- Rue Saint-Florentin
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1er, 8e arrtRue Saint-Florentin
Arrondissements 1er arrondissement
8e arrondissementQuartiers Place-Vendôme
MadeleineDébut n° 2, place de la Concorde et n° 258, rue de Rivoli Fin n° 271, rue Saint-Honoré Longueur 165 mètres Largeur 12 mètres (moindre largeur) Dénomination arrêt du Conseil du Roi du 11 mars 1768 Géocodification Ville de Paris : 8837
DGI : 8611Nomenclature officielle Images et documents sur Wikimedia Commons Rue Saint-Florentin vue de la rue de Rivoli.
La rue Saint-Florentin est une voie des 1er et 8e arrondissements de la ville de Paris. Elle débute entre le 2 place de la Concorde et le 258 rue de Rivoli. Elle se termine au 271 rue Saint-Honoré où elle est prolongée par la rue du Chevalier-de-Saint-George (nouveau nom de l’ancienne rue Richepance). Le côté des numéros pairs se trouve dans le 1er arrondissement tandis que le côté des numéros impairs appartient au 8e arrondissement.Elle est bordée notamment par l’hôtel de Saint-Florentin (dit aussi hôtel de Talleyrand-Périgord) qui abritait jusqu'en 2007 le consulat des États-Unis (désormais remplacé par divers services de l'ambassade des États-Unis en France), ainsi que par l'hôtel de la Marine qui accueillit le ministère de la Marine à partir de 1789 et est actuellement le siège de l'état-major de la Marine nationale.
Sommaire
Histoire
La rue saint Florentin était à l'origine une impasse nommée cul-de-sac de l'Orangerie. En 1730, une partie des terrains qui la bordaient (correspondant aux numéros impairs) appartenaient à Louis XV et l'autre partie (correspondant aux numéros pairs) au financier Samuel Bernard.
En 1758, au moment de la création de la place de la Concorde, l'impasse devint la rue de l'Orangerie. Elle s'est également appelée petite rue des Tuileries. Son nom actuel provient du duc de la Vrillière, comte de Saint-Florentin (1705-1777), ministre et secrétaire d'État qui y fit construire un hôtel (V. Hôtel de Saint-Florentin).
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Impacts de balles sur le mur de l'hôtel de la Marine datant de la libération de Paris.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- no 2 : Hôtel de Saint-Florentin.
- no 4 : Immeuble habité par l'homme de lettres et directeur de théâtre Pierre-Barthélemy Gheusi (1865-1943).
- no 6-8 : Immeubles construits pour leur usage personnel par Jacques-Guillaume Legrand et Jacques Molinos en 1789. Sur la façade, des chapiteaux portent les chiffres associés LM des deux architectes et des moulages de la fontaine des Innocents, dont Legrand et Molinos avaient supervisé le démontage. Ils avaient fondé dans l'immeuble le « musée de l'ordre dorique » qui présentait notamment, dans une des deux cours, une reproduction à l'échelle de deux colonnes du Parthénon.
- no 7 : Hôtel Le Maître : Construit par Louis Le Tellier en 1768. Adélaïde de Souza (1761-1836), femme de lettres, mère du général de Flahaut, habita dans cet hôtel à partir de 1829[1]. L'hôtel fut également habité par Ferdinand de Lesseps (1805-1894). En 1914, le couturier Jean Patou y ouvrit sa maison de haute-couture (V. Maison Jean Patou). Abrite aujourd'hui les bureaux du médiateur de la République.
- no 9 : Hôtel de Ségur : Construit par Louis Le Tellier en 1768. Le général de Ségur (1780-1873) habitait dans cet hôtel au début du Premier Empire. L'hôtel fut habité sous la monarchie de Juillet par le général Baudrand (1756-1848), pair de France. Le prince Joseph Poniatowski (1816-1873) y demeurait sous le Second Empire. Misia Sert et Thadée Natanson s'installèrent à cette adresse après leur mariage en 1893 et jusqu'à leur divorce en 1905. Appartenait en 1910 au marquis de Las Cases[2].
- no 11 : Hôtel de Chiverny : Le marquis de La Valette (1806-1881), ministre des Affaires étrangères sous le Second Empire, y habita et y mourut.
- no 13 : Habité en 1910 par Gaston Jollivet (1842-1927), homme de lettres, et Victor de Cottens (1862-1956), auteur dramatique[2].
Habitants célèbres
- Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838), homme d'État et diplomate français
- Jérôme Pétion de Villeneuve (1756-1794), acteur de la Révolution française
- Charlotte de Robespierre (1760-1834) et, pour une brève période, son frère, Maximilien de Robespierre
Notes et références
- Rochegude, Op. cit., p. 26.
- Rochegude, Op. cit., p. 9.
Sources
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910
Catégories :- Rue du 1er arrondissement de Paris
- Rue du 8e arrondissement de Paris
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