Penguins de Pittsburgh

Penguins de Pittsburgh
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Penguins de Pittsburgh

Logo des Penguins représentant un manchot qui patine.
Fondé en 1967
Siège Drapeau de Pittsburgh Pittsburgh,
Drapeau de la Pennsylvanie Pennsylvanie,
Drapeau des États-Unis États-Unis
Patinoire (aréna) Consol Energy Center
(18 087 places)
Couleurs Noir, or, blanc
                 
Ligue Ligue nationale de hockey
Conférence Conférence de l'Est
Division Division Atlantique
Capitaine Sidney Crosby
Capitaines adjoints Ievgueni Malkine
Jordan Staal
Brooks Orpik
Entraîneur-chef Dan Bylsma
Entraîneur(s) associé(s) Tony Granato
Todd Reirden
Gilles Meloche[1]
Directeur général Ray Shero
Propriétaire Mario Lemieux
Ron Burkle
Équipe(s) affiliée(s) Penguins de Wilkes-Barre/Scranton (LAH)
Nailers de Wheeling (ECHL)
Site Web http://penguins.nhl.com/

Les Penguins de Pittsburgh – littéralement les manchots de Pittsburgh – sont une franchise professionnelle de hockey sur glace des États-Unis. Ils évoluent dans le championnat principal de hockey de l'Amérique du Nord : la Ligue nationale de hockey. Ils font partie de la conférence de l'Est et de la division Atlantique. Les Penguins existent depuis l’expansion de la Ligue nationale de hockey en 1967.

Depuis leur première saison, les Penguins ont été champions de division à six reprises (1991, 1993, 1994, 1996, 1998 et 2008) et ont participé à quatre finales de la Coupe Stanley : en 1991 contre les North Stars du Minnesota, l’année suivante en 1992 contre les Blackhawks de Chicago, en 2008 et en 2009 contre les Red Wings de Détroit. Ils remportent à trois reprises le précieux trophée, en 1991 et 1992 ainsi qu'en 2009 face aux Red Wings de Détroit contre qui ils ont perdu 4-2 l'année précédente.

Sommaire

Histoire de la franchise

L’expansion de la LNH en 1967-1968

Logo représentant un manchot patinant avec un bâton de hockey et un foulard, entouré des mots PITTSBURGH PENGUINS.
Le premier logo des Penguins en 1967.

En 1967, la Ligue nationale de hockey décide de doubler le nombre d’équipes participant à son championnat. La ville de Pittsburgh ayant déjà eu l'expérience d'une équipe de hockey sur glace postule afin d’accueillir une franchise. En effet, dans les années 1925 à 1930, la ville héberge l'équipe des Pirates, équipe homonyme de celle de baseball[2]. Cette dernière demeure jusqu’à la fin de la saison 1929-1930 à Pittsburgh avant de déménager à Philadelphie et devenir les Quakers, pour essayer, en vain, de retrouver l’équilibre financier[3]. Quelques années plus tard, une nouvelle franchise voit alors le jour mais cette fois dans la Ligue américaine de hockey : les Hornets. Cette dernière reste alors à Pittsburgh jusqu’à la fin de la saison 1955-56 avant de devoir interrompre ses activités en raison de sa patinoire, le Duquesne Gardens, trop vétuste pour continuer à accueillir des matchs de hockey sur glace[4].

La franchise revient dans la Ligue américaine pour la saison 1961-1962 et dure jusqu’au début de la saison 1967-1968, année où la ligue décide d’élargir la compétition et d’accueillir de nouvelles équipes. La ville de Pittsburgh fait partie des villes retenues et participe donc au repêchage d’expansion en échange d'une somme de deux millions de dollars[5].

Le nom est inspiré de la patinoire de la nouvelle équipe, le Mellon Arena, et de la forme particulière de son toit, la patinoire étant alors surnommée l’igloo. Malgré tout, un concours est lancé dans la presse ; officiellement le 10 février 1967 , après 26 000 votes, le nom de l’équipe est trouvé. Carol McGregor, épouse de John McGregor qui a contribué à la création de l'équipe, est la première à proposer le nom, en déclarant qu'elle aimait bien l'allitération en P, qu'elle verrait bien l'équipe jouer en noir et blanc et surtout pour la forme du Civic Arena[6]. Le premier directeur général, Jack Riley, propose d'autres noms : Shamrocks – en référence à l'équipe de hockey de la Ligue internationale de hockey des années 1930, Hornets ou encore Eskimos sont cités mais au final l'appellation de Penguins – littéralement en français les manchots – est retenue comme nom. Le surnom de Pens est souvent utilisé[7].

Au début de la saison 1967-1968, les résultats des nouvelles équipes sont entravés par les règles strictes qui permettent aux « six équipes originales »[Note 1] de conserver les joueurs les plus talentueux. Les deux meilleurs joueurs de la première équipe de Pittsburgh sont alors les vétérans Andy Bathgate, ancien des Rangers de New York, et Leo Boivin, ancien des Bruins de Boston. Le reste de l’équipe est constitué de jeunes joueurs ou de joueurs en fin de carrière au talent moindre. L'enveloppe totale des salaires est de 315 000 dollars dont un salaire de 25 000 dollars juste pour Bathgate. En comparaison, six ans plus tard Gilbert Perreault et les Sabres de Buffalo signent un contrat pour une somme supérieure à la première enveloppe des Penguins et la paye de Bathgate représente ce qu'une vedette des années 2000 de la LNH gagne en un match[8].

Au cours des deux premières saisons, l’ancien joueur George Sullivan est l’entraîneur en chef de l’équipe, mais il est vite remplacé par Red Kelly en 1969. En effet, les résultats ne suivent pas et les deux vétérans ne suffisent pas à compenser la faible expérience de l’équipe et de ses jeunes joueurs (Ken Schinkel, Keith McCreary, Bryan Watson ou Les Binkley par exemple). La franchise ne réussit à se qualifier pour les séries éliminatoires qu’à deux reprises au cours des sept premières saisons[9].

Les années 1970

Logo représentant un manchot patinant avec un bâton de hockey, entouré des mots PITTSBURGH PENGUINS en blanc sur fond bleu.
Le deuxième logo, le manchot perd son écharpe (1968).

Au cours de la saison LNH 1969-1970, les Penguins finissent deuxièmes de la division et accèdent pour la première fois de leur histoire aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Après avoir éliminé les Seals d'Oakland au premier tour et en quatre matchs, ils perdent en finale de division contre les Blues de Saint-Louis[10]. La saison voit les débuts dans la LNH de Michel Brière. Riley lui offre un salaire de 13 000 dollars avec un bonus de 4 000 dollars à la signature. Brière demande alors 5 000 dollars avec comme argument principal qu'il compte jouer au cours des vingt prochaines années pour les Penguins[11]. Il réalise une très bonne première saison et finit troisième meilleur pointeur de l’équipe derrière Dean Prentice et Ken Schinkel[12]. Victime d'un accident de la route trois semaines avant son mariage en mai 1970, Brière passe près d’un an à l’hôpital avant d'y mourir le 13 avril 1971[13],[14]. Le 21 que portait Brière au cours de cette saison sera par la suite retiré« retirer son numéro »[Note 2] en son hommage[15].

Quelques années plus tard, une ligne mémorable surnommée la « Century Line », composée de Syl Apps, Jr., Lowell MacDonald et Jean Pronovost, permet aux Penguins de remporter de belles victoires face aux grandes équipes de la LNH[16]. Normalement, Apps joue au centre et MacDonald et Pronovost aux ailes mais sur la glace, ils n'arrêtent pas de changer de poste pour perturber les défenses adverses et ainsi, ils inscrivent, à eux trois, 107 buts au cours de la saison 1973-1974[17]. À la fin des années 1970, des joueurs offensifs talentueux comme Rick Kehoe, Pierre Larouche ou encore Ron Schock rejoignent l’équipe, mais la défense reste faible et l’absence d’un gardien talentueux empêche la franchise d’aller loin dans les séries éliminatoires[10].

En 1975, la franchise frôle le dépôt de bilan. En effet, tous les créanciers des Penguins réclament alors le remboursement des dettes et la ligue prend le contrôle de la franchise de juin à juillet avant de céder la direction à un groupe composé de Wren Blair, Al Savill et Otto Frenzel[18].

Le début des années 1980

Photographie noire et blanche de Mario Lemieux avec le maillot portant le C de capitaine des voisins de Laval.
Mario Lemieux, ici sous les couleurs des Voisins de Laval en 1984, aura été « responsable » d'une saison 1983-84 catastrophique de l'équipe, les dirigeants cherchant à tout prix la dernière place du classement.

Malgré les bons joueurs présents dans l’équipe – le défenseur Randy Carlyle, le buteur Paul Gardner, Mike Bullard, … – , l’équipe réalise au début des années 1980 des saisons catastrophiques, en particulier au cours des saisons 1982-1983 et 1983-1984, deux saisons où l'équipe termine dernière de la LNH[19].

Lors de cette dernière saison, Eddie Johnston, entraîneur de l’époque, ne fait pas grand chose pour éviter la dernière place : il n’hésite pas à envoyer jouer le gardien, Roberto Romano, avec l’équipe mineure quand ce dernier est en grande forme[20]. À la place Vincent Tremblay est titularisé et accorde vingt-quatre buts en quatre matchs[21]. De plus, vers le mois de mars, Randy Carlyle est échangé aux Whalers de Hartford en échange d’un joueur futur, joueur qui n’arrivera qu’après la fin de la saison[21]. Ainsi, les joueurs passent leur temps à faire des allers-retours entre la franchise de LNH et les ligues mineures et un total record de quarante-huit joueurs sont utilisés[22]. En définitive, de la saison, les Penguins finissent derniers avec 38 points et les Devils du New Jersey sont à 41 points[21].

La « récompense » pour de telles saisons ratées est de pouvoir choisir le premier aux repêchages[Note 3] de la Ligue nationale de hockey. Malgré l’insistance de nombreuses franchises pour obtenir le premier choix pour le repêchage d’entrée dans la LNH 1984, Eddie Johnston s’accroche à ce premier choix. Le directeur général des North Stars du Minnesota propose leur douze choix de repêchage en échange du premier choix, les Nordiques de Québec auraient proposé d’échanger les trois frères Šťastný Peter, Anton et Marián pour obtenir le premier choix au repêchage des Penguins[23]. Mais Johnston qui a supervisé lui-même Mario Lemieux ne cède pas et une légende voit le jour[24].

L’ère Lemieux : 1984-2006

En attendant les séries

Ainsi au cours de la repêchage de 1984, Pittsburgh choisit la vedette canadienne de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, Mario Lemieux. Malgré tout ce 9 juin 1984, Lemieux refuse de venir serrer la main aux dirigeants de l'équipe et de mettre sur son dos le maillot de l'équipe : les deux parties étant en pleines négociations salariales, le joueur du Québec décide alors de frapper un grand coup[25].

