Warcraft II: Tides of Darkness

Warcraft II: Tides of Darkness
Warcraft II: Tides of Darkness
Éditeur PC - Mac OS AN: Blizzard Entertainment EU: Ubisoft
Saturn - Playstation Electronic Arts
Développeur Blizzard Entertainment

Date de sortie PC - Mac OS AN: 1995 (décembre) EU: 1996
Saturn - Playstation 1997
Genre Stratégie temps réel
Mode de jeu Un joueur, multijoueur
Plate-forme DOS, Linux, AmigaOS 4, Mac OS, Sega Saturn, PlayStation, Microsoft Windows
Média CD-ROM
Contrôle PC - Mac OS Clavier, souris
Saturn - Playstation Manette de jeu
Warcraft II: Beyond the Dark Portal
Éditeur PC - Mac OS AN: Blizzard Entertainment EU: Ubisoft
Saturn - Playstation Electronic Arts
Développeur Cyberlore Studios

Date de sortie PC - Mac OS AN: 1996 (avril) EU: 1997
Genre Stratégie temps réel
Mode de jeu Un joueur, multijoueur
Plate-forme DOS, Linux, AmigaOS 4, Mac OS, Sega Saturn, PlayStation, Microsoft Windows
Média CD-ROM
Contrôle PC - Mac OS Clavier, souris
Saturn - Playstation Manette de jeu

Warcraft II: Tides of Darkness est un jeu vidéo de stratégie en temps réel (STR) développé par Blizzard Entertainment. Il constitue le deuxième volet de la série des jeux de stratégie en temps réel Warcraft après Warcraft: Orcs and Humans qui fut le premier succès commercial de Blizzard Entertainment. Les versions PC et Macintosh sont publiées en Amérique du Nord par Blizzard Entertainment en 1995 et en Europe par Ubisoft en 1996. Il est bien accueilli par les critiques l’année suivant sa sortie et connait un grand succès commercial avec plus de 2 millions de copies vendues à ce jour.

Plus tard en 1996 Blizzard Entertainment publie une extension Warcraft II: Beyond the Dark Portal sur PC et Macintosh et en 1997 Electronic Arts édite une version regroupant le jeu original et son extension Warcraft II: The Dark Saga pour les consoles Sega Saturn et PlayStation. Warcraft II: Battle.net Edition regroupant le jeu original et son extension et permettant de jouer sur la plate-forme multi-joueurs Battle.net créée par Blizzard Entertainment (et déjà utilisée pour Diablo et Starcraft) sort en 1999 et remplace la version PC fonctionnant sous MS-DOS par une version fonctionnant sous Windows.

Suite au succès de Warcraft II: Tides of Darkness Blizzard Entertainment publie Starcraft en 1999 qui reprend le système de jeu des deux premiers Warcraft mais en le transposant dans l’espace. Celui-ci et son extension Starcraft: Brood War restent à ce jour le jeu de stratégie sur PC le plus vendu au monde et contribuent fortement au développement de l’e-sport dans les années 2000. En 2002 la série est complétée par la sortie de Warcraft III: Reign of Chaos qui connait lui aussi un important succès critique et commercial.

Sommaire

Trame

Warcraft II: Tides of Darkness prend place dans le monde imaginaire de type médiéval-fantastique développé dans le premier opus de la série. L’histoire fait suite à la campagne des Orcs de Warcraft: Orcs & Humans qui retraçait l’invasion du royaume Humain d’Azeroth par les Orcs venus du monde de Draenor et qui se terminait par la défaite des Humains et la destruction d’Azeroth[1],[2].

Tides of Darkness

Synopsis

Suite à la Première Guerre qui provoque la chute d’Azeroth et la destruction de la forteresse de Stormwind, les survivants guidés par Anduin Lothar prennent la fuite par la mer en direction du royaume de Lordaeron[3]. Les Humains tentent alors de rallier les différentes nations et races peuplant la région comme les Hauts-Elfes et les Nains dans le but de former une coalition capable de repousser la horde[4]. De leur côté, les Orcs bien que divisées par de nombreuses querelles intestines ont décidé de suivre leur nouveau chef de guerre Orgrim Doomhammer à la poursuite des humains et de partir au delà des mers à la conquête du royaume de Lordaeron[2],[4].

