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StarCraft Éditeur PC - Mac OS AN: Blizzard Entertainment EU: Sierra Entertainment
N64 NintendoDéveloppeur PC - Mac OS Blizzard Entertainment N64 Mass Media Interactive Entertainment Date de sortie PC 31 mars 1998 Mac OS 1999 (mars) N64 2000 (juin) Genre Stratégie temps réel Mode de jeu Un joueur, multijoueur Plate-forme Windows, Mac OS, N64 Média CD-ROM Contrôle PC - Mac OS Clavier, souris
N64 Manette de jeuÉvaluation ELSPA : 11+
ESRB : T (Teen)StarCraft est un jeu vidéo de stratégie en temps réel (STR) développé par Blizzard Entertainment. La version PC du jeu fonctionnant sous Microsoft Windows sort le 31 mars 1998 et s’inscrit dans la droite lignée des jeux Warcraft: Orcs & Humans et Warcraft II: Tides of Darkness qui constituent les deux premiers succès de Blizzard Entertainment dans le domaine des jeux de stratégie en temps réel. Avec plus de 11 millions de copies vendues dans le monde, il est l’un des jeux vidéo sur PC les mieux vendus et reste à ce jour le jeu de stratégie en temps réel le plus vendu de tous les temps. En janvier 1999, la sortie de l’extension StarCraft: Brood War également développée par Blizzard Entertainment précède les sorties des versions Macintosh et Nintendo 64 qui sortent respectivement en mars 1999 et en juin 2000. Une suite est publiée le 27 juillet 2010 sous le nom de StarCraft II: Wings of Liberty et rencontre également un grand succès commercial avec plus de 4,5 millions de copies vendues dans les six mois suivant sa sortie.
Le jeu prend place au 26e siècle et relate les affrontements entre trois espèces distinctes, pour la domination d’une zone de la Voie lactée connue sous le nom de Secteur Koprulu. Les Terrans sont constitués de descendants de bagnards terriens exilés loin de leur monde natal ; les Zergs sont une race d’insectes modifiés génétiquement et obsédés par l’assimilation des autres espèces de la Galaxie. Enfin les Protoss constituent une race d’humanoïdes disposant de technologies et de pouvoirs psychiques très avancés et cherchant à préserver leur civilisation de la menace des Zergs. StarCraft est aujourd’hui considéré comme un pionnier du genre pour avoir incorporé trois factions aussi distinctes[réf. nécessaire] dans un jeu de stratégie temps réel.
De nombreux journalistes spécialisés qualifient StarCraft considèrent que celui-ci a mis la barre très haut dans le genre des jeux de stratégie en temps réel[réf. nécessaire]. Le mode multijoueur de StarCraft: Brood War est particulièrement populaire, notamment en Corée du Sud où de nombreux joueurs ont acquis le statut de professionnels, et participent à des compétitions dont les matchs sont retransmis à la télévision.
Sommaire
Synopsis
StarCraft prend place dans un univers de science-fiction créé par Chris Metzen et James Phinney pour Blizzard Entertainment. Dans ce monde, la surpopulation de la Terre au début du XXIe siècle a conduit le gouvernement international à exiler les individus indésirables, comme les criminels, les cyborgs ou les mutants, dans une zone de la Voie lactée appelée secteur Koprulu[1]. Ces exilés fondent alors plusieurs gouvernements qui vont rapidement entrer en conflit les uns avec les autres. Une faction appelée la Confédération finit par émerger de ce marasme politique, et parvient à prendre le contrôle du secteur, mais sa nature autoritaire et ses méthodes brutales conduisent à une forte opposition d’une faction rebelle, les Fils de Korhal.
En décembre 2499, soit juste avant le début du jeu, une race extraterrestre disposant de technologies et de pouvoirs psychiques très avancés, les Protoss, entre en contact avec l’Humanité, en détruisant une colonie de la Confédération sans avertissement préalable. Les Terrans ne tardent pas à découvrir qu’une autre race d’extraterrestres, les Zergs, est en train d’envahir plusieurs colonies et que les Protoss détruisent les planètes touchées par cette invasion de manière préventive[2].
Déroulement de l'histoire et protagonistes
Cette section dévoile les points clés et révélations du scénario du jeu, il est déconseillé de la lire si vous n'avez pas terminé le jeu et si vous désirez découvrir par vous même son histoire.
