Association de défense des familles et de l'individu

Association de défense des familles et de l'individu

Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu

L'Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu victimes de sectes (UNADFI) est une association française fondée en 1974, reconnue d'utilité publique depuis 1996 et directement subventionnée par l'État français depuis cette date. Elle regroupe et coordonne les Associations de défense des familles et de l'individu (ADFI), dont l'objet est l'information sur le phénomène sectaire, la prévention et l'aide aux victimes.

Sommaire

Objectifs

L'UNADFI et les ADFI se présentent comme indépendantes de tout mouvement religieux, idéologique ou politique et réunissent autour de leur mission des personnes de convictions et de sensibilités personnelles pluralistes.

Selon l'UNADFI, son action ne se situe pas sur le terrain des doctrines et des croyances, mais sur celui des pratiques abusives exercées par des organisations de type sectaire, entraînant l'altération de l'intégrité de la personne (physique, psychologique, sociale), et portant atteinte aux droits de l'homme, à la dignité humaine et aux libertés individuelles.

Pour cette association, la protection des individus passe avant la liberté absolue de culte. Elle interprète en ce sens la Convention européenne des droits de l'homme, considérant que la liberté de culte consacrée par l'article 9 n'est pas totale en Europe, les articles 8 et 9 précisant in fine que les « droits et libertés d'autrui » doivent être protégés.

Ses domaines d'actions sont :

  • l'étude des principes et des méthodes des organisations de type sectaire ;
  • l'accueil et l'aide aux familles et personnes victimes de ces organisations ;
  • l'information auprès d'un large public ;
  • le regroupement des personnes touchées par ce problème ;
  • l'aide à la réinsertion de personnes sorties d'un groupe sectaire.

Histoire

La première est créée sous le nom de Association pour la défense des valeurs familiales et de l'individu le 18 décembre 1974 à Rennes. Elle est fondée par le docteur Guy Champollion et son épouse Claire, dont le fils était entré dans l'Église de l'Unification (Moon). Très vite, à la suite de la publication d'un article dans Ouest France, l'association devient le terrain privilégié de rencontre pour des familles dont un membre est sous l'emprise d'un groupe sectaire[1]. L'association essaime rapidement : Paris (29 mai 1975), Lyon, Lille, Bordeaux...

Les témoignages qui affluent concernent d'autres organisations, dont l'Église de Scientologie, la Famille (ex-Enfants de Dieu), l'Association pour la conscience de Krishna, la Méditation transcendantale. Les ADFI découvrent alors que les sectes ne se limitent pas au champ chrétien, ni même religieux.

En décembre 1980, à l'initiative de l'ADFI de Paris, des correspondants de 14 pays se réunissent pour mettre en commun leurs informations sur le phénomène (qui semble alors tout nouveau) des organisations sectaires et constatent que ce mouvement est mondial et en progression.

En février 1983, l'UNADFI crée le Bulletin de liaison pour l'étude des sectes (BULLES) (ISSN 0758-3370) rédigé par un comité pluridisciplinaire (universitaires, médecins, psychologues, juristes, etc.). Ce bulletin trimestriel contient des articles de fonds sur le phénomène sectaire, des études de l'organisation et des dérives des mouvements sectaires, des nouvelles brèves sur l'actualité.

De 1992 à 2001, la présidence de l'association est confiée à Janine Tavernier qui contribue à lui donner une grande visibilité médiatique. À cette époque, l'opinion publique prend conscience des problèmes de sectes avec les drames successifs de Waco au Texas (secte des Davidiens, 88 morts le 19 avril 1993), Tokyo (secte Aum, attentat dans le métro 11 morts, 5 000 blessés le 20 mars 1995), et en Suisse, Canada et France (Ordre du Temple solaire en 1994 et 1995).

Le premier rapport parlementaire sur les sectes en 1995[2] contribue à rendre plus lisible le phénomène.

