- Rijsel Spirit
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Lille Olympique Sporting Club Lille Métropole
Lille OSC Généralités Nom complet Lille Olympique Sporting Club Lille Métropole Surnom(s) Les Dogues Date de fondation 1944 Statut professionnel 1944-1969
puis depuis juillet 1970Couleurs Blanc et rouge Stade Stadium Lille Métropole (actuellement)
18 200 places
Borne de l'Espoir (futur)
50 186 placesSiège Domaine de Luchin
Grand Rue
59 780 Camphin-en-PévèlePrésident Michel Seydoux Entraîneur Rudi Garcia Joueur le plus capé Marceau Somerlinck (359) Meilleur buteur Jean Baratte (167) Site web www.losc.fr Palmarès National[1] Championnat de France (2)
Coupe de France (5)
Championnat de France D2 (4)International[1] Coupe Intertoto (1) Maillots Domicile Extérieur Troisième Actualités Pour la saison en cours, voir :
Saison 2009-2010 du Lille OSCmodifier Le LOSC Lille Métropole est un club de football français fondé en 1944, issu de la fusion de deux clubs : l'Olympique Lillois (1902) et le Sporting Club de Fives (1901). Le club est présidé par Michel Seydoux depuis 2002.
Sommaire
Repères historiques
Lille vivote (1970-1978)
Dès le retour en D2 en 1970, le LOSC reprend son statut professionnel. Cependant, le LOSC doit toujours faire face à sa dette qui est désormais de 700 000 nouveaux francs (record de l'époque). Un comité de soutien se crée, rassemblant de nombreuses personnalités comme Guy Lux et Annie Cordy, et organise une série de matchs amicaux au profit de l'équipe. Anderlecht, Feyenoord Rotterdam, le Standard de Liège et l'Olympique de Marseille répondent présent et les recettes permettent d'assainir les finances.
Cette embellie financière ne permet pas au LOSC de briller en championnat et le club reprend son yoyo entre la D1 et la D2, ce qui finalement aggrave de nouveau la dette.
En clôture de la saison 1972-1973, la Mairie intervient après que le LOSC ait annoncé une dette de 6 millions de francs. Le club est transformé en Société d'économie mixte dont la ville de Lille détient 80%. La Mairie choisit désormais les présidents.
Un club modeste de D1 (1978-1997)
Le club fut coprésidé de 1977 à 1980 par Jacques Aymot et Roger Deschodt. Il connaît alors une période de stabilité qui ne se traduit pas sur le terrain. Le LOSC devient un club moyen de milieu de classement et qui exceptionnellement réalise une bonne saison avec un effectif tantôt attrayant, tantôt moyen (finissant entre la 6e et 17e place durant cette période).
Le président Lecomte prend en charge le club en 1994 et sauve celui-ci d'une relégation financière en négociant auprès de la DNCG. Durant cette période d'austérité, le club vend ses vedettes comme Antoine Sibierski ou Becanovic, privilégie le centre de formation et joue le milieu de tableau en début de saison. Mais finalement le club est relégué en deuxième division à l'issue de la saison 1996-1997. C'est à cette époque que la Mairie lui demande de préparer la privatisation du club. En deux ans, il rebâtit l'équipe en recrutant l'entraîneur Vahid Halilhodžić, et négocie avec la Mairie les conditions de privatisation.
De la D2 à la Ligue des Champions sur fond de privatisation (1998-2002)
Deux repreneurs s'affrontent lors de la privatisation : le premier est un consortium de PME de la Région appelé Foot en Nord, le second un duo d'hommes d'affaires spécialistes du marketing sportif constitué de Luc Dayan et de Francis Graille. Ces derniers seront choisis par la mairie pour les garanties financières qu'ils apportent : 5 millions pour le recrutement et 15 millions de garantie bancaire pour couvrir le budget général. La présidence du club est confiée à Luc Dayan en mars 2000. Il la transmet à Francis Graille en mars 2001, alors que Lille est 1er de Ligue 1. Sur cette période 1999-2002 la progression est spectaculaire ; le club, alors qu'il vient tout juste de monter en Ligue 1, se qualifie en Ligue des Champions, battant Parme en tour préliminaire. Le LOSC terminera à la 3e place de sa poule, derrière le Deportivo La Corogne et Manchester United. Reversé en Coupe UEFA, le club atteint les huitièmes de finale, et tombe sans s'incliner contre le Borussia Dortmund.
