Samouraï

Samouraï
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Samouraï en armure, en 1860.

Samouraï (, Samurai?, ou 武士 Bushi) est un mot japonais désignant un membre de la classe guerrière qui a dirigé le Japon féodal durant près de 700 ans.

Sommaire

Étymologie

Le terme « Samouraï », mentionné pour la première fois dans un texte du Xe siècle, vient du verbe "saburau" qui signifie « servir ». L'appellation est largement utilisée dans son sens actuel depuis le début de la période Edo, vers 1600. Auparavant, on désignait les guerriers plutôt par les termes mono no fu (jusqu'au VIIIe siècle), puis bushi (武士), qui peuvent l'un ou l'autre se traduire par « homme d'armes ». À partir de la période Edo, les termes Bushi et Samouraï ne sont pas tout a fait synonymes, il existe une différence subtile (voir l'article Bushi)

On trouve aussi parfois le terme buke : il désigne la noblesse militaire attachée au bakufu (gouvernement militaire), par opposition aux kuge, la noblesse de cour attachée à l'empereur. Les buke sont apparus durant l'ère Kamakura (11851333) ile

Histoire

Origines

La classe de guerriers professionnels du Japon, constituée d'archers montés sur des étalons, trouve son origine dans la volonté de l'empereur Katsumi de conquérir des terres des Aïnous à la fin de la période Nara.

Jusque-là, le Japon disposait d'une armée fondée sur la conscription, inspirée du modèle chinois. Les hommes âgés de vingt à trente ans étaient conscrits, répartis en autant de gunki (corps de mille soldats et officiers) qu'il y avait de provinces et attachés au service du kokushi (gouverneur de la province).

Ce système se révéla totalement inefficace pour lutter contre les « barbares » Aïnous, redoutables cavaliers. L'empereur décida en 792 de le dissoudre pour mettre en place un nouveau système appelé kondeisei. Le Kondesei avait l'avantage de réduire le poids du service militaire chez les paysans (sur qui reposait l'Économie) puisqu'il était constitué de jeunes cavaliers archers issus de milieux plus aisés. Cette milice, formée de 3964 hommes, commença à tomber en désuétude au Xe siècle[1], mais on ne peut affirmer qu'elle soit à l'origine des premiers samouraïs, apparus à cette époque.

Mitsuo Kure, dans son livre Samouraïs (p. 7), cite plusieurs autres origines possibles pour les samouraïs :

  • les kugutsu, des nomades qui parcouraient le Japon en vivant de spectacles de marionnettes et d'acrobaties, eux aussi réputés grands cavaliers archers. Il est toutefois impossible de dire s'ils utilisaient des grands arcs.
  • les contacts avec les Emishi, durant les combats contre eux, mais aussi au cours d'activités commerciales ou en les employant comme mercenaires pour protéger Kyūshū de tentatives d'invasion coréennes ou chinoises, ont pu inspirer à la cour impériale de Kyōto l'idée de créer une cavalerie, jusqu'ici totalement absente de l'histoire militaire du Japon.

Enfin, Mitsuo Kure énonce une dernière hypothèse selon laquelle les samouraïs seraient à l'origine des gardes du palais impérial au début du Xe siècle, se fondant sur les premiers documents mentionnant le mot samurai (ou plutôt saburai, « en service », qui se déforma plus tard en samurai). S'il rejette rapidement cette hypothèse, arguant que les meilleurs élevages de chevaux se trouvaient dans le Kantō et le Tōhoku et que les armures o-yoroi furent mises au point sur le champ de bataille et non dans la paix de la cour, cette hypothèse est en revanche la seule origine citée par Stephen Turnbull dans son Samurai Sourcebook (p. 8).

Turnbull indique à leur sujet qu'ils passèrent rapidement du service impérial à celui des riches propriétaires terriens des provinces, qui devaient lutter contre les emishi, les bandits et les propriétaires terriens rivaux. Il précise aussi que ces premiers clans de samouraïs descendaient d'origines modestes, mais se plaçaient sous l'égide de descendants de lignées impériales mineures, partis chercher fortune dans les contrées sauvages. Les deux plus puissants clans de samouraïs de la fin de l'ère Heian, les clans Taira et Minamoto, découlent de cette tradition, descendant respectivement des empereurs Kammu et Seiwa.

