- Takeshi Kitano
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Takeshi Kitano
Données clés Nom de naissance 北野 武 Naissance 18 janvier 1947
Tōkyō, JaponNationalité Japonais Profession Réalisateur, acteur Films notables Violent Cop,
Jugatsu,
Hana-Bi,
ZatoichiTakeshi Kitano (北野 武, Kitano Takeshi?), également connu sous le pseudonyme de Beat Takeshi (ビートたけし, Bīto Takeshi?), est un cinéaste, acteur, animateur de télévision, humoriste, artiste-peintre et plasticien, écrivain et poète, chanteur et designer de jeux-vidéo japonais, né le 18 janvier 1947 à Umejima dans l'arrondissement d'Adachi à Tōkyō.
Il a reçu les acclamations des critiques, tant dans son pays natal qu'à l'étranger pour son travail cinématographique très singulier. À l'exception de son travail comme réalisateur il est connu presque exclusivement sous son pseudonyme de Beat Takeshi.
Depuis avril 2005, il est professeur à l'école universitaire des arts (Visual Arts) de Tōkyō. Il possède sa propre société, Office Kitano, qui a lancé le Tokyo Filmex en 2000.
Certains de ses premiers films sont des drames sur les yakuzas ou sur la police, remarqué par les critiques pour son humour pince-sans-rire. Cinématographiquement, il est friand de plans-séquence où rien ne semble pouvoir arriver et de scènes immédiatement coupées la fin de l'action arrivée. Beaucoup de ses films font preuve d'une philosophie morne voire nihiliste mais non sans humour et affection pour les personnages. Les films de Kitano semblent laisser des impressions controversées auprès du public. Ses films, formellement déguisés en comédies sombres, ou films de gangsters, soulèvent des questions morales.
Il est connu en premier lieu du public japonais pour ses rôles de comédien de télévision, mais est reconnu également pour son rôle en tant qu'acteur principal dans la comédie Oretachi Hyōkin-zoku (1981–1989) et pour le jeu Takeshi's Castle (1986–1989). Son portrait audacieux de Zatoichi en 2003, qui est un personnage culte au Japon et maintes fois utilisé dans des films ou des séries TV, est son plus gros succès commercial national.
Sommaire
Vie personnelle
Takeshi est le plus jeune des quatre enfants de Kikujirō et de Saki Kitano. Il a deux frères, Shigekazu et Masaru et une sœur, Yasuko. Masaru est un commentateur et professeur à l'Université Meiji. Il est apparu dans plusieurs émissions télévisées japonaises.
Takeshi a épousé Mikiko Matsuda, ancienne comique manzai, en 1978. Ensemble ils ont un fils, Atsushi Kitano et une fille, Shoko Kitano. Shoko est chanteuse et actrice. Elle a fait ses débuts comme chanteuse, produit par le co-fondateur de X Japan, Yoshiki Hayashi), et est apparue sous le nom de Shoko Matsuda, Matsuda étant le nom de jeune fille de sa mère, dans le film de son père Hana-Bi en 1997.
En août 1994, un grave accident de moto l'envoie à l'hôpital où il y subit une importante opération chirurgicale pour retrouver l'usage d'un côté de son corps paralysé. La sévérité de ses blessures est apparemment due au fait qu'il ne portait pas de casque. C'est l'origine des tics nerveux caractéristiques qu'on lui connaît. Par la suite, Kitano, réalisateur fasciné par la mort violente, a suggéré lors d'une interview que cet accident était une « tentative de suicide inconsciente »[1].
Après son accident de moto, Kitano reprend la peinture. Son style est réminiscent du peintre franco-russe Marc Chagall. Ses peintures ont été publiées dans des livres, présentées en expositions en galerie et ornent les couvertures de beaucoup d'albums de bande originale pour ses films. Ses peintures ont été mises en évidence dans son film le plus acclamé par la critique, Hana-Bi sorti en 1997.
Kitano, maintenant acclamé internationalement, s'est vu attribué le titre de Licencié ès sciences honoraire dans l'ingénierie par l'Université de Meiji le 7 septembre 2004, 34 ans après avoir arrêté ses études pour poursuivre sa carrière dans le divertissement.
C'est un grand fan de Kiyoshi Hikawa, chanteur de enka (musique populaire japonaise).
Le 21 janvier 2007, son ancien élève comique, Hideo Higashikokubaru, s'est présenté comme gouverneur de la préfecture de Miyazaki et a été élu.