L'association est reconnue d'utilité publique par un décret du 30 avril 1996[3].

En 1998, un nouvel organisme interministériel, la MILS, est créé et produit ses propres études, tandis qu'un nouveau rapport parlementaire Les sectes et l'argent paraît en 1999[4].

Cette prise en charge officielle de l'information sur les sectes cantonne l'UNADFI comme le CCMM dans leur rôle d'assistance aux victimes, provoquant des crises internes dans ces deux organisations[5].

Janine Tavernier démissionne en 2001, et devient dès lors très critique sur cette association[6]. Elle a été notamment sensibilisée aux dérives du mouvement antisectes car les écoles Steiner, où étaient scolarisés ses petits-enfants et où sa fille travaillait comme éducatrice spécialisée, ont été cataloguées comme appartenant à un mouvement sectaire par le rapport de 2000 de la MILS[7].

Elle est remplacée à la présidence par Bernard Le Heritte. À la même époque, l'association obtient par la loi About-Picard le droit de se porter partie civile dans les procès concernant des dérives sectaires.

En 2004, Catherine Picard, députée socialiste[8] à l'origine de la loi About-Picard, devient présidente de l'association.

Au 31 décembre 2004, l'UNADFI représente en France 26 associations ADFI et 11 antennes qui en dépendent et compte 1 520 familles adhérentes[9]. Elle est membre de l'Union nationale des associations familiales (UNAF).

Sur le plan international, l'UNADFI est membre et de la Fédération européenne des centres de recherche et d'information sur le sectarisme (Fecris), qui est reconnue depuis 2004 comme organisation non gouvernementale internationale (ONGI) participative auprès du Conseil de l'Europe[10], et participe à ce titre à des recherches et des actions dans de nombreux pays concernés par le phénomène sectaire.

Actions

Information sur les sectes

L'UNADFI définit les sectes par trois critères :

Pour informer le public des risques des sectes, elle publie des informations sur les mouvements qu'elle estime correspondre à ces critères.

Elle dénonce en particulier l'influence de la Scientologie ; Janine Tavernier déclare ainsi en 1998, commentant une affaire de justice contre l'Église de Scientologie où des pièces de dossier avaient disparu, contraignant au renvoi devant le juge d'instruction pour reconstitution du dossier : « C'est une secte multinationale tentaculaire qui s'infiltre absolument dans tous les milieux, dans tous les ministères, au milieu des hommes politiques, mais partout »[11].

L'UNADFI considère également les Témoins de Jéhovah comme une secte et n'admet pas leur statut d'association cultuelle.

Depuis quelques années, l'UNADFI estime que l'opinion publique française est désormais suffisamment informée sur les principales sectes et leurs méfaits. Janine Tavernier déclare ainsi en 2001 : « Le phénomène sectaire change complètement en France. Je pense que le grand public sait ce que c'est qu'une secte alors que, en 1974, date de la création de l'ADFI, il fallait tout faire découvrir. »[6]. De même pour Catherine Picard : « Les grands sectes nées surtout aux États-Unis dans les années soixante ont été suffisamment dénoncées pour leurs exactions, souvent condamnées pour leurs délits ; l'opinion publique française les connaît et ne s'y trompe pas. »[12]. Elle s'inquiète davantage de groupes s'identifiant « autour d'une idéologie pseudo médicale, d'une pratique pseudo thérapeutique, ou d'une spiritualité New Age »[12].

Aide aux victimes

L'UNADFI, depuis sa création, donne des conseils aux familles dont un membre adhère à un mouvement sectaire, en particulier quand un mineur est concerné.

Depuis le renforcement de la législation antisectes en 2001 par la loi About-Picard, les associations antisectes d'utilité publique sont également autorisées à se porter partie civile dans les procès. Les ADFI ont donc modifié leurs objectifs statutaires en ce sens[13].