L'ère Heian

Si l'ère Heian est pour la cour impériale une période de paix et de prospérité, les provinces, en revanche, étaient secouées de révoltes paysannes dues aux lourds impôts, réprimées par les kokushi (gouverneurs de provinces nommés par le gouvernement impérial). Les petits fermiers se placèrent sous la protection de puissantes familles de propriétaires terriens, qui de ce fait s'enrichirent et furent bientôt en mesure de recruter des armées privées, constituées de guerriers professionnels, mais aussi de simples civils (paysans, artisans, citadins).

Ces armées conféraient une certaine puissance et une indépendance grandissante à ces propriétaires terriens, riches, mais dénigrés par l'aristocratie de Kyōto, et leur permettaient de défendre leurs terres contre les menaces diverses, mais aussi de s'étendre aux dépens de leurs voisins. De plus, certains tentaient de se dégager de la tutelle du gouvernement central, ce qui provoqua des révoltes auxquelles prirent part certains des premiers gouvernements samouraïs.

Premières rébellions

En 935, Taira no Masakado, gouverneur de la province de Shimosa, tua son oncle Kunika et rallia à lui de nombreux guerriers, gagnant ainsi le contrôle de la quasi-totalité du Kantō et s'autoproclama empereur en 939. La même année, sur les côtes de la mer intérieure, Fujiwara no Sumitomo rassembla des wakō (pirates) et se révolta également.

Le gouvernement n'eut pas de mal à réprimer ces premières révoltes samouraïs, se contentant d'engager d'autres clans pour lutter contre les premiers. (Voir l'article détaillé Rébellion de Jōhei Tengyō)

En 1028, Taira no Tadatsune se révolta également et prit le contrôle du Kantō. La cour tarda alors à réagir, selon Louis Frédéric (Le Japon, dictionnaire et civilisation (p. 1073), « les forces impériales [étaient] trop faibles pour intervenir efficacement contre lui. » Au bout de quatre mois, cependant, la cour envoya contre Taira no Naokata, qui fut vaincu. En 1031, Minamoto no Yorinobu se joignit aux forces de pacification impériale, obligea Tadatsune à se rendre, et prit le contrôle du Kantō.

Par la suite, les familles de samouraïs les plus influentes, notamment les Taira et les Minamoto, furent appelées à la cour pour assurer la sécurité de l'empereur et de l'aristocratie, avec qui ils tissèrent peu à peu des liens, bien que gardant un statut très bas. Les jōkō, notamment, s'entouraient de gardes du corps samouraïs à demeure dans son palais, les hokumen no bushi (ce qu'on peut traduire par « samouraïs du côté nord ».)

Guerres dans le nord de Honshū

Dans les provinces du Tōhoku, la partie nord de l'île de Honshū, plus récemment colonisée et loin de la capitale, des seigneurs tentaient d'échapper à l'influence de la cour. En 1051, Abe no Yoritoki se souleva et la province de Mutsu fut secouée par les affrontements de la première guerre de neuf ans, qui dura en réalité jusqu'en 1062, le général des forces impériales, Minamoto no Yoriyoshi (fils de Yorinobu) ayant fait appel au clan Kiyohara de la province de Dewa. La cour attribua les biens du clan Abe à ces derniers, et lorsqu'en 1083 Minamoto no Yoshiie, fils de Yoriyoshi, fut nommé juge dans une querelle interne des Kiyohara, il en profita pour les détruire au cours de ce qu'on appelle la seconde guerre de trois ans. Estimant qu'il avait agi pour des raisons personnelles, la cour refusa de lui attribuer une récompense et il dut prélever des parcelles sur son propre domaine pour payer ses hommes. Selon Mitsuo Kure (Samouraïs, p. 14), cet acte le rendit très populaire et de nombreuses familles de samouraïs se mirent à son service.

Intrigues à la cour

Ces premières rébellions samouraïs, actions isolées et menées loin de la cour eurent au final peu d'impact dans l'arrivée au pouvoir à la fin du XIIe siècle. En revanche, les clans de samouraïs présents à la cour tirèrent parti de la lutte de pouvoir entre l'empereur Go-Shirakawa et l'Empereur retiré Sutoku en 1156. À l'issue de ce qui est connu comme la rébellion de Hōgen, l'influence des régents Fujiwara diminua considérablement et les clans Taira et Minamoto parvinrent à gagner des positions importantes à la cour.

