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Pierrefeu-du-Var
Pour les articles homonymes, voir Pierrefeu (homonymie).Pierrefeu-du-Var Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Var Arrondissement Toulon Canton Cuers Code Insee 83091 Code postal 83390 Maire
Mandat en coursPatrick Martinelli
2008-2014Intercommunalité sans Latitude
LongitudeAltitude 45 (mini) – 442 (maxi) Superficie 58,36 km² Population sans
doubles comptes5 010 hab.
(2006)Densité 85 hab./km² Pierrefeu-du-Var est une commune française, située dans le département du Var et la région française Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Sommaire
Géographie
Il se situe à 150 mètres d'altitude et sa superficie est de 5836 hectares, il domine une vaste plaine viticole où s'étirent les rives verdoyantes du Réal Martin. Ce terroir unique produit des vins rouges et des rosés exceptionnels, leurs cépages nobles : Grenache, Cinsault, Syrah, Mourvèdre. De nombreux domaines réputés et une coopérative viticole renommée entourent le village.
L'ouest de la commune est une vaste plaine, appartenant à la Dépression Permienne qui s'étend de Toulon à Fréjus, en contournant le massif des Maures, qui occupe plus de 50 % de son territoire. Rattrapée par l'urbanisation ces dernières années, la ville est un important centre de production agricole, grâce à sa superficie viticole. Les sommets principaux sont : Le Castellas (445 mètres), le Peyrol (350 mètres) et le Barry (149 mètres). Le centre-ville est bâti à la fois sur le premier contrefort du Massif des Maures et sur la vallée qui s'étend a ses pieds.
Lieux-dits et écarts
- Hameau de Bauvais, dans la plaine, à proximité de l'Aérodrome
- Hameaux Les Platanes et Les Vidaux, Route de Pignans [RD 13]
- Hameaux La Portanière et Les Rouves, dans le vallon de Sauvecanne ; Saint-Jean, La Tuilière, Les Davids, La Bastide des Cogolins, dans le vallon de Maraval.
Autres lieux-dits :
- Les Plantiers
- La Joselette
- La Joliette
- Belle-Lame
- La Sarreiris
- Le Logis
- Le Gré
- Jean Court
- Beaussenas
- Le Chaumadou
- L'Issemble
- Le Pas du Cerf
- Le Pas de Garenne
- Le Pont de Fer
- Sigou
- Saint-René
Communes limitrophes
- Cuers (7 kilomètres)
- Puget-ville (8 kilomètres)
- La Crau (11 kilomètres)
- Collobrières (15 kilomètres)
- Hyères-les-Palmiers (18 kilomètres)
- La Londe-les-Maures (20 kilomètres)
- Carnoules (12 kilomètres)
Histoire
Ancien village médiéval, dont les premières apparitions dans les écrits remontent au XIe siècle. Petrafoci, Petrafog, Rochafog et enfin Pierrefeu-du-Var, tels sont les noms de la commune, au fil du temps. A appartenu à différentes seigneuries et comtés, avant d'être érigé en Marquisat (XVIIe siècle).
Le nom viendrait des « pierres à feux » ou bien encore de focus, dans le sens de foyers ou familles dits feux, au recensement des "feux" de 1471 alors au nombre de 69.
On ne trouve pas de silex dans les Maures, mais des quartzites en abondance, roches blanches qui choquées l'une contre l'autre, donnent une étincelle, donc un effet de pierre à feux, d'où vraisemblablement le nom de la commune.
Les armoiries
Armoiries de Pierrefeu
Les armoiries de Pierrefeu représentent cinq flammes jaillissant d’une pierre. Il s'agit bien de « pierres à feux » autrement dit en latin au VIIIe siècle : pietra foci, puis au Xe siècle, on trouve l'appellation petrafoe signifiant pierre à feux.
Histoire de Pierrefeu
La plus haute antiquité a laissé des traces sur son territoire où l'on peut encore voir des vestiges de plusieurs enceintes protohistoriques : le Castellas (342 m), le Peyrol (431 m), les Quatre Termes (415 m), devenu plus tard un prieuré bénédictin et enfin les David.
Il semble que le territoire de Pierrefeu s'étendait sur le site de la colline du Peigros, colline qui culmine à 244 m, située au nord de la colline de Sainte-Croix. Des vestiges d'occupation ont été trouvés dans la plaine au lieu-dit Chapelle Sainte-Anne, entre les villes actuelles de Cuers et de Pierrefeu.
C'est à la suite des guerres de religion qui ont dévasté le village que celui-ci s'installe sur la colline de Sainte Croix.
Historiquement, les premières origines de la commune datent du XIe siècle "Petrafoc" dont les terres appartenaient à la seigneurie des vicomtes de Marseille. Jusqu'à la Révolution, la seigneurie ou terre de Pierrefeu a été la propriété de diverses familles, nobles ou non, de Provence. Parfois, plusieurs se la partagèrent simultanément.
La terre de Pierrefeu fut érigée en marquisat par lettres patentes de novembre 1682, et enregistrées le 1er décembre suivant à la Chambre des comptes de Montpellier, en faveur de Pierre Dedons, conseiller au Parlement.
En 1859, les héritiers et descendants des dernières familles seigneuriales, intentaient un procès contre la population de la commune de Pïerrefeu. En effet, ils se présentaient être « reconnus propriétaires exclusifs des terres, gastes, labours, vignes et oliviers, bois, essences de sapins, chênes lièges, chênes blancs, châtaigniers… ».