L'UNADFI et l'État

L'association est reconnue d'utilité publique depuis 1996[3], ce qui signifie que l'État français considère son objet et ses actions comme d'utilité publique mais aussi que sa gestion des ressources humaines et financières font d'elle une institution pérenne. Elle est soutenue par les subventions de plusieurs ministères dont ceux de la Jeunesse et des Sports et des Affaires sociales et par de nombreuses communes et départements pour un montant de 450 000 euros en 2002, soit plus de 80 % de son budget[14].

L'UNADFI a travaillé en collaboration avec les organismes interministériels de la MILS puis de la MIVILUDES qui s'appuie entre autres sur ses témoignages pour la rédaction de ses rapports[15]. Ses deux derniers présidents, Bernard le Heritte et Catherine Picard ont d'ailleurs été successivement membres de la MIVILUDES[16].

Catherine Picard estime cependant en 2005 que la MIVILUDES est trop timorée et ne remplit plus son rôle, et affirme que certains membres du gouvernement de l'époque, en particulier Nicolas Sarkozy, « s'affichent comme favorables aux sectes »[12].

Critiques de l'UNADFI

L'UNADFI, ainsi que les autres associations de même engagement comme le Centre contre les manipulations mentales, fait régulièrement l'objet de critiques de sociologues ou de spécialistes des religions, ainsi que d'attaques en justice de la part de groupes qui estiment en dénoncer les dérives. Des associations de défense des « nouveaux mouvements religieux » comme le CAP LC et le CICNS exposent sur leurs sites ce qu'ils considèrent comme de graves abus des ADFI et sont rejoints dans leurs critiques par des personnes se déclarant victimes des ADFI.

Ces critiques portent d'une part sur l'argument que certaines ADFI (regroupées au sein de l'UNADFI), par excès de zèle, se livreraient ou se seraient parfois livrées à une véritable « chasse aux sorcières » et / ou à des accusations hâtives et des amalgames diffamants envers certaines personnes. Elle encouragerait également la répression envers certaines thérapies alternatives ou certaines minorités spirituelles inoffensives.

D'autre part, elles voient dans les actions de l'UNADFI l'influence de certaines organisations comme en particulier l'Église catholique, ou une expression agressive de la laïcité.

Reproches de parti-pris idéologique

Les ADFI, en particulier à leurs débuts, se sont vu reprocher de défendre des valeurs conservatrices et de favoriser la religion catholique à laquelle une grande partie de ses membres appartenaient.

Le sociologue Bruno Étienne souligne que « le seul intitulé est tout un programme évidemment idéologiquement situé », « les concepts de “famille” et d'“individu” ne sont pas plus neutres que la notion de “manipulation mentale” »[17].

L'historienne des religions Anne Morelli estimait en 1997 que les méthodes des associations antisectes « sont partout semblables : jeter le discrédit sur tous les groupes religieux en dehors des grandes religions classiques et semer à ce sujet la désinformation. La “secte des adversaires des sectes” tenaille donc particulièrement les médias et le monde politique, mais ne néglige pas non plus l'approche du monde de la recherche universitaire. En France, deux associations se partagent ce “marché”, correspondant aux deux options fondamentales de la société française : l'une est laïque (CCMM) et l'autre est catholique (UNADFI). »[18].

L'UNADFI répond que les ADFI ne se préoccupent que des victimes des sectes et Janine Tavernier, sa présidente de 1993 à 2002, affirme en 2001 : « nous ne jugeons pas les doctrines ou les idéologies véhiculées par les groupes, nous refusons d'entrer dans les discussions “théologiques” »[19].

Cependant, depuis sa démission du mouvement en 2002, elle formule désormais des critiques du même ordre contre ses ex-compagnons de l'UNADFI. Elle déclare : « l'association a été fondée par des personnes d'origine catholique, mais ouvertes. J'ai souhaité qu'on aille vers davantage d'ouverture. Petit à petit, beaucoup de francs-maçons sont entrés dans l'UNADFI, lui donnant une coloration qu'elle n'avait pas à l'origine. »[20]. « Aujourd'hui, je m'inquiète lorsque j'entends la présidente de l'UNADFI, Catherine Picard, critiquer à La Réunion les « Églises évangéliques » sans distinction ». Janine Tavernier justifie sa démission par une « chasse aux sorcières » qui se serait engagée.