Changements dans l'équipe dirigeante, l'actionnariat et l'encadrement (2002-2003)
Très lié à Vahid Halilhodzic, lui-même en conflit avec Luc Dayan, Francis Graille décida de vendre ses parts en janvier 2002 à Michel Seydoux. Luc Dayan reste l'actionnaire principal du club via la présidence de SOCLE, d'où il assure la transition et la poursuite d'un projet sensiblement contrarié par la non livraison du stade initialement promise par la Ville de Lille. Il fait venir Claude Puel pour succéder à Vahid Halilhodzic. Le Losc termine 14e du championnat 2002/2003.
Parcours européen (2003-2007)
3e tenue saison 2006-2007 La couleur jaune du blason de la province des Flandres.(devenu celui du Nord).
C1 extérieur
Blason du Comté de FlandreUtilisée en Ligue des Champions lors des deux matchs suivants : 06/12/2006
San SiroMilan AC - Lille OSC : 0 - 2 07/03/2007
Old TraffordManchester United - Lille OSC : 1 - 0 Sous la houlette de Claude Puel son entraineur, de 2003 à 2007 le club joue les premiers rôles de la ligue1 et fait montre de caractère sur la scène européenne.
Pour la saison 2003-2004, le LOSC se classe à la 10e place du championnat, accède à la coupe Intertoto et la gagne, ceci lui ouvrant les portes de la coupe de l'UEFA.
La saison 2004-2005 l'équipe atteint les huitième de finale de la coupe UEFA puis termine 2e du championnat, se qualifiant de fait directement pour la Ligue des Champions. Après avoir fait venir Claude Puel et restauré les équilibres économiques et sportifs du LOSC, Luc Dayan vend ses parts en janvier 2004 à Isidore Partouche et à Michel Seydoux qui devient le nouvel actionnaire majoritaire du club. Avec la volonté de structurer progressivement le club en véritable PME, ce dernier renforcera la politique de formation en créant par la suite le centre d'entraînement de Luchin.
Saison 2005-2006: Le Stadium Nord ne sera pas homologué par les instances de l'UEFA, et c'est au Stade de France que le Losc ira jouer ses matchs de Ligue des Champions. Le club finira troisième de sa poule(devant Manchester United qu'il bat 1-0 au stade de France), ce qui lui vaut d'être reversé en seizième de finale de la Coupe UEFA. En huitième il rencontre le futur vainqueur de la compétition (FC Séville); Victoire à Lille 1-0. Au match retour Mathieu Bodmer est exclu à la 25e minute de jeu, et le LOSC encaisse 2 buts dans la foulée; (voir l'article) En championnat le club accroche la troisième place.
En 2006-2007, 3e participation en 5 ans à la Ligue des Champions. Cette fois-ci le club franchit le cap des poules au cours desquelles il obtient le nul à Bollaert contre le Milan AC, futur vainqueur de la compétition. Le Losc devient même le premier club français à vaincre le Milan AC sur son terrain(Stade San Siro). Cette victoire 0-2 est obtenue alors que Lille a besoin de points et que les "Rossoneri" sont déjà assurés de la première place du groupe. En huitième il retrouve Manchester United : défaite 0-1 à Bollaert. Le but est marqué sur un coup franc vite joué, le gardien se trouvant à droite de sa cage en train de placer son mur (lire la controverse). Le match retour a lieu le 7 mars, Lille s'incline à nouveau sur le score de 1-0. Le LOSC occupe alors la 3e place du championnat: depuis trois années le club gère parfaitement les campagnes européennes. Mais cette dernière participation laisse un goût amère et le groupe, se démobilisant perd 7 des 11 matchs qui restent à jouer, et finira la saison à la 10e place.
