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Basse-Rentgen
Basse-Rentgen Administration Pays France Région Lorraine Département Moselle Arrondissement Thionville-Est Canton Cattenom Code Insee abr. 57574 Code postal 57570 Maire
Mandat en coursViviane Winterrath
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes de Cattenom et environs Démographie Population 306 hab. (1999) Densité 29 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 209 m — maxi. 267 m Superficie 10,46 km² Basse-Rentgen est une commune française située dans le département de la Moselle.
Sommaire
Géographie
Localisation
Situé à 15 kilomètres de Thionville et 40 km de Metz, Basse-Rentgen est véritablement au cœur de l'Europe. Il se trouve à 140 km de Strasbourg, 200 km de Bruxelles et 170 km de Francfort-sur-le-Main.
En plein pays des 3 frontières, il se trouve à 1 km de la frontière luxembourgeoise (Luxembourg-ville est située à 15 km) alors que Perl, la ville allemande la plus proche, est à moins de 15 km.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes de Basse-Rentgen sont Hagen, Evrange, Mondorff, Puttelange-lès-Thionville, Rodemack, Breistroff-la-Grande, Roussy-le-Village et Zoufftgen en Moselle et Aspelt au Luxembourg.
Accès et transport
Le village est desservi par la départementale D62, qui croise la nationale N53 (Thionville-Luxembourg) entre Basse-Rentgen et Haute-Rentgen ; et fut anciennement traversé par la voie romaine Metz-Trèves.
Hydrographie
Le village est traversé par un ruisseau, le Dollbach.
Histoire
Antiquité
Voie romaine Metz-Trèves. Tertres funéraires gallo-romains, substructions d'habitats gallo-romaines, trésor composé de 15222 monnaies gallo-romaines (enfouissement du trésor à dater entre 286 et 293.
Période moderne
En 1790, Basse-Rentgen acquit ses deux actuelles entités territoriales : Haute-Rentgen et Preisch, cette dernière contribuant à sa notoriété.
Jusqu'en 1808, Basse-Rentgen dépendit de la paroisse de Puttelange, bien qu'étant une des mairies de la seigneurie de Rodemack. Haute-Rentgen se dote d'une chapelle dite Saint-Hippolyte en 1765 et tous les ans la tradition veut qu'on fête ce saint au hameau. À côté de la chapelle, on y découvre une double-croix datant de 1480.
En 1826, après l'avoir seulement acquis, le village cède le hameau de Dodenom à Roussy-le-Village. Basse-Rentgen construisit sa propre église à l'écart du village (1827, une construction de l'architecte diocésain Derobe), mais celle-ci va être « rattrapée » par l'extension du village.
Une petite allée bordée de tilleuls conduit au domaine du château de Preiche, propriété depuis 1852 de la famille de Gargan. À l'époque, le domaine se dota d'une huilerie, d'une distillerie, d'une brasserie liée à une houblonnière alors qu'au village on pouvait trouver une tuilerie, aujourd'hui rasée mais qui a laissé son nom à une rue.
XXe siècle
Plusieurs maisons et monuments ont été détruits lors de la Première Guerre mondiale. Lors de la Seconde Guerre mondiale on a pris soin d'évacuer la population dans le petit village de Savigny-sous-Faye.
Depuis, le village n'a quasiment plus aucun commerce : les trois cafés (deux à Basse-Rentgen et un à Preisch) ont fermé, ainsi la banque récemment. Le seul commerce restant au village est le bar/restaurant du golf. Malgré cela, la population tend à s'accroître, la position géographique de Basse-Rentgen étant un attrait majeur pour les travailleurs frontaliers.
Le village a gardé quelques fermes anciennes à Haute-Rentgen et Basse-Rentgen, mais de nouvelles rues sont construites (rue St-Hippolyte à Haute-Rentgen) ou largement agrandies (rue de l'église), même si dans le même temps, Preisch se dépeuple, ce qui fait que la population de Basse-Rentgen, après avoir longtemps tourné autour de 200 habitants, en compte désormais 310.
Toponymie
À l'image d'un grand nombre de communes lorraines, le nom du village de Basse-Rentgen semble tributaire de l'association du patronyme d'un chef germanique, ici appelé Reginold et du suffixe caractéristique en « -ing ».
La première mention Reginoldingas, qui atteste de la réunion de ces deux éléments, remonterait probablement à la fin du IXe siècle. Bien évidemment, les siècles qui suivirent furent synonymes de grands changements dans l'appellation de la localité.
En effet, les registres évoluaient au gré des copistes, engendrant des noms qui n'avaient que peu de rapports entre eux : Runneke (1225), Ryntche (1413), Basse-Ringten (1615) ou bien Niederrencten' (1790) en sont quelques exemples.
Au dix-neuvième siècle, la commune fut désignée sous le nom de Rentg-en-Basse puis transcrite sous la forme germanique Nieder-Rentgen sous les diverses occupations allemandes avant de s'appeler définitivement Basse-Rentgen.
