- Saint-Antonin-Noble-Val
-
Pour les articles homonymes, voir Saint-Antonin.
Saint-Antonin-Noble-Val
Façades place des hallesAdministration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Tarn-et-Garonne Arrondissement Montauban Canton Saint-Antonin-Noble-Val Code commune 82155 Code postal 82140 Maire
Mandat en coursGérard Agam
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron Site web http://www.ville360.fr/st-antonin/index.html Démographie Population 1 791 hab. (2008) Densité 17 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 110 m — maxi. 395 m Superficie 106,12 km2 Saint-Antonin-Noble-Val est une commune française, située dans le département de Tarn-et-Garonne et la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Saint-Antoninois(es).
Sommaire
Géographie
Située au confluent de Bonnette et de l'Aveyron en limite du Rouergue et aux confins de l'Albigeois et du Quercy, Saint-Antonin est une des plus vieilles cités médiévales qui aient survécu aux aléas de l'histoire. Elle est entourée de bastides et borde la partie ouest de la forêt domaniale de la Grésigne.
Son site est protégé dans les gorges de l'Aveyron et les falaises du Roc d'Anglars.
Préhistoire & Histoire
Préhistoire
La commune est peuplée dès le Paléolithique (site classé de Fontalès).
-
Pointe de sagaie - Fontalès - Muséum de Toulouse -
Pointe de sagaie - Fontalès - Muséum de Toulouse -
Figure féminine - Fontalès - Muséum de Toulouse -
Figure féminine - Fontalès - Muséum de Toulouse
Histoire
Saint-Antonin est une ville au passé prestigieux, son nom vient de la vallée baptisée Nobilis Vallis par les Romains, elle abrite le plus ancien hôtel de ville de France, c'est une cité médiévale authentique, dont les ruelles et venelles ont plus de 8 siècles, tout un patrimoine de maisons à ogives, colombages, passages couverts... et un ensemble de bâtiments classés ou inscrits aux registres du patrimoine national.
Le site est protégé, c'est celui des gorges de l'Aveyron et des falaises du Roc d’Anglars, du Cirque de Bône... sur l'un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les seigneurs de Saint-Antonin-Noble-Val embrassèrent l'hérésie albigeoise, ce qui valut à la ville d'être envahie par Simon de Montfort en 1212. En 1226, elle entrait dans le domaine royal ; cette époque allait être l'apogée de sa prospérité économique. Mais, à partir du XVIIe siècle, les habitants perdirent peu à peu leurs privilèges et l'emprise de la ville diminua.
En 1351 les Anglais envahirent Saint-Antonin et lors des guerres de religion, les habitants eurent encore à souffrir : adepte de la Réforme, la ville assista à une lutte acharnée entre catholiques et protestants. En 1622 Louis XIII s’empare de la ville[1] ; en 1681, tous les protestants étaient exclus du conseil politique et du consulat de Saint-Antonin.
Ville du Rouergue, Saint-Antonin fut initialement rattachée au département de l'Aveyron, avant d'en être détaché en 1808 lors de la constitution du département du Tarn-et-Garonne par Napoléon Ier.
Légende de Saint-Antonin
On conte que le premier évangélisateur du Rouergue fut Saint-Antonin. Il réussit rapidement dans sa tâche, et malgré les supplications des habitants de Noble-Val, il voulut porter ensuite l'Évangile à Pamiers, sa patrie. Hélas ! dans cette ville ingrate, le saint apprit à ses dépens que nul n'est prophète en son pays. Ses farouches compatriotes le décapitèrent et jetèrent ses restes dans l'Ariège. Des anges s'empressèrent de recueillir les vénérables reliques et deux grands aigles blancs guidèrent la barque où elles furent placées. La barque miraculeuse glissa doucement sur les flots de l'Ariège, puis remonta le cours du Tarn et de l'Aveyron. Elle s'arrêta enfin au confluent de la Bonnette et de l'Aveyron (on appelait alors ce confluent Condate, mot celtique qui signifie précisément "confluent"), par une nuit transparente d'été, étincelante d'étoiles.