Des associations critiques de l'ADFI lui reprochent une défense des familles et de l'individu équivoque dans le cadre de procédures de divorce où une utilisation abusive du mot « secte » permettrait d'obtenir la garde des enfants[21], et que l'ADFI serait intervenu en tant que partie civile dans certaines affaires où ses informations étaient fausses[22].

Critiques de la définition de secte

Depuis la publication en 1995 du rapport parlementaire sur Les sectes en France et la reconnaissance de l'UNADFI comme association d'utilité publique, celle-ci régulièrement accusée de dérives la menant à « voir des sectes partout ».

En octobre 1996, Louis Pauwels, directeur de publication du Figaro et ancien disciple de Georges Gurdjieff, publiait dans Le Figaro un article intitulé « Sectes : l'esprit d'inquisition », dans laquelle il s'indignait ainsi : « Il suffit désormais d'accuser un groupe marginal de captation de personnalité et de manipulation mentale pour qu'il se trouve rangé au nombre des sectes et, par là même, mobilise contre lui l'opinion générale. Cette nouvelle chasse aux sorcières bénéficie des subsides de l'État et, sauf exception, du soutien sans réflexion des médias. »[23].

Outre les critères de classement comme secte, les conseils donnés aux familles pour les reconnaître sont également critiqués. Janine Tavernier déclarait lors de sa démission en 2001 dans une interview à Technikart : « De plus en plus, les gens voient des sectes partout. Si on fait du yoga, si on se soigne à l'homéopathie ou à l'acupuncture, on fait partie d'une secte. Je trouve cela extrêmement grave parce qu'on doit avoir une grande ouverture et accepter les médecines parallèles sans juger ni cataloguer. De plus, on se sert du phénomène sectaire pour dénoncer et créer des rumeurs. En gros, si on en veut à son voisin, on l'accuse d'appartenir à une secte. »[6]

Le journaliste du magazine faisait également remarquer à propos des critères qualifiant une secte, que « la rédaction revendique trois des dix critères. Largement assez pour faire de Technikart une secte subversive. »[24].

Critique des méthodes

L'UNADFI est également accusée d'avoir employé dans les années 1980 les mêmes méthodes qu'elle dénonce, ce qui lui a valu d'être qualifiée par Anne Morelli de « secte antisectes ».

Christian Paturel, avocat et Témoin de Jéhovah, dans son ouvrage publié en 1996 intitulé Sectes, religions et libertés publiques, s'en prenait violemment aux mouvements antisectes, UNADFI notamment, qu'il comparait à l'Inquisition ou aux nazis. Il lui reprochait entre autres sa proximité à sa fondation avec l'American Family Fondation, qu'il dépeint comme une association de psychiatres marginaux spécialistes des contrôles du mental humain et d'un deprogramming violent par hypnose, électrochocs et injection de drogues[25]. Cette technique a été très controversée à la fois sur le plan légal (puisqu'il s'agissait également de séquestration) et médical. Cette pratique a été déclarée illégale aux États-Unis[26].

L'UNADFI s'est estimée diffamée par des propos de Louis Pauwels et Christian Paturel l'accusant d'employer des méthodes liberticides, mais les tribunaux, sans se prononcer sur le fond, ont estimé que ces critiques entraient dans le cadre de la liberté d'expression[23],[25].