En 1159, lorsque Minamoto no Yoshitomo et Fujiwara no Nobuyori tentèrent un coup d'État connu sous le nom de rébellion de Heiji, Taira no Kiyomori écrasa les Minamoto, massacrant une bonne partie du clan et entama une ascension qui l'amena en 1167 au poste de dajō-daijin, premier ministre.

Cependant, en 1180 éclata la guerre de Gempei, une guerre de succession au trône impérial, les Minamoto reconstitués soutenant un candidat différent de celui des Taira. Au terme de cinq ans de guerre, les Taira furent finalement éliminés et Minamoto no Yoritomo mit en place le premier bakufu, avant d'être nommé shogun en 1192. Pour la première fois, le Japon était dirigé par des samouraïs, et le resta jusqu'en 1868.

L'avènement des Tokugawa

Avec la pacification de la période Edo, la fonction combattante des guerriers diminue et ceux-ci deviennent des fonctionnaires. Ils vont laisser le côté guerrier pour les cérémonies, et commencer à s'intéresser aux arts (surtout l'écriture). Néanmoins, probablement pour se redonner de la valeur, des règles très strictes sont codifiées, sous le nom de Bushidō (voie du guerrier). Le suicide rituel du seppuku — aussi connu sous le nom de Hara-Kiri (littéralement "ouvrir le ventre" ) — devra être interdit à certaines périodes par le shogun (seigneur militaire du Japon). En effet, pour sauvegarder son honneur, un samouraï devait se faire seppuku s'il arrivait malheur à son maître, à sa famille, ou simplement s'il avait fait une faute grave, son seigneur pouvait lui commander à n'importe quel moment le seppuku s'il ne s'estimait pas satisfait. Ce rite provoquait parfois des ravages dans les rangs des samouraïs.

L'éducation du jeune Samouraï

Dans la tradition, le fils de Samouraï était soumis à une discipline très stricte. Le temps des caresses maternelles est douloureusement court. Avant même d'avoir vêtu son premier pantalon, on l'avait soustrait autant que possible aux tendres contacts et on lui avait appris à réprimer les élans affectueux de l'enfance. Tout plaisir oisif était rigoureusement mesuré et le confort lui-même proscrit, sauf en cas de maladie. Ainsi, dès le moment où il sut parler, on l'enjoignit de considérer le devoir comme le seul guide de son existence, le contrôle de soi comme la première règle de conduite, la souffrance et la mort comme des accidents sans importance de point de vue individuel.

Cette éducation austère n'allait pas sans impératifs beaucoup plus contraignants, destinés à développer une impassibilité totale dont l'enfant ne devait jamais se départir, hormis l'intimité de la maison. On accoutumait les garçonnets à la vue du sang en les forçant à assister à des exécutions. Ils ne devaient manifester aucune émotion. De retour chez eux, on les obligeait à manger un grand plat de riz coloré en rouge sang par l'adjonction d'un jus de prunes salé, afin de réprimer tout sentiment d'horreur secret. Des épreuves encore plus pénibles pouvaient être imposées, même aux très jeunes enfants. A titre d'exemple, on les contraignait à se rendre seuls, à minuit, sur les lieux du supplice, et à en rapporter la tête d'un des condamnés pour preuve de leur courage. En effet, la crainte des morts était jugée tout aussi méprisable de la part d'un samouraï que celle des vivants. Le jeune samouraï devait apprendre à se prémunir contre toutes les peurs. Dans toutes ces épreuves, la plus parfaite maîtrise de soi était exigée. Aucune fanfaronnade n'aurait été tolérée avec plus d'indulgence que le moindre signe de lâcheté.

