- Sougé (Loir-et-Cher)
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Sougé Administration Pays France Région Centre Département Loir-et-Cher Arrondissement Vendôme Canton Savigny-sur-Braye Code commune 41250 Code postal 41800 Maire
Mandat en coursBernard Bonhomme
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux de la Braye Démographie Population 475 hab. (2007 INSEE) Densité 28 hab./km² Gentilé Sougéens ou Sougeois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 56 m — maxi. 147 m Superficie 16,88 km2 Localisation carte nationaleModèle:Géolocdual/Loir-et-CherSougé est une commune française, située dans le département de Loir-et-Cher et dans la région Centre.
Ses habitants peuvent être appelés Sougéens ou Sougeois. Les deux termes peuvent être utilisés.
Sommaire
Géographie
Sougé est un village loir-et-chérien de 450 habitants, niché au cœur de la vallée du Loir et de la vallée de la Braye. La commune de Sougé est située à 12 km à l’ouest de Montoire, chef-lieu de canton, et à 32 km de la sous-préfecture : Vendôme. Elle est à peu près équidistante des villes de Blois, Tours et Le Mans et n’en est éloignée que de 57 km. Le village de Sougé est à 200 km de Paris et jouxte ceux de Pont de Braye, Artins, Trôo, et de Couture-sur-Loir. Le village de Couture où naquit, le 10 septembre 1524, Pierre de Ronsard au château de la Possonnière sous le règne de François Ier. Sougé est d’une part, à 5,9 km de Poncé-sur-le-Loir, où se trouve un château du XVIe siècle qui fait face à un très beau centre artisanal où l’on fabrique, depuis le XVIIe siècle, des objets en poterie et en verre soufflé, et, d’autre part, à 5,5 km de Trôo, fameux village pour ses grottes troglodytiques, sa maladrerie Sainte Catherine du XIIe siècle, le puits qui parle et sa grotte pétrifiante où le visiteur peut s’émerveiller devant le lent travail des eaux calcaires. Le bourg de Sougé s’étend sur une partie du coteau.
Hydrographie
La Braye et le Loir arrosent la commune de Sougé; et il se trouve à Sougé un lavoir, une fontaine, des ruisseaux et des plans d’eau.
Relief
Le village de Sougé se situe dans la vallée du Loir; et la commune de Sougé s'étend sur la vallée de la Loire et sur la vallée de la Braye.
Histoire
Au temps des Romains, Sougé avait une relative importance du fait de son camp romain, nommé depuis "Camp de César" dans le pays. Une voie romaine traversait alors la plaine de Sougé.
Sous l’Ancien Régime, Sougé était morcelé en un système complexe de fiefs. Une partie des fiefs (aujourd'hui des lieux-dits) appartenaient au seigneur des Roches de Sougé.
Au XIXe siècle, l’économie de Sougé comptait des vignobles et un élevage de chevaux.
Du Moyen Âge jusqu’à la fin du XIXe siècle, il y eut une foire aux ânes à Sougé connue de toute la France.
Évangélisation
On présume que saint Quentin, s’est arrêté à Sougé le temps d’y annoncer la Bonne Nouvelle. Saint Quentin qui aura un destin de martyr puisqu’il mourra décapité après avoir été supplicié en Vermandois, précisément à Augusta, le 31 octobre 287 sur ordre du préfet du prétoire Rictius Varus,
Personnalités liées à la commune de Sougé
L’acteur comique Jean Yanne, qui était le neveu des derniers gardes-barrières de la petite gare de Sougé, M. et Mme Crosnier, a gravé son nom dans le clocher de Sougé avant de réussir, afin que ce geste contribue à lui porter chance et que Sougé se dote de la signature d'une célébrité, car il était sûr de sa réussite.
Son humour décapant lui fit créer le slogan : « Il est interdit d’interdire. », qu'il prononça par dérision lors d'une de ses émissions radiophoniques du dimanche au printemps 1968[réf. nécessaire], et qu'il fut bien étonné d'entendre repris au premier degré par les soixante-huitards.
L'Horloger Constant Vénérand GODEFROY (1832-1911), né d'un père tisserand et d'une mère fileuse. Moins connu que Jean-Eugène Robert-Houdin, il a cependant réalisé de très belles horloges d'édifices à Blois et autour de Blois, dont une astronomique à complications. D'origine très modeste, il a été élève au Petit Séminaire de Blois. Son maître d'apprentissage n'est pas connu. De nombreuses recherches restent encore à mener sur cet horloger qui permet de faire un lien au XIXe siècle avec l'Horlogerie remarquable des maîtres horlogers du Blaisois des siècles précédents. (cf.article "Constant Vénérand GODEFROY, Horloger à Blois - 1832/1911 - AFAHA n° 50 - 2001 - par Thibaud FOURRIER - Gilles Vassort - Marie Vassort)
Le nom
Sougé a jadis été nommé Silviacus (IIIe et VIIIe siècles), puis Selgiacus (XIe siècle), Sugeium en 1216 sous le règne de Philippe II Auguste, Sougeium (XIIIe siècle), paroisse des roches de Sougé en 1595 sous le règne de Henri IV, Sougé-sur-Loir en 1675 sous le règne de Louis XIV, Sougé-sur-Braye à la Révolution, enfin Sougé.