Finalement, il signe son contrat avec Pittsburgh quelques jours plus tard et au cours de son premier match de la saison 1984-1985 sous ses nouvelles couleurs, il marque les esprits en inscrivant, dès son premier temps de jeu et sur son premier tir, son tout premier but[26]. Les habitués du Civic Arena doivent attendre encore six jours pour voir leur future vedette jouer un match devant eux. L'équipe est alors opposée aux Canucks de Vancouver ; au bout de 18 secondes, Lemieux inscrit son premier but devant son public, pour victoire 4-3. Deux minutes plus tard, Gary Lupul des Canucks vient défier Lemieux ; Lemieux décide de montrer qu'il sait marquer des points mais également se défendre tout seul : il jette ses gants et remporte le premier combat de sa carrière dans la LNH[27].

Après encore quatre saisons sans séries éliminatoires pour les Penguins[9], Lemieux devient au cours de la saison LNH 1988-1989 le meilleur pointeur de la ligue avec 199 points[28] et la franchise se donne enfin les moyens d’épauler Lemieux avec l’arrivée à ses côtés du défenseur Paul Coffey en provenance des Oilers d'Edmonton ainsi que de Kevin Stevens et John Cullen. De plus, cette saison voit également l’arrivée dans les buts de Tom Barrasso depuis les Sabres de Buffalo sous l'impulsion de Tony Esposito directeur général de l'équipe[29]. L’équipe se qualifie enfin pour les séries éliminatoires, élimine les Rangers de New York en quatre matchs mais elle perd au deuxième tour contre les Flyers de Philadelphie en sept rencontres[10].

La première Coupe Stanley, 1990-1991

Photographie de Jaromír Jágr avec le maillot blanc de la République tchèque
Jaromír Jágr (ici en 2010 avec l'équipe de République tchèque) rejoint Pittsburgh en tant que premier choix de l'équipe au repêchage de 1990.

Le 12 juin 1990, Craig Patrick, qui est devenu l'année précédente le directeur-général de l'équpe , enrôle Bob Johnson à la tête de l'équipe des Penguins. Le même jour, Patrick fait également signer Scotty Bowman, sans contrat depuis quelques années, afin de l'intégrer dans le pôle développement des joueurs de la franchise[30]. Johnson et Patrick font venir l'ancien joueur des Flames, Joe Mullen puis Gordie Roberts au début de la saison[31]. Bryan Trottier, quadruple vainqueur de la Coupe Stanley au début des années 1980 avec les Islanders de New York, signe également pour ajouter du talent à l'équipe. Au final ce dernier ne joue qu'une cinquantaine de matchs dans la saison régulière, mais Johnson et Patrick avaient été très clairs au début de la saison, ne lui promettant pas une saison complète mais comptant grandement sur lui pour les séries éliminatoires[32]. Johsnon tiendra parole et Trottier ne manque qu'un seul match des séries[33].

Avant le repêchage d'entrée dans la Ligue nationale de hockey de 1990, Craig Patrick a personnellement supervisé le jeune tchèque Jaromír Jágr. Il n'est cependant pas le seul à suivre le joueur du Poldi SONP Kladno : le directeur des Flyers de Philadelphie l'a également repéré et ces mêmes Flyers choisissent avant les Penguins. Finalement, quand le directeur général des Flyers quitte la franchise quelques jours avant le repêchage, Patrick commence à espérer voir Jágr arriver au sein de l'équipe. Owen Nolan, Petr Nedvěd, Keith Primeau et Mike Ricci sont choisis lors des quatre premiers tours et finalement, les Penguins de Patrick peuvent choisir Jágr en en tant que cinquième joueur[34].

De son côté, Lemieux est diminué par les blessures tout au long de la saison passée et finalement son mal de dos se transforme en hernie discale. Le 11 juin 1990, les chirurgiens procèdent alors à l'ablation d'un disque vertébral, mais survient une infection postopératoire et quatre semaines d'alitement pour le joueur[35]. Il se remet, mais la douleur ne disparaîtra jamais complètement. Il manque tout de même les cinquante premiers matchs de la saison 1990-1991[36].

Photographie de bannières des titres gagnés en 1990-1991 par les Penguins de Pittsburgh.
Pour célébrer les titres de 1990-1991, les Penguins ont accrochés des bannières au plafond du Mellon Arena.

En décembre Jiří Hrdina est la nouvelle recrue des Penguins : il vient pour aider à intégrer Jágr qui réalise un début de saison assez difficile en raison de problèmes d'intégrations[37]. Plus tard dans la saison, Ron Francis arrive aux Penguins en provenance des Whalers de Hartford au cours d'un échange impliquant Grant Jennings, Ulf Samuelsson et Francis des Whalers contre John Cullen, Jeff Parker et Zarley Zalapski, des Penguins, échange qui apparaît alors à l'époque à l'avantage des Whalers[32].

À la fin de la saison régulière, les Penguins terminent pour la première fois de leur histoire en tête de leur division. Ils parviennent à remporter leur première Coupe Stanley de leur histoire en perdant à chaque fois le premier match de chaque série. Ils battent tour à tour les Devils du New Jersey, les Capitals de Washington, les Bruins de Boston avant de retrouver en finale la dernière équipe qualifiée pour les séries : les North Stars du Minnesota[38]. Au cours du deuxième match de la série, Mario Lemieux inscrit un des plus beaux buts de sa carrière. Lancé par Bourque, Lemieux va se défaire de Chambers en lui passant le palet du revers de la crosse entre les jambes puis va ensuite débouler à toute vitesse sur le gardien des North Stars, Jon Casey. Feintant sur la gauche du gardien, Lemieux va faire passer le palet de l'intérieur de sa crosse à l'extérieur pour finir sa course en glissade et inscrire le but sur la droite de Casey[39],[40].

Lors de la dernière pause du match du 25 mai 1991, Johnson fait un discours pour essayer de calmer la tension du match, le score étant déjà de 6 à 0 pour les Penguins. Pour une des premières fois de sa carrière, ses joueurs l'entendent alors jurer en leur demandant de ne pas gâcher leur opportunité de devenir champion du monde[41]. Finalement, les Penguins soulèvent leur première Coupe Stanley de leur histoire en inscrivant deux buts de plus et terminant par un blanchissage[Note 4] de Tom Barrasso. Le score de 8–0 est le score le plus élevé pour un match de la finale depuis le 23–2 infligé par les Silver Seven d'Ottawa aux Nuggets de Dawson City lors de la finale de 1905[42]. Lemieux devient le premier joueur des Penguins à remporter le trophée Conn Smythe, titre du meilleur joueur des séries[43].

Le 24 juin 1991, l’équipe des Penguins est la première équipe championne de la Coupe Stanley à aller visiter avec son trophée la Maison Blanche où ils sont reçus par George Bush. Ce dernier n’étant pas fan de hockey demande à Mario Lemieux son nom quand celui–ci se présente pour lui serrer la main[44].

La deuxième Coupe Stanley 1991-1992

 Photographie de Tom Barrasso avec les Hurricanes de la Caroline.
Tom Barrasso (ici avec les Hurricanes de la Caroline, à droite de la photo) remporte en 1991-1992 sa deuxième Coupe Stanley avec les Penguins.

Le 29 août 1991, Bob Johnson est conduit par sa femme à l’hôpital. Il est alors atteint d’un cancer au cerveau et son état est plus qu’alarmant[44]. Le 1er octobre 1991, Scotty Bowman, qui est depuis un dans l'équipe dirigeante des Penguins en tant que responsable du développement des joueurs, est nommé entraîneur par intérim de l’équipe pour la saison[45]. Finalement, Johnson décède le 26 novembre 1991 et Bowman passe toute la saison derrière le banc des Penguins[46].

Le capitaine des Penguins, Lemieux se porte mieux et en soixante-quatre rencontres jouées, il inscrit 131 points, le plus haut total de la LNH cette année-là, suivi par Kevin Stevens avec 123 points et Wayne Gretzky avec 121[47]. Lemieux remporte le troisième trophée Art Ross de sa carrière en tant que premier pointeur du classement[48]. À la fin de la saison 1991-1992, les Penguins sont classés troisièmes de leur division[47] mais sont tout de même qualifiés pour les séries. Ils écartent au premier tour les Capitals puis sont opposés aux Rangers. Au cours du deuxième match contre les Rangers, Lemieux sort sur blessure suite à un coup de crosse d'Adam Graves qui vient lui briser le poignet et lui fait manquer cinq matchs des séries[49]. La relève est assurée par les autres joueurs de l'équipe et notamment par Ron Francis. Épaulé par Jágr et Kevin Stevens, Francis est le héros du quatrième match soirée en inscrivant un coup du chapeau dont un but depuis la ligne bleue et son troisième en prolongation[50]. Lemieux revient finalement au jeu pour participer à la série contre les Bruins et lors du quatrième match, il inscrit ce qui est souvent considéré comme un de ses dix plus beaux buts : sur une échappée, seul Raymond Bourque est là pour défendre et les deux joueurs patinent vers le but des Bruins. Lemieux passe alors le palet au milieu des patins de Bourque qui ne sait plus trop où celui-ci se trouve et, finalement, Lemieux inscrit le but à Andy Moog[50]. Les Penguins remportent leur deuxième Coupe Stanley en écartant les Blackhawks de Chicago en quatre matchs nets et Lemieux finit meilleur buteur de l'équipe (16 buts) et meilleur pointeur (34 points). Il reçoit pour la deuxième année consécutive le titre de meilleur joueur des séries[43].

Les résultats et les finances se dégradent petit à petit

Photographie de Mario Lemieux dans la tenue des Penguins de Pittsburgh.
Mario Lemieux avec le troisième maillot introduit en 1995.

Le cancer inflige encore une fois un coup aux Penguins en 1993. En effet, après Johnson, les docteurs diagnostiquent à Lemieux la maladie de Hodgkin et il est obligé de mettre sa carrière entre parenthèses[51]. Malgré tout, deux mois plus tard, Lemieux revient sur la glace et permet aux Penguins de finir la saison avec cinquante-six victoires, vingt-et-une défaites et sept matchs nuls. Ils remportent le premier trophée Président de l’histoire de la franchise en tant qu’équipe avec le plus de points de la ligue pour la saison 1992-1993[47]. Quatre joueurs de l'équipe égalent ou dépassent au cours de cette saison la barre des cent points : Ron Francis (100), Rick Tocchet (109), Kevin Stevens (111) et Lemieux (160)[52] ; Tom Barasso dans les buts réalise à la fin du calendrier une série de neuf victoires consécutives[52] alors que l'équipe compte dix-sept matchs sans défaites d’affilée pour clore la saison régulière[53]. Malgré ces très bonnes performances, les Penguins se font éliminer au deuxième tour des séries éliminatoires par les Islanders de New York[38].