Nouveau départ (2007-2010)
Cette saison 2007-2008 est considéré comme une saison de transition par le dirigeants après le départ de 14 joueurs lors du mercato estival dont Matthieu Chalmé (Bordeaux), Efstáthios Tavlarídis (ASSE), Peter Odemwingie (Moscou) ou encore Kader Keïta et Mathieu Bodmer à Lyon, des joueurs qui ont marqué le LOSC notamment lors des campagnes européennes en Ligue des Champions. Malgré l'arrivée de Patrick Kluivert en fin de mercato, le LOSC députe très mal sa saison, à l'issue de la 17ème journée, le LOSC pointait à la 18ème place. Avec les recrutements de Pierre-Alain Frau (Paris SG) et Rio Mavuba (Villarreal CF, en prêt avec option d'achat), le LOSC entame sa remonté jusqu'à la 5ème place (européenne) avant la dernière journée. Mais après un match nul 1-1 à Lorient lors de la dernière journée, le LOSC redescend à la 7ème place et ne disputera toujours pas de coupe européenne l'année prochaine.
Cette non-qualification entraînera le départ de l'entraineur Claude Puel à Lyon qui prendra avec lui Jean II Makoun au club depuis 7 ans. De plus, le LOSC vera partir le gardien numéro 1 Tony Sylva (Trabzonspor), Stefan Lichtsteiner (Lazio Rome) ou encore Kevin Mirallas (AS Saint Etienne).
Lors de la saison 2008-2009, le LOSC repart pour une énième saison de transition avec un nouvel entraineur Rudi Garcia en provenance du Mans. Pour remplacer Jean II Makoun, le LOSC choisira Florent Balmont de Nice. Le LOSC enregistrera également l'arrivée (définitive) de Rio Mavuba, de l'attaquant Robert Vittek (FC Nuremberg) ou encore Túlio de Melo qui est resté finalement que 2 mois à Palerme mais son arrivée aura finalement été peu bénéfique à Lille, après une blessure en novembre 2008, Túlio manquera toute la saison avant de revenir à la dernière journée où le LOSC gagnera 3-2 face à Nancy et se qualifiera pour la Ligue Europa, la nouvelle formule de la Coupe de l'UEFA.
Malgré cette qualification, Rudi Garcia est démis de ces fonctions pour aucune raison officiel même si une mauvaise entente avec Xavier Thuilot, directeur général du club, est mis en avant par les médias[2]. De plus le LOSC se séparera de Pascal Plancque, adjoint en charge de la CFA et de Vincent Espie, préparateur physique[3]. Mais ces décisions ont été prise par Xavier Thuilot et non en accord avec le conseil d'administration et même le président Michel Seydoux ne maîtrisait pas le sujet. Le 16 juin, après un conseil d'administration exceptionnel, le LOSC décide de se séparer de Xavier Thuilot et le président actuel Michel Seydoux occupera ses fonctions, il sera donc président-directeur général (PDG) du club[4]. Après tous ces retournements de situation, Michel Seydoux décide de conserver Rudi Garcia[5].
Un nouvel organigramme et un nouveau staff technique fait donc son apparition pour la saison 2009-2010 avec donc toujours Rudi Garcia à la tête du sportif[6].
Personnalités historiques du club
Présidents
Les présidents du LOSC- 1944-1959 : Louis Henno
- 1959-1962 : Pierre Kles
- 1962-1965 : Jean Denis
- 1965-1970 : Robert Barbieux
- 1970-1973 : Max Pommerole
- 1973-1977 : Paul-Mary Delannoy
- 1977-1980 : Jacques Amyot et Roger Deschodt
- 1980-1990 : Jacques Dewailly
- 1990-1991 : Pierre Balay
- 1991-1994 : Paul Besson
- 1994-2000 : Bernard Lecomte
- 2000-2001 : Luc Dayan
- 2001-2002 : Francis Graille
- Depuis 2002 : Michel Seydoux
Entraîneurs
- 1944-46 : George Berry
- 1946-59 : André Cheuva
- 1959-59 : Jacques Delepaut (intérim)
- 1959-61 : Jules Vandooren
- 1961-62 : Jean Baratte
- 1962-63 : Guy Poitevin
- 1963-66 : Jules Bigot
- 1966-69 : Daniel Langrand
- 1969-70 : Joseph Jadrejak
- 1970-73 : René Gardien
- 1973-77 : Georges Peyroche
- 1977-77 : Charles Samoy (intérim)
- 1977-82 : José Arribas
- 1982-84 : Arnaud Dos Santos
- 1984-89 : Georges Heylens
- 1989-92 : Jacques Santini
- 1992-93 : Bruno Metsu
- 1993-93 : Henryk Kasperczak
- 1993-94 : Pierre Mankowski
- 1994-95 : Jean Fernandez
- 1995-97 : Jean-Michel Cavalli
- 1997-97 : Hervé Gauthier & Charles Samoy (intérim)
- 1997-98 : Thierry Froger
- 1998-02 : Vahid Halilhodžić
- 2002-08 : Claude Puel
- 2008-.. : Rudi Garcia
Joueurs emblématiques
Article détaillé : Liste des joueurs du Lille Olympique Sporting Club.Marceau Somerlinck est, avec 359 matchs disputés, le joueur ayant le plus porté le maillot du club. Par ailleurs il détient le record du nombre de Coupe de France remportées pour un unique club avec cinq titres. Le meilleur buteur du club est Jean Baratte avec 169 buts.