Critique du financement par l'État

Les associations antisectes ont œuvré pour mobiliser l'attention des pouvoirs publics (l'UNADFI, par exemple, se donne pour mission entre autres « d'alerter les pouvoirs publics »[27]), qui ont fini par répondre à leurs sollicitations en déployant une politique anti-sectes « répressive » à grande échelle[28]. Le lien privilégié entre l'État et ces associations (l'UNADFI a été déclarée d'utilité publique en 1996 et est subventionnée par l'État) a fini par rendre quasiment inopérantes les autres sources d'information, notamment celles de nombreux chercheurs en sciences sociales. Jean Baubérot, historien de la laïcité, considère cette instrumentalisation des pouvoirs publics unique parmi les pays démocratiques[29].

Pour Anne Morelli : « Les associations antisectes, que j'ai appelé « la secte des adversaires de sectes », m'inquiètent beaucoup, que ce soit en Belgique ou en France. Ce sont des gens qui sont braqués sur un problème et essayent de dénicher partout leurs ennemis. Alors je pense que c'est assez inquiétant qu'ils soient subventionnés pour faire la chasse aux sectes (...) Et ces groupes, comme ils sont payés pour découvrir des scandales, eh bien je dirais qu'ils sont un peu poussés à créer les scandales et à les mettre en valeur. »[30].

L'association CAP LC publie le détail du financement de l'UNADFI et en conclut qu'elle est « une association financée à près de 90 % par des fonds publics et engagée dans un combat contre les minorités spirituelles et religieuses, ce qui est en soi une violation de la laïcité »[14].

Selon cette association, ces subventions permettraient à l'État français de mener de façon détournée via l'UNADFI une politique de lutte contre les « minorités spirituelles ». Cette accusation était également un des motifs d'une action en justice menée en 2005 par un « collectif de particuliers et d'associations » dont la CAP LC[31].

Le 14 décembre 2005, le Tribunal de grande instance de Paris a condamné pour « procédure abusive » ce collectif qui demandait la dissolution de l'UNADFI au motif que son action portait atteinte à la liberté de conscience[32].

L'UNADFI considère que les organisations et associations portant des accusations contre elle, comme la CAP LC, l'Omnium des libertés individuelles et des valeurs associatives, le CICNS et le CESNUR sont une arme de communication dépendant de plusieurs organisations sectaires, alliées œucuméniquement dans un combat contre leurs ennemis communs.

Selon le rapport 2006 de la MIVILUDES[15], toutes ces organisations figurent parmi les acteurs du lobbying pro-sectaire qui utilisent entre autres critiques et méthodologie, le discrédit de ceux qui combattent le sectarisme. On peut lire dans ce rapport, p. 127 : « Il est un autre lieu commun de l'argumentation pro-sectaire : la remise en cause systématique de la crédibilité des personnes ou des organismes qui témoignent des dérives sectaires. (…) La « dépopularisation » de « l'ennemi » figure d'ailleurs au premier rang des consignes qu'un célèbre gourou d'une grande secte internationale donnait à ses adeptes. »

Le CICNS constate pourtant que, « hormis le fait que ces listes ont déjà amplement réalisé leur objectif de discrédit à l'endroit des minorités spirituelles, il semble en fait que ce travail de constitution de listes soit désormais sous-traité aux associations anti-sectes comme l'UNADFI, reconnue d'utilité publique : ainsi la région Île-de-France subventionne cette association »[33] pour lister des groupes dans le domaine du bien-être et des médecines douces, pour « lutter contre la menace de l'escroquerie morale, intellectuelle et financière de ces associations sectaires »[34].