Blasonnement
Les armoiries de Sougé se blasonnent ainsi :
D'argent aux deux fasces d'azur, à la bande fuselée de gueules senestrée en chef d'une force de tondeur de sable brochant.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité an IX 1806 Pierre Louis Hogou 1816 1818 Louis Martin de la Gasnerie 1907 1909 Jean Courson 1956 Jacques Aubert mars 2001 2008 Bernard Bonhomme Divers droite Conseiller général 2008 Bernard Bonhomme Divers droite Conseiller général Toutes les données ne sont pas encore connues. Sougé fait partie de la Communauté de communes des Coteaux de la Braye.
Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Sougé compte 475 habitants (soit une augmentation de 8 % par rapport à 1999). La commune occupe le 16 845e rang au niveau national, alors qu'elle était au 16 672e en 1999, et le 161e au niveau départemental sur 291 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Sougé depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1800 avec 1 432 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (34 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,5 %, 15 à 29 ans = 14,2 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 30,2 %) ;
- 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 12,4 %, 15 à 29 ans = 10,4 %, 30 à 44 ans = 17,8 %, 45 à 59 ans = 21,6 %, plus de 60 ans = 37,8 %).
Lieux et monuments
Église du XVe siècle
L’église de Sougé date du XVe siècle, soit du temps de la reconstruction du royaume après la guerre de cent ans. Toutefois, elle est établie sur des murs d'une construction plus ancienne attendu qu’on lit la date de "1063" sur le cintre d'une fenêtre bouchée du côté du jardin ; le Roi de France était alors Philippe Ier, de la dynastie des Capétiens directs. Le chœur est garni de stalles du XVe siècle provenant de l’abbaye de la Virginité, près de Fargot. Saint Quentin, évangélisateur de Sougé, est à ce titre le patron de l’église de Sougé. L’érection du chemin de croix s’est faite sous Louis-Philippe Ier, le 2 octobre 1836.
Le Camp de César
Le camp romain de Sougé est nommé "Camp de César" dans le pays. Il subsiste encore quelques traces de ce camp sur le plateau dominant le village où il occupait 6 hectares. On distingue encore les restes de la butte (où était établi le castellum) et du fossé.
Autres monuments
- Grotte de Saint Amadour : ancienne chapelle érémitique souterraine creusée dans le roc.
- Le presbytère est une construction du XIIe siècle à fenêtres plein cintre (murées), remanié au XVe siècle (ancien prieuré). Il était situé, à l’époque révolutionnaire, "place de l'arbre de la liberté".
- Le collège de Sougé : l'école de Sougé est qualifiée Collège dans un testament de 1697, c’est-à-dire sous Louis XIV.
- Le manoir des Noues est non seulement un manoir, comme l’indique sa dénomination, mais aussi un ancien fief. Le fief des Noues a appartenu à la seigneurie des Roches de Sougé. Il reste des monuments anciens tels qu’un vieux pigeonnier et une tour d’angle aux murs de la cour des Noues. Les douves ont été comblées.
La tradition raconte que le roi François Ier aurait couché aux Noues et accordé au seigneur du lieu le droit de pigeonnier.
- Ancienne ligne de chemin de fer (la ligne Vendôme-Pont de Braye se construit en 1877, c'est-à-dire sous Mac-Mahon).
- Les voies romaines : deux voies gallo-romaines se croisaient à Sougé : l'une reliait le Mans à Ternay et passait par un pont sur le Loir; l'autre reliait Angers-La Flèche à Areines.
- La plaine de Sougé
Lieux-dits et hameaux
Les roches, la roche Vermand, l'Arable, les Aunaies, la Fosse, la Guillocherie, la Herserie, le Marais, Neuilly, les Noues, Villemisson, le Vau, Villée.
Événements
- Le grand vide-grenier du 15 août.
- Le ball-trap
Communes avoisinantes
Les communes proches de Sougé :
Voir aussi
Notes et références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 11 octobre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 11 octobre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 11 octobre 2010
- Évolution et structure de la population à Sougé en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 11 octobre 2010
- Résultats du recensement de la population du Loir-et-Cher en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 11 octobre 2010
Articles connexes
Bibliographie
- "Dictionnaire topographique, historique, biographique, généalogique et Héraldique du Vendômois et de l'arrondissement de Vendôme" de Raoul de Saint Venant
Liens externes
Catégorie :- Commune de Loir-et-Cher
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