Scénario

L’invasion de Lordaeron par les Orcs est au départ un grand succès grâce notamment à l’aide du chef des Trolls, Zul'Jin et des Ogres menés par Cho'Gall[3]. La horde parvient ainsi à détruire la forteresse de Stromgarde avant de conquérir le royaume des Hauts-Elfes de Quel’Thalas. Mais alors que la horde s’apprête à envahir le dernier bastion de l’Alliance qu’est la cité magique de Dalaran le nécromancien Gul’dan quitte la horde avec ses troupes pour partir à la recherche du tombeau de Sargeras et Orgrim Doomhammer doit envoyer des troupes à sa recherche donnant ainsi à l’Alliance le temps qu’il lui manquait pour se regrouper. Dans la campagne des Orcs cela n’est pas suffisant et la horde parvient tout de même à prendre Dalaran et à conquérir Lordaeron mais dans la campagne des Humains la horde est repoussée jusqu’au portail d’Azeroth. Celui-ci est alors le lieu d’une ultime bataille lors de laquelle Orgrim Doomhammer parvient à tuer Anduin Lothar sans réussir a empêcher les Humains de détruire le portail[5],[6]. Seule la fin de la campagne des Humains s’inscrit dans la trame historique de la série et le scénario de Warcraft II: Beyond the Dark Portal considère que le portail a bien été détruit[7],[8].

Beyond the Dark Portal

Synopsis

Après la Deuxième Guerre et la destruction du portail, la forteresse de Nethergarde est construite près de l’emplacement de celui-ci afin de surveiller la faille reliant Azeroth au monde de Draenor. Les quelques Orcs restants en Azeroth ont été fait prisonniers et Draenor est à nouveau secoué par les incessantes querelles entre clans. Un des plus puissants shaman Orcs Ner’zhul cherche néanmoins à rétablir l’ordre et à rouvrir le portail pour regagner le monde des Humains.

Plusieurs années plus tard le mage Khadgar détecte d’étranges émanations venant du portail et suspect le fait que celui-ci pourrait être rouvert. Il décide alors de prévenir l’Alliance.

Scénario

Dans le monde de Draenor, Ner’zhul s’allie avec Grom Hellscream et avec l’aide de son clan réussit à mater la rébellion et à récupérer un artefact qui lui permet de rouvrir le portail vers Azeroth. La horde parvient ensuite à détruire la forteresse de Nethergarde et lance une nouvelle invasion. Dans la campagne des Orcs, la horde menée par Ner’zhul parvient ensuite à conquérir Azeroth puis à retourner à Lordaeron pour détruire la cité des mages de Dalaran. Dans la campagne des Humains la horde est à nouveau repoussée de l’autre côté du portail par les forces de l’Alliance. S’attendant à de nouvelles attaques des Orcs, les Humains décident d’envoyer une armée constituée de leurs meilleurs éléments et menée par le magicien Khadgar à travers le portail dans le but de détruire le portail se trouvant sur Draenor. Ils prennent d’assaut la citadelle où siège Ner’zhul et Khadgar réussit à récupérer les artefacts volés par les Orcs dont il a besoin pour refermer le portail. Le portail vers Azeroth est détruit mais Khadgar et ses hommes restent coincés sur Draenor alors que celui-ci est secoué par de nombreuses secousses sismiques causées par l’ouverture de nouveaux portails par Ner’zhul. Comme dans Warcraft II: Tides of Darkness seule la fin de la campagne des Humains s’inscrit dans la trame historique de la série et les épisodes suivants de la série considère que Khadgar et ses hommes ont réussi à détruire le portail sur Draenor[5],[9],[10].

Système de jeu

Warcraft II: Tides of Darkness est un jeu vidéo de stratégie en temps réel (STR) dont le principe de base est similaire à celui de Warcraft: Orcs & Humans : Le joueur doit collecter des ressources lui permettant développer sa base et de créer une armée capable de défaire l’armée adverse et de détruire sa base[11]. Le système de jeu de Warcraft II: Tides of Darkness se distingue néanmoins de celui de son prédécesseur suite à l’ajout d’une nouvelle ressource et d’unités navales et aériennes[12],[13]. L’interface a également été améliorée avec notamment l’apparition d’un brouillard de guerre empêchant le joueur de voir les unités adverses n’étant pas dans le champ de vision de ses troupes[14].