Le comique
En 1970, à sa sortie de l'Université Meiji où il a fait des études d'ingénieur pendant 4 ans, Takeshi Kitano trouve un travail de réparateur d'ascenseurs dans une boîte de nuit du quartier d'Asakusa à Tōkyō, qui faisait office de théâtre de sketches comiques et de strip-tease. Là il y apprit beaucoup notamment grâce au comédien Senzaburo Fukami. Petit à petit quand un des membres réguliers du club tombe malade, Kitano prend sa place sur scène. C'est la naissance d'une nouvelle carrière.
En 1972, il fonde les Two Beats (Beat Takeshi et Beat Kiyoshi) avec son ami Kiyoshi Kaneko ; ils créent des manzai, sketches satiriques basés sur une improvisation verbale. Beat Takeshi est né.
En 1976, ils jouent à la télévision pour la première fois et obtiennent un succès immédiat qui les propulse au niveau national. La raison de leur succès est due aux thèmes de Kitano, qui sont bien plus risqués que les traditionnels manzai. Ses plaisanteries ciblent les vulnérables socialement, les plus vieux, les handicapés, les pauvres, les enfants, les femmes, les idiots et les laids. Des plaintes envoyées aux producteurs de la chaîne provoquent la censure de certains des dialogues et plaisanteries les plus osés. Kitano confirme dans une interview télévisée qu'il lui fut interdit d'accéder aux studios NHK pendant 5 ans pour s'être montré dans un show alors qu'il le lui avait été interdit. Bien que le couple Two Beats fut l'un des plus grands succès du genre durant les années 1970 et 80, Kitano décide de continuer seul et dissout le duo.
Certains éléments autobiographiques remontant à sa carrière manzai se trouvent dans son film de 1996, Kids Return.
L'acteur et le réalisateur
En tant qu'acteur, il est principalement engagé pour des rôles de gangsters au caractère dur. En 1983, dans un tout autre registre, il joue dans son premier grand film : Nagisa Oshima[2] l'engage dans son film Furyo. Takeshi tient le rôle du sergent Gengo Hara, à la fois sadique et sympathique, dans un camp de prisonniers de guerre en Indonésie durant la Seconde Guerre mondiale.
Après plusieurs autres rôles, pour la plupart des comédies, il est choisi, en 1989, pour jouer dans Violent Cop (Sono Otoko, Kyōbō ni Tsuki). Il y tient le rôle d'un détective sociopathe qui répond à la violence par la violence. Lorsque Kinji Fukasaku le réalisateur initial tombe malade, Kitano se propose pour la réalisation du film. Il remanie considérablement le scénario et transforme son personnage en anti-héros solitaire et à contre-courant. Le film est un succès au Japon tant commercial qu'auprès de la critique. Il marque le début de la carrière de réalisateur de Kitano.
C'est en tant que réalisateur et acteur dramatique qu'il est principalement connu hors du Japon.
Jugatsu, son deuxième film en tant que réalisateur et le premier comme scénariste sort en 1990. Masahiko Ono y tient le rôle principal, un jeune homme dont le coach de baseball est menacé par un yakuza local. Avec un ami, il se rend à Okinawa Hontō pour se procurer des armes et assouvir sa vengeance. Sur le chemin ils sont aidés par un gangster psychotique joué par Kitano, qui a sa propre vengeance à assouvir. Avec une maîtrise complète du script et de la réalisation, Kitano utilise ce film pour affirmer son style : une violence choquante, un humour noir étrange et des scènes d'images arrêtées stoïques. Malgré cela, le film fut un échec et n'a pas permis de couvrir les coûts de production à la première sortie.
Le troisième film de Kitano, A Scene at the Sea (Ano Natsu, Ichiban Shizukana Umi), sort en 1991. Il n'y a pas de gangsters, mais un éboueur sourd déterminé à apprendre à surfer après avoir découvert une planche de surf cassée pendant son travail. Une jeune femme, également sourde, suit ses progrès et l'aide lorsqu'elle le peut. Le film montre une facette plus romantique et délicate de Kitano ainsi que son humour pince-sans-rire qui est sa marque de fabrique.
Les spectateurs étrangers, qui dépasseront en nombre son public national dans les années qui suivront, remarquèrent Kitano après la sortie de Sonatine en 1993. Il y joue un yakuza de Tokyo envoyé par son patron à Okinawa pour aider à mettre fin à une guerre de gang. Fatigué de sa vie de gangster, il découvre que la mission entière est une ruse, qu'il accueille à bras ouverts.