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

Sources UNADFI 
  • Janine Tavernier, 20 ans de lutte contre les sectes, édition Michel Lafon, 2003 (ISBN 2-84098-914-X) ;
  • Bulletin de liaison pour l'étude des sectes (Bulles), revue trimestrielle de l'UNADFI, incluant des études thématiques, les faits et nouvelles sur les sectes, une revue de presse et les nouvelles des ADFI. ;
  • Thomas Lardeur avec la collaboration de l'UNADFI, Les sectes, savoir les reconnaître, comprendre leurs mécanismes, les combattre efficacement, aider les victimes, Presses de la Renaissance, 2004 (ISBN 2-7509-0008-5) ;
Autres sources 
  • Rapport parlementaire n°2468, Les sectes en France par les députés Alain Gest, président de la Commission d'enquête, et Jacques Guyard, enregistré le 22 décembre 1995, éditions Patrick Banon (ISBN 2-84192-017-8) ;
  • Rapport parlementaire n°1687, Les sectes et l'argent par Jacques Guyard, président de la commission d'enquête, et Jean-Pierre Brard, rapporteur, enregistré le 10 juin 1999, éditions Les documents de l'information (ISBN 2-11-108354-2) ;
  • Bruno Fougereau, La mafia des sectes, du rapport de l'Assemblée nationale, aux implications des multinationales, pages 12 à 14 et 218 à 220, éditions Filipacchi, 1996 (ISBN 2-85018-648-1) ;
  • Hayat El Mountacir, Les enfants des sectes, Fayard, 1994 (ISBN 2-213-59358-2) ;
  • Steven Hassan, Protégez vous contre les sectes, éditions du Rocher, 1995, préfacé par le Dr Jacques Richard, président de la FECRIS (ISBN 2-268-01916-0) ;
  • Christian Paturel (ex-avocat Témoin de Jéhovah), Sectes, religions et libertés publiques, La pensée universelle (auto-édition), 1996 ;
  • Pierre Barrucand, Haines d'hier et d'aujourd'hui, campagne anti-juifs, anti-maçons, ..., 1996 ;
  • collectif sous la direction de Massimo Introvigne, Pour en finir avec les sectes, CESNUR diGiovanni, 1996 ;
  • Anne Morelli, Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes, Labor, Bruxelles, 1997, EPO, Berchem-Anvers, 1997 ;
  • Alain Garay (avocat Témoin de Jéhovah), L'activisme anti-sectes, de l'assistance à l'amalgame, éditions Edwin Mellen Press, 1999 ;
  • Joël Labruyère, L'État inquisiteur, éditions Les trois monts, 1999 ;
  • Bernard Lempert, Le retour de l'intolérance, sectarisme et chasse aux sorcières, éditions Bayard, 2002 ;
  • Laurent Hincker, Sectes, rumeurs et tribunaux, la république menacée par la chasse aux sorcières ?, éditions La nuée bleue, 2003