Économie

Basé sur le même principe que son prédécesseur, Warcraft II: Tides of Darkness demande au joueur de collecter des ressources pour développer sa base et créer des troupes armées. Le joueur dispose comme dans Warcraft: Orcs & Humans d’un Hôtel de Ville[15] permettant de former des ouvriers pouvant récolter de l’or ou du bois mais aussi construire et réparer des bâtiments[13]. L’Hôtel de Ville peut être amélioré[16] pour augmenter la quantité de ressource transportée par les ouvriers et pour débloquer des unités plus avancées[17]. Le joueur doit également gérer une nouvelle ressource, le pétrole, qui est nécessaire pour la fabrication des navires et de certaines unités volantes. Des navires Pétroliers[13] permettent de construire des plateformes de forage sur les gisements repérés par des taches noires dans l’eau[12] et de ramener le pétrole dans un chantier naval. Celui-ci doit être construit en bord de mer et permet de fabriquer les Pétroliers et des navires de guerre[17],[18]. La récolte du pétrole peut être accélérée en construisant et en améliorant une raffinerie ce qui permet d’augmenter la quantité de pétrole transportée par un navire Pétrolier[17].

Comme dans Warcraft: Orcs & Humans le joueur doit également gérer l’approvisionnement en nourriture de ses troupes et de ses navires en construisant des fermes mais n’a plus besoin de construire des routes pour relier ses bâtiments qui peuvent donc être placées n’importe où[17].

Création de troupes

Comme dans Warcraft: Orcs & Humans, le joueur doit construire les bâtiments prévus à cet effet pour produire des unités de combats. La Caserne reste le premier bâtiment militaire disponible et permet de construire les unités de mêlées et des unités pouvant tirer à distance. Des bâtiments plus avancés nécessitant parfois d’avoir amélioré l’Hôtel de Ville permettent de débloquer de nouvelles unités ou de les améliorer[17]. Par exemple construire une Ecurie nécessite un Fort[16] et débloque les Chevaliers et construire une Église nécessite un Château Fort[16] et permet de transformer les Chevaliers en Paladins qui en plus d’être plus puissants au combat sont capables de soigner les unités blessé[19]. En plus de produire les Pétroliers, le Port permet également de construire les navires de combat comme les Frégates ou les Cuirassés[13]. Comme pour les unités terrestres des bâtiments plus avancés comme la Fonderie permettent de débloquer de nouvelles unités navales ou de les améliorer. Des bâtiments spécifiques permettent la production et l’amélioration de certains lanceurs de sorts mais aussi des unités volantes et d’unités spécialisées dans la démolition. Les Dragons sont par exemple formés dans un Nid de Dragon alors que les Zeppelins sont construits chez l’Alchimiste Gobelin qui peut en plus formé des escouades de Saboteurs capables de se faire exploser eux-mêmes pour infliger des dégâts[20],[21].

Les combats

Les combats de Warcraft II: Tides of Darkness se déroulent en temps réel et ne font pas l’objet d’une phase de jeu spécifique. Comme dans Warcraft: Orcs & Humans, le joueur peut donc être amené à gérer plusieurs affrontements pouvant avoir lieu sur terre, sur la mer ou dans les airs[22] en même temps tout en devant continuer de s’occuper de sa base et de son économie. Lors de ces combats, le joueur doit contrôler ses unités individuellement ou par groupe dans le but d’éliminer les troupes ou les bâtiments de son adversaire.