Jusqu’à la fin des années 1990, les Penguins continuent à être une très bonne équipe de la ligue — sans parvenir à gagner la Coupe Stanley — et de nombreux joueurs talentueux passent dans les rangs de Pittsburgh tels que Martin Straka, Petr Nedvěd, Alekseï Kovaliov, Robert Lang, Kevin Hatcher et Darious Kasparaïtis par exemple[54].

En 1997, Lemieux se retire du jeu et laisse sa place de meilleur de l'équipe à Jágr[55]. Pour tout ce qu’il a réalisé et pour tout ce qu’il représente, le temple de la renommée du hockey n’attend pas la fin de la période « normale » de trois ans pour l’introniser membre et cela est fait la même année[56].

D’un autre côté, toutes ces arrivées de talents ruinent les Penguins qui frôlent la faillite et l’équipe ne doit son salut qu’à son principal créancier : Lemieux. En effet, la franchise lui doit des millions de dollars de salaires non payés mais Lemieux préfère annuler la dette et reprendre le club plutôt que de voir l'équipe avec laquelle il a passé douze saisons disparaître seulement deux ans après son départ à la retraite[57],[58].

Au cours de la saison 2000-2001, la nouvelle fait grand bruit au sein du monde du hockey mondial : Super Mario est de retour. Dès son premier match contre les Maple Leafs de Toronto, il rappelle à tout le monde quel joueur il est en marquant trois points[59]. Il mène encore une fois les Penguins en séries éliminatoires[60] mais ils sont défaits par les Devils du New Jersey en finale de la conférence Est[61].

Photographie de Fleury avec le maillot blanc de Pittsburgh.
En 2003, la reconstruction des Penguins débute avec la sélection de Marc-André Fleury lors du repêchage de 2003.

Malgré tout, les finances des Penguins ne sont pas en bonne santé et ils vendent Jágr et František Kučera au cours de l’été 2001 aux Capitals de Washington en échange de trois joueurs et de 4,9 millions de dollars[62]. Les conséquences de l’absence de Jágr ne se font pas attendre et dès la nouvelle saison, pour la première fois depuis douze ans, les Penguins sont absents des séries éliminatoires[9] et cette absence entraîne de nouveaux départs : Alekseï Kovaliov, meilleur pointeur de la saison régulière 2001-2002[63], est vendu au cours de la saison suivante et Lang rejoint Jágr en tant qu’agent libre[64]. La saison 2002-2003 est une nouvelle saison sans séries puisque l'équipe termine à l'avant-dernière place du classement[65].

La saison LNH 2003-2004 est censée être une année de reconstruction pour les Penguins qui ayant le premier choix du repêchage d’entrée, choisissent le gardien de but Marc-André Fleury[66] ; ils changent également d’entraîneur en mettant en place l’ancien commentateur et ancien joueur : Ed Olczyk[67]. Cependant, les soucis financiers ne se résolvent pas pour autant et Lemieux commence à souffrir de la hanche dès le début de la saison : il doit alors rester au repos jusqu’à la fin de la saison et ne joue que dix matchs[68].

Les conséquences des ennuis financiers se traduisent encore une fois par un départ, celui de Martin Straka qui rejoint les Kings de Los Angeles en novembre 2003[69]. Fleury est quant à lui envoyé jouer dans la Ligue américaine de hockey avec les Penguins de Wilkes-Barre/Scranton : en début de saison, il signe avec les Penguins une clause stipulant que s'il joue plus de vingt-cinq rencontres dans la LNH lors de cette saison, il pourra toucher un bonus de trois millions de dollars[70]. Les Penguins finissent la saison avec le plus petit nombre de points de la LNH – 58 points – et sont une nouvelle fois éliminés des sériess[61].

La saison annulée de 2004-2005 et ses conséquences

Photographie de Sidney Crosby portant le numéro 87 des Penguins.
Sidney Crosby (ici en janvier 2006) est le premier choix du repêchage d’entrée de 2005.

La saison 2004-2005 de la LNH est annulée en raison d'un lock-out des dirigeants de la ligue et les choix des joueurs sont alors multiples : soit ils évoluent, comme Fleury, avec le club affilié avec les Penguins de Wilkes-Barre/Scranton dans la LAH[71], soit comme Mark Recchi ils prennent une année de repos[72] alors que d’autres préfèrent jouer dans les ligues européennes — Alekseï Morozov ou Milan Kraft par exemple[73].

Les finances n’allant toujours pas mieux pour les Penguins, les rumeurs de départ de la franchise de Pittsburgh se font de plus en plus nombreuses et Lemieux lui-même déclare douter que la franchise puisse rester à Pittsburgh. La difficulté principale est la vétusté de la patinoire, le Mellon Arena, la plus vieille patinoire encore utilisée dans la LNH. Plusieurs projets de construction de patinoire sont alors à l’étude aussi bien dans la ville de Pittsburgh que dans d’autres : Portland (Oregon), Kansas City (Missouri), Winnipeg (Manitoba), Hartford (Connecticut) ou encore Houston (Texas). La chambre de commerce de la ville de Pittsburgh estime la perte financière en raison des quarante-deux matchs annulés à environ 48 millions de dollars[74].

La saison 2004-2005 étant annulée, l'ordre du repêchage d’entrée de 2005 est déterminé par une loterie pour lesquelles les différentes franchises de la ligue ont un nombre croissant de boules par rapport au classement de la saison 2003-2004. Les Sabres de Buffalo, les Blue Jackets de Columbus, les Rangers de New York et les Penguins ont alors trois boules et ont le plus de chance de remporter le tirage au sort. Cette loterie spéciale a lieu le 22 juillet 2005 alors que les pronostics placent le jeune prodige de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, Sidney Crosby, première position[75]. Finalement ce sont les Penguins qui gagnent le droit de choisir en premier et Lemieux, patron des Penguins, appelle l'agent du jeune Crosby, Pat Brisson, pour lui dire qu'ils veulent compter Crosby dans leurs rangs[76],[77]. Il signe ainsi un contrat de 850 000 $[78] avec les Penguins pour trois ans – le maximum pour une recrue de la LNH[77]. À la suite d'une proposition de Brisson, acceptée par la famille Lemieux, Crosby vient habiter chez son président le temps qu'il se fasse au monde de la LNH[77].

Suite à la grève, et à partir de la saison LNH 2005-2006, un nouveau système de plafond salarial est mis en place après un accord entre l’association des joueurs et les propriétaires des équipes. Les Penguins peuvent recommencer à construire leur équipe : les principaux nouveaux joueurs se nomment Sergueï Gontchar, John LeClair, Žigmund Pálffy ou encore Jocelyn Thibault[79].

Lemieux joue toujours et rêve d’emmener une nouvelle fois les Penguins en séries éliminatoires mais il est contraint d’arrêter et de raccrocher pour de bon ses patins le 24 janvier 2006[80],[81]. Les mauvaises nouvelles s'accumulent : Pálffy, qui souffre des ligaments de l'épaule, arrête quelques jours puis c'est au tour de Thibault de se blesser[82]. Le 17 avril 2006, Crosby devient le plus jeune joueur de l’histoire de la LNH à dépasser la barre symbolique des cent points inscrits — il égale alors le nombre de points réalisé par Lemieux au cours de sa première saison[83]. Le lendemain au cours du dernier match de la saison des Penguins, Crosby marque un but et une passe et dépasse ainsi le score de Lemieux de deux points[79]. Malgré les bonnes performances du jeune joueur, les Penguins finissent la saison à la dernière place de la conférence avec le plus grand nombre de buts encaissés, seuls les Blues de Saint-Louis finissant derrière les Penguins[84].

Le 20 avril, deux jours après la fin de la saison, la direction de l’équipe annonce que Craig Patrick qui était jusque là directeur général n'est pas reconduit dans ses fonctions alors qu'il occupait ce poste depuis décembre 1989 et avait accompagné l’équipe au cours des années 1990. Cinq jours plus tard Ray Shero signe un contrat de cinq ans comme directeur général de l’équipe[85].

 Jordan Staal et la Coupe Stanley
Jordan Staal (ici en 2009) rejoint les Penguins au début de la saison 2006-2007.

Au premier tour du repêchage de 2006, les Penguins choisissent en deuxième et leur choix se porte sur Jordan Staal frère cadet d’Eric Staal champion en 2005-2006 avec les Hurricanes de la Caroline[86]. Le 5 septembre 2006, Ray Shero annonce la signature du joueur russe Ievgueni Malkine, deuxième choix du repêchage de 2004 en provenance du Metallurg Magnitogorsk de la Superliga russe dans l’effectif des Penguins 2006-07[87].

Le 2 mars, Crosby marque un but lors d'une défaite 3 à 2 contre les Hurricanes de la Caroline pour son deux-centième point depuis ses débuts et il devient le joueur le plus jeune de l'histoire de la LNH à inscrire 200 points et seulement le deuxième joueur de moins de 20 ans à réaliser cette performance — le premier étant Wayne Gretzky en 1980-81[88]. À la fin de la saison régulière, les Penguins comptent 105 points, dépassant la centaine de point pour la première fois depuis onze saisons, et se qualifient pour les séries éliminatoires[9]. L'aventure ne dure pas longtemps puisque les Penguins sont écartés au premier tour par les Sénateurs d'Ottawa. Crosby finissant la saison passée comme meilleur pointeur de la saison régulière, il remporte le trophée Art Ross[48] mais aussi les trophées de meilleur joueur[Note 5] de la saison, le Hart[48] et celui du meilleur joueur selon les autres joueurs, le trophée Lester B. Pearson[43]. Malkine, quant à lui, remporte le trophée Calder de la meilleure recrue[89], devant Staal et Paul Stastny de l'Avalanche du Colorado, en finissant meilleur pointeur des joueurs en première saison avec un total de 85 points[90].

L'équipe 2007-08 des Pens va pouvoir s'appuyer une nouvelle fois sur Crosby, nommé capitaine de l'équipe en mai[91] mais aussi sur Malkine meilleur recrue 2006-07, sur Staal - finaliste de ce même trophée - et des deux vétérans Recchi et Roberts qui ont signé tous les deux une prolongation de contrat[92]. Pour le 1er janvier 2008, l'équipe est opposée aux Sabres de Buffalo pour un match en extérieur sur le terrain des Bills, franchise de football américain de la National Football League le Ralph Wilson Stadium. Le match est baptisé « Classique hivernale de la LNH 2008 » et est commandité par la boisson énergisante Mountain Dew AMP[93]. Environ 41 000 places étaient disponibles à la vente au grand public et elles ont toutes été vendues en moins de 30 minutes[94]. Devant 71 217 fans et sous une légère neige les deux équipes ne vont pas parvenir à se départager avant la fin de la prolongation. Colby Armstrong va inscrire le premier but de la rencontre contre le gardien Ryan Miller sur une passe de Sidney Crosby tandis que les Sabres vont répondre lors du deuxième tiers par Brian Campbell avec des aides de Tim Connolly et de Daniel Paille[95]. Toujours à égalité suite à la prolongation, Ty Conklin va laisser passer le premier tir de fusillade tandis que Miller va arrêter la tentative de Pittsburgh. Finalement la tendance va s'inverser et Crosby va offrir la victoire à son équipe[96].