Notes et références

  1. Gilbert Lebrun, « La lutte contre les sectes a démarré à Rennes », dans Le Rennais, no 357, octobre 2004, reproduit sur le site Prévensectes.
  2. Alain Gest (président) et Jacques Guyard (rapporteur), Rapport fait au nom de la commission d'enquête sur les sectes, rapport no 2468, enregistré le 22 décembre 1995, sur le site de l'Assemblée nationale.
  3. a  et b Décrets du 30 avril 1996 portant reconnaissance d'associations comme établissement d'utilité publique, JORF no 107 du 7 mai 1996, p. 6857, NOR INTA9600094D, sur Légifrance.
  4. Jacques Guyard (président) et Jean-Pierre Brard (rapporteur), Rapport fait au nom de la commission d'enquête sur la situation financière, patrimoniale et fiscale des sectes, ainsi que sur leurs activités économiques et leurs relations avec les milieux économiques et financiers, rapport no 1687, enregistré le 10 juin 1999, sur le site de l'Assemblée nationale.
  5. Thomas Lardeur, « Pourquoi la bataille anti-sectes a échoué ? », dans VSD, 22 au 28 août 2002, reproduit sur le site Prévensectes.
  6. a , b  et c Joseph Veillard, « Chasse aux sorcières ? », dans Technikart, no 57, novembre 2001, reproduit sur le site La Balise de paix.
  7. Rapport 2000 de la MILS qui fait de l'anthroposophie son étude de cas
  8. François Koch, « Catherine Picard : Une militante contre les sectes », dans L'Express, 29 mars 2004.
  9. Fiche de l'Union nationale des associations pour la défense des familles et de l'individu, sur le site de l'UNAF, mise à jour le 1er août 2005.
  10. Demande du statut consultatif auprès du Conseil de l'Europe, document no 10184, 17 mai 2004, sur le site de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
  11. Déclaration sur France 3, le 13 octobre 1998 à 23 h 14.
    Le 14 mars 2001, la 17e chambre du Tribunal de grande instance de Paris a jugé irrecevable l'action de 11 membres de l'Église de Scientologie qui poursuivaient la présidente Janine Tavernier pour diffamation, jugement confirmé par la 11e chambre de la Cour d'appel de Paris. Voir l'arrêt du 15 mai 2002 (dossier no  01/01115) en appel du jugement du 14 mars 2001 du Tribunal de grande instance de Paris, sur le site antisecte.net.
  12. a , b  et c Catherine Picard, Secte, État et laïcité, présentation au Congrès du Mans en 2005, sur le site du Parti socialiste.
  13. Pourvoi en cassation no 03-86604 du 28 septembre 2004, chambre criminelle de la Cour de cassation, suite à un jugement ayant déclaré irrecevable la constitution de partie civile de l'UNADFI.
  14. a  et b Une entreprise militante soutenue par l'État, enquête de la CAP LC, dont le rapport 2006 de la MIVILUDES confirme l'exactitude des sources.
  15. a  et b Rapport 2006 de la MIVILUDES.
  16. Arrêté du 7 juillet 2006 portant nomination au conseil d'orientation de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, JORF no 158 du 9 juillet 2006, p. 10321, texte no 33, NOR PRMX0609412A, sur Légifrance.
  17. Bruno Étienne, La France face aux sectes, Hachette littératures, 2002, 318 p. (ISBN 2-01-235569-2) .
  18. Anne Morelli, Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes, Labor, coll. « Quartier libre », Bruxelles, 1997, 96 p. (ISBN 2-8040-1246-8)  ; (nl) Open brief aan de sekte van de sektetegenstanders, EPO, Berchem, 1997, 124 p. (ISBN 90-6445-052-8) .
  19. BULLES, no 69, 1er trim. 2001, à l'occasion des 25 ans des ADFI.
  20. Xavier Ternisien, « Janine Tavernier : « Il faut distinguer les mouvements religieux des vraies sectes » », dans Le Monde, 17 novembre 2006.
  21. « Le spectre de la secte dans les jugements de divorce », sur le site du CICNS.
  22. « “La Famille” (ex Enfants de Dieu) gagne son procès en France : Une “catastrophe” pour l'ADFI et pour la Mission interministérielle de lutte contre les sectes », sur le site du CESNUR : « Dans cette affaire, les autorités furent sensibles aux accusations portées par l'ADFI. Pendant plusieurs années, celle-ci a accusé “La Famille” d'activités illégales et d'abus sur les enfants. Les autorités travaillèrent avec l'ADFI (organisme soutenu par le gouvernement) et la Cour choisit un psychiatre sympathisant de l'ADFI pour interroger les enfants. Bien qu'isolés de leurs parents et loin d'eux, les enfants nièrent quelque abus que ce soit les concernant. (...) Six ans après cette descente de police (...), tous les accusés ont été reconnus non coupables et acquittés ».