Les cinéphiles ont reconnu les influences des films dirigés par Kitano : le cinéma américain ; notamment Quentin Tarantino, ainsi que le maître du yakuza eiga (films sur la pègre japonaise moderne), Kinji Fukasaku, à qui il rend hommage dans un de ses chefs-d'œuvre, Sonatine, mélodie mortelle (1993).
La sortie de Getting Any? (Minna Yatteruka !) en 1995 montre un Kitano retournant à ses racines, la comédie. This Airplane!, avec un assemblage de scènes comiques, se concentre autour d'un personnage, Walter Mitty, qui essaye de faire l'amour dans une voiture. This Airplane! n'a rencontré qu'un succès limité au Japon. Une bonne partie du film moque la culture japonaise populaire, comme Ultraman ou Godzilla et même le personnage de Zatoichi que Kitano lui-même interprètera huit ans plus tard. La même année, Kitano apparait dans Johnny Mnemonic de Robert Longo, bien que son temps sur écran ait été énormément réduit pour la sortie américaine du film.
Kitano fait Kids Return en 1996, juste après son rétablissement. À cette époque c'est son film le plus réussi au Japon.
Bien que pendant des années le plus grand auditoire de Kitano ait été la foule d'art et d'essai étrangère, Hana-Bi cimente son statut international comme un des cinéastes modernes principaux du Japon.
Parmi ses rôles les plus significatifs on trouve celui du Capitaine Hijikata Toshizo du Shinsengumi dans le film de 1999, Taboo (Gohatto), de Nagisa Oshima. Ainsi que celui de Kikujiro, ancien yakuza dans L'été de Kikujiro (Kikujirō no Natsu), sorti en 1999. Kitano y apparaît comme un escroc bon à rien qui finit par faire équipe avec un jeune garçon cherchant sa mère. Une série de mésaventures cocasses émaillent ensuite leur voyage estival.
Kitano joue Kitano dans Battle Royale de 2000, un blockbuster à grand succès japonais controversé situé dans un future dystopique morne où un groupe d'adolescents est aléatoirement choisi chaque année pour se tuer sur une île déserte.
Le film Aniki, mon frère de 2001, tourné à Los Angeles, montre un Kitano en yakuza de Tokyo chargé de l'installation d'un empire de drogues à Los Angeles avec l'aide d'un gangster local joué par Omar Epps. Malgré beaucoup de battage médiatique autour du premier film en langue anglaise de Kitano, celui-ci n'a rencontré qu'une réponse tiède aux États Unis et à l'étranger.
Il dirige Dolls, en 2002, sans jouer dans le film bien accueilli par le public et la critique. Il y raconte trois versions différentes de l'amour éternel.
Entre la réponse décevante de Aniki, mon frère et Dolls, Kitano est devenu une cible privilégiée aux USA. La critique est moins sévère en Europe et en Asie quoique beaucoup de critiques ne soient pas aussi prodigues en éloges qu'ils l'avaient été avec les films précédents de Kitano .
Zatoichi de 2003, dans lequel Kitano est acteur et réalisateur nous montre toute la verve du réalisateur. Un merveilleux film dans lequel il se teint les cheveux en blond, ce qui choque initialement au Japon vu que les héros traditionnels de Zatoichi ont tous les cheveux noirs, ce film a fait taire beaucoup de ces détracteurs. Zatoichi est une pure invention cinématographique et une réussite évidente confirmant les talents de ce réalisateur atypique extrêmement doué.
Avec sa vision nouvelle sur le personnage du film et de la série de TV de Shintaro Katsu, Zatoichi est le plus grand succès au box-office de Kitano au Japon, et a eu un succès intéressant dans sa sortie limitée à travers le monde. Il a gagné des récompenses innombrables au Japon et à l'étranger, ainsi que la récompense de Lion D'argent au prestigieux Festival du cinéma de Venise.
Le film de Kitano, Takeshis' est sorti au Japon en novembre 2005 avec une devise inhabituelle : « 500 % Kitano - Rien A Ajouter! » en anglais. En 2007 sort Glory to the Filmmaker!, suivi en 2008 par Achille et la tortue. Ce dernier film vient boucler la trilogie burlesque et autobiographique de Kitano : Takeshis' traitant de Kitano acteur, Glory to the Filmmaker! de Kitano réalisateur et Achille et la tortue de Kitano peintre. Son prochain long-métrage marquera ses retrouvailles avec la veine du film de yakusa: Outrages devrait sortir en juin 2010.