Effectif professionnel actuel
N° Nom Poste Naissance Nationalité sportive* Dernier Club 1 Ludovic Butelle Gardien de but 03/04/83 France FC Valence 2 Mathieu Debuchy Milieu offensif 25/07/85 France Formé au club 3 Jerry Vandam Défenseur 08/12/88 France Formé au club 4 Florent Balmont Milieu défensif 02/02/80 France OGC Nice 5 Yannis Salibur Milieu offensif 24/01/91 France Formé au club 7 Yohan Cabaye Milieu défensif 14/01/86 France Formé au club 9 Tulio de Melo Attaquant 31/01/85 Brésil US Palerme 10 Ludovic Obraniak Milieu offensif 10/11/84 Pologne FC Metz 11 Pierre-Emerick Aubameyang Attaquant 19/06/89 Gabon AC Milan 14 Robert Vittek Attaquant 01/04/82 Slovaquie 1.FC Nuremberg 15 Da Conceição Emerson Arrière gauche 23/02/86 Brésil Malucelli 16 Mickaël Landreau Gardien de but 14/05/79 France Paris SG 17 Pierre-Alain Frau Attaquant 15/04/80 France Paris SG 18 Franck Béria Arrière droit 23/05/83 France FC Metz 20 Larsen Touré Attaquant 20/07/84 Guinée Grenoble Foot (prêt) 22 Aurélien Chedjou[7] Milieu offensif 20/06/85 Cameroun FC Rouen 23 Adil Rami Défenseur 27/12/85 France ES Fréjus 24 Rio Mavuba Milieu défensif 08/03/84 France CF Villareal 25 Nicolas Plestan Défenseur central 02/06/81 France AS Monaco 26 Eden Hazard Milieu 07/01/91 Belgique Formé au club 27 Gervinho Milieu offensif 27/05/87 Côte d'Ivoire Le Mans UC 28 Emil Lyng Attaquant 19/01/89 Danemark AGF Aarhus 29 Stéphane Dumont Milieu défensif 06/02/82 France Formé au club 30 Alexandre Oukidja Gardien de but 19/07/88 France FC Gueugnon 35 Arnaud Souquet Milieu offensif 12/02/92 France Formé au club 40 Barel Mouko Gardien de but 05/04/79 Congo FC Gueugnon Joueur en prêt
N° Nom Poste Naissance Nationalité sportive* Club en prêt Nicolas Fauvergue Attaquant 13/10/84 France RC Strasbourg Cédric Baseya Attaquant 19/12/87 France Le Havre AC Peter Franquart Défenseur central 04/05/85 France Charleroi SC Palmarès
Article détaillé : Bilan saison par saison du LOSC Lille Métropole.Article détaillé : Historique du parcours européen de Lille OSC.Le LOSC a remporté deux championnats et cinq coupes de France. Il est l'un des 2 seuls clubs vainqueurs 3 fois consécutivement de la Coupe de France (1946,1947,1948), avec le Red Star.
- Championnat de France (2) :
- Championnat de France D2 (4) :
- Coupe Gambardella (1) :
- Coupe Intertoto (1) :
(Anciens tournois)
- Coupe Latine :
- Finaliste : 1951.
