Ségriès

Ségriès

Limans

Limans

Le village
Le village
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Canton Forcalquier
Code Insee abr. 04104
Code postal 04300
Maire
Mandat en cours		 Joël Corbon
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Forcalquier et Montagne de Lure

Pays de Haute-Provence
Démographie
Population 345 hab. (2006)
Densité 16 hab./km²
Géographie
Coordonnées 43° 59′ 10″ Nord
       5° 43′ 52″ Est / 43.9861, 05.7311
Altitudes mini. 452 m — maxi. 919 m
Superficie 20,97 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Limans est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Limanais.

Sommaire

Économie

Camping naturiste.

Histoire

Un petit bison gravé a été découvert en 1963 à l’abri de Ségriès. Œuvre de l’homme de Cro-Magnon, il est actuellement gravement endommagé[1]. Le territoire de la commune continue d’être occupé : de l’époque romaine, un autel dédié à Marti Beladoni[2], divinité locale également présente à Lardiers, a été retrouvé.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[3].

Les villages de Ségriès[réf. nécessaire] et des Ybourgues lui sont rattachés en 1819[4].

Dans les années 1970, une communauté autogérée, Longo Maï, a été fondée à Limans par Roland Perrot, dit Rémi[5]. Elle est passée du statut de SCOP de 1973 à un statut mixte mêlant Groupement foncier agricole, coopérative et EARL. La radio libre Radio Zinzine est émise par la communauté.

Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes au XIe siècle (in villa Limanos)[6]. Selon Charles Rostaing, suivi par Ernest Nègre, le nom dérive de *limo, l’orme en gaulois, avec le suffixe -anum au pluriel (ce qui donne Les Ormes)[7],[8].

Héraldique

Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blason Limans.svg

Blasonnement :
de sable aux lettres L et S capitales d'argent.[9]
Armes parlantes : Les lettres L et S sont respectivement la première et la dernière lettre du nom de la commune.

Géographie

Le village est situé à 520 m d’altitude[6]. La commune est traversée par la Laye (une source sulfureuse se trouve dans son lit).

Sur la commune, on trouve des genêt de Villars (Genista pulchella subsp. villarsii ou Genista villarsii Clementi), espèce rare.

Communes limitrophes[10]

Rose des vents Ongles Rose des vents
N
O    Limans    E
S
Forcalquier
Enclave: {{{enclave}}}

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 mars 2008 Gilbert Combe PCF
mars 2008 Joël Corbon[11]

Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
344 353 355 380 450 490 570 540 534
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
496 511 504 513 500 491 447 408 431
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
415 408 359 255 232 216 204 188 147
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
111 125 156 158 253 289 345[12] - -
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale en 2006
Sources : INSEE[13], EHESS[4]
Courbe d'évolution démographique de Limans depuis 1793

Lieux et monuments

Aux Ybourgues, une ferme fortifiée de la fin du XIIIe ou du XIVe siècle (selon Raymond Collier) ou du XVe siècle (selon la DRAC) est classée monument historique[14]. Elle compte deux corps de bâtiments allongés et parallèles. Sa construction est en pierre de taille à chaînages. Une porte romane est surmontée d’un arc brisé en claveaux. Les pièces intérieures sont voûtées. La ferme est remaniée en 1811 et 1818[15]. À proximité, se trouve un grand pigeonnier[16].

Au village, quelques maisons ont des portes surmontées de linteaux à claveaux, d’aspect roman, qui peuvent être des remplois[17]. Une abbaye bénédictine existait, également aux Ybourgues.

L’église Saint-Georges, construite à la fin du XIVe siècle, compte une nef unique à deux travées, dont la première est voûtée en berceau, probablement à la suite des réparations de 1735. Elle compte deux chapelles latérales, et le chœur, voûté d’ogives comme la seconde travée, est à chevet plat[18]. Deux culots sculptés des arcs de la nef remontent au VIe siècle sont classés au titre objet[19]. Un bas-relief du XIe siècle est lui aussi classé[20]. Le portail date du XIIIe siècle. Son tympan, classé[21], est orné d’une sculpture préromane, où des animaux sont représentés dans les quatre cantons délimités par une croix[22] ; il date du XIe ou du XIIe siècle.

Le devant d’autel, autel qui sert de fonts baptismaux, date du XIIe siècle et est classé[23].

Autour du village, il subsiste des restes de tour[24].

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Sources

Notes

  1. ↑ Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon, Alpes-de-Haute-Provence et Var : des origines à la conquête romaine, Édisud, Aix-en-Provence, 2002. ISBN 2-7449-0347-9. Préface de Jean Courtin, p 62
  2. ↑ Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1986, 559 p., p 36
  3. ↑ Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
  4. ↑ a  et b  EHESS, notice communale de Limans de la base de données Cassini, consultée le 26 juillet 2009
  5. ↑ Page sur Longo Maï tirée du Monde diplomatique de mars 1996
  6. ↑ a  et b  Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7) 
  7. ↑ Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 331
  8. ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes § 2331, p 136
  9. ↑ Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
  10. ↑ Carte de la communauté de communes sur le site du Pays de Forcalquier-Montagne de Lure, consultée le 22 octobre 2008
  11. ↑ Site de la préfecture des AHP
  12. ↑ INSEE, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
  13. ↑ Limans sur le site de l'Insee
  14. ↑ Arrêté du 29 décembre 1978, Base de données Mérimée du Ministère de la Culture
  15. ↑ Raymond Collier, op. cit., p 248
  16. ↑ Raymond Collier, op. cit., p 444
  17. ↑ Raymond Collier, op. cit., p 355-356
  18. ↑ Raymond Collier, op. cit., p 164
  19. ↑ Arrêté du 10 avril 1940, Base de données Palissy du Ministère de la Culture
  20. ↑ Arrêté du 18 mars 1957, notice de la Base Palissy, consultée le 11 novembre 2008
  21. ↑ Arrêté du 25 mars 1956, notice de la Base Palissy, consultée le 11 novembre 2008
  22. ↑ Raymond Collier, op. cit., p 164
  23. ↑ Arrêté du 4 novembre 1992, notice de la Base Palissy, consultée le 11 novembre 2008
  24. ↑ Raymond Collier, op. cit., p 309
Communauté de communes Pays de Forcalquier et de la Montagne de Lure
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