Article détaillé : Personnages de StarCraft.La campagne du jeu est divisée en trois parties correspondant chacune à l’une des races.
Dans la première partie, le joueur – sous les ordres du général Edmund Duke – commande une colonie de Terrans confédérés sur la planète Mar Sara. Il est pour cela aidé par le marshal Jim Raynor, avec qui il se retrouve forcé de rejoindre les rebelles des Fils de Korhal, menés par Arcturus Mengsk et par son second - Sarah Kerrigan - une femme commando disposant de pouvoirs psychiques. Mengsk utilise ensuite des émetteurs psioniques dérobés sur Mar Sara pour attirer les Zergs dans des installations de la Confédération afin de pousser celle-ci vers la défaite. Il sacrifie Sarah Kerrigan afin d'obtenir la destruction de la Confédération après avoir attiré les Zergs sur la capitale Tarsonis. Les méthodes de Mengsk révoltant Jim Raynor, celui-ci et les troupes lui restant fidèles désertent mais Mengsk réussit néanmoins à réorganiser ce qu’il reste des populations humaines dans le secteur et forme le Dominion dont il se proclame l’empereur[3].
Dans la deuxième partie du jeu, le joueur incarne une entité organique, appelée Cerebrate qui contrôle une faction Zerg. Il suit les instructions de l’Overmind (manifestation de la conscience collective des Zergs), et est aidé par d’autres Cerebrates comme Daggoth ou Zasz.
Pendant cette campagne, le commandant Protoss Tassadar découvre que les Cerebrates ne peuvent être tués par des moyens conventionnels mais qu’ils peuvent être blessés par la puissance des attaques des Templiers Noirs. Celui-ci s’allie alors avec le Templier Noir Zeratul qui parvient à assassiner un Cerebrate sur la planète Char. La mort du Cerebrate désorganise les forces Zergs, mais relie brièvement l’esprit de Zeratul à celui de l’Overmind, qui apprend ainsi la localisation du monde natal des Protoss, Aiur, dont il était à la recherche depuis des milliers d’années. Les Zergs lancent alors l’assaut contre Aiur et malgré une féroce résistance des Protoss, ils parviennent à dominer la planète[3].
Cette campagne révèle aussi que Sarah Kerrigan n’a pas été tuée par les Zergs mais qu’elle a été capturée et infestée afin de faire profiter l’essaim de ses pouvoirs psioniques. Celle-ci refait donc son apparition, son ADN ayant été modifié et sa puissance décuplée.
Dans la troisième et dernière partie, Aldaris et le gouvernement Protoss démettent de ses fonctions Tassadar qu’ils considèrent comme un traitre et un hérétique pour avoir conspiré avec les Templiers Noirs. Le joueur lui succède au poste d’Executor, général des forces Protoss. [4],[3].
Le joueur sert au départ Aldaris dans le but de défendre Aiur contre l’invasion des Zergs, mais lorsque celui-ci lui ordonne d’arrêter Tassadar, le joueur est amené à se joindre à l’ancien Executor. Cela déclenche une guerre civile qui voit Tassadar, Zeratul et leurs alliés affronter le gouvernement Protoss. Durant ces affrontements, les Templiers Noirs réussissent à éliminer deux nouveaux Cerebrates sur Aiur ce qui conduit le Conclave à se réconcilier avec eux.
Aidés par Jim Raynor – que Tassadar a rencontré sur Char – les Protoss réussissent à percer les défenses de l’Overmind et à détruire l’enveloppe extérieure de celui-ci, non sans subir de lourdes pertes. Tassadar combine alors son énergie psionique avec celle des Templiers Noirs, et lance son vaisseau de commandement vers l’Overmind, se sacrifiant ainsi pour détruire celui-ci[3].
Système de jeu
L’introduction par Blizzard Entertainment de trois races complètement distinctes dans StarCraft est généralement considéré comme ayant révolutionné le genre des jeux vidéo de stratégie en temps réel[5]. Chaque unité est unique vis-à-vis de celles des autres races du jeu, et si des comparaisons peuvent être faites entre certains types d’unités dans l’arbre technologique, chacune d’elles fonctionne différemment et doit être utilisée différemment pour une efficacité maximale.
