- Abbaye de Saint-Savin-en-Lavedan
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Abbaye de Saint-Savin 
Présentation Nom local Le monastère de Saint-Savin (Hautes-Pyrénées) en 1828 (lithographie) Culte Catholique romain Type Abbaye Début de la construction 945 Géographie Pays 
FranceRégion Midi-Pyrénées Département Hautes-Pyrénées Ville Saint-Savin (Hautes-Pyrénées) Coordonnées Géolocalisation sur la carte : France
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L' abbaye de Saint-Savin fut un des plus grands centres religieux du pays de Bigorre. Le monastère date au moins du Xe siècle et a été construit en lieu et place d'un fort gallo-romain dénommé anciennement Palatium Æmilianum ("Palais Émilien") par Charlemagne[1].
Au moins à l'époque des mauristes, elle possède des armoiries qui peuvent se blasonner ainsi : « D'azur à la palme d'or en barre, sur laquelle broche un coutelas d'argent, un E d'or en chef accosté de deux fleur de lys des mêmes, une autre en pointe[2] ».
Sommaire
Dérivés du noms
L' Abbaye de Saint-Savin-en-Lavedan ou Santi Savini di Bigorra ou Santi Savini Levitanensis[3].
Histoire
Selon Pulci dans son poème Il Morgante maggiore Roland, personnage central de la Chanson de Rolandserait passé en l'abbaye [4].
En 841, le monastère est pillé et brûlé par les Normands ; il l'aurait été antérieurement par les Sarrazins[5].
En 945, le comte Raymond Ier de Bigorre la dote richement, lui attribuant un territoire dénommé le Pascal de Saint-Savin comprenant les huit villages de Saint-Savin (Sen Sabi), Castet, Lau (Laou), Balagnas, Adast (Adas), Nestalas, Soulom et Us ; l'église Saint-Jean-de-Saint-Savin était leur église paroissiale commune[6].
En 1080 elle s'unifie à l'Abbaye Saint-Victor de Marseille.
En 1130 un duel ordonné par Bernard d'Arzicac et Centulle II de Bigorre,comte de Bigorre opposera l'abbé de l'abbaye aux habitants de la Val d'Azun au sujet d'une sépulture[7].
La reine Marguerite et sa cours s'y réfugia lors des inondation de Cauterets.
Au XIIIe siècle, l'abbaye contrôle encore le territoire des sept villages précités.
À partir du XVIe siècle, l'abbaye périclite (destructions liées aux guerres de religion, relâchements de discipline, abbaye placée en commende) et les bâtiments se dégradent malgré une tentative de restauration au XVIIe siècle par des moines de la Congrégation de Saint-Maur. Trois moines seulement y résident en 1790. L'année suivante l'église devient paroissiale et les bâtiments monastiques, devenus biens nationaux sont vendus. L'abbaye sert de carrière de pierre et la salle capitulaire devient une écurie[6]. En 1854, un grave tremblement de terre provoque des destructions supplémentaires[8]. Prosper Mérimée ordonne la restauration de l'église abbatiale en 1855, sauvant le bâtiment de la ruine.
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Saint-Savin, lithographie d'Eugène de Malbos (1811-1855)
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Saint-Savin, lithographie de Joséphine Sarazin de Belmont (1790-1870)
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Saint-Savin (Hautes-Pyrénées) dans la seconde moitié du XIXe siècle, photo
Hydrologie
Archéologie
Au XVIIIe siècle, Gustave Bascle de Lagréze, procureur de la république, historien et archéologue constate la présence de débris antiques témoinage de la présence de Celtibères ainsi que des médailles et armes romaines[9].
Abbés
- Vers 945 Eneco, 947 à 957 Bernard I ; vers 980 Garcias ...liste sur Gallica
- Liste plus complète (jusqu'au début du XVIIIe siècle) tout le ch. 4 de Gustave Bascle de Lagrèze, Monographie de Saint-Savin de Lavedan p.65ss.
Personnages liés
Biens et dimes
Raymond-Arnaud d'Arcizas avec Raymond de Vieusac furent présent au don de la moitié de la dime d'Azos par Arnaud de Tors en l'an 1083.
Pierre de Silhen et son fils sens font donation en 1130 de la dime de l'église de Silhen à l'Abbaye de Saint-Savin-en-Lavedan.
En 1157 Arnaud d'Arcizas signa donation faite au monastère de Saint-Savinde la terre d'Uz par Gailliarde d'Orout [7].
La maison d'Arcizac ou d'Arcizas originaire de Arcizans-Dessus ou Arcizans-Avant a notoirement participé aux richesses de l'abbaye.
Bibliographie
- base Europeana, Charles Durier (1854-1887) ,Cartulaire de l'abbaye des bénédictins de Saint-Savin en Lavedan .[5] sur Gallica en licence domaine Public [6].
- Gustave Bascle de Lagrèze, Monographie de Saint-Savin de Lavedan, Paris 1850.
Accés
Abbatiale de Saint-Savin - 9, place du Castet - 65400 Saint-Savin-en-Lavedan - tél.05.62.97.02.23
Notes
- Bulletin monumental, ou, Recueil de documents et de mémoires relatifs aux différentes branches de l'archéologie, Volume 18, Société française d'archéologie, Musée des monuments français, 1852, books.google.fr
- Gustave Bascle de Lagrèze, Monographie de Saint-Savin de Lavedan, p.94.
- Benjamin Guérard,Cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, Volume 2, Lahure, 1857, [1]
- Pierre Laboulinière,Itinéraire descriptif et pittoresque des Hautes-Pyrénées franç, Volume 2,, [2]
- J.M. Besse, "Archives de la France monastique", tome III, 1910, consultable http://www.archive.org/stream/archivesdelafran10abbauoft#page/80/mode/2up/search/Savin
- http://membres.multimania.fr/scalp7/scalp_ribiera_de_Saint-Savin.htm
- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire…, Volume 1 [3]
- http://www.jedecouvrelafrance.com/f-2548.hautes-pyrenees-abbatiale-saint-savin.html
- L'art en province : histoire, littérature, voyages, Desrosiers, 1836, [4]
Liens externes
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