Les unités possèdent comme dans Warcraft: Orcs & Humans des caractéristiques d’attaque, de défense et de vitesse qui déterminent leur puissance au combat. Celles-ci sont maintenant visibles dans la barre de statut lorsqu’on sélectionne une unité[23]. Les unités produites dans la Caserne comme les Fantassins ou les Archers gardent des caractéristiques proches de celles qui étaient les leurs dans le premier opus de la série et leur rôle dans les combats ne change pas. Le fait qu’on puisse transformer les unités de mêlées les plus puissantes comme les Chevaliers ou les Ogres en lanceurs de sorts augmente néanmoins leur efficacité puisqu’en plus d’être particulièrement fort au corps à corps, ils bénéficient de sortilèges puissants comme par exemple le sort « Soif de Sang » des Ogres-Mages qui permet de doubler les dégâts qu’inflige l’unité ciblée[24],[25]. Les autres lanceurs de sorts comme les Mages ont des caractéristiques proches de celles des Exorciste dans Warcraft: Orcs & Humans mais ils peuvent apprendre un plus grand nombre de sorts[26],[27].

Les navires de guerre comme les Frégates ou les Cuirassé[13],[20] sont plus puissants et plus résistants que les unités terrestres et bénéficient du fait de ne pas pouvoir être attaqués par les unités de mêlée[28] s'ils ne s’approchent pas trop près de la côte. Ils sont en revanche plus chers (nécessitant toujours du pétrole) et ne peuvent attaquer les unités et bâtiments situés à l’intérieur des terres. Certains navires se déplacent sous l’eau et ne peuvent être détectés que s'ils sont survolés d’unité aérienne. D’autres permettent de transporter des unités terrestres mais ne peuvent pas attaqués[13],[20]. Les unités aériennes comme les Zeppelins et les Dragons sont plus rapides et peuvent survoler des zones inaccessibles aux unités terrestres (comme les forêts ou la mer). Elles bénéficient en plus du fait de ne pouvoir être attaquées que par un nombre réduit d’unité tirant à distance comme les Archers ou les Trolls Lanceurs de Haches[28]. Certaines comme les Zeppelins ne peuvent attaquer et n’ont donc pour fonction que d’explorer la carte et de détecter les unités sous-marines[28].

Des unités disposant d’explosifs comme les Saboteurs ou l’Escouade de Démolitions sont également disponibles[13],[20]. Ils peuvent infliger d’importants dégâts mais meurent lors de l’explosion. Un seul d’entre eux est suffisant pour tuer n’importe qu’elle unité terrestre ou bâtiments défensifs comme les Tours de Garde ou les Tours à Canon[28].

Interface

L’interface de Warcraft II: Tides of Darkness reprend le principe de celle de Warcraft: Orcs & Humans en divisant l’écran principal en différentes parties :

La plus grande partie sur la droite est la partie du territoire sur laquelle le joueur opère que ce soit lors de la construction de sa base ou lors des combats. En haut à gauche se trouve ce qu’on appelle communément la mini-map et qui correspond à une carte de l’ensemble du territoire pouvant être explorée par le joueur au cours de la partie. Le brouillard de guerre cache au joueur toutes les zones de la carte que celui-ci n’a pas encore exploré (qui apparaissent alors en noir) et assombrit les zones que celui-ci a déjà exploré mais qui ne sont pas dans le champ de visions de ses unités cachant ainsi les unités de l’adversaire mais laissant le terrain visible[23]. Tout en haut se trouvent également les compteurs de ressources indiquant la quantité de bois, d’or et de pétrole que le joueur a en stock et la barre de « menu » qui permet entre autres d’aller sauvegarder la partie[23].

Sélectionner une ou des unité(s) fait apparaitre dans la partie gauche de l’écran le statut de celle(s)-ci incluant un portrait de l’unité et ses caractéristiques (incluant sa barre de vie) ainsi que les boutons de commande permettant de donner des ordres à l’unité. Les commandes comme « attaquer » ou « tenir la positon » qui étaient déjà disponibles dans Warcraft: Orcs & Humans sont toujours présentes[29] mais le jeu rajoute entre autres la possibilité d’ordonner à l’unité de « patrouiller » entre 2 positions et permet aux unités disposant de dégâts de zone comme les Catapultes de tirer à un endroit sans forcément viser une unité ennemie[23]. Sélectionner un bâtiment fait apparaitre les boutons de commande permettant de lancer la production d’unités ou la recherche d’une amélioration. Une barre indiquant le degré d’avancement de l’action en cours apparait alors dans la zone de statu[23].