  23. a  et b Louis Pauwels, « Sectes : l'esprit d'inquisition », dans Le Figaro, 24 octobre 1996.
    L'UNADFI s'est estimée diffamée par des propos l'accusant d'employer des méthodes liberticides, mais a été déboutée par le Tribunal de grande instance de Paris, la Cour ayant jugé que l'article traduisait, « de la part du journaliste, une mise en garde contre les excès pouvant porter atteinte à la liberté de pensée et d'expression, ainsi qu'un appel à la tolérance dans la légalité. Or, dans une société démocratique, la manifestation d'un tel point de vue doit, à l'évidence, pouvoir contribuer, au même titre que d'autres prises de position, au débat public sur le phénomène sectaire. ». Voir le jugement du 12 septembre 1997 de la 17e chambre du Tribunal de grande instance de Paris, affaire no 9701701956.
  24. Joseph Veillard, « Enquêtes sur des pratiques très sectaires », dans Technikart, no 57, novembre 2001, reproduit sur le site du CICNS.
  25. a  et b Christian Paturel, Sectes, religions et libertés publiques, la Pensée universelle, Paris, 1996, 336 p. (ISBN 2-214-10238-8) .
    Christian Paturel avait été poursuivi pour diffamation envers l'UNADFI. Condamné le 25 mars 1997, le jugement est confirmé en appel, la cour ayant estimé qu'il devait être exclu du bénéfice de la bonne foi parce que le fait qu'il était Témoin de Jéhovah motivait une animosité personnelle contre l'UNADFI.
    Il a obtenu en 2005 réparation devant la Cour européenne des droits de l'homme ; la juridiction du Conseil de l'Europe a condamné la France pour erreur de jugement, considérant que Christian Paturel avait exercé sa liberté d'expression et que ses déclarations constituaient des jugements de valeur et ne décrivaient pas des faits avérés. Voir l'arrêt no 710 du 22 décembre 2005 de la Cour européenne des droits de l'homme. La Cour européenne des droits de l'homme a évoqué qu'assimiler toute critique de l'UNADFI à des arguments pro-sectaires peut sembler excessif, aucune organisation ni personne n'étant irréprochable, même si ses buts affichés sont nobles.
  26. Dick Antony et Massimo Introvigne (trad. Philippe Baillet), Le lavage de cerveau : Mythe ou réalité ?, L'Harmattan, coll. « Théologie et vie politique de la terre », 2006, 200 p. (ISBN 2-296-00852-6) .
  27. BULLES, no 43, 1994, p. 3.
  28. Lionel Mariani, Les réponses politiques à la « question des sectes » : L'exemple français de « l'impossible tolérance », mémoire de recherche, Institut d'études politiques de Toulouse, sous la dir. d'Isabelle Lacoue-Labarthe, 2007, 2e partie, chap. 1, section 1 « Les formes historiques de la « singularité française » : l'édification d'une politique publique « répressive » », p. 97 et suivantes : « L'utilisation du terme « répressif » n'est aucunement réalisée dans un but militant ou dans la perspective de discréditer l'action publique menée. (...) Nous ne cherchons qu'à rendre compte d'un phénomène social suivant un processus d'objectivation garant de la scientificité du contenu de cette recherche. ».
  29. « L'interview de Jean Baubérot », sur le site du CICNS : « Qu'il y ait des associations qui luttent contre d'autres groupements, cela fait partie de la société civile globale, cela fait partie de la liberté d'expression. Mais que ces associations soient étroitement liées à l'État, soient reconnues d'utilité publique et qu'elles puissent instrumentaliser l'État, c'est ce qui distingue la France d'autres démocraties. Dans les autres démocraties, il existe des associations qui se disent antisectes mais elles n'ont pas, sauf exception, ce lien avec l'État et elles n'instrumentalisent pas l'État. »
  30. « L'interview d'Anne Morelli », sur le site du CICNS.
  31. « Harcèlement judiciaire contre l'UNADFI », sur le site de l'UNADFI.
  32. Pascale Robert-Diard, « Une offensive des mouvements sectaires échoue devant le tribunal correctionnel de Paris », dans Le Monde, le 17 décembre 2005.
  33. « Les rapports parlementaires et leur valeur juridique », sur le site du CICNS.
  34. « Médecine douce et bien-être : halte aux charlatans », sur le site du Conseil régional d'Île-de-France, 14 août 2007.
Ce document provient de « Union nationale des associations de d%C3%A9fense des familles et de l%27individu ».

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