Le 22 mars 2008, Malkine devient le douzième joueur de l'histoire des Penguins à dépasser la barre des 100 points au cours de la saison suite à une victoire 7 buts à 1 et trois points. Il suit alors les traces de Pierre Larouche, Jean Pronovost, Mario Lemieux, Paul Coffey, Rob Brown, Mark Recchi, Kevin Stevens, Rick Tocchet, Ron Francis, Jaromír Jágr et de Crosby[97]. Premiers de la division lors de la saison régulière, les Penguins vont battre les Sénateurs d'Ottawa puis les Rangers de New York et enfin les Flyers de Philadelphie pour finalement se qualifier pour la finale de la coupe Stanley. Il s'agit de leur troisième présence en finale de Coupe Stanley, première depuis 1992 et les Penguins ont à chaque fois remporté le trophée suprême par le passé[98]. L'équipe perd la finale en six rencontres face aux puissants Red Wings de Détroit, 4 matchs à 2, après avoir pourtant remporté le cinquième match de la finale sur la glace de Détroit au bout de trois prolongations par un but de Petr Sýkora[99].

Une nouvelle Coupe Stanley

Photo d'une mise en jeu.
Jordan Staal à l'engagement contre Sergueï Fiodorov lors du premier match de la série contre les Capitals de Washington.

Les Penguins débutent la saison en jouant en Suède contre les Sénateurs d'Ottawa pour deux matchs à Stockholm les 4 et 5 octobre[100]. Des nouvelles têtes apparaissent dans les rangs des Penguins : Miroslav Šatan et Ruslan Fedotenko signent tous deux pour la saison 2008-2009 des contrats avec les Penguins[101] alors que Shero décide d'assurer également le long terme en signant des prolongations de contrat pour plusieurs des jeunes joueurs de l'équipe : Marc-André Fleury signe pour sept saisons avec Pittsburgh[102], Ievgueni Malkine pour cinq[103]. et Brooks Orpik pour six[104].

La saison débute mal pour les Penguins puisqu'ils perdent deux des principaux défenseurs de l'équipe sur blessure : Ryan Whitney entre octobre et fin décembre mais également Sergueï Gontchar d'octobre à mi-février[105]. Depuis le début de la saison, les résultats de l'équipe sont en dent-de-scie et au retour de Gontchar au sein de l'équipe, les Penguins ne sont mêmes plus qualifiés pour les séries. La direction décide de se séparer de Michel Therrien et met à sa place l'entraîneur de l'équipe de la LAH, Dan Bylsma. Dans le même temps, Whitney rejoint les Ducks d'Anaheim en retour de Chris Kunitz[106] puis avant la fin des échanges, Bill Guerin et Craig Adams rejoignent les Penguins[107].

Petit à petit, les Penguins remontent au classement pour finalement terminer la saison à la deuxième place de la division derrière les Devils du New Jersey et quatrièmes de la division. Malkine termine meilleur pointeur de la saison avec un total de cent-treize points points en remportant le trophée Art Ross[48], son capitaine, Crosby, terminant lui à la troisième place du classement des pointeurs[108].

Les Penguins rencontrent au premier tour des séries les Flyers de Philadelphie. Les Penguins sortent victorieux des deux premiers matchs, perdent le troisième puis remportent le quatrième. Ils subissent un lourd revers lors du cinquième match : alors qu'ils ont toutes les cartes en main pour se qualifier, ils sont battus 3 buts à 0 sur leur glace alors que la salle est complète pour un cent-dixième match consécutif à guichets fermés[109]. Lors du sixième match joué à Philadelphie, le match débute mal pour les Penguins puisqu'ils sont encore une fois menés 3-0 avant que Maxime Talbot ne réveille les siens en se battant contre Dan Carcillo des Flyers[110]. Les Penguins inscrivent alors cinq buts consécutifs pour décrocher la qualification[110]. Lors du deuxième tour, Pittsburgh retrouve les Capitals de Washington guidés par Aleksandr Ovetchkine. La série se prolonge jusqu'au maximum, septième match de la série grâce à notamment une prestation de Semen Varlamov dans les buts des Capitals ainsi qu'au talent offensifs de Crosby et Ovetchkine. Lors du deuxième match, les deux joueurs vedettes, Crosby et Ovetchkine, inscrivent tour à tour un coup du chapeau pour une victoire 4-3 des Capitals[111]. Chaque équipe remporte les deux matchs à domicile avec des scores élevés et serrés. Les Penguins perdent Gontchar suite à un choc genou contre genou avec Ovetchkine lors du quatrième match mais les Penguins l'emportent tout de même lors du cinquième sur la glace des Capitals en prolongation avec le but de la victoire inscrit par Malkine alors qu'il tente de faire une passe à Crosby[112]. Les Penguins passent à côté de la qualification lors du sixième match et sur leur glace suite à un but en prolongation de David Steckel. Le septième match décisif a lieu dans la salle de Washington mais après 31 minutes de jeu, les Penguins mènent déjà 5-0. Ils remportent le match et la qualification sur le score de 6 buts à 2[113].

La finale de conférence est jouée contre les Hurricanes de la Caroline et permet à deux des quatre frères Staal de se retrouver l'un contre l'autre : Jordan pour les Penguins et Eric pour la Caroline[114]. Alors que Cam Ward, gardien des Hurricanes, est réputé pour ne jamais avoir perdu une ronde en série depuis le début de sa carrière[115], l'équipe perd totalement pied contre les Penguins et ils sont éliminés en quatre matchs. Contrairement à la saison précédente et à la superstition de la LNH[Note 6], Crosby en accord avec Bill Guerin décide de toucher le trophée Prince de Galles remis au champion de la conférence[116].

L'équipe retrouve alors en finale de la Coupe Stanley, les champions en titre, les Red Wings de Détroit. Après les deux premières rencontres et deux défaites de Pittsburgh 1-3, la finale semble prendre le même chemin que la saison passée mais les Penguins gagnent les deux matchs chez eux 4-2[117]. La finale est alors à égalité 2-2. Lors du cinquième match, Chris Osgood blanchit les Penguins 5-0 puis les Penguins se reprennent en gagnant 2-1 devant leurs partisans lors du sixième match[118]. La finale se joue donc au terme d'un septième match joué à Détroit le 12 juin et les Penguins remportent leur troisième Coupe Stanley à la suite d'une victoire 2-1 grâce à un doublé de Talbot et à un double-arrêt de Fleury dans les dernières secondes de jeu ; il repousse coup sur coup les tentatives de Henrik Zetterberg et de Nicklas Lidström alors qu'il reste moins de cinq secondes à jouer[119]. Crosby devient le plus jeune capitaine de l'histoire de la LNH a soulevé la Coupe Stanley à l'âge de seulement 21 ans. Malkine a été le meilleur pointeur des séries avec 36 points en 24 matchs et gagne le trophée Conn Smythe, remis au meilleur joueur des séries[120]. Il devient le premier joueur russe de la LNH à le remporter. Dans l'histoire de la LNH, les équipes menant 2-0 lors de la finale de la Coupe Stanley l'ont remporté 32 fois sur 33[121].

Après la Coupe

Pour la saison 2009-2010, alors que le gardien de but des Penguins Mathieu Garon a signé avec les Blue Jackets de Columbus, le gardien Brent Johnson a accepté de signer un contrat pour une saison avec Pittsburgh[122]. Alors que le contrat d'une saison de Miroslav Šatan est expiré, il quitte les Penguins qui ne veulent pas le faire signer une saison de plus. Le défenseur Hal Gill signe avec les Canadiens de Montréal[123], Petr Sýkora rejoint le Wild du Minnesota[124] et Rob Scuderi signe avec les Kings de Los Angeles[125]. Pittsburgh a acquis des joueurs comme Jay McKee, Michael Rupp[126] ou encore Martin Škoula[127].

Crosby inscrit deux buts pour dépasser pour la première fois de sa carrière la barre des cinquante buts en une saison. Il termine donc la saison avec 51 buts, autant que Steven Stamkos, et les deux joueurs se voient récompenser par le trophée Maurice Richard du meilleur buteur de la saison[128],[129]. Les Penguins terminent à la deuxième place de la division derrière les Devils du New Jersey et sont qualifiés pour les séries de la Coupe. Ils rencontrent une nouvelle fois les Sénateurs lors de la première ronde et en viennent à bout en six matchs[130] mais au cours du deuxième tour, ils sont éliminés en sept matchs par les Canadiens de Montréal[130]. Crosby est nommé pour recevoir le trophée Hart du meilleur joueur[130] mais celui-ci revient à Henrik Sedin, meilleur pointeur de la saison avec trois points de plus que le capitaine de Pittsburgh[131].

La saison suivante, le défenseur vedette des Penguins, Gontchar, quitte Pittsburgh pour signer un contrat avec les Sénateurs d'Ottawa[132]. Il y a plusieurs autres départs comme Jordan Leopold qui signe avec les Sabres de Buffalo, Mark Eaton avec les Islanders de New York[133], Rouslan Fedotenko avec les Rangers de New York et enfin Oleksiy Ponikarovskiy qui signe avec les Kings de Los Angeles. Malgré ces départs, les Penguins acquièrent des joueurs comme Arron Asham[134], Mike Comrie[135], Zbyněk Michálek[136] ou encore Paul Martin[137].

La saison des Penguins est gâchée par les blessures des joueurs de l'équipe. Ainsi Jordan Staal manque tout le début de la saison ; quand il revient au jeu en janvier, c'est au tour de Crosby puis de Malkine d'être blessés. Ils manquent tous les deux la fin de saison mais malgré tout, Crosby finit meilleur pointeur de l'équipe avec soixante-six points. Deuxièmes de la division Atlantique, l'équipe de Pittsburgh perd au premier en sept rencontres contre le Lightning de Tampa Bay[138].

Les maillots et logos de la franchise

Photo du maillot noir des Penguins.
Le maillot extérieur introduit en 1993.

Les Penguins ont utilisé différents maillots et logo depuis leur création[139],[140].