La sélection d’une seule unité ou d’un bâtiment se fait en cliquant dessus à l’aide de la souris. Le joueur peut également sélectionner jusqu'à neuf unités d’un coup en maintenant shift enfoncé lors de la sélection ou en faisant un cliquer-glisser autour d’un groupe d’unités. Les commandes peuvent être activées aussi bien à l’aide de la souris que du clavier et certaines commandes ont été automatisées par rapport à Warcraft: Orcs & Humans : Pour faire attaquer une unité préalablement sélectionnée le joueur peut par exemple faire un clic droit sur une unité ennemie sans avoir à activer la commande « attaquer »[23].

Modes de jeux

Warcraft II: Tides of Darkness dispose de deux modes de jeu différents :

Le mode campagne consiste en une succession de missions de difficulté croissante dans lesquelles le joueur tente d’amener les Orcs ou les Humains jusqu'à la victoire finale. La campagne prend place dans différents types d’environnements dont certains amènent le joueur à combattre dans des paysages enneigés dans lesquels les unités peuvent se déplacer sur la glace[18]. Les missions peuvent favoriser des combats terrestres ou navals en fonction de la présence ou non d’étendues d’eau et de la surface de celles-ci[30]. Les missions sont variées et leurs principes restent similaires à celles que proposait Warcraft: Orcs & Humans mais les missions se déroulant dans des souterrains et dans lesquelles le joueur ne peut pas produire de troupes ont disparu.

Le mode escarmouche permet de jouer contre l’IA du jeu indépendamment de la campagne ou contre d’autres joueurs humains (jusqu'à 8 joueurs) via un modem ou en LAN. La version DOS du jeu n’est pas compatible TCP/IP mais il est néanmoins possible de jouer sur Internet en utilisant la plate-forme de jeu Kali. La version Macintosh est compatible TCP/IP[30],[31].

Un éditeur permet de créer de nouvelles cartes ou des scénarios qui peuvent être joués dans le mode escarmouche contre l’IA ou en multi-joueurs.

Développement

Suite au succès de Warcraft: Orcs & Humans sorti en novembre 1994, Blizzard Entertainment lança dès février 1995 le développement de sa suite[32]. Chris Metzen qui avait notamment travaillé sur les illustrations du manuel du titre précédent fut nommé designer après avoir travaillé sur une ébauche de synopsis d’une possible suite[33]. Le jeu fut annoncé dès le 27 mars 1995 (pour une sortie prévue en décembre 1995) par Blizzard Entertainment dans un communiqué qui décrivait déjà précisément le contenu du jeu comme par exemple la possibilité de combats aériens et navals[34]. Blizzard Entertainment expliqua plus tard que la courte durée de développement s’expliquait par un budget relativement serré[35] et le fait que le succès de Warcraft: Orcs & Humans leur avait permit de recruter de très bons développeurs en plus de l’équipe déjà en place[36].

Accueil

Tides of Darkness

Aperçu des notes obtenues
Warcraft II: Tides of Darkness
Média Nat. Notes
The Adrenaline Vault US 91%[18]
Coming Soon US 94%[37]
Computer Games Magazine UK 4.5/5[38]
Computer Gaming World US 4.5/5[39]
Entertainment Weekly US A[40]
Game Revolution US A-[41]
GameSpot GB 93%[14]
JeuxVideo.com FR 90%[42]
Gen4 FR 5/5[43]
Joystick FR 93%[44]
Mac Gamer US 95%[30]
PC Gamer US 96%[39]
Compilations de notes
Game Rankings US 95%[45]
MobyGames US 91%[46]

Warcraft II: Tides of Darkness fut accueilli de manière très enthousiaste par les critiques spécialisées comme le montrent les notes globales de 91% et 95% calculées par les sites MobyGames et Game Rankings[45]. Le jeu reçu de nombreuses récompenses en 1996 et se vendit à plusieurs millions d’exemplaires[47] élevant rapidement Blizzard Entertainment parmi les meilleurs studios de développement[48]. Le jeu fut très souvent comparé avec le titre Command & Conquer des studios Westwood et la compétition entre ces deux titres contribua fortement au développement des jeux de stratégie en temps réel à la fin des années 1990[49],[48].