Les demandeurs se voyaient déboutés et condamnés aux dépens par décision du Tribunal civil de Toulon en date du 2 avril 1859, décision confirmée en appel, le 9 août 1862, par un arrêt de la cour impériale d'Aix.
Enfin, on cite l'existence du Sauvage de Pierrefeu, qui vécut six ans dans la forêt, en se nourrissant de plantes.
Les cours d'amour à Pierrefeu
Dans bien des châteaux de Provence, de l'an 1150 à l'an 1200, les Grandes Dames et les Troubadours se réunissaient pour rendre des arrêts sur les questions brûlantes de l'amour.
Un véritable code d'amour fut élaboré, dont les règles, parvenues jusqu'à nous, étaient pleines de finesse, de psychologie, de malice aussi. Le château de Pierrefeu garde le souvenir de deux de ces dames qui animèrent sa Cour d'Amour : Rostangue dame de Pierrefeu, Mabille de Fos dame d'Hyères. On peut y ajouter Bertrane dame de Signes.
Durant le XXe siècle, Pierrefeu est affectée par les deux guerres mondiales, et accueille l'aérodrome civil et militaire, puis le centre psychothérapique qui a fait la renommée du village dans les alentours.Terre de traditions, fière de son passé, mais résolument tournée vers l'avenir, Pierrefeu est aussi mondialement connue pour la qualité de ses vins A.O.C. Aujourd'hui, Pierrefeu est un village touristique, apprécié pour son calme, loin du tumulte des grandes stations balnéaires. L'été, de nombreuses festivités viennent ponctuer les soirées de juin, juillet et août. Enfin les traditionnelles fêtes du village (fête de la moisson, des vendanges, du terroir, de la libération et fête locale) sont l'occasion de découvrir ou de redécouvrir l'histoire et les traditions du village, devenu aujourd'hui paisible petite ville, dont la réputation n'est plus à faire, tant au niveau des produits du terroir que de sa qualité de vie.
Depuis le 15 mai 2007, la commune accueille la Gendarmerie nationale (transfert des unités de Cuers et de Carnoules). Un nouveau casernement est implanté. On découvre dans le hall d'accueil une riche collection consacrée à la protection du patrimoine et à l'histoire de la gendarmerie (uniformes, documents, matériels, etc.) ayant pour thème « de la maréchaussée, à la gendarmerie », dont le gendarme Nicolas Malin , en est le conservateur (visible également sur internet à l'adresse "collection gend". L'inauguration officielle de l'unité s'est effectuée le 13 septembre 2007, en présence de nombreuses autorités, élus, retraités de l'arme, et invités.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité août 2006 Patrick Martinelli mars 2001 2006 André Blanc 1989 2001 Robert Giraud PCF 1983 1989 Louis Coda PS Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
*Source Cassini *2007 : population provisoire de l'Insee Patrimoine religieux
Centre-ville :
Chapelle Sainte-Croix (XIe siècle), ancienne chapelle seigneuriale : ex-votos XVIIIe siècle, deux torchères et bois sculpté du XVIIe siècle.
Paroisse Saint-Jacques-le-Majeur (XVIIe siècle), restaurée aux XVIIIe et XIXe siècles : clocher carré à campanile. Les visiteurs pourront y voir de très belles et anciennes statues en pierre ou carton-pierre dorées à la feuille, ainsi que des ex-votos provenant de la chapelle Ste-Croix.
Lieux-dits et écarts : Église Saint-Jean (Xe siècle), située au hameau du même nom.
Patrimoine civil
Monument du Dixmude (1923), ruines du château médiéval, fontaines (Le Patti, place Wilson, square Duplessis de Grenedan, rue Général-Sarrail, Saint-René, place Gambetta), ancien moulin à huile, ancienne usine à bouchons, monuments aux morts.
Le village d'autrefois
Le liège a généré une véritable industrie à Pierrefeu, une nouvelle corporation de métiers et il a inspiré des créateurs en tout genre : poètes, sculpteurs ou encore écrivains.
La Bouchonnerie fut créée en 1899. Elle produisait annuellement, entre 1915-1920, 200 millions de bouchons mais également des produits en liège manufacturé. Elle occupait de 150 à 200 ouvrières et ouvriers. Les lièges provenaient la région mais aussi d'Algérie, puis du Portugal. En 1968, l'usine sombre dans une profonde crise et la fabrication s'arrête en 1971.
Cette ancienne usine devient patrimoine communal, se nomme aujourd'hui "Espace Bouchonnerie" et abrite deux magnifiques salles : salle Malraux et la salle des Tonneaux.
Le liège doit subir de nombreuses opérations (bouillage, planchage…) et passer par de nombreuses machines (tireuse, tubeuse, tourneuse…), avant de devenir bouchon. Pour connaître le liège, ses origines, ses transformations, ses utilisations passées ou encore présentes s'adresser à l'office de tourisme.
Abbé Léon Spariat, majoral du Félibrige, curé de Pierrefeu de 1923 à 1934
Voir aussi
Liens internes
Notes et références
Liens externes
- Site officiel de la Ville
- Office du tourisme de Pierrefeu
- Site du Syndicat intercommunal de tourisme de la Provence d'Azur
- Site des vignerons de Pierrefeu et sa cuvée des coteaux
- Portail du Var
Catégorie : Commune du Var
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