Kitano a régulièrement fait appel au compositeur Joe Hisaishi pour écrire les musiques de ses films. Cependant, pendant la réalisation de Dolls ils ont eu un désaccord, apparemment concernant les airs a inclure dans la bande originale du film. ils n'ont pas retravaillé ensemble depuis.
Le créateur de jeux vidéo
Takeshi Kitano a sorti un jeu vidéo du nom de Takeshi no Chōsenjō (Le défi de Takeshi) en 1986 sur la console Famicom de Nintendo. Le principe est d'accomplir des missions répétitives, inutiles et presque impossibles tel que chanter pendant une heure sans s'arrêter (la Famicom possédait un micro), appuyer pendant 4 heures sur la touche "select", ou frapper le boss final 20 000 fois. Sur l'écran titre, on pouvait lire « ce jeu a été réalisé par quelqu'un qui déteste les jeux vidéo » [3].
Beat Takeshi et Takeshi Kitano
La carrière de Takeshi Kitano balance entre ses deux personnages. Il réserve Takeshi Kitano à ses rôles d'homme « sérieux » (comme le réalisateur, mais aussi certains de ses rôles d'acteur, par exemple pour Furyo et Tokyo Eyes) et Beat Takeshi à l'acteur, le comique et aussi l'animateur d'émissions télévisées. C'est d'ailleurs dans ce cadre qu'il a créé le jeu télévisé Takeshi's Castle, diffusé sur Tokyo Broadcasting System de 1986 à 1989, et ultérieurement dans d'autres pays.
Inspirations et influences
Son jeu d'acteur est caractérisé par des expressions du visage presque inexistantes. Il en a expliqué la raison en déclarant : « dans mes films et ceux des autres, j'essaie en général d'inhiber mes expressions faciales pour que le spectateur, suivant la situation, ressente ses propres émotions à travers mon personnage »[réf. nécessaire].
Sonatine, mélodie mortelle a très largement été inspiré par la Guerre des gangs à Okinawa réalisée en 1971 par Kinji Fukasaku.
Outre la trame sensiblement identique (un chef de gang téméraire déchu et trahi par son chef est banni de la métropole et s'exile sur Okinawa Hontō en compagnie de ses lieutenants), et la brutalité des scènes de combat au pistolet ou à main nue (Okinawa est le berceau du karaté et du nunchaku), on décèle une frappante ressemblance entre le chef de gang de chacun des deux films (costume impeccable et lunettes noires de rigueur, esprit fier et de la vieille école, volontiers frondeur envers les caïds croulants), de même qu'entre les deux idylles éphémères mais sincères que vit le héros.
Ce qui par dessus tout ne laisse aucun doute quant à l'inspiration de Kitano par Fukasaku, c'est la chanson en dialecte d'Okinawa, accompagnée au shamisen (un instrument de musique traditionnel à cordes) qui se répète tout au long des deux films. La chanson est interprétée en costumes traditionnels, comme dans le film de Fukasaku. Mais dans le film de Kitano, elle y est aussi « parodiée », par Susumu Terajima et son compère d'Okinawa qui se travestissent un soir d'ennui et de boisson sur la plage… La dérision d'une scène dite sérieuse ou tragique est une constante dans l'œuvre de Kitano.
Plutôt qu'un plagiat, il s'agit vraisemblablement ici plus d'un hommage que Kitano rend à Fukasaku car n'oublions pas que la première expérience de Takeshi en tant que réalisateur est dû au désistement in extremis de Kinji Fukasaku sur Violent Cop.
Animateur de télévision
Il est aussi devenu un animateur de télévision populaire.
Takeshi's Castle est un jeu télévisé diffusé depuis les années 1980. Ce programme possédant un style de grosses farces de concours physiques, a gagné une popularité culte aux États-Unis (où certaines parties passent sur l'émission Spike TV comme MXC, ainsi qu'au Royaume-Uni). En Italie, le programme était connu comme Mai dire Banzai avec le personnage de Kitano renommé Mashiro Tamigi.
Il dirige un programme de télévision hebdomadaire appelé Beat Takeshi's TV Tackle, regroupant un panel de politiciens et de comiques discutant des évènements d'actualité.
Plus récemment, il a programmé Koko ga hen da yo, nihonjin ("Peuple du Japon, cela n'a aucun sens!"), un talk show dans lequel un grand panel d'étrangers parlant le japonais débattent des questions actuelles de la société japonaise.