(Divers saisonnier: tournoi international de la communauté urbaine de Lille (1980, 1981, 1983 et 1987), tournoi international de Martigues (1988), challenge Émile-Olivier (1992), Trophée de la ville de Valladolid (2007))
Classement UEFA
- Classement actuel
- 37 FC Bâle (51.050)
- 38 Middlesbrough FC (48.899)
- 39 Olympique de Marseille (48.033)
- 40 Lille OSC (47.033)
- 41 Dynamo Kiev (46.370)
- 42 Paris Saint-Germain (46.033)
- 43 VfB Stuttgart (45.339)
Couleurs et logos
Couleurs
Né de la fusion de l'Olympique Lillois et du SC Fives, le LOSC a logiquement repris les principaux éléments des équipements de ces deux clubs. Le blanc à parement rouge de l'Olympique Lillois pour son maillot (par ailleurs, les couleurs de la ville de Lille). Le scapulaire et le bleu marine du SC Fives pour le short et les chaussettes. Notons que depuis le début des années 2000 et la fourniture de maillots par Nike, le LOSC joue avec un maillot à dominante rouge alors qu'il a traditionnellement souvent joué avec un maillot blanc à parement rouge depuis sa création.
Historique du logo
Le premier logo du club reprend celui de l'OICL, où figure le blason de la ville de Lille, une fleur de lys blanche sur fond rouge. Au début des années 1970, le club adopte un nouveau logo où figure un dogue en référence au surnom affublé à l'équipe. Plusieurs théories sont avancées pour expliquer le choix de ce surnom. Il pourrait provenir du chien de l'emblématique président du club lors de son âge d'or, M. Louis Henno. D'autres avancent qu'un chenil se situait près du stade Henri-Jooris, où jouait l'équipe. Toujours est-il que ce sobriquet perdure depuis si longtemps qu'il est aujourd'hui difficile d'en connaître précisément l'origine.
Ce logo évolue à la fin des années 1980 avec une fleur de lys d'où sort un dogue. Ce logo reste en usage jusqu'en 2002. À cette date, le club opte pour un logo plus marketé mettant en avant les quatre lettres LOSC surmonté d'un petit dogue.
Infrastructures
Stades
- Stade Henri Jooris (création -1974)
- Stade Grimonprez-Jooris (1974-2004)
- Stadium Lille Métropole (depuis 2004)
- La Borne de l'espoir (en construction, ouverture prévue en 2012)
Le stade Henri-Jooris, stade historique du club, étant devenu vétuste, le stade Grimonprez-Jooris, localisé à coté de la citadelle Vauban, est inauguré en 1974. En 1999, lorsque la mairie de Lille décide de privatiser le club, l'accord inclut l'agrandissement du stade. Le projet "Grimonprez-Jooris 2" qui devait amener le stade à accueillir jusqu'à 35.000 supporters voit son permis de construire contesté devant la justice administrative, en particulier à cause de sa proximité avec la citadelle, classée monument historique. L'annulation de ce permis amène la Communauté urbaine de Lille à envisager la création d'un Grand stade sur la zone de la Borne de l'Espoir (choisi parmi 11 sites en mars 2006). Ce site est localisé sur les communes de Villeneuve d'Ascq et Lezennes. Ce nouveau stade aura une capacité de 50.000 places et sera équipé d'un toit ouvrant et d'une pelouse rétractable prévu pour l'organisation de spectacles. Le stade devrait être livré courant 2012.
En prévision des travaux d'agrandissement du Stade Grimonprez-Jooris, le Losc a déménagé au début de la saison 2004-2005 au Stadium Lille Métropole à Villeneuve d'Ascq. Après le refus de l'agrandissement du stade, il n'a pas été possible de retourner au stade Grimonprez-Jooris, celui-ci n'étant plus aux normes requises pour la Ligue 1. De fait, c'est donc au Stadium que le Losc attend avec impatience la livraison de son Grand stade.En l'absence de stade aux normes pour disputer ses matchs de Ligue des champions (le Stadium Lille Métropole ne possède par exemple pas de loges), le club est obligé de se délocaliser lorsqu'il participe à la Ligue des Champions de l'UEFA. Ainsi il a disputé ses matchs à domicile des Ligue des Champions 2001-2002 et 2006-2007 au Stade Félix-Bollaert à Lens et ceux de la Ligue des Champions 2005-2006 au Stade de France à Saint-Denis.