En grandissant, l'enfant devait se satisfaire, en guise de distractions, de ces exercices physiques qui, très vite et pour le restant de ses jours, préparent le samouraï à la guerre : Kenjutsu, jujutsu, Bajutsu, Kyujutsu respectivement art du sabre, lutte, art équestre, tir à l'arc. On lui choisissait des compagnons parmi les fils des domestiques, plus âgés que lui et sélectionnés pour leur habileté dans l'exercice des arts martiaux. Ses repas, bien qu'abondants, n'étaient pas très raffinés, ses tenues légères et rudimentaires, sauf à l'occasion des grandes cérémonies. Lorsqu'il étudiait, en hiver, s'il arrivait qu'il eût si froid aux mains qu'il ne puisse plus se servir de son pinceau, on lui ordonnait de plonger dans l'eau glacée pour rétablir la circulation. Si le gel engourdissait les pieds, on l'obligeait à courir dans la neige. Plus rigoureux était encore l'entraînement militaire proprement dit : l'enfant apprenait de bonne heure que la petite épée à sa ceinture n'était ni un ornement, ni un jouet.

Pour l'éducation religieuse du jeune samouraï, on lui apprenait à vénérer les dieux anciens et les esprits de ses ancêtres. On l'initiait à la foi et à la philosophie bouddhiques et on lui enseignait l'éthique chinoise. Ceci est à nuancer du fait que tel clan ou telle famille ou encore telle koryu (école d'arts martiaux) tendaient à une vision shintoïste, bouddhique ou confucianiste. Ainsi la Tenshin Shōden Katori Shintō-ryū incline vers le Shintoïsme tandis que la Hyoho Niten Ichi Ryu ouvre son texte majeur sur une invocation à une déité bouddhiste en poursuivant que s'il faut vénérer les dieux, il ne faut pas pour autant attendre d'eux la victoire.

Peu à peu, à mesure qu'il passait de l'enfance à l'adolescence, la surveillance à laquelle il était soumis allait s'amenuisant. On le laissait de plus en plus libre d'agir selon son propre jugement, avec la certitude qu'on ne lui pardonnerait pas la moindre erreur, qu'il se repentirait toute sa vie d'une offense grave et qu'un reproche mérité était plus à redouter que la mort même.

Aussi, protégé par les mœurs candides de la vie du vieux Japon, le jeune samouraï gardait en grandissant une pureté d'esprit et une simplicité de cœur exceptionnelles.

Le samouraï apprenait son métier au sein d'écoles anciennes dispensant une formation aux armes, à la stratégie, au renseignement et aux divers aspects de l'art de la guerre. Ces koryu, écoles anciennes, ont été le cadre qui a façonné l'excellence technique et morale du samouraï.

Différents types de samouraï

Casque et armure en fer avec décoration plaquées bronze de la période Kofun (Ve siècle).

Un samouraï n'ayant pas de rattachement à un clan ou à un daimyō (seigneur féodal) était appelé un rōnin. Un samouraï qui était un vassal direct du shogun était appelé hatamoto.

Cependant, tous les soldats n'étaient pas samouraïs, ceux-ci constituant une élite équivalent en quelque sorte aux chevaliers européens ; l'armée, à partir de la période Kamakura, reposait sur de larges troupes de fantassins de base nommés ashigaru et recrutés principalement parmi les paysans.

Des armes

Le samouraï utilisait environ 40 armes avec une mention spéciale pour le katana, grand sabre, qu'il était le seul à pouvoir porter. Il étudiait les kobudo, les arts martiaux japonais d'avant 1868, au sein des koryu, écoles anciennes. Il attribuait une grande importance au katana, suivant ainsi le Bushidō pour lequel le katana est l'âme du samouraï. Quand un enfant avait atteint l'âge de 13 ans, il pouvait obtenir un wakizashi (petit sabre) et un nom d'adulte lors d'une cérémonie appelée "Genpuku" (元服). Lors de cette cérémonie, il devenait samouraï. Il obtenait aussi le droit à porter un katana, mais l'épée était normalement fermée avec de la ficelle pour prévenir les accidents. Un katana et un wakizashi ensemble sont appelés un daisho (littéralement : "grand et petit").

Le wakizashi était "la lame d'honneur" d'un samouraï et il ne quittait jamais son côté. Le samouraï dormait avec sous son oreiller et l'emmenait avec lui quand il entrait dans une maison et devait laisser ses armes principales dehors.

Le tanto était un petit poignard, et il était porté quelques fois à la place du wakizashi dans un daisho. Il était utilisé quand un samouraï devait faire seppuku ou hara-kiri (suicide). Cependant, placé dans le keikogi (« vêtement d'entraînement »), le tanto se révèle être une arme de poing très utilisée pour les assassinats ou les combats rapprochés.