Le premier maillot des Penguins avait pour couleur le blanc, le bleu clair et le bleu foncé et avec simplement écrit dessus PITTSBURGH en diagonale. Le maillot domicile était à dominante blanche tandis que le maillot extérieur était à dominante bleu foncé. En bas du maillot et des manches, il y avait des fines bandes bleu foncé ou noir (pour le maillot respectivement blanc et bleu foncé). De plus le logo de la franchise n’apparaissait pas encore sur le maillot. Le premier logo de la franchise représentait alors le manchot du logo actuel mais avec une écharpe et avec un cercle noir autour de celui-ci. Dans ce cercle, en blanc était écrit en haut PITTSBURGH et en bas PENGUINS[141].

Ces premières couleurs de maillot viennent de Riley, le premier président, originaire de Toronto où il était supporter des Argonauts de Toronto du Football canadien dont le maillot a les mêmes teintes. L'idée d'écrire le nom de la ville en diagonale a été proposé par George Sullivan, premier entraîneur de l'équipe, en référence aux maillots de son ancienne équipe, les Rangers de New York[142].

L’année d’après le logo de la franchise apparaît et le manchot perd son écharpe. Les maillots ne changent pas de teintes mais les fines bandes disparaissent au profit d’une large bande de couleur soit bleu foncé soit blanche[143].

Au début de la saison 1972-1973, le cercle du logo disparaît et le manchot grossit sur le maillot. Le reste du maillot reste globalement le même, même si des couleurs sont rajoutées sur les manches[144].

Le 30 janvier 1980, les Penguins revêtent des maillots or et noir pour la première fois de leur histoire. Les couleurs furent adoptées afin d’uniformiser les tenues des différentes équipes sportives de Pittsburgh et afin de tenter d’attirer plus de fans de la « ville des Champions ». En effet, les Pirates (baseball) gagnent en 1979 la Ligue nationale et les Steelers (football américain) ont gagné le Super Bowl le 20 janvier 1980.

Les Bruins de Boston réagirent à cette décision, leurs couleurs historiques ayant toujours été le jaune et le noir, mais les Penguins répondirent par le fait que l’ancienne équipe de hockey de Pittsburgh, les Pirates, portait déjà un maillot dans ces teintes là[145].

Logo stylisé d'un manchot tricolore blanc, noir et jaune.
Le nouveau logo de 1993.

Mis à part les couleurs, les maillots restent globalement les mêmes avec le remplacement du bleu foncé par le noir et du bleu clair par la couleur or.

De 1981 à 1985, l’équipe a porté alternativement à domicile les anciens et les nouveaux maillots.

En 1993, le logo des Penguins se modernise et les maillots évoluent. Ainsi, le manchot qui patine laisse sa place à un dessin plus sérieux d’une tête de manchot et le maillot extérieur se différencie totalement du maillot domicile[146]. Ce dernier, toujours à dominante blanche, arbore la tête de manchot tandis que le maillot noir extérieur l’arbore sur les bras et sur le devant du maillot est marqué en diagonale et en capitales PITTSBURGH[147].

Au cours de la saison 1995-1996, les Penguins font partie des cinq équipes de la ligue a décider de porter un troisième maillot pour les occasions spéciales. Ce maillot est à dominante noire avec la tête de manchot dessus et des bandes qui continue le logo (voir photo ci-dessus). Ce troisième maillot remplacera en 1997-98 le maillot noir extérieur[148].

Pour la saison 1999-2000, les Penguins introduisent un nouveau troisième maillot avec l’ancien logo du début (sans le cercle) du manchot qui patine (logo des titres de 1991 et 1992). En 2002, ce troisième maillot est adopté comme maillot permanent de l’équipe et il est porté actuellement par les joueurs lors des matchs. De plus sur les épaules du maillot actuel il y a le logo de 1993[149].

Pour la saison 2007-2008, la LNH décide de changer les maillots des trente franchises suite à un partenariat avec l'équipementier Reebok. À cette occasion, le maillot des Penguins change également (même si cela faisait déjà un an que Reebok était la marque de l'équipe) et le logo de 1993 est abandonné. L'espace libre est alors utilisé par la mise en place d'un logo célébrant le 250e anniversaire de la ville de Pittsburgh[150].

Les franchises associées

Depuis le début des Penguins, les franchises de la LNH sont associées à des franchises de ligues mineures. Ces franchises constituent un vivier pour les équipes de LNH et sont souvent appelées club-écoles. La liste ci-dessous présente les différentes équipes au cours des années passées associées aux Penguins [151]:

Actuellement et depuis la saison 1999-2000, les équipes associées aux Penguins sont les suivantes:

Les patinoires des Penguins

Le Mellon Arena

Vue extérieure du Mellon Arena derrière une église.
Le Mellon Arena surnommé l’igloo.

Entre 1967 et 2010, les Penguins ont pour patinoire le Mellon Arena, appelé Pittsburgh Civic Arena de 1961 à 1999[153]. En raison de sa forme, le Mellon Arena est surnommé l’Igloo et peut accueillir à ses débuts 12 000 personnes. Suite aux différentes modernisations, la patinoire peut accueillir en 2010 16 958 mais est alors une enceinte très vétuste – il s'agit de la plus vieille patinoire utilisée dans la LNH.

La patinoire possède un dôme qui peut s’ouvrir et pouvait dans l’absolu permettre à une rencontre de se jouer à ciel ouvert. Cela dit, aucun match n’eut jamais lieu à ciel ouvert et en 1995, l’ajout d’un tableau de score empêchera par la suite la possibilité d’ouvrir le dôme.

En 1990, le 41e match des Étoiles de la Ligue nationale de hockey a lieu dans le Mellon Arena. Mario Lemieux et Paul Coffey, tous deux joueurs des Penguins, sont sélectionnés sur la première ligne de la conférence Wales. Lemieux finit même, devant son public, meilleur joueur du match avec 4 buts et égale par la même occasion le record de buts inscrits au cours d’un match des Étoiles – record détenu jusque là par Wayne Gretzky[154].

Au début de la saison 2006-07, les Penguins sont à la recherche de solutions pour construire une nouvelle salle moins onéreuse et plus moderne. Après plusieurs déconvenues, le 3 janvier 2007, une délégation de personnalités des Penguins, dont Mario Lemieux, se rend à Kansas City (Missouri) qui est en train de construire une nouvelle patinoire et serait prêt à accueillir la franchise. Finalement, le dénouement se joue le 13 mars 2007 : la nouvelle est rendue publique par le gouverneur de l'État, Ed Rendell, le maire de Pittsburgh, Luke Ravenstahl, ainsi que les dirigeants de la franchise : les Penguins vont rester à Pittsburgh pour au moins encore 30 ans avec un projet de construction d'un nouvel aréna (Consol Energy Center), dans le même quartier que le Mellon Arena[155].

Le dernier match de l'histoire des Penguins au Mellon Arena est joué contre les Canadiens de Montréal lors du septième match de la deuxième ronde des séries éliminatoires de la saison 2009-2010. Les Penguins, champions en titre de la Coupe Stanley, sont éliminés en perdant ce match par la marque de 5 à 2. Les Canadiens étaient également les premiers adversaires de l'histoire des Penguins au Mellon Arena et avaient également remportés le match.

Photo panoramique intérieure du Mellon Arena.
L'intérieur du Mellon Arena

Le Consol Energy Center

Photo de la structure du Consol Energy Center pendant sa construction ; une affiche géante représentant Sidney Crosby y est accrochée.
Le Consol Energy Center en construction en mai 2009.

La nouvelle patinoire des Penguins coûte 290 millions de dollars et est co-financé par plusieurs partis dont les Penguins de Pittsburgh. Le 22 mars 2008, la démolition de l'ancien hôpital St. Francis Central est réalisée. Cette démolition entre dans l'ensemble des démolitions réalisées sur le futur emplacement de la patinoire des Penguins. En décembre 2008, la salle est officiellement nommée Consol Energy Center suite à l'achat des droits par la société CONSOL Energy pour 21 ans[156].

Mur de mosaïque représentant plusieurs images de Mario Lemieux surmontées des mots The Mario Lemieux fondation.
La mosaïque en hommage à Mario Lemieux dans le Consol Energy Center.

La nouvelle salle peut accueillir 18 087 personnes avec 267 suites de luxes et des espaces dédiés aux joueurs vedettes de l'histoire de la franchise. Ainsi, à l'occasion de la fin de la construction, l'équipe dévoile une liste des quinze meilleurs joueurs de l'histoire de la franchise, selon le vote des fans mais également des officiels et journalistes. Un espace interactif est dédié à ces joueurs dans une salle du Consol Energy Center mais également aux plus belles rencontres des Penguins et aux trois victoires de l'histoire de la franchise[157]. Le jour de son anniversaire, le 5 octobre 2010, Mario Lemieux dévoile une mosaïque réalisée avec 21 000 photographies de fans et d'ouvriers de la construction de la patinoire. Cette mosaïque représente un montage de six photographies de Lemieux entre ses débuts et la victoire en 2009. Chacun des emplacements de photographies de fans coûte 66 dollars, les fonds récoltés étant versés à la Fondation Mario Lemieux. Les ouvriers et personnes ayant travaillé sur la construction du complexe sont tous en photographie et constituent la bordure du montage[158].

La première rencontre officielle de la LNH disputée le Consol Energy Center a lieu au cours de la saison 2010-11, le 7 octobre 2010, contre les Flyers de Philadelphie. Ces derniers l'emportent 3-2 alors que le premier but est inscrit par Daniel Brière, des Flyers, en supériorité numérique au bout de 2 minutes 51 de la deuxième période ; il trompe la vigilance du gardien Marc-André Fleury sur une passe de Mike Richards. Le premier match que joue les Penguins dans leur nouvelle patinoire est un match préparatoire de la saison. Ils jouent alors le 22 septembre contre les Red Wings de Détroit et l'emportent 5-1. Mike Comrie inscrit le premier but de la rencontre[159].

Les Penguins et leurs fans

Les mascottes

 Photographie de la mascotte des Penguins portant le numéro 00.
Iceburgh mascotte des Penguins.

Comme toute équipe professionnelle américaine, les Penguins ont eu différentes mascottes au cours de leur histoire.

La première mascotte date de la deuxième saison des Pens. Il s'agissait d'un vrai manchot né en Équateur et se nommant Pete. Il fait son apparition lors d'un match contre les Bruins de Boston le 21 février octobre 1968[160]. Pete est mort un mois plus tard d'une pneumonie. En effet, les gens du Civic Arena pensaient qu’il aimerait avoir de la chaleur et donc avait fait en sorte qu'il n’ait pas froid[7]. Peu de temps après, un second manchot fit son apparition et il est appelé ‘Re-Pete’[7]. Cette seconde mascotte aura survécu jusqu’à la saison 1971-1972[160].

