- Saint-Antoine-de-Ficalba
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Saint-Antoine-de-Ficalba Administration Pays France Région Aquitaine Département Lot-et-Garonne Arrondissement Arrondissement de Villeneuve-sur-Lot Canton Canton de Villeneuve-sur-Lot-Sud Code commune 47228 Code postal 47340 Maire
Mandat en coursJean Lagarde
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Villeneuvois Démographie Population 674 hab. (2010) Densité 62 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 108 m — maxi. 231 m Superficie 10,93 km2 Saint-Antoine-de-Ficalba est une commune française, située dans le département de Lot-et-Garonne et la région Aquitaine. Ficalba signifie figues blanches en latin.
Sommaire
Géographie
La commune est située dans la partie centre-est du département de Lot-et-Garonne, sur les plateaux du Pays de Serres, dominant la Vallée du Lot. Elle fait partie de la région Aquitaine, du canton de Villeneuve-sur-Lot-Sud et adhère à la Communauté de communes du Villeneuvois. La commune est constituée d'un plateau calcaire entaillé par de nombreuses vallées . De nombreuses dolines sont disséminées sur le plateau. La route nationale 21 traverse la commune.
Histoire
Voici quelques dates et exemples :
École : en 1869, à la demande du sous-préfet, il est décidé de construire une mairie/école (école de garçons). Auparavant, dans les campagnes, l'instruction se dispensait dans des lieux variés souvent loués. En 1870 l'état pense aux filles et l'école libre devient école publique en conservant toutefois les religieuses dont l'excellent travail était reconnu par tous. En 1932 le conseil municipal décide la construction d'une classe de filles, pas de mixité mais la loi de gémination étant passée par là on pouvait, dorénavant mêler filles et garçons. Monsieur Rapin en sera l'architecte (réfection et agrandissement du bâtiment de 1870). Dans les années 1980 une classe maternelle sera ajoutée et en 2010 l'étude pour une forte extension est en cours.
Autres bâtiments : le 4 septembre 1870 la municipalité s'installe dans « l'hôtel de la Mairie », c'est-à-dire la salle de classe où il faut tout chambouler à chaque fois. Donc, en août 1936 décision est prise d'édifier une mairie en face de l'école ; c'est à nouveau M. Rapin qui en est le maitre d'œuvre. Le 6 novembre 1938 les édiles s'y installent officiellement. Dans les années 1970 la commune se dote d'un fonctionnel bureau de poste avec logement pour le receveur. On construit toujours et c'est une salle des fêtes qui voit le jour en 1980. Dans la foulée il est décidé d'installer la mairie dans le centre bourg dans la maison dite « du curé Armand ». Ceci se fait en 2005 et le conseil municipal y emménage en 2007. Dans le domaine privé, en 1970, c'est le lac de Peyrat qui s'aménage.
Sujets divers : le 16 février 1919 le sous-préfet décide, officiellement, d'ajouter « de Ficalba » au nom de la commune afin d'éviter toute confusion avec d'autres Saint-Antoine. Ce n'est qu'en 1923 que sera demandé le goudronnage de la Nationale 21 dans la traversée du village. Si en 1925 le conseil est d'accord sur le principe d'électrification de la commune, ceci ne sera effectif que pendant la seconde guerre mondiale. En 1933 les habitants des lieux-dits Guirot et Lagabache, commune du Castella, demandent leur rattachement à Saint-Antoine, et le 17 mars 1935 ce sont les élus qui demandent cette annexion.
Anecdotes : paroisse et république, lors de la séparation des églises et de l'État le curé de l'époque, l'abbé Armand, craignant d'être expulsé de son presbytère, achète une maison contigüe à celui-ci pour s'y loger « au cas où ». L'achat se fait pour le diocèse avec bénéfice des revenus éventuels pour le prêtre résidant. Cette maison possédait une pièce de terre hors bourg, sur la route de Penne-d'Agenais avec une cabane en pierre ; cette bâtisse, toujours visible, est devenue pour les habitants la « cabane du curé Armand » et sa maison achetée pour se protéger de cette République qui lui faisait si peur abrite, aujourd'hui, les services de celle-ci. Un arrêté du 3 juin 1908, anticléricalisme oblige, interdit toute procession sur le territoire de la commune ; arrêté reconduit en 1912 mais, par la suite les choses s'arrangent.
La circulation et la vitesse ont toujours été un problème, à preuve ces deux arrêtés des maires du moment : le16 septembre 1927 la vitesse est limitée à 18 km/h dans la traversée du village et elle sera portée à 40 km/h que le 18 mai 1947. Fin 1953 Saint-Antoine a, enfin, une distribution d'eau potable municipale ; adieu puits et fontaines.
