignes de métro
Articles détaillés : Métro de Toulouse, Ligne A du métro de Toulouse et Ligne B du métro de Toulouse.Les lignes de tramway
Articles détaillés : Tramway de Toulouse et Ligne T1 du tramway de Toulouse.Toulouse possède depuis le 29 novembre 2010 une ligne de Tramway.
Les lignes de bus
Article détaillé : Liste des lignes de bus de Toulouse.Toulouse possède un réseau de quatre-vingt-trois lignes de bus (environ 650 km de lignes diversement bien desservies) ainsi que d'une navette aéroport exploitée en régie directe depuis le 4 janvier 2010. Juste avant la mise en service de la ligne B, ce sont les bus qui effectuaient le plus de déplacements sur le réseau (200 000 voyageurs par jour, contre 170 000 pour le métro).
Les lignes de transport à la demande
Le service de Transport A la Demande (TAD) est un dispositif de transport public souple et pratique pour la desserte de secteurs peu denses. Il fonctionne sur réservation, deux heures au moins avant le déplacement en appelant le n°vert 0800 929 929.
Article détaillé : Transport à la demande dans l'agglomération toulousaine.Réorganisation après l'arrivée de la ligne B
L'arrivée de la ligne B est une occasion pour supprimer ou rabattre des lignes de bus qui opéraient dans les zones desservies par cette nouvelle ligne de métro. Ceci permet de redistribuer l'offre de bus sur d'autres zones, généralement en banlieue. En particulier les zones sud et sud est de la banlieue profitent de ces augmentations de fréquences, couplées avec la mise en service de sites propres (cf infra). Il y a donc jusqu’à un bus toutes les 5 minutes sur la RN113 à Castanet-Tolosan et à Auzeville-Tolosane, par exemple. Les lignes desservant Plaisance-du-Touch, Portet-sur-Garonne et Castelginest entre autres, voient également leurs offres renforcées.
Un document de communication a été publié récemment par le SMTC, décrivant les diverses modifications du réseau[8].
Le réseau de nuit a fait l'objet d'un léger renforcement. Avant la mise en service de la ligne B du métro, les lignes de bus en soirées étaient cadencées à l'heure (sauf la N2 ). Elles furent désormais cadencées à la demi-heure, et prirent le tracé et le numéro de plusieurs grandes lignes de jour. (Elles avaient auparavant toutes terminus à la Matabiau Gare SNCF).
Une nouvelle ligne passe en service de nuit, la 66 (Cours Dillon - Blagnac Grand Noble), préfigurant l'arrivée de la ligne T1 - il s'agit donc de la première ligne de nuit desservant réellement la banlieue alors que le secteur en question n'avait jamais été desservi après 22h jusqu'alors.
Les heures de fin de service ont peu varié, 0h30 pour le dernier service centre ville - banlieue (1h les vendredi et samedi) contre 0h00 environ actuellement. Les lignes en service de nuit deviennent donc les 2S, 10S, 12S, 16S, 22S, 38S, 66S et le TAD 106. Plus tard, d'autres lignes de soirée sont mises en service en 2009 : 79S, 81S (uniquement du jeudi au dimanche) et 88S.
Pour l'année 2008, une ligne de bus est ajoutée (ligne 29) partant de la station de métro de « La Vache » sur la ligne B jusqu'au quartier Saint-Michel par les boulevards, suite à différentes plaintes de la part d'habitants du quartier des Minimes et de Saint-Michel qui avec la ligne B ont été laissés sans aucune desserte. La mise en service devrait être durant le premier semestre.