Depuis le début de la saison 1993-94, Iceburgh s’occupe d'animer les pauses du match dans la patinoire des Pens. Iceburgh a fait une apparition dans Mort subite, le film avec Jean-Claude Van Damme de 1995 sous le nom de Icey[160].

Les Penguins dans la vie locale de Pittsburgh

Photo des joueurs des Penguins se congratulant sur la glace.
Les Penguins de Pittsburgh.

La ville des Pittsburgh possède un passé de ville d’aciérie et les fans sont aujourd'hui nombreux à suivre les performances de l’équipe. Toute fois cela n'a pas toujours été le cas, ainsi lors de la deuxième saison, l’affluence moyenne est de 6 008 personnes par match alors que la patinoire peut en accueillir le double[161]. Depuis l’affluence n’a cessé d'augmenter et depuis 2006, le Mellon Arena est régulièrement au maximum de sa capacité.

Le 17 janvier 2007, la direction des Penguins fait même écrire un message de remerciement pour les fans des Penguins et leur assiduité. En effet, depuis le début de la saison 2006-2007, le taux de remplissage de la patinoire est de 95 % en 23 matchs et la saison d'avant, la moyenne de remplissage est de 94 % sur l'année. De plus, depuis le début de la saison, quatorze matchs se sont déroulés à guichets fermés contre douze sur la saison précédente[162]. À la fin de la saison, le total de matchs joués à guichet fermé s'élève à trente pour une moyenne de remplissage de 16 425 spectateurs par matchs[163].

À la fin de la saison 2009-2010, les Penguins jouent leurs derniers matchs dans la patinoire de la Mellon Arena. Ils totalisent au final une série de matchs à guichets fermés qui dure depuis le 14 février 2007, soit un total de 166 matchs consécutifs, matchs des saisons régulières et des séries confondus[164].

Le tableau ci-dessous présente le taux de remplissage du Mellon Arena. La moyenne pour une année peut être supérieure à la capacité de la salle car cette dernière possède un certain nombre de places fixes (colonne capacité) mais quelques places supplémentaires sont disponibles[165],[166].

Remplissage du Mellon Arena
Saison Capacité Saison régulière Séries éliminatoires
   PJ      GF   Total Moy    PJ      GF   Total Moy
1967-68 12 580 37 0 274 049 7 407 Non qualifié pour les séries
1968-69 12 580 38 0 228 285 6 008 Non qualifié pour les séries
1969-70 12 580 38 0 265 936 6 998 5 2 53 592 10 718
1970-71 12 580 39 3 377 182 9 671 Non qualifié pour les séries
1971-72 12 580 39 5 375 711 9 634 2 1 25 515 12 758
1972-73 12 866 39 7 436 601 11 195 Non qualifié pour les séries
1973-74 13 431 39 4 396 197 10 159 Non qualifié pour les séries
1974-75 13 404 40 11 448 977 11 224 5 4 66 833 13 367
1975-76 16 402 40 0 458 198 11 455 1 0 13 626 13 626
1976-77 16 404 40 1 401 580 10 040 2 0 25 961 12 984
1977-78 16 033 40 2 421 933 10 548 Non qualifié pour les séries
1978-79 16 033 40 3 457 209 11 430 3 2 45 702 15 234
1979-80 16 033 40 2 425 156 10 653 2 0 26 901 13 451
1980-81 16 033 40 0 413 407 10 335 2 0 26 688 13 344
1981-82 16 033 40 5 451 965 11 299 2 0 25 457 12 729
1982-83 16 033 40 1 336 300 8 408 Non qualifié pour les séries
1983-84 16 033 40 0 273 550 6 839 Non qualifié pour les séries
1984-85 16 033 40 4 400 711 10 018 Non qualifié pour les séries
1985-86 16 033 40 13 503 020 12 576 Non qualifié pour les séries
1986-87 16 033 40 26 598 614 14 965 Non qualifié pour les séries
1987-88 16 168 40 26 606 638 15 166 Non qualifié pour les séries
1988-89 16 025 40 34 629 345 15 734 6 6 96 150 16 025
1989-90 16 015 40 34 640 700 16 018 Non qualifié pour les séries
1990-91 16 164 40 28 637 072 15 927 13 13 210 132 16 164
1991-92 16 164 40 32 639 736 15 993 10 10 161 640 16 164
1992-93 16 164 41 30 660 290 16 105 8 8 129 312 16 164
1993-94 17 537 41 11 685 589 16 714 3 0 46 412 15 471
1994-95 17 181 24 9 386 599 16 108 7 2 114 894 16 413
1995-96 17 181 41 20 665 790 16 239 10 9 171 597 17 159
1996-97 17 181 41 21 684 346 16 691 2 2 34 710 17 355
1997-98 16 958 41 7 617 815 15 069 3 1 48 437 16 146
1998-99 16 958 41 5 607 822 14 825 6 4 99 787 16 631
1999-00 16 958 41 13 636 199 15 517 5 4 84 924 16 984
2000-01 16 958 40 26 655 926 16 398 8 8 137 184 17 148
2001-02 16 958 41 18 641 641 15 650 Non qualifié pour les séries
2002-03 16 958 41 8 604 749 14 749 Non qualifié pour les séries
2003-04 16 958 41 1 486 961 11 877 Non qualifié pour les séries
2004-05 16 940 Saison annulée Saison annulée
2005-06 16 940 41 12 647 975 15 804 Non qualifié pour les séries
2006-07 16 940 41 30 673 395 16 424 2 2 34 264 17 132
2007-08 16 940 41 41 700 137 17 076 11 11 188 452 17 132
2008-09 16 940 40[Note 10] 40 682 298 17 058 11 11 188 452 17 132
2009-10 16 940 41 41 700 211 17 078 7 7 119 224 17 132
Photo panoramique d'une foule avec des immeubles en arrière plan.
Les fans des Penguins à l'extérieur de la Mellon Arena.

Les joueurs et entraîneurs

Joueurs actuels

Voici la liste des joueurs actuels des Penguins de Pittsburgh classés par poste. Cet effectif peut varier au cours de la saison selon les blessures des joueurs et des renforts possibles venant des franchises associées[167].

No  Nat Nom Main Position Acquis Lieu de naissance
1 Drapeau des États-Unis Johnson, BrentBrent Johnson Gaucher G 2009 Farmington (Michigan)
2 Drapeau des États-Unis Niskanen, MattMatt Niskanen Droitier D 2011 Virginia (Minnesota)
4 Drapeau de la République tchèque Michálek, ZbyněkZbyněk Michálek Droitier D 2010 Jindřichův Hradec (République Tchèque)
5 Drapeau du Canada Engelland, DerykDeryk Engelland Droitier D 2007 Edmonton (Alberta)
6 Drapeau des États-Unis Lovejoy, BenBen Lovejoy Droitier D 2007 Canaan (New Hampshire)
7 Drapeau des États-Unis Martin, PaulPaul Martin Gaucher D 2010 Minneapolis (Minnesota)
9 Drapeau du Canada Dupuis, PascalPascal Dupuis Gaucher AG 2008 Laval (Québec)
10 Drapeau du Canada Letestu, MarkMark Letestu Droitier AD 2006 Elk Point (Alberta)
11 Drapeau du Canada Staal, JordanJordan Staal - A Gaucher C 2006 Thunder Bay (Ontario)
12 Drapeau de la Corée du SudDrapeau des États-Unis Park, RichardRichard Park Droitier AD 2011 Séoul (Corée du Sud)
14 Drapeau du Canada Kunitz, ChrisChris Kunitz Gaucher AG 2009 Régina (Saskatchewan)
15 Drapeau du Canada Jeffrey, DustinDustin Jeffrey Gaucher C 2007 Owen Sound (Ontario)
18 Drapeau du Canada Neal, JamesJames Neal Gaucher AG 2011 Whitby (Ontario)
19 Drapeau du Canada Williams, JasonJason Williams Droitier C 2011 London (Ontario)
24 Drapeau du Canada Cooke, MattMatt Cooke Gaucher AG 2008 Belleville (Ontario)
25 Drapeau des États-Unis Tangradi, EricEric Tangradi Gaucher AG 2009 Philadelphie (Pennsylvanie)
26 Drapeau du Canada Sullivan, SteveSteve Sullivan Droitier AG 2011 Timmins (Ontario)
27 Drapeau du Canada Adams, CraigCraig Adams Droitier AD 2008 Seria (Brunei)
29 Drapeau du Canada Fleury, Marc-AndréMarc-André Fleury Gaucher G 2003 Sorel-Tracy (Québec)
33 Drapeau du Canada MacIntyre, SteveSteve MacIntyre (en) Gaucher AG 2011 Brock (Saskatchewan)
44 Drapeau des États-Unis Orpik, BrooksBrooks Orpik - A Gaucher D 2002 San Francisco (Californie)
45 Drapeau du Canada Asham, ArronArron Asham Droitier AG 2010 Portage la Prairie (Manitoba)
48 Drapeau du Canada Kennedy, TylerTyler Kennedy Droitier C 2004 Sault-Sainte-Marie (Ontario)
58 Drapeau du Canada Letang, KristopherKristopher Letang Droitier D 2006 Montréal (Québec)
71 Drapeau de la Russie Malkine, IevgueniIevgueni Malkine - A Gaucher C 2004 Magnitogorsk (Russie)
87 Drapeau du Canada Crosby, SidneySidney Crosby - C Gaucher C 2005 Cole Harbour (Nouvelle-Écosse)

Joueurs du passé

Au Temple de la renommée

Fichier:Paul Coffey plaque.jpg
La plaque de Paul Coffey au Temple de la renommée.

Cette section présente les joueurs importants dans l’histoire des Penguins qui ont acquis une des plus belles récompense dans la LNH, l’accès au Temple de la renommée du hockey. Pour être admis au Temple de la renommée, le dossier de chaque pétitionnaire devra passer devant dix-huit membres du comité et recevoir au moins les trois-quarts des votes (quinze membres) [168]. Chaque année, sont admis au maximum :

Pour les joueurs, l’arbitre ou juge de ligne, la personne doit avoir pris sa retraite de sa carrière en glace depuis au moins trois ans. Dans le passé, il y a eu des exceptions pour les joueurs dotés d’un talent exceptionnel qui, selon le comité, méritaient d’être intronisés avant les trois années règlementaires. Cela a été le cas pour une dizaine de joueurs dont Mario Lemieux [169],[Note 12].

