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Pizay Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Ain Arrondissement Bourg-en-Bresse Canton Montluel Code commune 01297 Code postal 01120 Maire
Mandat en coursRoland Amat
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du canton de Montluel Site web http://www.ville-pizay.fr Démographie Population 762 hab. (2008) Densité 68 hab./km² Gentilé Pizolands Géographie Coordonnées Altitudes mini. 217 m — maxi. 294 m Superficie 11,18 km2 Pizay est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes.
Les habitants de Pizay s'appellent les Pizolands.
Sommaire
Géographie
Pizay est une commune située dans le département de l’Ain (région du Rhône-Alpes). La ville de Pizay appartient au canton de Montluel et à l’arrondissement de Bourg-en-Bresse.
La commune est située sur le bord du plateau de la Dombes en surplomb de la côtiére. Ses voisines sont Bressoles, Faramans, Le Montellier, Dagneux, Montluel et Sainte-Croix.
Histoire
Au temps de Jules César, on sait que la Dombes à laquelle appartient Pizay, était peuplée d'Ambarres. Au Vème siècle elle appartenait au royaume Burgonde et lors du partage de l'empire de Charlemagne, elle revint à son fils Lothaire Ier. A partir du XII ème siècle, Pizay qui appartient à la seigneurie de Montluel, est à ce titre convoitée par le Comte de Savoie (le suzerain des sires de Montluel) Le Dauphin du Viennois, les sires de Beaujeu, puissants voisins de Miribel et les seigneurs de Thoires et Villars, puissants voisins de Trévoux. En 1594, Henri IV entre en guerre contre le Duc de Savoie et fait envahir la Bresse et par conséquence Pizay. Le 17 janvier 1601 le traité de Lyon incorpore définitivement la Bresse, le Bugey et le Pays de Gex au royaume de France. La principale source de renseignements permettant de découvrir l'histoire des paroisses de la Châtellenie de Montluel est l'enquête de l'intendant Bouchu effectuée en 1666. Ni les archives communales, ni les archives départementales ne fournissent de renseignements intéressants. Ainsi on apprend que Pizay en ce XVIIème siècle, « est d'un quart de lieu de finage. Cette paroisse ne vit pas d'autre commerce que le labourage. Il y a environ 40 familles estimées plus pauvres que commodes ». Du XVII ème au XVIII ème siècle Pizay passera entre les mains de différentes seigneuries: les Condé, les De Jussieu etc..., jusqu'à la Révolution française.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité juin 1995 mars 2008 Pierre Grimand mars 2008 Roland Amat[1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Activités
Commune rurale, les terres de Pizay sont encore aujourd'hui partagées entre bois et cultures. La vigne d'autrefois ayant disparu. Pizay a toujours été une commune très boisée, couverte principalement de chênes, de bouleaux, de hêtres, de châtaigniers, de charmes et d'acacias. L'agriculture est maintenue grâce à la présence d'une dizaine d'exploitants et d'une entreprise de mécanique agricole. Trois restaurants complètent l'économie locale.
Lieux et monuments
Le village se compose d'un certain nombre d'éléments patrimoniaux comme :
• l'église : construction élevée entre 1852 et 1867. Elle est éloignée du centre du village et sur une petite hauteur. Cet édifice est typique du style composite du Second Empire : imitation romano-byzantine et prédilection pour le colossal.
• Croix et statues : La Vierge de l'église, située devant l'église à gauche, sous un dais de pierre, date sans doute de 1856 et porte l’'inscription « Merci à Notre Dame de Pizay ». La Croix du rond point située au carrefour entre la rue du village et la route de Sainte Croix, date de 1631. La croix « Martel » située sur le chemin de la coupe fut érigée en 1695 (en pierre ou en bois) par la famille Martel pour remercier Dieu du « retour de la guerre du Sieur Martel ». Elle fut reconstruite en 1943 en béton par la famille Beaufort, descendants des Martel. La croix « de l'Orme » est une croix en fer située à l'intérieur du cimetière.
• les fermes : la majorité des fermes s’organisent autour d’une cour centrale. On trouve également un puits et un four dans lequel on faisait cuire le pain de la maisonnée. Elles se composent de plusieurs bâtiments : l’habitation, les bâtiments agricoles (écuries, remises, poulaillers...). On retrouve dans plusieurs fermes une construction typique avec un toit débordant soutenu par trois piliers de pierre ronds avec des bases en cônes. En Dombes, comme la pierre a toujours fait défaut, une autre forme de bâti s’est imposée : la terre et les galets. Plusieurs techniques se retrouvent dans la manière de poser ces galets afin de donner une belle allure au bâtiment ; la plus répandue - et certainement la plus ancienne « appareil en épi de blé » ou « appareil en arête de poisson » était déjà très utilisé à l’époque romaine. Il s’agit d’une alternance de briques, de carrons, de galets servant à isoler le mur en pisé de l’humidité et à décorer les façades.
• Les puits : bien qu'assez nombreux dans la commune, rares sont ceux utilisés aujourd'hui, la plupart étant bouchés pour des raisons de sécurité. Ils sont souvent constitués d'une margelle en pierre surmontée de pieds droits en fer forgé supportant la manivelle. On en dénombre une vingtaine : deux étaient des puits appartenant à la commune, sept des puits de hameau ; les autres étaient utilisés à titre individuel.
• La halle : construite début 2009 sur la place de Pizay, conjointement par une entreprise et des villageois bénévoles, elle est utilisée lors des différentes manifestations.
Notes et références
- Liste des maires de l'Ain au 16 avril 2008 sur le site internet de la préfecture de l'Ain [PDF]
- Pizay sur le site de l'Insee
- Pizay sur le site de Cassini
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
Catégories :- Commune de l'Ain
- Commune de la Côtière
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