Les Protoss ont par exemple accès à de puissantes unités et à des technologies très avancées, comme des boucliers d’énergie ou une téléportation. Cependant, leurs forces sont le fruit d’un long et onéreux processus de formation ou de fabrication, ce qui encourage un joueur les contrôlant à privilégier la qualité de ses unités sur la quantité[6].
Les Zergs possèdent des unités et des structures totalement organiques pouvant être produites plus rapidement et à un moindre coût, mais qui sont en contrepartie plus faibles, ce qui les forces à utiliser le nombre et leur vitesse pour submerger l’ennemi[7].
Les Terrans se placent entre les deux autres races, et disposent d’unités plus versatiles et flexibles. Ils ont notamment accès à des engins de guerre à longue portée comme les tanks ou les armes nucléaires[8].
Bien que chaque race soit différente et dispose de ses propres atouts et faiblesses, aucune d’entre-elles ne dispose d’un réel avantage sur les autres. Le jeu est généralement considéré comme équilibré grâce notamment aux patchs développés par Blizzard Entertainment pour améliorer cet aspect au fil du temps[9].
StarCraft dispose d’une intelligence artificielle dont on peut régler la difficulté bien que cette option soit exclue de la campagne solo. Chaque campagne commence en effet avec des adversaires disposant d’une IA en mode « facile », celle-ci évoluant vers un niveau plus difficile au fur et à mesure de l’avancement du joueur dans la campagne. Dans l’éditeur de niveau fourni avec le jeu, le joueur a accès à quatre niveaux de difficulté : « facile », « moyen », « difficile » et « alien », chaque niveau différant en termes d’unités, de technologies et de stratégies dont l’intelligence artificielle dispose[10].
Économie
Chaque faction dispose de deux ressources pour développer sa base et produire des troupes armées : Les minerais de cristal et le gaz vespène. Une certaine quantité de minerais est nécessaire pour la construction ou la fabrication de l’ensemble des bâtiments et unités du jeu. Celui-ci s’obtient en utilisant des ouvriers (les SCV pour les Terrans, les sondes pour les Protoss et les drones pour les Zergs), pouvant récolter ceux-ci sur des gisements de minerais disposés sur la carte. Le gaz n’est nécessaire que pour construire ou produire des bâtiments ou unités plus avancées technologiquement et se récolte en construisant une raffinerie sur un gisement de gaz permettant aux ouvriers d’extraire celui-ci[11]. En plus de ces ressources le joueur doit gérer l’approvisionnement de ses troupes. Il suffit pour cela de construire des bâtiments (ou des unités) spécifiques à chaque race, un nombre insuffisant de ceux-ci bloquant la production d’unités supplémentaires. Coté Terran, ces bâtiments sont de simple dépôts[12] alors que chez les Protoss le bâtiment en question permet également d’étendre le réseau psionique nécessaire à la construction des autres bâtiments[13]. Chez les Zergs, l’approvisionnement se fait en produisant des Overlords, capable de voler et de détecter les unités invisibles mais aussi de transporter des troupes grâce à une amélioration[14].
Construction
Les bâtiments des Protoss et des Zergs ne peuvent être construits n’importe où sur la carte : Les bâtiments Protoss nécessitent ainsi d’être reliés à un champ psionique par l’intermédiaire d’un pylon[13] alors que les bâtiments Zergs ne peuvent être construits que sur une substance recouvrant le sol appelée « creep » (ou « mucus » dans la version française de StarCraft II) qui se répand autour de certains bâtiments[14]. Les bâtiments Terrans sont eux bien moins limités, puisqu’ils peuvent être construits n’importe où, certains d'entre eux pouvant même décoller pour être déplacés vers un autre endroit[12]. Les bâtiments Terrans ont néanmoins le désavantage de brûler jusqu’à exploser lorsqu’ils sont trop endommagés, et nécessitent qu’un ouvrier s’active à leur construction jusqu’à ce qu’elle soit terminée, alors qu’un ouvrier Protoss n'a qu’à lancer le processus de téléportation qui se déroulera seul jusqu'à l'achèvement du bâtiment. Chez les Zergs, les bâtiments sont issus de la transformation d’un ouvrier et sont capables de peu à peu se régénérer.
Interface
L’interface de StarCraft est basée sur le même principe que celle de son prédécesseur Warcraft II: Tides of Darkness. L’écran principal est divisé en plusieurs parties :
La plus grande partie en haut de l’écran est la partie du territoire sur laquelle le joueur opère que ce soit lors de la construction de sa base ou lors des combats. En haut à droite se trouvent les compteurs de ressources indiquant la quantité de minerais et de gaz dont le joueur dispose.