D'ailleurs, le LOSC a battu ses records d'affluence au Stade de France : 76 184 spectateurs le 22 novembre 2005 contre le Benfica Lisbonne, 77 850 spectateurs contre l'Olympique lyonnais le 2 mars 2008 et le 7 mars 2009 avec 78 056 ce qui constitue le record pour un match du championnat de France de football[8].
A l'horizon 2012, le Losc doit évoluer dans un stade qui pourra accueillir jusqu'à 50 186 spectateurs, l'un des plus grands de France. Son nom, qui doit être vendu à une entreprise, n'a pas encore été décidé.
Centres d'entraînement et de formation
Article détaillé : Domaine de Luchin.Le domaine de Luchin abrite le siège et le centre de formation du club.
Le domaine de Luchin est un domaine de 43 hectares [1] abritant le siège du LOSC Lille Métropole, le club de football professionnel de Lille. Il est localisé sur la commune de Camphin-en-Pévèle.
Le cœur du site est un bâtiment du XIXe siècle, entouré de vastes terrains, constitué d’une ferme carrée, typique des fermes flamandes qu’on trouve dans le secteur. Ancienne propriété des comtes de Luyne. Elle n’a changé de main que dans les années 1930.
Lorsque le Losc l’a racheté, le lieu se dégradait lentement mais sûrement depuis quelques années. Laissé à l’abandon, ses toitures béantes laissent entrer les pluies. Les fenêtres ont été depuis longtemps brisées, les murs tagués, les portes défoncées… L’endroit se transforme en décharge sauvage où l’on va même jusqu’à retrouver des carcasses rouillées de voitures. Pour clore le tableau, notons également 3 tentatives d’incendie criminel en 2002, suivi d'un dernier incendie criminel peu après que le Losc ait annoncé son intérêt pour le lieu en avril 2003, incendie qui viendra détruire 200m2 de toiture ainsi que le corps de ferme représentant un huitième de la propriété.
Lorsque le Losc rachète Luchin, son objectif est de regrouper toutes les forces vives du club au même endroit (groupe professionnel, centre de formation, services administratifs), chacune ayant son espace propre au sein du domaine. Jusque là, chaque composante était dispersée avec le groupe professionnel à Grimonprez-Jooris, les services administratifs au centre Vauban à Lille et le centre de formation lui-même disséminé entre Villeneuve d'Ascq pour les matchs , Wattignies pour l’hébergement et Lambersart pour la scolarité. Lors de l'inauguration, le domaine accueille ainsi près de 200 professionnels.
Le centre de formation de Luchin s'inscrit dans une politique volontariste qui avait notamment déjà permis l'établissement d'une première structure à Villeneuve d'Ascq. Cette politique a permis l'avènement du centre de formation en catégorie 1 dans les années qui ont suivies.
Par ailleurs, Luchin se veut un site ouvert, avec la présence notamment d'un restaurant ainsi qu'un centre de remise en forme. L'idée étant que les supporters ne viennent pas seulement à Luchin pour voir l'entraînement des pros.
Le LOSC dans la culture populaire
Supporters
Article détaillé : Supporters du Lille Olympique Sporting Club (LOSC).Souvent qualifié à tort de club des bourgeois du Nord, surtout en référence à la rivalité ancestrale avec le RC Lens et son image de club des mineurs, le LOSC attire des supporters de toutes les classes sociales.
Contrairement au RC Lens qui fédère un public provenant de toute la région Nord-Pas-de-Calais, le vivier des supporters loscistes se situe globalement dans toute la Métropole lilloise. Le LOSC attire en effet essentiellement des supporters issus de l'arrondissement de Lille, pour la plupart issus de la banlieue et de la campagne péri-urbaine autour de Lille. Ce phénomène s'est même amplifié depuis quelques années, puisque que le LOSC est devenu lui-même un club "banlieusard" à la suite de son déménagement du Vieux-Lille vers l'est de la Métropole, à Villeneuve d'Ascq (pour les matchs) et Camphin-en-Pévèle (où se situent le siège du club et son centre d'entraînement). Par ailleurs, les bons résultats de l'équipe ont également permis de renforcer la popularité du club dans la Métropole lilloise, phénomène peu évident auparavant.