À sa sortie le jeu est félicité par de nombreuses critiques pour ses graphismes en SVGA[38],[40]permettant de jouer en haute résolution pour un rendu plus détaillé des unités et des bâtiments[18],[37]. Les critiques ont également apprécié les scènes cinématiques en rendu 3D qui ajoutent une « dimension supplémentaire » a la campagne du jeu[30] et qui sont décrites comme très réussit[18]. L’ambiance sonore est aussi mise en avant par de nombreuses critiques qui saluent l’apparition du son 3D, qui améliore la qualité des effets sonores par rapport à Warcraft : Orcs & Humans, et les 50 minutes de la bande originale du jeu[30] qui est décrite comme une « bombe qui colle parfaitement a l’ambiance » dans la critique de GameSpot[14]. La plus part des critiques sont d’accords pour dire que le système de jeu est dans la droite ligné de celui de son prédécesseur mais que l’introduction d’unités navales et aériennes ainsi que d’une nouvelle ressource enrichie considérablement celui-ci en multipliant les possibilités stratégiques[14],[38]. L’apparition du brouillard de guerre est également saluée[14] même si certaines critiques regrettent que la ligne de vision des unités ne prenne pas en compte le terrain[38]. Les améliorations de l’interface sont bien accueillies comme par exemple la possibilité de sélectionner jusqu'à neuf unités a la fois qui rend « les batailles de grande envergure plus viable et amusantes » [14] et certains critiques sont satisfait de l’amélioration de l’IA des unités par rapport à celle de Warcraft : Orcs & Humans[38]. D’autres pensent que l’IA du jeu est en revanche pas assez développé et qu’il est donc plus intéressant de jouer en multi-joueurs[37]. Certains critiques sont satisfaites de la campagne et apprécient le fait de disposer d’une campagne pour chaque race permettant d’augmenter la durée de vie du jeu[37]. La critique de GameSpot regrette au contraire que les campagnes soient un peu courtes mais souligne que la présence d’un éditeur de carte et la possibilité de jouer en multi-joueurs font plus que compenser ce défaut[14]. L’aspect multi-joueurs est d’ailleurs souvent mis en avant par les critiques qui apprécient de n’avoir besoin que d’un CD pour 2 pour jouer en réseau[14],[37] et le fait de pouvoir affronter jusqu'à 8 joueurs via un modem ou en LAN[18]. Les critiques de la version Macintosh se réjouissent en plus de pouvoir jouer sur Internet sans passer par la plate-forme Kali[30].

Le jeu a été récompensé à de nombreuses reprises par la presse spécialisée. Les magazines PC Gamer, PC Magazine et Mac User lui décernent par exemple le prix du meilleur jeu de l’année 1996 et il est finaliste dans cette catégorie pour Computer Games Strategy Plus. Le magazine PC Data le classe à la première place des jeux les plus vendus en 1996 et il est récompensé par le prix de l’innovation lors du Consumer Electronics Show[39].

Beyond the Dark Portal

Aperçu des notes obtenues
Warcraft II: Beyond the Dark Portal
Média Nat. Notes
Allgame US 4/5[50]
Game Revolution US B+[51]
GameSpot US 92%[52]
Gen4 FR 4/5[53]
Joystick FR 90%[54]
Mac Gamer US 85%[55]
Compilations de notes
Game Rankings US 82%[56]
MobyGames US 87%[55]

Warcraft II: Beyond the Dark Portal fut plutôt bien reçu par les journalistes spécialisés - comme le montre la note globale de 87% calculé par le site MobyGames pour la version DOS[55] - qui la considère comme plutôt meilleurs que les extensions habituelles[53]. Les tests mettent en valeur la nouvelle campagne constitué de 24 scénario et dont l’intrigue est « plus cohérente et plus limpide » que celle de Warcraft II: Tides of Darkness. La difficulté accrue de celle-ci est également mise en avant mais ne fait pas l’unanimité[52],[53]. L’ajout d’une dimension « jeu de rôle » avec l’introduction de héros disposant de caractéristiques supérieures à celles des unités standard est également apprécié même si certains journalistes regrettent que cet aspect ne soit pas plus poussé[52],[53]. Côté graphisme, les journalistes notent l’apparition du monde de Draenor dont les arbres sont remplacés par des champignons géants mais regrette son aspect « un peu terne » et le peu de nouveauté visuelles et sonores[53]. Warcraft II: Beyond the Dark Portal a été récompensé plusieurs fois par la presse spécialisé. Le magazine Computer Gaming World lui attribue par exemple le titre de « meilleurs extension de l’année »[39].