En bas à gauche, se trouve ce qu’on appelle communément la mini-map et qui correspond à une carte de l’ensemble du territoire pouvant être exploré par le joueur au cours de la partie. Comme dans Warcraft II: Tides of Darkness un brouillard de guerre cache au joueur toutes les zones de la carte que celui-ci n’a pas encore explorées et assombrit les zones que celui-ci a déjà explorées mais qui ne sont pas dans le champ de visions de ses unités cachant ainsi les unités de l’adversaire mais laissant le terrain visible.
Sélectionner une ou des unité(s) fait apparaître en bas de l’écran le statut de celle(s)-ci incluant un portrait de l’unité et sa barre de vie, mais aussi un certain nombre de boutons de commande permettant de donner des ordres à cette unité, comme par exemple « attaquer » ou « rester en position ». De même, sélectionner un bâtiment fait apparaître un certain nombre de boutons de commande permettant de lancer la production d’unités ou la recherche d’une amélioration. Une barre indiquant le degré d’avancement de l’action en cours apparaît également dans cette zone. La sélection d’une seule unité ou d’un bâtiment se fait en cliquant dessus à l’aide de la souris.
Le joueur peut également sélectionner jusqu’à seize unités d’un coup en maintenant la touche « shift » enfoncée lors de la sélection ou en faisant un cliquer-glisser autour d’un groupe d’unités. Les autres commandes du jeu sont également accessibles en utilisant la souris mais peuvent aussi être activées à l’aide de touches du clavier. Pour faire attaquer une unité préalablement sélectionnée, le joueur peut ainsi soit cliquer sur l’icône correspondante soit appuyer sur la touche « A » du clavier avant de cliquer sur l’unité ou le bâtiment à attaquer.
Modes de jeu
StarCraft dispose de deux modes de jeu différents : Le mode campagne consiste en une succession de missions de difficulté croissante dans lesquelles le joueur tente d’amener les Terrans, les Zergs puis les Protoss jusqu’à la victoire finale. Les missions se déroulent sur différentes planètes permettant au joueur de combattre dans plusieurs types d'environnements. Comme dans les premiers Warcraft les objectifs des missions ne sont pas toujours de détruire la base adverse et le joueur peut par exemple être amené à défendre une position pendant un certain temps[15] ou à explorer une installation avec seulement quelques unités et sans pouvoir en produire d’autres[16].
Le mode escarmouche permet de jouer contre l’IA du jeu indépendamment de la campagne ou contre d’autres joueurs humains en réseau local (LAN) ou sur Internet via la plate-forme Battle.net de Blizzard Entertainment déjà utilisée pour Diablo. Celle-ci permet à un maximum de huit joueurs de s’affronter dans différents modes de jeux incluant des batailles jusqu’à la destruction de tous les adversaires sur la carte ou des capturez le drapeau. Le jeu inclut également une variété de cartes spécialisées permettant différents genres de parties comme une simulation de football, une course entre véhicule Terran ou une compétition de chasse de Zergs[10]. StarCraft peut être installé d’une manière « limitée » permettant jusqu’à huit personnes de jouer en multi-joueurs à partir d’une seule version du jeu. Ce type d’installation ne permet en revanche pas de jouer la campagne solo, de créer une partie multi-joueurs ou d’utiliser l’éditeur de niveau[17].