Des clubs de supporters peu structurés existent ainsi dans toute la Métropole lilloise, souvent basés dans des cafés (Les Dogues du Vieux-Lille ou la section de Linselles, par exemple). Néanmoins, des clubs de supporters existent aussi dans la région comme les Dogues de l'Audomarois, et même dans toute la France et sont souvent constitués de Lillois expatriés (Paris, Alsace, Ouest de la France, Rhône, etc.). Toutefois, les bons résultats de l'équipe dans les années 2000 ont quelque peu élargi l'audience du club lillois à toute la région, en particulier chez les plus jeunes.
Les premiers clubs de supporters à Lille voient le jour dès 1904. A l'époque, du fait de la proximité avec l'Angleterre et de la puissance industrielle de la région, le Nord est de loin la zone où le football est le mieux implanté en France. Les deux plus importants clubs de supporters du moment se nomment Hardis les Dogues et Allez Lille et comptent plus de mille membres. Le LOSC atteindra le pic de sa popularité lors de son âge d'or des années 50 où des milliers de supporters descendaient à Paris et envahissaient la Gare du Nord pour assister aux nombreuses finales de Coupe de France que disputait le club au stade de Colombes. Le retour de l'équipe à Lille après une victoire se déroulait dans une liesse généralisée. Mais peu à peu, avec le déclin sportif du club, la ferveur s'est progressivement éteinte, même si un noyau dur de supporters a toujours su garnir le stade Henri-Jooris puis Grimonprez-Jooris et se retrouver derrière l'équipe.Les supporters du LOSC sont, à l'instar des publics du nord de l'Europe, beaucoup moins structurés que la plupart des autres publics de France et du sud de l'Europe. Il n'y a ainsi jamais eu beaucoup de clubs de supporters très organisés, à l'image des groupes ultras transalpins. L'ambiance est ainsi plus proche des stades anglais avec un public qui vibre au diapason de l'équipe et ne produit pas une ambiance continuelle, faisant fi du résultat sur le terrain, comme c'est le cas dans les stades italiens ou dans d'autres stades français. Le public losciste a même la réputation d'être difficile et exigeant (certains le qualifient même de "bourgeois"), en particulier lorsque l'engagement de l'équipe sur le terrain est jugé insuffisant. De même, les supporters lillois développent souvent des sentiments ambivalents à propos de leur club, teintés d'autodérision et de fatalisme, sûrement à cause des résultats sportifs infructueux depuis une cinquantaine d'années ou encore des multiples péripéties autour du grand stade.
Parmi les grands clubs de supporters de Lille, un seul prédomine aujourd'hui et ce, depuis la fin des années 80 :
- Les Dogues Virage Est (DVE) créés en 1989 et originellement situés dans le virage est du stade Grimonprez-Jooris; ils déménagérent en seconde basse lors de la remontée en division 1. Au Stadium Nord, les DVE sont placés en tribune Nord et sont le moteur de l'ambiance des tribunes lilloises. Ils sont au nombre de 500 à 900 selon les matchs (en comptant les sympathisants) et ont profité de la disparition d'anciens groupes comme les Insula Razzia pour se renouveler après une mauvaise passe à la fin des années 1990. Ils ont une mentalité de plus en plus influencée par le modèle ultra : bâche, cartes de membres, tifos, gadgets, capos qui lancent les chants classiques repris par les autres groupes français (Aux Armes, Qui ne saute pas, etc.).
- D'autres clubs de supporters existent mais ils n'ont guère plus d'une cinquantaine de membres. Citons les Dogues Devils, un jeune groupe à la mentalité de fans assez classique, et encore le mot est faible. Citons également en virage sud, les Y'est d'dins, un groupe convivial d'une trentaine de membres à la mentalité britannique et qui reprennent des chants décalés ou en patois ainsi que les Dogues du net (DDN).