Warcraft II: The Dark Saga

La majorité des critiques comparent les versions Sega Saturn et PlayStation du jeu avec la version originale sur PC. Ils remarquent notamment que celles-ci sont quasiment identiques et conseillent donc a leurs lecteurs possédant un PC de ne pas acheter la version console qui n’est recommandé qu’aux personnes jouant exclusivement sur console[57],[58],[59]. Concernant les différences avec la version PC GameSpot note que l’interface a été améliorée afin de permettre de jouer facilement avec une manette. La critique note ainsi que les bâtiments peuvent produire des troupes automatiquement et que le joueur peut sélectionner plus d’unités a la fois que sur la version PC[57]. Certains critiques apprécient ces améliorations et trouvent que le jeu est facile à prendre en main même avec une manette de jeu[60],[61] mais un autre regrette que la manette de jeu soit beaucoup moins pratique qu’une souris[59]. Certains critiques sont impressionnés par la durée de vie du jeu qui combine Warcraft II: Tides of Darkness et son extension et qui dispose donc de quatre campagne différentes. Ils regrettent néanmoins l’absence de mode multi-joueurs[60],[61] et les temps de chargement plus long que sur la version PC[59].

Battle.net Edition

Le site GameSpot trouve que bien que le jeu original ait plus de quatre ans, les possibilités multi-joueurs qu’il offre le rendent plus intéressant que la moitié des jeux de stratégie en temps réel sortis en 1999. Le critique de GameSpot apprécie notamment la possibilité de jouer gratuitement sur la plate-forme multi-joueurs Battle.net de Blizzard Entertainment déjà utilisée pour Diablo et Starcraft qui devrait selon lui attirer aussi bien les débutants que les joueurs connaissant déjà la version originale de Warcraft II: Tides of Darkness[62].

Postérité

Suite au succès de Warcraft II, Blizzard Entertainment lance le développement d’un nouveau jeu de stratégie en temps réel appelé Starcraft reprenant le principe des premiers Warcraft en le transposant dans un univers futuriste. Celui-ci est au départ mal accueilli par les critiques qui le qualifie de simple « Warcraft dans l’espace » ce qui pousse le studio à retravailler le jeu, repoussant ainsi sa sortie jusqu’en 1998[63]. L’introduction par Blizzard de différences beaucoup plus marqués entre les différentes factions du jeu tout en maintenant un certain équilibre entre celles-ci fit de Starcraft et de de son extension Starcraft: Brood War un immense succès critique et commercial qui éclipsa la concurrence[64],[65]. Le jeu fut souvent mis en concurrence avec Total Annihilation pour le titre de « meilleurs jeu de stratégie en temps réel[65] ». Avec plus de 10 millions de jeux vendus, Starcraft reste à ce jour le jeu de stratégie sur PC le plus vendu de tous les temps[66]. Le succès du jeu fut particulièrement important en Corée du Sud où les meilleurs joueurs intègrent des équipes professionnelles et s’affrontent dans des compétitions dont les matchs sont diffusés à la télévision[67],[68].

Sortis respectivement en 2002 et 2003, Warcraft III: Reign of Chaos et son extension Warcraft III: The Frozen Throne rencontre également un grand succès auprès des critiques et des joueurs grâce notamment à l’ajout d’un système de héros inspiré des jeux de rôle et de deux nouvelles factions[69],[70],[71]. Le jeu connait ainsi un important succès commercial avec 4.4 millions de copies mises en vente et un million de jeux vendus moins d'un mois après sa sortie. Il dépasse ainsi Diablo II et son extension et devient alors le jeu PC le plus rapidement vendu de tous les temps[72]. Le 29 mai 2003, plus de 3 millions de copies de Warcraft III: Reign of Chaos avaient été vendues dans le monde[73].