Développement
Blizzard Entertainment commence à réfléchir au développement de StarCraft en 1995, soit peu après la sortie de Warcraft II: Tides od Darkness et le début de développement de Diablo[18]. Utilisant le moteur graphique de Warcraft II: Tides of Darkness, StarCraft fait sa première apparition à l’E3 de 1996. Cette première version programmée par Bob Fitch est alors mal accueillie par les critiques et est alors considérée comme un simple Warcraft dans l’espace[19] ce qui pousse Blizzard Entertainment à retravailler entièrement le jeu et à se concentrer sur la création de trois différentes factions. Un des producteurs du jeu, Bill Roper, explique alors que cela constituerait une approche très différente de celle des premiers Warcraft dans lesquels, comme aux échecs, les deux factions présentes étaient très similaires et que StarCraft permettrait aux joueurs de développer des stratégies uniques en fonction de la race jouée et de la race que le joueur affronte[20]. Début 1997, Blizzard Entertainment présente sa nouvelle version du jeu qui reçoit alors un accueil bien plus positif. Cependant, le jeu souffre encore de nombreuses difficultés techniques et Bob Fitch se trouve forcé de totalement reprogrammer le moteur de Warcraft II: Tides of Darkness (en à peine deux mois) afin de permettre l’introduction de nouveaux éléments de gameplay voulus par les designers comme la possibilité de s’enfouir sous terre ou de se rendre invisible[21]. D’autres améliorations du moteur sont plus tard implémentées comme des sprites et des arrières plans pré-rendus élaborés sur 3D Studio Max. Une vue isométrique est également adoptée en comparaison de la perspective au 3⁄4 utilisée pour Warcraft II: Tides of Darkness. En plus de cela, des musiques de hautes qualités sont incorporées au jeu et des acteurs professionnels sont embauchés pour réaliser les dialogues[22].
Malgré ces progrès, le développement de StarCraft prend du retard au point de pousser certains fans à créer une fiction relatant les tentatives de la faction qu’ils nomment « Operation: Can’t Wait Any Longer » pour récupérer une version béta du jeu dans le siège social de Blizzard à Irvine[23]. En hommage à l’enthousiasme de ces fans, les développeurs incorporeront le nom de cette faction dans le jeu en temps que code de triche pour augmenter la vitesse de production des unités[24] et les remercieront dans les crédits du jeu[25]. Le jeu sort finalement sur PC le 31 mars 1998[26] suivi un an plus tard en mars 1999 par la version Mac OS[27]. Le développement de la version pour Nintendo 64 est assuré par Mass Media Interactive Entertainment et commence en 1999[28]. StarCraft 64 est publié par Nintendo le 13 juin 2000 aux États-unis et le 16 juin en Europe[29],[30]
Musique
La musique de StarCraft a été composée par les compositeurs de Blizzard Entertainment. Derek Duke et Glenn Stafford ont composé les musiques jouées dans les menus et dans le jeu alors que Jason Hayes a composé celles des cinématiques[31]. La première bande originale officielle du jeu, StarCraft: Game Music vol. 1, est distribuée par Net Vision Entertainment et est sortie en 2000. Elle inclut des titres de StarCraft et de StarCraft: Brood War ainsi que plusieurs titres inspirés du jeu et créés par des disc jockey coréens[32]. En septembre 2008, Blizzard Entertainment annonça la sortie d’une 2e bande originale appelée StarCraft Original Soundtrack et disponible sur iTunes. Celle-ci est uniquement constituée de musiques du jeu original et de l’extension Brood War et contient des titres utilisés dans le jeu et dans les cinématiques[33].
Bande originale officielle de StarCraftExtensions et versions
Extensions
Article détaillé : StarCraft: Brood War.Peu avant la sortie de StarCraft, Blizzard Entertainment développe une campagne tenant lieu de version de démonstration du jeu est intitulée Loomings. Celle-ci contient un tutorial et trois missions tenant lieu d’introduction aux événements de StarCraft et prend place dans une colonie confédérée subissant les assauts des Zergs[34],[35]. En octobre 1999, Blizzard Entertainment rend cette préface disponible pour le jeu complet via Battle.net sous la forme d’une campagne personnalisée à laquelle a été ajoutée deux missions supplémentaires[36]. La version complète de StarCraft inclut également une deuxième campagne personnalisée, intitulée Enslavers, constituée de cinq missions dans lesquelles le joueur est amené à contrôler les Terrans et les Protoss. Celle-ci prend place durant les événements de la deuxième campagne de StarCraft et raconte les aventures d’un contrebandier ayant réussit à prendre le contrôle d’un Cerebrate Zerg et qui se retrouve poursuivi par les Terrans et les Protoss. Enslavers est présentée comme un modèle de campagne créée à l’aide de l’éditeur de cartes de StarCraft permettant de montrer les possibilités de celui-ci[37].