Une autre initiative a été développée dans les tribunes lilloises depuis quelques saisons : le LOSC encourage le développement d'un groupe exclusivement réservé aux plus jeunes supporters. Un partenariat a été créé avec l'association les Doggies, les ambassadeurs du fair play qui inculque les valeurs de fair-play, de citoyenneté et de respect de l'adversaire notamment face à Lens où les doggies offrent chaque année des cadeaux aux supporters artésiens. C'est une adaptation des Juniors clubs britanniques.
Concernant les rivalités, le RC Lens arrive en tête de tous les suffrages. Le Derby du Nord est souvent le match le plus attendu de l'année par tous les supporters loscistes. Des débordements sont parfois à signaler mais cela reste généralement au stade des railleries et des querelles de clochers, ou plutôt de beffrois. Il est toutefois à noter que la rivalité est moins forte du côté lillois ces dernières années depuis que le LOSC est passé devant Lens dans le domaine sportif. Autre rivalité régionale, la rivalité avec Valenciennes. Celle-ci est beaucoup moins forte que celle avec les Lensois du fait que Lillois et Valenciennois ont rarement joué dans la même division ces dernières décennies. D'autres inimitiés existent avec d'autres clubs français mais aucune ne fait réellement l'unanimité, si ce n'est que les clubs du "Big Three" (l'OM, le PSG et l'OL) sont généralement peu appréciés. Sur le plan européen, Manchester United suscite souvent les rancoeurs côté lillois, en particulier depuis ce match houleux de Ligue des Champions du 20 février 2007 où Ryan Giggs tira un coup franc qui fit couler beaucoup d'encre. Il est toutefois à noter que beaucoup, si ce n'est la plupart des supporters lillois se contentent de supporter leur équipe sans prêter attention à l'adversaire, ni faire preuve d'hostilité à son égard.
De l'autre côté de l'échelle des sentiments, une amitié existe avec les supporters de l'OGC Nice, mais cela est essentiellement le fait des DVE et non de l'ensemble du public lillois.
Le LOSC dans les médias
Le LOSC est essentiellement suivi par les journaux régionaux, en particulier la Voix du Nord (et dans son avatar du lundi, la Voix des Sports) et Nord-Eclair. Le LOSC entre en concurrence frontale avec ses rivaux régionaux, le RC Lens et le VAFC, parmi les pages de ces journaux.
Concernant la radio, France Bleu Nord couvre les matches du LOSC ainsi que toutes les équipes régionales.
France 3 Nord-Pas-de-Calais suit également l'actualité du LOSC. Jean Crinon, ancien reporter sportif à la RTF puis sur FR3, est resté dans les mémoires loscistes pour sa ferveur derrière le micro et reste l'emblème de toute une époque.
Les chaînes à vocation régionale sur la TNT suivent également l'actualité du LOSC. La chaîne Grand Lille TV aurait les faveurs du LOSC, au détriment de Wéo, plus proche du RC Lens.
Dans les médias nationaux, le LOSC est plus sporadiquement présent et est largement supplanté par le "Big Three", l'Olympique de Marseille, le Paris Saint Germain et l'Olympique lyonnais.
L'image du LOSC dans les médias est celle d'un club sérieux et discret, qui travaille dans la continuité derrière les murs de son centre de Luchin et qui fait peu d'esclandre. Néanmoins, le vrai-faux renvoi de l'entraîneur, Rudi Garcia, durant l'été 2009, a quelque peu mis à mal cette réputation et surement le début de saison 2009/10.
Notes et références
- ↑ a et b Seules les compétitions officielles sont indiquées ici
- ↑ Rudi Garcia, c'est déjà fini
- ↑ Lille continue son ménage
- ↑ Communiqué du LOSC : Conseil d'Administration exceptionnel
- ↑ Communiqué du LOSC : Reprise le 30 juin avec Rudi Garcia
- ↑ Organigramme officiel du LOSC pour la saison 2009-2010
- ↑ Nom complet : Aurélien Bayard Chedjou Fongang
- ↑ Lille-Lyon au Stade de France: record d'affluence pour un match de Ligue 1 sur fr.fifa.com, 28 février 2008. Consulté le 27 juillet 2008.
Liens externes
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