En plus des trois épisodes de sa série de jeux de stratégie en temps réel, la franchise inclut le MMORPG World of Warcraft. Avec plus de 10 millions d'abonnés en 2008, celui-ci est un des jeux les plus populaires dans le monde[74],[75]. La franchise Warcraft inclut également une série de romans dont le premier tome - Warcraft : le Jour du dragon - a été publié en février 2001[76], ainsi que des bandes dessinées[77],[78], des jeux de plateau[79] et des jeux de cartes[80]. Un film basé sur l’univers du jeu est également en production[81],[82].

Références

  1. Warcraft: Orcs & Humans – Manuel de jeu Orcs  pp. 19-23
  2. a et b Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu : L’ascension des Orcs  pp. 52-63
  3. a et b Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu : Les personnages légendaires du monde de Warcraft  pp. 23-24
  4. a et b Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu : La chute du Royaume d’Azeroth  pp. 29-36
  5. a et b Warcraft III: Reign of Chaos – Manuel de jeu  pp. 2-3
  6. (en) Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu  pp. 85-86
  7. (en) Guide de la campagne des Orcs de Warcraft II: Tides of Darkness, IGN.com, 09/12/1999. Consulté le 01/11/2011
  8. (en) Guide de la campagne de l'Alliance de Warcraft II: Tides of Darkness, IGN.com, 09/12/1999. Consulté le 01/11/2011
  9. (en) Guide de la campagne des Orcs de Warcraft II: Beyond the Dark Portal, IGN.com, 09/12/1999. Consulté le 01/11/2011
  10. (en) Guide de la campagne de l'Alliance de Warcraft II: Beyond the Dark Portal, IGN.com, 09/12/1999. Consulté le 01/11/2011
  11. (en) Bruce Geryk, « L’Histoire des STR – La Première Vague », GameSpot.com. Consulté le 15/10/2011
  12. a et b Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu : Les ressources du monde de Warcraft  p.26
  13. a, b, c, d, e, f et g Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu : Unités de l’Alliance  pp. 37-42
  14. a, b, c, d, e, f, g et h (en) Ron Dulin, « Test de Warcraft II: Tides of Darkness sur PC », GameSpot.com, 01/05/1996. Consulté le 15/10/2011
  15. Ou d’une Grande Halle, son équivalent chez les Orcs. Voir Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu pp.73-76
  16. a, b et c Pour les 2 races le bâtiment principal change de nom et d’apparence en fonction du niveau d’amélioration de celui-ci. Par exemple pour les humains le niveau de base de celui-ci (disponible dès le début d’une partie) s’appel l’Hotel de Ville et peut être amélioré en Fort puis en Château Fort. Voir Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu pp.46-49
  17. a, b, c, d et e Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu : Les bâtiments  pp. 46-49
  18. a, b, c, d, e et f (en) Brian Clair, « Test de Warcraft II: Tides of Darkness », The Adrenaline Vault, 01/01/2000. Consulté le 01/11/2011
  19. Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu : Sorts jetés par les Paladins  p. 43
  20. a, b, c et d Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu : Les unités de la horde  pp.64-69
  21. Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu : Les bâtiments  pp.73-76
  22. (en) Bruce Geryk, « L’Histoire des STR – Les Suites », GameSpot.com. Consulté le 15/10/2011
  23. a, b, c, d, e et f Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu : Tutoriel  pp.7-17
  24. (en) Bob Colayco, « Les meilleurs jeux de tout les temps : Warcraft II: Tides of Darkness », GameSpot.com. Consulté le 01/11/2011. La liste complète est disponible sur : Les meilleurs jeux de tout les temps
  25. Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu : Sortilèges jetés par les Ogremagies  p. 70
  26. Warcraft II: Tides of Darkness – Manuel de jeu : Sorts jetés par les Mages  p. 44-45
  27. "Warcraft: Orcs & Humans – Manuel de jeu Humains (Mac)  pp.24-26
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Bibliographie

[PDF]Warcraft II: Tides of Darkness : Manuel de jeu, Blizzard Entertainment, 1996 



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