- Picarrou
-
Cintegabelle
Cintegabelle Pays France Région Midi-Pyrénées Département Haute-Garonne Arrondissement Arrondissement de Muret Canton Canton de Cintegabelle
(chef-lieu)Code Insee 31145 Code postal 31550 Maire
Mandat en coursJean-Louis Rémy
2008-2014Intercommunalité Coordonnées
géographiquesAltitudes moyenne : 247 m
minimale : 185 m
maximale : 302 mSuperficie 52,92 km² (5 292 ha) Population sans
doubles comptes2 341 hab.
(1999)Densité 44 hab./km² Cintegabelle (occitan : Senta Gabèla) est une commune française, située dans le département de la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Cintegabellois.
Sommaire
Blason
Blason : D'azur à la gerbe de blé d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles aussi d'or.
Géographie
Située dans le Lauragais à 35 km au sud de Toulouse sur la route nationale 20 au confluent de Hers-Vif et de l'Ariège.
La commune de Cintegabelle comprend aussi en son sein les hameaux de Les Baccarets et de Picarrou, qui possèdent tous les deux le statut de commune associée.
Accès par la SNCF Gare de Cintegabelle
Histoire
- Le XVIe siècle fut la grande époque de Cintegabelle grâce au pastel. On compta jusqu'à vingt-deux moulins à pastel.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2008 2014 Jean-Louis Rémy PS 1989 2008 Christian Brunet PS Conseiller général Toutes les données ne sont pas encore connues. Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 1 796 1 818 1 921 2 061 2 215 2 341 2 483 2 500 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
2004 : Population provisoire (enquête annuelle).Lieux et monuments
Abbaye de Boulbonne
Classée Monument Historique en 1981, l'abbaye de Boulbonne date du début du XVIIIe siècle. Elle ne doit pas être confondue avec la première abbaye de Boulbonne, fondée au XIIe siècle et détruite par les Huguenots en 1567. L'Abbaye située sur la commune de Cintegabelle a été vendue à la révolution, ce qui explique qu'une bonne partie du mobilier se retrouve de nos jours en l'église paroissiale. Mais cela est bien peu comparé à toutes les richesse que possédait l'Abbaye, forte des nombreux dons des seigneurs de la région.
L'église de l'abbaye n'est plus, mais il nous reste les façades, la salle capitulaire, le réfectoire, et une partie du cloître. De même, les pigeonniers et les écuries sont toujours là.
église Sainte-Vierge de la Nativité
L'église Sainte-Vierge de la Nativité est un édifice en brique foraine toulousaine, imposant, remaniement au XVe siècle d'un édifice plus ancien. De nombreux objets d'Art sont dignes d'intérêts : tout d'abord les toiles de Jean-Baptiste Despax (1709-1773), à qui on doit la décoration de la Chapelle des Carmélites à Toulouse, qui prennent place de part et d'autre d'une crucifixion (1700) de Jean Simon. Ces quatre tableaux, placés dans le chœur pentagonal, sont classés monuments historiques depuis 1906. D'autres toiles de Despax sont visibles : la vision de Saint-Benoît (classé en 1914), La Sainte-Famille (classement en 1908). Ces toiles proviennent de l'Abbaye de Boulbonne, que les révolutionnaires avaient vidé. Provenant du même lieu, la Chaire du XVIIIe siècle, classée en 1931.
Les fonts baptismaux sont d'une grande rareté. Ils sont en plomb et datent du XIIIe siècle, présentant des décors sur chaque face. Ils ont été classés dès 1901.
Une cloche en bronze datant de 1432 a été classée en 1906.
L'orgue
L'église de Cintegabelle est surtout connue dans le monde entier pour son orgue, dont la construction originelle, du milieu du XVIIIe siècle) est attribuée à Moucherel. Cet instrument provient lui aussi de l'Abbaye de Boulbonne, et fut acheté en 1798 par le citoyen Jacques Fageadet pour 615 francs. On commença l'installation de l'orgue en tribune de l'église en 1806. Elle ne se termina qu'en 1819. Le buffet en lui même est un chef d'œuvre classé en 1906, avec ses angelots musiciens et ses atlantes dorés, imposant dans cet édifice qui ne fut pas à l'origine prévu pour recevoir un instrument de cette taille. La partie instrumentale (qui elle aussi fut classée en 1972) n'en est pas moins remarquable, avec ses 3 claviers et un pédalier sur lesquels se répartissent 31 jeux. La dernière restauration (et en grande partie reconstruction puisqu'il a s'agit de revenir à un orgue de style classique alors que l'orgue de Cintegabelle avait été modifié de multiples fois au fil des ans) date de 1989.
Autres monuments
- Pont sur l'Ariège
- Château du Secourieu (XIIIe siècle)
- Pigeonnier de Bouissou
- Château d'Ampouillac
- Manoir de Lagarde
Personnalités liées à la commune
- Lionel Jospin fut le conseiller général du canton dans les années 1990
- Philippe Marocco : joueur de rugby à XV
- Jean-Marie Bisaro : joueur de rugby à XV
Voir aussi
- Portail de la Haute-Garonne
- Portail de la région Midi-Pyrénées
Notes et références
Liens externes
- Site de la mairie
- Cintegabelle sur le site Instants de saisons consacré au Sud-Toulousain
- Cintegabelle sur le site de l'Institut géographique national
Catégorie : Commune de la Haute-Garonne
Wikimedia Foundation. 2010.