Sources
- archives départementales et municipales.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2008 2014 Jean Lagarde Agriculteur 1989 2008 Alain Gardesse Médecin 1977 1989 Jean Imbert Receveur des Postes 1968 1977 Hébrard Dupin Charpentier retraité 1965 1968 Pierre Borie Agriculteur 1945 1965 Omer Armand Gendarme retraité 1944 1945 Edmond Cochez Représentant de commerce 1941 1944 Raymond Grenier De Cardenal Propriétaire exploitant 1915 1941 Jean Teulou Propriétaire 1900 1915 Tricou Cultivateur 1894 1900 Louis Philippe Propriétaire 1878 1894 Jean Valdy 1874 1878 Mazot 1851 1874 Louis Philippe Propriétaire 1848 1850 Vacquié 1843 1848 Malgrat Propriétaire 1838 1843 Duperrié 1836 1838 Barlangue Propriétaire 1835 1836 Malgrat Propriétaire 1832 1835 Buard l'ainé 1830 1832 Rigal 1824 1829 Duperrié 1816 1824 Dufau l'ainé 1813 1816 Theodore Demestre 1801 1813 Charles Rives 1799 1800 Malgrat Vayssieres 1797 1798 Cabantous Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1841 1921 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2010 678 450 364 400 411 527 534 557 622 674 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Demeure de Peyroutas
Demeure indiquée comme maison noble sur la carte de Cassini. Les murs en pierre de taille de la tour indiquent une construction de la fin du Moyen Âge. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, l'édifice est transformé en maison de maître : le corps de logis est reconstruit, la tour d'angle devenant pigeonnier. En 1816, Peyroutas appartient à Guillaume Vacquié, notaire à Villeneuve-sur-Lot. Une vaste écurie en retour figurait sur le plan cadastral de 1811, aujourd'hui démolie. Une grange-étable a été bâtie au XIXe siècle. Le logis a été augmenté au nord à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle.
- Les Cornières
Couverts où les hospitaliers antonins accueillaient et soignaient les malades atteints du "mal des ardents". Ce lieu abrite aujourd'hui les locaux municipaux.
- Église paroissiale de Saint-Antoine
Une commanderie d'hospitaliers de Saint-Antoine est fondée au Moyen Âge, peut-être au XIVe siècle, dans la paroisse Saint-Martin de Peyrat. En 1572, elle dépendait de l'Abbaye de Saint-Antoine de Vienne (Isère) en Dauphiné ; elle est rattachée en 1668 à Saint-Antoine de Pont-Daurat (La Réole) ; la commanderie est incorporée à l'ordre de Malte en 1777, après la suppression de l'ordre des antonins. Une crypte, qui n'est plus accessible, appartient sans doute à la chapelle médiévale.
L'édifice a été reconstruit au XVIe siècle, vraisemblablement après 1551, puisqu'une visite pastorale le juge alors très délabré ; des voûtes d'ogives étaient prévues. Un bas-côté a été ajouté au sud, probablement à la fin du XVIIIe siècle, lorsque la chapelle a commencé à servir d'église paroissiale, l'église Saint-Martin de Peyrat tombant en ruine.
- Le lac de Peyrat et fontaine
Après avoir descendu un petit chemin dans la verdure vous aboutissez à un vallon où vous découvrez une fontaine monumentale bâtie en belle pierre et d'un débit très abondant. Avant elle alimentait un grand lavoir toujours en place où, jadis, le village et la région alentour furent bien des fois commentés modifiés et arrangés au goût des lavandières du pays. Cette source rejoint celle de l'église Saint-Martin et à elles deux donnent naissance au ruisseau de "l'estifflet". Bien qu'un peu éloignées du bourg, ces deux sources ont longtemps fourni l'eau potable à une grande partie du village. Dans ce cadre champêtre, sur l'emplacement de l'église Saint-Martin, ruinée en 1840, se trouve aujourd'hui le lac de Peyrat, un peu en sommeil, mais il semble qu'il bénéficie d'un grand projet de réhabilitation.
- Manoir de Pech Lambert
D'un édifice du XVIe siècle ne subsistent que quelques vestiges : porte de la cave, appareil du mur nord du logis. Pech Lambert pourrait être identifié avec Pellembert, domaine de la famille noble de Bap au XVIIe siècle. Il est reconstruit en quasi-totalité dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, peut-être pour un membre de la famille Ménoire, qui a donné plusieurs consuls à Villeneuve-sur-Lot. Louis Ménoire, colonel d'artillerie, en est propriétaire en 1816. La grange-étable figure sur le plan cadastral de 1811.
Édifice construit autour d'une cour, dont le logis de 5 travées occupe l'aile nord, les dépendances l'aile ouest, l'aile sud qui comportait une chapelle étant en ruine. Pigeonnier carré isolé couvert en tuile plate. Escalier sous lambris de couvrement à voussures.
- Tour de Péchon
Maison forte du XIIe siècle ayant appartenu aux Fourcès, famille aujourd'hui dans le Gers, puis aux d'Antré de Lusignan. Durant les guerres de Religion, les propriétaires y entretenaient une petite garnison. À ce jour, il ne reste qu'une tour, propriété privée qui ne se visite pas.
Un grand bâtiment rectangulaire flanqué d'une tour sur l'angle nord-est figure sur le plan cadastral de 1811 : la maison-forte est constituée d'un grand corps de logis en ruine, comprenant une grande salle à l'étage, et d'une tour qui conserve 5 niveaux avec portes en arc brisé et fenêtre trilobée, datable de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle. Un nouveau logis a été construit devant les ruines de la maison-forte au XVIIIe siècle ou XIXe siècle. La partie arrière du logis est devenue une cour, très endommagée par un incendie dans les années 1960.
(Source : Ministère de la Culture[2])
Manifestations
- en mars : Carnaval
- en mai : Fête du pain
- en août : Fête du village - Deuxième weekend d'août
Personnalités liées à la commune
Anne Kjaersgaard (1933, Copenhague - 1990, Neuvy-Deux-Clochers), céramiste
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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