Autres travaux
Takeshi Kitano s'est également essayé à la chanson, il a sorti plusieurs albums dont certains ont eu un petit succès commercial au Japon. Il réalise également des peintures, présentes en grand nombre dans son film Hana-Bi, ainsi que des sculptures.
Kitano a écrit plus de cinquante livres de poésie, des critiques de films et plusieurs romans, dont quelques-uns ont aussi été adaptés dans des films par d'autres réalisateurs. Kitano est aussi célèbre pour quatre jeux vidéo sortis sur le Nintendo Famicom (NES) incluant Takeshi no Chōsenjō (grossièrement traduit comme le Défi de Takeshi) par la Société Taito.
Filmographie
Réalisateur
- 1989 : Violent Cop (その男、凶暴につき, Sono otoko kyobo ni tsuki?)
- 1990 : Jugatsu (3-4X10月, 3-4x10 Gatsu / San tai yon ekkusu jugatsu?)
- 1991 : A scene at the sea (あの夏、いちばん静かな海, Ano natsu ichiban shizukana umi?)
- 1993 : Sonatine, mélodie mortelle (ソナチネ, Sonachine?)
- 1994 : Getting any ? (みんな~ やってるか!, Minnā-yatteruka!?)
- 1996 : Kids Return (キッズ・リターン, Kizu ritan?)
- 1997 : Hana-Bi (花火?)
- 1999 : L'été de Kikujiro (菊次郎の夏, Kikujiro no natsu'?)
- 2000 : Aniki, mon frère (ブラザー, Burozā?, Brother)
- 2002 : Dolls (ドールズ, Dōruzu?)
- 2003 : Zatoichi (座頭市?)
- 2005 : Takeshis' (タケシズ, Takeshizu?)
- 2007 : Glory to the Filmmaker! (監督・ばんざい!, Kantoku Banzai!?)
- 2008 : Achille et la tortue (アキレスと亀, Akiresu to kame?)
- 2010 : Outrage (アウトレイジ, Autoreiji?)
Acteur
- 1969 : Go, Go Second Time Virgin (Yuke yuke nidome no shojo), de Koji Wakamatsu seulement apparition.
- 1980 : Makoto (Makotochan), de Toyota Fujioka, un dessin animé, il apparaît sous la voix d'un acteur (seiyū)
- 1981 : Danpu-Wataridori, de Ikuo Sekimoto.
- 1981 : Manon, de Youichi Azuma.
- 1981 : Completely... With That Air! (すっかり・・・その気で!, Sukkari... sono ki de!?) de Juichi Tanaka (son premier rôle véritable).
- 1982 : Natsu no Himitsu, de Kawakami.
- 1982 : Suttukari... Sonokide !, de Kotani.
- 1983 : Furyo (Merry Christmas, Mr. Lawrence) (Senjou no Merii Kurisumasu), de Nagisa Oshima.
- 1983 : Juttukai no Moshi-To, de Yoichi Sai.
- 1985 : Kanashii Kimochi De Jo-Ku, de Masaji Segawa.
- 1985 : Yasha, de Yasuo Kouhata.
- 1986 : Komikku Zasshi Nanka Iranai !, de Youjirou Takida.
- 1988 : Anego, de Tatsuichi Takamori.
- 1989 : Violent Cop de Takeshi Kitano.
- 1990 : Jugatsu de Takeshi Kitano.
- 1990 : Hoshi-O Tsugumono, de Kazuo Komizu.
- 1990 : Zansatsu Seyo Setsunakimono, Sohei Ai, de Hisashi Sudou.
- 1992 : Shura na Densetsu, de Masaharu Izumi.
- 1992 : Sakana Kara Daiokishin !!, de Ryuudou Uzaki.
- 1992 : Erotic Liaisons (Erotittuku na Kankei), de Takaji Wakamatsu.
- 1993 : Kyoso Tanjo, de Toshihiro Tenma.
- 1993 : Sonatine, mélodie mortelle de Takeshi Kitano.
- 1995 : Getting any ? de Takeshi Kitano.
- 1995 : Johnny Mnemonic, de Robert Longo (adapté d'un roman de William Gibson).
- 1995 : Gonin, de Takashi Ishii.
- 1997 : Hana-Bi (sous-titré Feux d'artifice), de Takeshi Kitano.