Liste des membres de Penguins intronisés au temple de la renommée
Année Nom Commentaire
1978 Andy Bathgate Il fait partie de la première équipe des Penguins et finit meilleur pointeur de l’équipe [170],[171]
1991 Scotty Bowman Entraîneur des Penguins de Pittsburgh 1991-92, vainqueurs de la Coupe Stanley[172]
1992 Bob Johnson Entraîneur des Penguins de Pittsburgh 1990-91, vainqueurs de la Coupe Stanley[173]
1997 Mario Lemieux Joueur, capitaine et propriétaire de l’équipe pendant des années[174]
1997 Bryan Trottier Il fait partie des deux équipes des Penguins championnes en 1991 et 1992
2000 Joe Mullen Il joue pendant six saisons avec les Penguins dont les deux saisons des Coupes Stanley[175]
2001 Mike Lange Commentateur pour l’équipe depuis 1975 [176]
2001 Craig Patrick Directeur-général de 1990 à 2006
Entraîneur en 1989-90 et 1996-97[177]
2004 Larry Murphy Il aura joué cinq saisons avec les Penguins dont les deux saisons des titres de la Coupe Stanley[178]
2004 Paul Coffey Coffey aura joué cinq saisons avec les Penguins dont celle du titre de 1991. Pour le titre de 1992, il quitte l’équipe en cours de saison [179],[180]
2007 Ron Francis Remporte les deux Coupes Stanley avec les Penguins. Il passe huit saisons avec les Penguins et en est leur capitaine pour la saison 1994-95[181]

Numéros retirés

Photo de la bannière dédiée à Michel Briere au milieu de câbles tombant du plafond de la Mellon Arena; on distingue également les drapeaux américains, canadiens et la bannière dédiée à Mario Lemieux.
Les maillots accrochés dans la Mellon Arena.

En plus du numéro 99 retiré en l'honneur de Wayne Gretzky suite à sa retraite en 1999 pour toutes les équipes de la LNH, les Penguins ont retiré deux numéros depuis leur création[14],[182] :

Meilleurs joueurs de tous les temps

À l'occasion de la fin de la construction de la nouvelle patinoire des Penguins en août 2010, l'équipe dévoile une liste des quinze meilleurs joueurs de l'histoire de la franchise, selon le vote des fans mais également des officiels et journalistes. Un espace interactif est dédié à ces joueurs dans une salle du Consol Energy Center mais également aux plus belles rencontres des Penguins et aux trois victoires de l'histoire de la franchise[157]. La liste des joueurs est la suivante :

Cinq joueurs de plus font partie d'une section « mention honorable » :

Des bâtisseurs de l'équipe sont également mis en avant par cette section du complexe[185] :

Capitaines

Photo de Sidney Crosby portant le numéro 87 et le C de capitaine des Penguins.
Sidney Crosby portant le C du capitaine des Penguins en décembre 2007.

En mai 2007, le poste de capitaine est proposé à Sidney Crosby[186].

liste des capitaines de l’histoire des Penguins[187]
Période Nom du (ou des) joueur(s)
1967-68 Ab McDonald
1968-69 Earl Ingarfield
1969 à 1973 Pas de capitaine
1973 à 1977 Ron Schock
1977-78 Jean Pronovost
1978 à 1981 Orest Kindrachuk
1981 à 1984 Randy Carlyle
1984 à 86 Mike Bullard
1986-87 Mike Bullard et Terry Ruskowski
1987-88 Dan Frawley et Mario Lemieux
1988 à 1990 Mario Lemieux
1990-91 Mario Lemieux, Paul Coffey, John Cullen et Randy Hillier
1991 à 1994 Mario Lemieux
1994-95 Ron Francis
1995 à 1997 Mario Lemieux
1997-98 Ron Francis
1998 à 2000 Jaromír Jágr
2000-01 Jaromír Jágr et Martin Straka
2001 à janvier 2006 Mario Lemieux et Steve McKenna[Note 13]
janvier 2006 à 2007 Pas de capitaine[Note 14]
Depuis 2007 Sidney Crosby

Repêchage des Penguins

Chaque année et depuis 1963, les joueurs des ligues juniors ont la possibilité de signer des contrats avec les franchises de la LNH. Cette section présente par année le choix de première ronde de repêchage des Penguins ainsi que l'équipe mineure dans laquelle ce joueur évoluait la saison précédant le repêchage[188]. Si certaines années, les Penguins ont eu plusieurs choix de première ronde, seul le premier des joueurs choisis est indiqué. Au contraire, si les Penguins n'ont choisi leur premier joueur qu'après la première ronde, rien n'est indiqué.

Choix de première ronde des Penguins
Année Nom du joueur Rang Équipe mineure (ligue)   Année Nom du joueur Rang Équipe mineure (ligue)
1967 Steve Rexe 2e Belleville Seniors 1968 Garry Swain 4e Flyers de Niagara Falls (AHO)
1969 - - Pas de choix de première ronde 1970 Greg Polis 7e Bruins d’Estevan (LHOu)
1971 - - Pas de choix de première ronde 1972 - - Pas de choix de première ronde
1973 Blaine Stoughton 7e Bombers de Flin Flon (WHL) 1974 Pierre Larouche 8e Éperviers de Sorel (LHJMQ)
1975 Gordon Laxton 15e Bruins de New Westminster (WHL) 1976 Blair Chapman 2e Blades de Saskatoon (WHL)
1977 - - Pas de choix de première ronde 1978 - - Pas de choix de première ronde
1979 - - Pas de choix de première ronde 1980 Mike Bullard 9e Alexanders de Brantford (AHO)
1981 - - Pas de choix de première ronde 1982 Rich Sutter 10e Broncos de Lethbridge (LHOu)
1983 Bob Errey 15e Petes de Peterborough (LHO) 1984 Mario Lemieux 1er Voisins de Laval (LHJMQ)
1985 Craig Simpson 2e Wolverines du Michigan (NCAA) 1986 Zarley Zalapski 4e Équipe Nationale du Canada
1987 Chris Joseph 5e Thunderbirds de Seattle (LHOu) 1988 Darrin Shannon 4e Spitfires de Windsor (LHO)
1989 Jamie Heward 16e Pats de Régina (LHOu) 1990 Jaromír Jágr 5e Poldi SONP Kladno (1. liga)
1991 Markus Näslund 16e MODO hockey Ornskoldsvik (Elitserien) 1992 Martin Straka 16e HC Škoda Plzeň (1. liga)
1993 Stefan Bergkvist 26e Leksands IF (Elitserien) 1994 Chris Wells 24e Thunderbirds de Seattle (LHOu)
1995 Aleksey Morozov 24e Krylia Sovetov (Superliga) 1996 Craig Hillier 23e 67 d’Ottawa (LHO)
1997 Robert Döme 17e Thunder de Las Vegas (LIH) 1998 Milan Kraft 23e HC Keramika Plzeň (Extraliga)
1999 Konstantin Koltsov 18e Severstal Tcherepovets (Superliga) 2000 Brooks Orpik 18e Boston College Eagles (NCAA)
2001 Colby Armstrong 21e Rebels de Red Deer (LHOu) 2002 Ryan Whitney 5e Boston University Terriers (NCAA)
2003 Marc-André Fleury 1er Screaming Eagles du Cape Breton (LHJMQ) 2004 Ievgueni Malkine 2e Metallurg Magnitogorsk (Russie)
2005 Sidney Crosby 1er Océanic de Rimouski (LHJMQ) 2006 Jordan Staal 2e Petes de Peterborough (LHO)
2007 Angelo Esposito 20e Remparts de Québec (LHJMQ) 2008 - - Pas de choix de première ronde
2009 Simon Després 30e Sea Dogs de Saint-Jean (LHJMQ) 2010 Beau Bennett 20e Vees de Penticton (LHCB)
2011 Joe Morrow 23e Winterhawks de Portland (LHOu) 2012

Records de la franchise

Cette section présente les différents records de la franchise. Le tableau concerne les meilleurs pointeurs de l’histoire de la franchise et les points comptabilisés ne concernent que les points inscrits sous le maillot des Penguins [189].

Meilleurs pointeurs en saison régulière
Joueur  PJ  B   A  Pts
Mario Lemieux 915 690 1 033 1 723
Jaromír Jágr 806 439 640 1 079
Rick Kehoe 722 312 324 636
Ron Francis 533 144 449 613
Jean Pronovost 753 316 287 603
Kevin Stevens 522 260 295 555
Sidney Crosby 371 183 323 506
Sylvanus Apps, Jr. 495 151 349 500
Martin Straka 560 165 277 442
Paul Coffey 331 108 332 440
Meilleurs pointeurs en séries éliminatoires
Joueur Poste  PJ  B   A  Pts Pts/PJ
Mario Lemieux C 107 76 96 172 1,61
Jaromír Jágr AD 140 65 82 147 1,05

Les records de l’équipe pour une seule saison sont listés ci-dessous [190],[191]:

Saison régulière

  • Nombres de buts : Mario Lemieux avec 85 réalisations en 1988-89.
  • Nombres de passes décisives : Mario Lemieux avec 114 réalisations en 1988-89.
  • Nombre de point : Mario Lemieux avec 199 points en 1988-89. Pour les défenseurs, Paul Coffey détient le record avec 113 réalisation la même année (1988-89). Enfin au niveau des rookies, Sidney Crosby a totalisé 102 points en 2005-06.
  • Nombre de pénalités : Paul Baxter a été en prison 409 minutes en 1981-82.
  • Nombre de victoires : Tom Barrasso a joué 43 matchs victorieux en 1992-93.

Séries éliminatoires[192]

  • Nombre de buts : Kevin Stevens avec 17 buts en 1991.
  • Nombre de passes décisives : Mario Lemieux avec 28 passes en 1991.
  • Nombre de point : Mario Lemieux avec 44 points. Larry Murphy détient le record pour ces statistiques pour un défenseur avec 5 buts, 18 aides soit un total de 23 points.
  • Nombre d’arrêts : Marc-André Fleury a stoppé 623 tirs dans les séries de 2009.
  • Nombre de victoires: Tom Barrasso en 1992, et Marc-André Fleury en 2009, avec 16

Fait unique

Entraîneurs des Penguins

Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace.

Photo de Michel Therrien accoudé derrière deux joueurs.
Michel Therrien, ancien entraîneur de l'équipe.
Photo de Dan Bylsma qui agite un foulard.
Dan Bylsma entraîneur champion de la Coupe Stanley en 2009.

Les Penguins ont eu vingt entraîneurs différents[193] depuis leur première saison. Ken Schinkel, Craig Patrick et Eddie Johnston ont été à deux reprises entraîneurs de la franchise.
Les défaites en prolongation (colonne Pr) ne sont comptabilisées uniquement depuis la saison LNH 1998-1999.
Bob Johnson, Scotty Bowman et Dan Bylsma sont les trois entraîneurs ayant amené la franchise à la victoire en finale de la Coupe Stanley. Bob Johnson doit laisser sa place à Scotty Bowman peu de temps après le titre en raison d’une tumeur du cerveau. Suite à son décès, sa phrase mythique de 1991 et de la victoire - It’s a great day for hockey! (c’est un grand jour pour le hockey) - est inscrite pour la fin de la saison LNH 1991-1992 sous la glace du Mellon Arena.

