- Saint-Savin (Hautes-Pyrénées)
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Saint-Savin
Vue de Saint-Savin (Hautes-Pyrénées)Administration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Hautes-Pyrénées Arrondissement Arrondissement d'Argelès-Gazost Canton Canton d'Argelès-Gazost Code commune 65396 Code postal 65400 Maire
Mandat en cours
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de Saint-Savin Démographie Population 389 hab. (2007) Densité 101 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 433 m — maxi. 1 320 m Superficie 3,86 km2 Saint-Savin est une commune française, située dans le département des Hautes-Pyrénées et la région Midi-Pyrénées.
Sommaire
Géographie
La terrasse qui borde la place principale offre une belle vue sur l'ample vallée d'Argelès, fermée en amont par le pic de Viscos (alt. 2141 m). À l'arrière-plan, à gauche, se profile la silhouette du pic Long (alt. 3192 m).
Histoire
Saint Savin, anachorète du Lavedan
La commune doit son nom à saint Savin, ermite anachorète qui vécut à Pouey-Aspé, près du monastère de Saint-Savin. Après sa mort, son corps fut descendu au village de Bencer, nom alors du village de Saint-Savin. Le « tombeau de Saint-Savin », un sarcophage de style roman, constitue aujourd'hui encore le maître-autel de l'église de Saint-Savin ; il est classé monument historique ; de part et d'autre de l'autel se trouvent deux grands tableaux peints sur bois qui évoquent la vie du saint, ses miracles, et la ferveur des fidèles pour celui qui est devenu le saint patron de la vallée[1].
Article détaillé : Saint Savin.L'Abbaye de Saint-Savin-en-Lavedan
Article détaillé : Abbaye de Saint-Savin-en-Lavedan.Saint-Savin fut un des plus grands centres religieux du pays de Bigorre. Le monastère date au moins du Xe siècle et a été construit en lieu et place d'un fort gallo-romain dénommé anciennement Palatium Æmilianum (« Palais Émilien »). En 841, le monastère est pillé et brûlé par les Normands ; il l'aurait été antérieurement par les Sarrazins[2]. En 945, le comte Raymond Ier de Bigorre la dote richement, lui attribuant un territoire dénommé le Pascal de Saint-Savin comprenant les huit villages de Saint-Savin (Sen Sabi), Castet, Lau (Laou), Balagnas, Adast (Adas), Nestalas, Soulom et Us ; l'église Saint-Jean-de-Saint-Savin était leur église paroissiale commune[3]. Au XIe siècle, elle s'affilie à l'Abbaye Saint-Victor de Marseille.Au XIIIe siècle, l'abbaye contrôle encore le territoire des sept villages précités.
À partir du XVIe siècle, l'abbaye périclite (destructions liées aux guerres de religion, relâchements de discipline, abbaye placée en commende) et les bâtiments se dégradent malgré une tentative de restauration au XVIIe siècle par des moines de la Congrégation de Saint-Maur. Trois moines seulement y résident en 1790. L'année suivante l'église devient paroissiale et les bâtiments monastiques, devenus biens nationaux sont vendus. L'abbaye sert de carrière de pierre et la salle capitulaire devient une écurie[3]. En 1854, un grave tremblement de terre provoque des destructions supplémentaires[4]. Prosper Mérimée ordonne la restauration de l'église abbatiale en 1855, sauvant le bâtiment de la ruine.
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Saint-Savin (Hautes-Pyrénées) dans la seconde moitié du XIXe siècle, photo
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 2014 Gérard OMISOS 1989 2008 Roger Aguillon Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 373 377 327 316 331 353 389 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- L'abbatiale de Saint-Savin, classée monument historique en 1840[5] et abritant un rare orgue Renaissance de 1557 dont le buffet est classé au titre objet depuis le 21 mars 1904[6]et la partie instrumentale depuis le 30 avril 1975[7]. Le sarcophage de saint Savin sert se soubassement au maître-autel. Les terrasses attenantes à l'église sont aussi classées monument historique depuis l'arrêté du 10 septembre 1956.
L'église abbatiale date du XIIe siècle et fut surélevée au XIVe siècle mais il ne subsiste rien de l'abbaye si ce n'est l'église abbatiale et la salle capitulaire. Attenant à la salle capitulaire, un Trésor a été aménagé et contient des pièces d'art sacré rappelant la richesse de ce monastère et en particulier la dévotion à saint Savin.
- Chapelle Notre-Dame de Piétat, inscrite monument historique[8].
Personnalités liées à la commune
- L'écrivain Paulo Coelho est très attaché à cette commune et y fait référence dans son livre Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré, avec une scène près de la fontaine de Saint-Savin.
Bibliographie
- Marinette Aristow-Journoud. Au pays de Lavedan: Saint-Savin et Sazos. Marrimpouey, 1977.
Notes et références
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57877029/f4.image.r=Savin.langFR Joseph Abbadie, alors curé de Saint-Savin, publia en 1857 Vie de saint Savin, anachorète du Lavedan, consultable
- http://www.archive.org/stream/archivesdelafran10abbauoft#page/80/mode/2up/search/Savin J.M. Besse, Archives de la France monastique, tome III, 1910, consultable
- http://membres.multimania.fr/scalp7/scalp_ribiera_de_Saint-Savin.htm
- http://www.jedecouvrelafrance.com/f-2548.hautes-pyrenees-abbatiale-saint-savin.html
- Notice no PA00095415, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Notice no PM65000444, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Notice no PM65000463, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Notice no PA00095414, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Commune des Hautes-Pyrénées
- Lavedan
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