- 1998 : Tokyo Eyes, de Jean-Pierre Limosin (film franco-japonais).
- 1999 : L'été de Kikujiro de Takeshi Kitano.
- 2000 : Tabou (御法度, Gohatto?) de Nagisa Oshima.
- 2000 : Aniki, mon frère de Takeshi Kitano.
- 2000 : Battle Royale ((バトル・ロワイヤル, Batoru rowaiaru?) de Kinji Fukasaku.
- 2001 : Battle Royale 2001 : Edition Speciale (バトル・ロワイヤル 特別篇, Batoru rowaiaru tokubetsu ami?), de Kinji Fukasaku.
- 2003 : Battle Royale 2 (バトル・ロワイヤル II, Batoru rowaiaru II?) de Kinji et Kenta Fukasaku.
- 2003 : Zatoichi de Takeshi Kitano.
- 2004 : Blood and Bones (Chi to hone), de Yoichi Sai.
- 2004 : Izo, de Takashi Miike.
- 2005 : Takeshis' de Takeshi Kitano.
- 2007 : Kantoku Banzai! de Takeshi Kitano.
- 2008 : Achille et la tortue (Achilles to kame), de Takeshi Kitano.
- 2009 : Guilala's counter attack de Minoru Kawasaki.
- 2010 : Outrage de Takeshi Kitano.
Publications
- La vie en gris et rose, 1984, livre autobiographique racontant l'enfance de Takeshi Kitano dans le Japon d'après guerre.
- Asakusa kid, 1998, livre autobiographique, retraçant le début de sa carrière, en tant que comique de manzai au Français, un cabaret d'Asakusa.
- Naissance d'un gourou (roman), 2005 : suite à une rupture, Kazuo Takayama, un jeune garçon crédule, rallie une communauté religieuse dirigée par un maître spirituel habile et dépourvu de sens moral.
- Kitano par Kitano, avec Michel Temman, 2010.
Récompenses
- Prix de la critique au Festival du film policier de Cognac en 1995 pour Sonatine, mélodie mortelle.
- Lion d'or à la Mostra de Venise en 1997, pour Hana-Bi.
- Lion d'Argent - Meilleur Réalisateur à la Mostra de Venise en 2003 Zatoichi
- Prix du meilleur acteur lors des Kinema Junpo Awards 2005, pour Blood and Bones.
- Prix du meilleur acteur du Mainichi Film Concours 2005, pour Blood and Bones.
Expositions
- Gosse de peintre à la Fondation Cartier (printemps-été 2010) : L'univers de Beat Takeshi, peintures, objets "improbables", vidéos, sculptures ... À cette occasion, Takeshi Kitano se voit remettre les insignes de commandeur des Arts et des lettres[4].
Notes et références
- voir page 82, Asian Pop Cinema: Bombay to Tokyo,Lee Server, Chronicle Books, San Francisco, 1999
- L’Empire des sens -1976 Réalisateur de
- (fr) Eric Simonovici, « Reality show » sur OverGame.com (via Internet Archive), 11 octobre 2007. Mis en ligne le 11 octobre 2007, consulté le 29 février 2008
- (fr) Takeshi Kitano Commandeur dans l’ordre des Arts et des lettres, 10 mars 2010. Mis en ligne le 10 mars 2017, consulté le 22 février 2011
Voir aussi
Bibliographie
Voir aussi ses propres publications autobiographiques.
- (en) Casio Abe, Beat Takeshi vs. Takeshi Kitano, Kaya Press, 2005. (ISBN 978-1-885030-40-5)
- (en) Aaron Gerow, Kitano Takeshi, British Film Institute, 2007. (ISBN 978-1-84457-166-6)
- Benjamin Thomas, Takeshi Kitano : outremarge, éd. Aléas, 2007. (ISBN 978-2-84301-180-1)
Vidéographie
- Takeshi Kitano l'imprévisible (1999), réalisé par le Français Jean-Pierre Limosin
- Rencontre du septième art (2004), série de quatre entretiens du cinéaste avec Akira Kurosawa, Shohei Imamura, Mathieu Kassovitz et Shiguéhiko Hasumi (spécialiste de Yasujirō Ozu).
- L'été de Kikujiro (1999)
Liens externes
- Takeshi Kitano sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- (ja) Site Officiel de sa maison de production - Office Kitano
- (fr) Site français consacré à Takeshi Kitano
- (en) Site complet sur Kitano Takeshi
- (en) Bio de KT sur sense of cinema
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