Liste des entraîneurs des Penguins
No  Nom Dates  PJ  V   D   N  Pr.  %V
Début Fin
1 George « Red » Sullivan 6 juin 1967 31 mars 1969 150 47 79 24 39,3 %
2 Red Kelly 2 juillet 1969 13 janvier 1973 274 90 132 52 42,3 %
3 Ken Schinkel 13 janvier 1973 6 février 1974 86 29 49 8 38,4 %
4 Marc Boileau 6 février 1974 17 janvier 1976 151 66 61 24 51,7 %
5 Ken Schinkel 17 janvier 1976 19 mai 1977 117 54 43 20 54,7 %
6 Johnny Wilson 13 juin 1977 8 mai 1980 240 91 105 44 47,1 %
7 Eddie Johnston 15 juillet 1980 20 juillet 1983 240 79 126 45 40,2 %
8 Lou Angotti 20 juillet 1983 4 juin 1984 80 16 58 6 28,3 %
9 Bob Berry 4 juin 1984 13 avril 1987 240 88 127 25 41,9 %
10 Pierre Creamer 4 juin 1987 14 juin 1988 80 36 35 9 50,6 %
11 Gene Ubriaco 28 juin 1988 5 décembre 1989 106 50 47 9 51,4 %
12 Craig Patrick 5 décembre 1989 12 juin 1990 54 22 26 6 46,2 %
13 Bob Johnson 12 juin 1990 1er octobre 1991 80 41 33 6 55 %
14 Scotty Bowman 1er octobre 1991 28 mai 1993 164 95 53 16 62,8 %
15 Eddie Johnston 22 juin 1993 3 mars 1997 276 153 98 25 59,9 %
16 Craig Patrick 3 mars 1997 26 avril 1997 20 7 10 3 42 %
17 Kevin Constantine 14 juin 1997 9 décembre 1999 189 86 67 35 4 51 %
18 Herb Brooks 9 décembre 1999 9 mai 2000 57 29 24 5 2 57 %
19 Ivan Hlinka 21 juin 2000 14 octobre 2001 86 42 32 9 3 55,8 %
20 Rick Kehoe 14 octobre 2001 15 avril 2003 160 55 81 14 0 41,9 %
21 Ed Olczyk 11 juin 2003 15 décembre 2005 113 31 64 14 4 27 %
22 Michel Therrien 15 décembre 2005 15 février 2009 272 135 105 - 27 50,2 %
23 Dan Bylsma 15 février 2009 ... ... ... ... ... ... ...
no  Nom Dates PJ V D N Pr %V

En gras sont marqués les entraîneurs ayant gagné la Coupe Stanley

Trophées d’équipes et joueurs récompensés

Trophées de la LNH

La majeure partie des trophées et honneurs récoltés par des Penguins l’ont été par Mario Lemieux ou Jaromír Jágr[194].

Coupe Stanley
Le plus glorieux des trophées, remise au vainqueur des séries éliminatoires.
Trophée Président
Trophée récompensant la meilleure franchise de la LNH sur l’ensemble de la saison. Peut-être le trophée le plus dur à obtenir en raison du grand nombre de matchs disputés tout au long de la saison.
Trophée Prince de Galles
Le trophée qui a changé le plus souvent de signification. Les Penguins l’ont gagné alors qu’il récompensait le vainqueur de la finale de la Conférence Prince-de-Galles durant les séries.
Trophée Art Ross
Trophée remis au joueur qui inscrit le plus de points au cours de la saison.
Trophée Bill Masterton
Cette récompense est remise au joueur ayant démontré le plus de qualité de persévérance et esprit d’équipe.
Trophée Maurice Richard
Trophée remis au joueur qui inscrit le plus de buts au cours de la saison
Trophée Calder
Ce trophée récompense le meilleur joueur dans sa première saison LNH (voir détail dans l’article recrue).
Trophée Conn Smythe
Ce trophée récompense le joueur le plus utile des séries. Lemieux l’a gagné les deux années où l’équipe a remporté la Coupe Stanley.
Trophée Frank J.Selke
Trophée récompensant l’attaquant aidant le plus sa défense.
Trophée Hart
Une des plus belles récompenses pour un joueur de la LNH: la récompense du meilleur joueur, joueur élu par l’Association Professionnelle de la Presse Écrite.
Trophée James Norris
Trophée remis au meilleur défenseur de la saison.
Trophée Lady Byng
Ce trophée récompense le joueur avec le meilleur état d’esprit de la ligue.
Trophée Lester B. Pearson
Une autre des récompenses les plus prestigieuse pour un joueur : le titre de meilleur joueur selon les autres joueurs.
Trophée Lester Patrick
Ce trophée est remis à un individu ou à groupe d’individus pour services rendu au hockey aux États-Unis. Les personnes listées ci-dessous n’ont pas obligatoirement reçus le trophée lors de leur présence au sein des Penguins. Cela dit, ce trophée étant décerné à des personnes pour l’ensemble de leur carrière et de leur contribution, elles sont tout de même citées ici.
Trophée plus-moins de la LNH
Ce trophée récompense le joueur le plus utile de l’équipe (et donc de la ligue). Le ratio +/- d’un joueur est calculé en comptant +1 si le joueur est sur la glace au moment où son équipe marque un but sans être en supériorité numérique, et -1 s’il est sur la glace au moment où son équipe encaisse un but sans être en infériorité numérique.
Première équipe des Étoiles
Équipe formée des meilleurs joueurs de la saison.
Deuxième équipe des Étoiles
Deuxième équipe des meilleurs joueurs de la saison.
Équipe des recrues de la LNH;
Équipe composée des meilleurs joueurs qui disputent leur première saison dans la LNH.


Trophées internes

Comme de nombreuses équipes de la LNH, les Penguins possèdent leurs propres trophées internes (meilleur joueur, meilleur espoir, …) mais également leur propre « temple de la renommée ». Les anciens joueurs des Penguins faisant partie de ce temple de la renommée sont[195] :

Ce temple de la renommée inclut également des personnes ayant gravité autour du monde des Penguins sans être pour autant un joueur de l'équipe :

  • Edward J. DeBartolo - ancien propriétaire de l'équipe.
  • Mike Lange - commentateur des matchs des Penguins
  • Vince Lascheid - joueur d'orgue dans le Mellon Arena
  • A.T. Caggiano - assistant aux entraîneurs dans les vestiaires de l'équipe
  • Elaine Heufelder - ancienne assistante de direction
  • Craig Patrick - ancien directeur général de l'équipe
  • Jack Riley - ancien directeur général de l'équipe
  • Bob Johnson - entraîneur de l'équipe lors de la victoire en 1991
  • Frank Sciulli - a vécu dans l'ombre du vestiaire des Penguins depuis 1967 jusqu'à sa mort au cours de l'été 2007.

Les propriétaires de la franchise

Depuis le début de la franchise, différents propriétaires se sont succédé[196] :

  • De juin 1965 à mars 1968 : Jack McGregor et Peter Block ;
  • De mars 1968 à avril 1971 : Donald Parsons ;
  • D’avril 1971 à juin 1975 : Peter Block, Elmore Keen et Peter Burchfield ;
  • De juin à juillet 1975 : la Ligue nationale de hockey ;
  • De juillet 1975 à février 1976 : Al Savill, Otto Frenzel et Wren Blair ;
  • De février 1976 à février 1977 : Al Savill et Otto Frenzel ;
  • De février 1977 à novembre 1991 : Edward J. DeBartolo sénior ;
  • De novembre 1991 à septembre 1999 : Howard Baldwin, Moris Belzberg et Thomas Ruta avec l’ajout de Roger Marino en mai 1997 ;
  • Depuis septembre 1999 : Mario Lemieux via son groupe Lemieux Group.

Notes et références

Notes

  1. Le terme des « six équipes originales » est le terme consacré pour désigner les six équipes qui forment la LNH entre les années 1942 et 1967 même s'il ne s'agit pas réellement des équipes ayant formé la LNH à ses débuts.
  2. Une équipe peut rendre un hommage à un joueur en décidant de « retirer un maillot ». Ainsi, une réplique du chandail est accrochée dans l'aréna de l'équipe et nul autre joueur ne pourra jamais jouer un match de l'équipe avec le numéro en question dans le dos.
  3. Le terme « repêchage » est un terme canadien correspondant à l'anglicisme draft et désigne un événement annuel présent dans tous les sports collectifs nord-américains, comparable à une bourse aux joueurs, où les équipes sélectionnent des sportifs issus de l'université, de l'école secondaire ou d'une autre ligue, voir d'une autre équipe.
  4. Un gardien de but effectue un « blanchissage » quand il réussit à ne concéder aucun but durant tout le match. Il faut également qu'il soit le seul gardien de l'équipe à avoir joué.
  5. Le terme francophone de « meilleur joueur » correspond au terme anglais de « Most valuable player » - MVP.
  6. Une superstition de la LNH considère que le véritable trophée à remporter est la Coupe Stanley et qu'en touchant le trophée Prince de Galles, l'équipe perd ses chances de remporter la finale par la suite.
  7. Les Wranglers d’Amarillo n’auront joué que deux saisons dans la LCH avant d’arrêter leurs activités. L’équipe finira en quatrième position de la division sud au cours de la saison 1968-69 et à la dernière place de la saison 1970-71.
  8. Ces deux franchises n’auront qu’une saison dans leur ligue respective et finiront toutes deux à la dernière place de leur saisons
  9. Les Canucks de Vancouver étaient à la même époque également associés au Crunch
  10. Le premier match à domicile de la saison a en réalité été disputé à Stockholm en Suède.
  11. Cette catégorie correspond aux personnes qui ne jouent pas directement au hockey mais ont un impact significatif sur le hockey. Il peut s’agir d’entraîneurs, de présidents, de propriétaires de franchises ou encore de personnalités des médias.
  12. La liste donnée ne reprend qu'une partie des personnes liées aux Penguins qui sont aujourd’hui membres du temple de la renommée du hockey. Certains anciens joueurs ou anciens entraîneurs ne seront pas présentés dans la liste (par exemple Tim Horton) car même s’ils ont fait partie de l’équipe un temps donné, leur impact sur les Penguins aura été moindre
  13. Steve McKenna fut capitaine de l’équipe au cours d’un match le 10 janvier 2004 contre les Canadiens de Montréal
  14. En septembre 2006, l’entraîneur Michel Therrien a annoncé qu’il ne souhaitait pas avoir de capitaine en grande partie par respect pour Mario Lemieux

Références

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Voir aussi

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Liens externes

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Cet article est reconnu comme « article de qualité » depuis sa version du 6 février 2007 (comparer avec la version actuelle).
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