En ce temps-là, régnait un riche et puissant comte sur le " Noble-Val ", la vallée de l'Aveyron. Son nom était Festus. Il reconnut la main de Dieu dans ce voyage merveilleux et fit déposer les reliques du martyr dans une luxueuse châsse où fut élevée plus tard une abbaye.
Une communauté monastique se développa très tôt, semble-t-il, autour des reliques de saint Antonin. Grâce aux largesses des souverains carolingiens, notamment celles de Pépin d'Aquitaine, l'Abbaye comptait au IXe siècle parmi les trois grandes abbayes bénédictines du Rouergue, aux côtés de Conques et de Vabres.
En référence à la légende de Saint-Antonin, et aussi à la présence de faucons pélerins dans les falaises qui dominent les gorges de l'Aveyron, les habitants de Saint-Antonin Noble Val étaient souvent désignés par leurs voisins comme "Picats de l'ègla", piqués de l'aigle. "Piqués" doit s'entendre au sens de "toqués", "entichés", ou "fiers" de leurs aigles. (voir dans les liens externes le livre qui a emprunté son titre à ce vocable)
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1994 mars 2001 Jean Spénale PS mars 2001 mars 2008 Jean Spénale PS mars 2008 en cours Gérard Agam SE Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 1 729 1 814 1 743 1 830 1 867 1 887 1 797 1 795[3] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- L'Hôtel de ville, bâti en 1125 à l'intention d'un seigneur nommé Archambault et restauré au XIXe siècle par Eugène Viollet-le-Duc, est occupé par un musée.
- Halle.
- Belvédère du roc d'Anglars.
Personnalités liées à la commune
- Saint Antonin (°453? - †506?),
- Chevalier Raymond-Jourdain (XIIe siècle), né à Saint-Antonin-Noble-Val, dans la famille des vicomtes de ce village.
- André Laban (°1928 - ), peintre sous-marin, invité d'honneur de la semaine bleue en 2010.
- Lucien Cadène (°1887 - †1958), peintre qui s'est inspiré des paysages de Saint-Antonin-Noble-Val
- Pierre de Castelnau-Bretenoux (°1298 - †1333), archidiacre de Saint-Antonin-Noble-Val à partir de 1317.
- Charles Domont (°1901 - †1976), spéléologue né à Saint-Antonin-Noble-Val
Vie locale
Éducation
Sport
Bibliographie
- Bernard Loncan (dir.), Caylus et Saint-Antonin-Noble-Val[4], Coll. Cahier du patrimoine n°29, Paris, Imprimerie nationale,
1993 ISBN 2-11-081251-6
Notes et références
- ISBN 2-11-094732-2, En ligne 666 Bad Request, consulté le 3 mars 2007 p 36 Gérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense n° 25 Histoire de la fortification, 2005
- Saint-Antonin-Noble-Val sur le site de l'Insee
- Insee - Populations légales 2008 - 82155-Saint-Antonin-Noble-Val Insee - Population légale 2007 en vigueur à compter du 1er janvier 2010
- Caylus et Saint Antonin-Noble-Val ont exceptionnellement conservé des églises préromanes, l’abbaye de Beaulieu cistercienne, une maison de justice du XIIe siècle unique en Europe; après les guerres de Religion – Caylus est catholique, Saint Antonin protestant. Aux confins du Quercy et du Rouergue, les cités médiévales de
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de Saint-Antonin Noble Val
- La Maison du Patrimoine et de l’Environnement Midi-Quercy
- Site du livre sur l'histoire de Saint-Antonin Noble Val "Les piqués de l'aigle" 1850-1940
- Saint-Antonin-Noble-Val sur le site de l'Institut géographique national
- Site du Pays Midi-Quercy
- La sculpture romane de Saint-Antonin-Noble-Val
- Les mégalithes autour de Saint-Antonin-Noble-Val
- Accueil Site de la Société des Amis du Vieux Saint Antonin (association de mise en valeur du Patrimoine).
Catégorie :- Commune de Tarn-et-Garonne
-
Wikimedia Foundation. 2010.