L'arme favorite du samouraï était le yumi (l'arc). Le yumi resta inchangé jusqu'à l'apparition de la poudre à canon et des fusils au XVIe siècle. L'arc à poulies de style japonais n'était pas une arme très puissante en comparaison avec l'arc classique d'Eurasie. Sa taille permettait de lancer divers projectiles comme des flèches enflammées, et flèche-signaux d'une portée efficace de 50 mètres, et plus de 100 mètres quand la précision n'était pas importante. Il était ordinairement utilisé à pied derrière un tedate (手盾), un grand mur de bambou mobile, mais il pouvait même être utilisé à dos de cheval. La coutume de tirer à dos de cheval, yabusame (流鏑馬), est devenue une cérémonie shintoiste.

Le nodachi est un sabre d'aspect similaire au katana, mais qui mesure environ 150 cm ; il était réservé aux samouraïs les plus forts. On peut voir Kikuchiyo,personnage venant du monde paysan, en manipuler un dans le film Les Sept Samouraïs. Ce type d'arme est particulièrement adapté à la lutte contre les unités de cavalerie.

Au XVe siècle, le yari (lance) est également devenu une arme populaire. Il a remplacé le naginata sur le champ de bataille lorsque la bravoure personnelle est devenue moins importante, et les batailles, plus organisées. Le yari était plus simple à utiliser et plus mortel qu'un katana. Une charge, à cheval ou à terre, était plus efficace quand une lance était utilisée, et offrait plus de 50% de chances de vaincre un samouraï armé d'un tachi, forme primitive de katana adaptée au combat monté, parfois appelé par erreur « daïkatana » dans la culture occidentale. Dans la Bataille de Shizugatake, où Shibata Katsuie fut vaincu par Toyotomi Hideyoshi (ou Hashiba Hideyoshi), les « sept lances » de Shizugatake (賤ヶ岳七本槍) ont joué un rôle crucial dans la victoire.

Les armes blanches utilisées par les samouraï ont énormément gagné en qualité au fil des siècles, jusqu'à arriver à une qualité inégalée : les lames forgées selon la tradition japonaise sont encore aujourd'hui les meilleures que l'Homme ait faites sur le plan des qualités physiques, grâce aux techniques complexes de forgeage et de trempe développées par les forgerons d'armes japonais, ainsi que le Tamahagane, acier spécial obtenu à base de sable ferrugineux[2].

Quelques samouraïs célèbres

Nom Fief né en mort en
Minamoto no Yoshitsune Yamashiro (un ancien nom de Kyoto) 1159 1189
Kenshin Uesugi Echigo (un ancien nom de Nigata) 1528 1578
Shingen Takeda Kai (un ancien nom de Yamanashi) 1522 1573
Hideyoshi Toyotomi Owari (un ancien nom de Aichi) 1536 1598
Torii Mototada  ? 1539 1600
Yukimura Sanada Shinano (un ancien nom de Nagano) 1567 1615
Sune'emon Torii Mikawa (pres de Nagoya)  ? 1575
Musashi Miyamoto Aucun (Ronin) 1584 1645
Shirō Amakusa Shimabara 1621 1638
Shigetsuke Taira  ? 1639 1730
Tsunetomo Yamamoto 1659 1719
Heihachirō Ōshio  ? 1793 1837
Takamori Saigō Satsuma 1827 1877
Isami Kondô Musashi 1834 1868

On peut également noter :

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Histoire générale

  • Les Samouraï de Jean Mabire, Balland, Paris, 1971.
  • Kokoro de Lafcadio Hearn, Minerve, 1989.
  • Samouraï et kamikaze, la tradition guerrière au Japon de C. Parvulesco, ETAI, 2009.
  • Le crépuscule des samouraïs. L'âge d'or des guerriers japonais au tournant du XVIIème siècle de Julien Peltier, Economica, 2010.

Filmographie

Article détaillé : Chanbara.

Littérature

Bandes dessinées

Notes et références

  1. Louis Frédéric, Le Japon, dictionnaire et civilisation, français, Éditions Robert Laffont collection Bouquins, Paris, 1996. ISBN 978-2-221-06764-2
  2. Documentaire Arte : Katana: le sabre des samouraïs

Liens externes


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