Si Haute-Rentgen témoigne des mêmes sources que Basse-Rentgen, ce n'est pas le cas pour Preisch. Issu du patronyme d'un chef gaulois Prius et du suffixe d'appartenance gallo-roman -acum, le nom Pris fut cité pour la première fois en 960. On a eu ensuite Prisiche (Xe siècle), Prisch (XIIe siècle), Breiysgen (1626), Preiche (1749) pour se figer officiellement en Preisch (germanisation de Preiche) après la Révolution.
Des diverses occupations allemandes, persiste un léger doute sur l'appellation exacte du nom : on rencontre parfois l’écriture château de Preiche. Preische est un amalgame des deux appellations et n'existe pas.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 1986 2001 Jean-Marie Léonard mars 2001 Viviane Winterrath Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Vie locale
Une bibliothèque (à Évrange) participe à la convivialité de la commune.
Santé
Écologie et recyclage
Éducation
Basse-Rentgen est rattachée à l'Académie de Nancy-Metz. La commune possède une école primaire publique.
Sport
La commune dispose d'un centre hippique, d'une aire de jeu, d'un terrain de football (herbe et synthétique) et d'un complexe multisports.
Le golf de Preisch
Au cœur du château de Preisch, le golf possède trois neuf trous dénommés « France », « Allemagne » et « Luxembourg » conçus par l'architecte William W. Amick et réalisés par Tom Dewar. Il dispose aussi de structures d’enseignement et d'entraînement complètes (practice, six trous compacts, putting-green, bunkers).
Culte
Lieux et monuments
- château de Preisch du XVIIIe siècle ; parc à l'anglaise ; chapelle avec vitraux réalisés par Laurent-Charles Maréchal au XIXe siècle ;
- pont des Espagnols datant du XIXe siècle ; calcaire, voûte en berceau ;
- double croix de Haute-Rentgen située à proximité de la chapelle et datant de 1480.
Le château fort Sainte-Madeleine dit château de Preisch
Un premier château, féodal, fut construit au domaine de Preisch par Albert de Pris en 1122. Les bases de quatre tours de la première enceinte et les douves subsistent. Appartient successivement aux Preisch mentionnés dès 1122, aux Ottange à partir de 1443, à Gérard de Gulch en 1500. Ce château sera détruit en 1680.
Le château était désormais la propriété des Mérode (après moults polémiques et mariages), après avoir été possédé par la famille de Rodemack. Le corps de logis est du premier quart du XVIIe siècle, construit pour Marguerite de Mérode-Houffalize et Conrad de Soetern, dont les monogrammes C S M ornent d'ailleurs toujours l'édifice.
Devient la propriété successivement des Salles, en 1644, des Rahier en 1685, des Salles à nouveau en 1753. François Lasalle fait repercer les baies du château entre 1764 et 1789 et construit la chapelle Sainte-Madeleine. Les Pavillons à l'entrée du domaine sont de la première moitié du XIXe siècle, construits pour Jacques Milleret, propriétaire du château de 1812 à 1832, qui a également aménagé un parc à l'anglaise autour du château.
Ce parc, de 106 hectares, est entouré d'un haut mur long de sept kilomètres, datant de l'époque de Napoléon Ier, et s'étendant jusqu'à la frontière luxembourgeoise. Il est longé par la voie romaine Metz-Trèves. Une distillerie, une huilerie, une brasserie ainsi qu'un moulin sont construits de sorte que le château devienne véritablement le centre du hameau.
Actuellement, 50 hectares demeurent autour du château de Preisch, entretenus par les moutons hampshires et mis à disposition des visiteurs, promeneurs et pique-niqueurs.
Une partie du domaine fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1986[1]. Édifices religieux
- église Saints-Pierre-et-Paul du XVIIIe siècle, restaurée 1827 ;
- chapelle Saint-Hippolyte, 1765, calcaire et ardoise ; curieux saint Hippolyte à cheval XVIIIe siècle, très grand calvaire à double face XVe siècle ;
- chapelle castrale baroque du château de Preisch ;
- calvaire médiéval restauré ;
- site archéologique, trois tertres funéraires gallo-romains.
Cet ensemble archéologique fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1991[2]. Anecdote
La commune fut traversée, le 14 juillet, par le Tour de France 1950 (2e étape de la 37e édition du Tour) lors de l'étape Metz-Liège (Belgique).
Notes et références
Bibliographie
Romain Wagner : "Notice archéologique - Evrange, Hagen, Preisch, Rentgen (Basse et Haute)" , dans : Jean-Marie Neiers - Jacques Watrin, Les Familles de Basse et Haute Rentgen, Evrange, Hagen, Preisch, Editions du Cercle Généalogique des 3 Frontières, 2007.
Lien externe
Catégories : Classé monuments historique (France) | Commune de la Moselle
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