La première extension de StarCraft autorisée par Blizzard Entertainment est développée par Aztech New Media et est publiée sur PC le 31 juillet 1998 sous le nom d’Insurrection[38],[39]. Son scénario se concentre sur une colonie confédérée évoquée dans le manuel de StarCraft et suit l’histoire d’un groupe de colons Terran et d’une flotte Protoss dans leur combat contre les Zergs et contre une révolte naissante. Insurrection fut assez mal reçue par les critiques qui lui reprochèrent son manque de qualité par rapport au jeu original[40]. Insurrection est suivie quelques mois après par une deuxième extension appelée Retribution - elle aussi autorisée par Blizzard Entertainment - développée par Stardock et publiée fin 1998 par WizardWorks Software[39]. Celle-ci permet au joueur d’incarner les trois races dans leurs tentatives de prendre le contrôle d’un puissant cristal sur une colonie du Dominion. Celle-ci est reçue de manière moins critique qu’Insurrection et est qualifiée de moyenne mais difficile[41].
Après la sortie de Retribution, Blizzard Entertainment annonce la sortie d’une nouvelle extension officielle faisant suite a l’histoire de StarCraft et appelée StarCraft: Brood War. Celle-ci est développée conjointement par Blizzard Entertainment et Saffire et est publiée sur PC et Mac OS le 30 novembre 1998 en Amérique du Nord et en mars 1999 en Europe[42]. Contrairement aux deux extensions précédentes, celle-ci est unanimement saluée par les critiques. En plus de trois nouvelles campagnes, StarCraft: Brood War ajoute au jeu de nouveaux environnements et de nouvelles unités disponibles dans les mode solo et multi-joueurs[43],[44].
Avant Insurrection, une extension non-autorisée appelée Stellar Forces a été publiée par Micro Star mais fut retirée de la vente quelques semaines plus tard après que Blizzard Entertainment eut gagné le procès contre cet éditeur. Cette extension était constituée de 22 cartes pour le jeu solo et de 32 cartes multi-joueurs[45],[46].
StarCraft 64
En 2000 est publiée pour la console Nintendo 64 une version de StarCraft co-développée par Blizzard Entertainment et Mass Media Inc. (en) appelé StarCraft 64. Cette version inclut l’ensemble des missions de StarCraft et de StarCraft: Brood War ainsi que des missions inédites dont deux tutoriaux et une mission secrète appelée Resurrection IV[47]. Celle-ci se déroule après la conclusion de StarCraft: Brood War et suit Jim Raynor dans une mission visant à secourir le vice-amiral terrien Alexei Stukov qui a été capturé par les Zergs. Les missions de StarCraft: Brood War nécessitent l’utilisation du pack d’extension de mémoire de la Nintendo 64[48]. StarCraft 64 permet de jouer en coopération, l’écran étant alors fractionné en deux parties correspondant chacune à un joueur[49]. StarCraft 64 ne reçut pas un accueil aussi enthousiaste que la version PC et ne disposait ni de mode multi-joueurs, ni des dialogues lors de la présentation des missions et bien que présentes, les cinématiques furent raccourcies[47]. Blizzard Entertainment avait initialement prévu de porter le jeu sur PlayStation mais le jeu sortit finalement uniquement sur Nintendo 64[50].
Accueil
StarCraft
Aperçu des notes obtenues StarCraft Média Pays Notes Allgame US 4.5/5[51] Game Revolution US B[52] GamePro US 4.5/5[53] GameSpot US 91%[54] JeuxVideo.com FR 90%[55] Joystick FR 80%[56] Gen4 FR 5/5[57] IGN US 95%[58] PC Game UK 92%[59] PC Zone UK 88%[60] Compilations de notes Metacritic US 88%[59] MobyGames US 92%[61] Game Rankings US 93%[62] StarCraft sort le 31 mars 1998 dans le monde et est le jeu vidéo sur PC le plus vendu cette année-là avec plus de 1,5 million de copies vendues dans le monde[63]. Dans les dix années suivantes, plus de 9,5 millions de copies de StarCraft se vendent dans le monde dont 4,5 millions rien qu’en Corée du Sud[64]. En février 2009, avec plus de 11 millions de copies vendues dans le monde, c’est un des jeux vidéo sur PC les plus vendus de tous les temps[65],[66]. Blizzard Entertainment annonce en 1999 que depuis la sortie de StarCraft son service de jeu en ligne Battle.net avait augmenté sa fréquentation de 800 %[67]. StarCraft reste aujourd’hui l’un des jeux en ligne les plus populaires du monde[68],[69]. StarCraft fut généralement accueilli positivement par les critiques, de nombreuses critiques contemporaines faisant remarquer que si le jeu n’a pas dévié de manière significative du principe de la plupart des jeux de stratégie en temps réel de l’époque, il est un des meilleurs à avoir appliqué cette formule[54],[53]. L’utilisation inédite de trois races distinctes, uniques et équilibrées entre elles fut acclamé par les critiques[58], la critique de GameSpot ajoutant que cet aspect avait permis au jeu d’éviter un problème inhérent à tous les jeux de ce genre[54]. De nombreuses critiques firent également état de la qualité du scénario[58] et de la qualité du doublage des personnages, le site GameSpot classant à l’époque StarCraft parmi les dix meilleurs jeux vidéo sur cet aspect[70]. De la même manière, l’aspect multi-joueurs du jeu fut particulièrement apprécié. StarCraft fut récompensé a de nombreuses reprises, certains sites comme GameSpot ou IGN le considérant même comme un des meilleurs jeux de tous les temps[5],[71],[72]. D’après Blizzard Entertainment StarCraft a reçu 37 récompenses et a été gratifié d’une étoile sur le Metreon (en) intégrant ainsi le Walk of Game à San Francisco début 2006[73].