Réorganisation après l'arrivée de la ligne T1
La réorganisation du réseau de bus présentée sur le site web de Tisséo[9] a pris effet le 29 novembre 2010 :
- La ligne 13 est supprimée mais la ligne 14 reprend son parcours à partir des Arènes ;
- La ligne 14 fait terminus à Basso Cambo, et ne dessert plus ni Casselardit ni Purpan ;
- La ligne 17 est raccourcie côté Blagnac et fait terminus à Andromède-Lycée ;
- La ligne 25 va de l'aéroport au centre commercial, en passant par la station Relais, le vieux centre de Blagnac et la place Brassens ;
- La nouvelle ligne 30 relie Fenouillet à l'aéroport via Seilh, en passant par Aéroconstellation, la zone industrielle du Grand Noble et le secteur aéroportuaire nord ;
- La nouvelle ligne 45 relie à partir du 20 décembre Jeanne d'Arc à Purpan en passant par les Amidonniers, St Cyprien et l'avenue de Grande-Bretagne[10], les lignes 14 et 70 ne desservant plus cette dernière ; en cas d'arrêt du tramway, elle est prolongée de Purpan jusqu'à la Place du Relais ;
- La ligne 46 est prolongée jusqu'à la place Baylac ;
- La ligne 66 garde son itinéraire de St-Cyprien à Airbus Industrie, pour ensuite rejoindre directement l'aéroport ;
- La ligne de soirée 66S est supprimée, le tramway fonctionnant le soir ;
- La ligne 70 passe par les Sept Deniers au lieu de Purpan, elle ne dessert donc plus l'arrêt Ancely, mais la station Relais ; en cas d'arrêt du tramway, elle est prolongée d'Andromède-Lycée à Aéroconstellation ;
- La ligne 71 relie les secteurs de Aussonne et Beauzelle à la ligne T1, sans rejoindre Toulouse.
« Points Vente » et « Espaces Conseil »
Tisséo désigne sous ces termes ses points de vente et d'information. Il en existe actuellement six :
- Point vente Basso-Cambo, ouvert du lundi au vendredi, de 6 h 30 à 19 h 45, et le samedi de 10 h 15 à 12 h 40 puis de 13 h à 16 h 45 ;
- Point vente Capitole, ouvert du lundi au samedi de 6 h 30 à 19 h 45 ;
- Point vente Jean-Jaurès, ouvert du lundi au samedi de 6 h 30 à 19 h 45 ;
- Point vente Marengo – SNCF, ouvert du lundi au vendredi de 6 h 30 à 19 h 45, le samedi de 12 h 30 à 19 h, et le dimanche ou les jours fériés de 15 h 45 à 22 h 15 ;
- Espace Conseil Occitane, ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 18 h ;
- Espace Conseil Jean-Jaurès, ouvert du lundi au vendredi, de 9 h à 18 h, et le samedi de 10 h à 18 h.
- Espace Conseil Arènes est toujours ferme après un mois de retard sur le chantier.
Voir aussi
Articles connexes
- Transports en commun de Toulouse
- Métro de Toulouse
- Tramway de Toulouse
- Liste des lignes de bus de Toulouse
- Transport à la demande dans l'agglomération toulousaine
Liens externes
- (fr) Tisséo
Notes et références
- Historique du réseau sur Tisséo. Consulté le 12 mars 2009
- Philippe Emery, « Tisséo – Transports : vers la régie », dans La Dépêche du Midi, 14 novembre 2005 [texte intégral (page consultée le 1er avril 2010)]
- « Tisséo-SMTC choisit la régie directe comme mode de gestion des transports en commun de l'agglomération toulousaine », dans La Dépêche du Midi, 17 novembre 2005 [texte intégral (page consultée le 1er avril 2010)]
- Compte rendu intégral – Deuxième séance du mercredi 14 décembre 2005 – 102e séance de la session ordinaire 2005-2006 » sur Assemblée nationale, 2005. Consulté le 1er avril 2010 Assemblée nationale, «
- « Tisséo-SMTC : redistribution des rôles », dans La Dépêche du Midi, 9 mai 2006 [texte intégral (page consultée le 1er avril 2010)]
- Philippe Emery, « Tisséo : divorce à la toulousaine », dans La Dépêche du Midi, 5 juillet 2006 [texte intégral (page consultée le 1er avril 2010)]
- « La régie Tisséo passe au régime EPIC au 1er avril », dans La Dépêche du Midi, 30 mars 2010 [texte intégral (page consultée le 1er avril 2010)]
- L'Abcdaire
- Le nouveau réseau de bus à l'arrivée du tram sur http://www.tisseo.fr, 2010. Consulté le 9 novembre 2010
- Bus 45 Jeanne d'Arc à Purpan : mise en service le 20 décembre sur http://www.tisseo.fr, 2010. Consulté le 13 décembre 2010
Catégories :- Entreprise française de transports publics
- Transport en commun à Toulouse
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