Si à l’époque de sa sortie, StarCraft a été félicité pour la qualité de ses graphismes et de sa bande son[51] des critiques postérieure font remarqué que ses graphismes ont mal vieilli en comparaison de ceux de jeux plus récent[58]. La capacité de l’intelligence artificielle à permettre aux unités de trouver leur chemin fut également vivement critiqué, PC Zone faisant remarquer que l’incapacité des développeurs à créer un système correct pour cela était l’un des éléments les frustrants des jeux de stratégies en temps réel[60]. En plus de cela, certaines critiques font état de similarité entre les structures et les unités des trois races ainsi que de potentielles déséquilibre du fait de l’utilisation de rush en début de partie en multi-joueurs[52].
StarCraft 64
Aperçu des notes obtenues StarCraft 64 Média Pays Notes GamePro US 4.5/5[74] GameSpot US 84%[47] IGN US 77%[75] Compilations de notes Metacritic US 80%[76] MobyGames US 80%[77] Game Rankings US 77%[78] Les critiques ne furent pas enthousiastes et StarCraft 64 fut critiqué pour ses graphismes relativement pauvres en comparaison de ceux de la version PC et Macintosh ainsi que pour l’absence de mode multi-joueurs. D’après les critiques, l’adaptation du jeu sur console est néanmoins réussie, la jouabilité restant bonne malgré le passage à un contrôleur de type « manette de jeu » et l’aspect audio du jeu restant au niveau des versions PC et Macintosh[74],[47],[75].
Postérité
L’utilisation par StarCraft de trois races distinctes est souvent créditée d’avoir révolutionné les jeux de stratégies en temps réel. Le site GameSpot le considère comme le jeu ayant « défini le genre » et comme « un standard auquel les jeux de stratégie en temps réel sont comparés »[5] alors que le site IGN le définit comme « un des meilleurs, si ce n’est le meilleur, des jeux de stratégie en temps réel jamais créés »[71]. StarCraft est régulièrement inclus dans les classements des meilleurs jeux des sites et magazines spécialisés, avec par exemple une 37e position dans le classement des 100 meilleurs jeux de tous les temps du magazine Edge[79]. StarCraft à même été emmené dans l’espace, l’astronaute américain Daniel Barry ayant emmené une copie du jeu avec lui lors de la missions STS-96 de la navette Discovery en 1999[80]. La popularité de StarCraft lui a permis de décrocher quatre records dans le Livre Guinness des records dont celles du « jeu de stratégie le plus vendu de tous les temps », du « plus haut revenu pour un joueur professionnel de jeux vidéo » et du « plus grand nombre de spectateurs lors d’une compétition de jeux vidéo » lorsque 120 000 personnes assistèrent à la finale de la SKY ProLeague (une ligue professionnelle de StarCraft par équipe) à Pusan en Corée du Sud en 2005[81]. Des chercheurs ont montré que le public des matchs de StarCraft est divers et que le jeu utilise l’asymétrie d’information pour rendre les matchs plus intéressants pour les spectateurs[82]. StarCraft a également été le sujet d’un cours académique à l’Université de Californie à Berkeley durant l’été 2009[83],[84]. En anglais, le verbe « to zerg » est entré dans l’usage courant des joueurs pour se référer à une stratégie de rush[85].
StarCraft est particulièrement populaire en Corée du Sud où les meilleurs joueurs intègrent des équipes professionnelles sponsorisées par de grandes marques comme Samsung, SK Telecom ou Shinhan et s’affrontent dans des compétitions dont les matchs sont diffusés sur trois chaînes de télévision[86],[87],[88]. La Corée du Sud comptait ainsi plus de 240 joueurs professionnels en 2006 et les meilleurs joueurs y deviennent des célébrités médiatiques - en 2006 le fan club de Lim Yo-Hwan, connu sous le pseudonyme « SlayerS_`BoxeR` », comptait par exemple plus de 600 000 membres - leur permettant de décrocher d’importants contrats publicitaires : en 2005, Lim Yo-Hwan et Lee Yun-Yeol, connu sous le pseudonyme « NaDa », ont ainsi gagné plus de 200 000 USD[87],[89],[68].
L’univers de StarCraft a été adapté en une série de romans. Le premier appelé « Uprising » a été écrit par un employé de Blizzard Entertainment, Micky Neilson, et publié en décembre 2000. Il raconte les événements antérieurs à StarCraft[90]. D’autres romans comme « La bataille de Liberty » de Jeff Grubb (en)[91] et « La Reine des Lames » de Aaron S. Rosenberg (en)[92] raconte l’histoire du jeu d’un autre point de vue. Lors de la BlizzCon de 2007, l’un des créateurs de l’univers de StarCraft, Chris Metzen a annoncé qu’il espérait que l’ensemble des campagnes de StarCraft et de son extension Brood War serait adapté en romans. Des romans plus tardifs comme « l’Ombre des Xel’Naga » de Gabriel Mesta ou « Saga du Templier Noir » de Christie Golden apportent de nouvelles informations au jeu, préparant ainsi le terrain pour le scénario de StarCraft II[93],[94]. L'univers du jeu à également été adapté dans une série de manga appelé « StarCraft: Frontline » dont l'action se déroule avant les événements de StarCraft II[95]. Une série de figurines basées sur les personnages et les unités du jeu a été produite par ToyCom[96]. Une série de maquettes représentant des unités à l’échelle 1⁄30 a également été produite par l’Fantasy Flight Games pour crée un jeu de société StarCraft, édité en France par Ubik, avec des figurines détaillées des personnages du jeu[99],[100]. Enfin, Blizzard Entertainment a vendu la licence StarCraft à Wizards of the Coast qui en a tiré le jeu
- (en)Micky Neilson, Uprising, Pocket Books (e-book), 18 décembre 2000 (ISBN 0743418980 et 978-0743418980).
- Jeff Grubb (trad. Paul Benita), La Bataille de Liberty, Fleuve noir, coll. « Starcraft », 2003 (ISBN 978-2265075078).
- Gabriel Mesta (trad. Jean-Claude Poyet), La Tempête, Fleuve noir, coll. « Starcraft », 2003 (ISBN 978-2265075115).
- Tracy Hickman (trad. Jean-Claude Poyet), Retour à Bountiful, Fleuve noir, coll. « Starcraft », 2003 (ISBN 978-2265075108).
- Aaron Rosenberg (trad. Armand Dano), La Reine des lames, Panini Books, coll. « Books Poche », 2010 (ISBN 978-2809412987).
- (en)Graham McNeill, I, Mengsk, Pocket Books, 30 décembre 2008 (ISBN 978-1416550839).
- William C. Dietz (trad. Philippe Beaubrun et Camille Drouet), Les Diables du Ciel, Panini Books, coll. « Books Poche », 2010 (ISBN 978-2809414691).
- Christie Golden (trad. Antoine Bernadet), La dette du Diable, Panini Books, coll. « Books Poche », 2011 (ISBN 978-2809417074).
- Christie Golden (trad. Laurent-Philibert Caillat), Premiers-nés, Panini Books, coll. « Books Poche », 2011 (ISBN 978-2809418484).
- (en)Christie Golden, StarCraft : Dark Templar : Shadow Hunters, Pocket Books, 27 novembre 2007 (ISBN 978-0743471268).
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Romans et nouvelles
Starcraft : La Saga du templier noir
Titre original de la saga : StarCraft: The Dark Templar Saga
Articles
Mangas
Starcraft : Frontline
Notes et références
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Articles connexes
Liens externes