Observatoire royal de belgique

Observatoire royal de belgique

Observatoire royal de Belgique

50° 47′ 56″ N 4° 21′ 32″ E / 50.79882, 4.35879

Sommaire

Historique

Lhistoire de lObservatoire royal de Belgique (ORB) débute en 1823 lorsquAdolphe Quételet (1796-1874) émet lidée de sa construction dans la partie méridionale du Royaume des Pays-Bas. Ce premier édifice est situé près de la porte de Schaerbeek. Lobservatoire était pourvu notamment dun cercle mural de Troughton et Simms ainsi que de deux horloges de précision.

Parmi les observations réalisées grâce à ces instruments, nous pouvons citer la détermination des coordonnées de lobservatoire, la différence de longitude entre les observatoires de Bruxelles et de Greenwich, lobservation doccultation détoiles par la Lune ainsi que des passages de Mercure devant le Soleil.

À partir de 1857, les chercheurs commencent à établir un catalogue détoiles destiné à une révision des mouvements propres.

Durant cette période initiale furent également entrepris des travaux relatifs à la météorologie et à la physique du globe.

Sous la direction de Jean-Charles Houzeau de Lehaie (1820-1888), successeur de Quételet, lobservatoire se développa en acquérant du matériel neuf. Le nouveau directeur crée une section spectroscopique et établit le réseau climatologique national. Cest alors quest organisée la première expédition astronomique belge. Celle-ci permet à deux groupes dobservateurs de se rendre à Santiago du Chili et au Texas pour y observer le passage de Vénus devant le Soleil. En 1883, commencent les travaux dédification dun nouvel établissement à Uccle. En 1890, le transfert des instruments seffectue sous lautorité de François Folie (1833-1905), le nouveau directeur.

Au début du XXe siècle, lobservatoire connaît une nouvelle période de développement. Forte de nombreux assistants, linstitution se dote dun service de séismologie en 1904, dun service de lHeure modèle en 1905 et dun service de la Carte du Ciel en 1907. En 1913, le service météorologique est érigé en un établissement distinct et autonome : lInstitut royal météorologique de Belgique (IRM).

Dès 1925, sous la direction de Paul Stroobant (1868-1936), lobservatoire commence à senrichir dinstruments modernes et adaptés aux progrès réalisés dans les différents domaines de lastronomie. Un département dastrophysique est créé et la station sismologique est complétée de nouveaux appareils.

En 1936, la gestion de lobservatoire est confiée à Eugène Delporte (1882-1955) qui consacre tous ses efforts au développement de ses activités. Fervent observateur, il participe au programme dobservation des astéroïdes dont bon nombre furent découverts à cette époque.

Son successeur, Paul Bourgeois (1898-1974), mène lObservatoire dans une nouvelle ère dexpansion, tant par des réalisations propres que par sa participation à de grands projets internationaux. Cest à cette époque quest notamment mis en service le premier ordinateur et que sont installées plusieurs stations souterraines pour létude des marées terrestres. En 1957, lUnion géodésique et géophysique internationale charge un astronome de lobservatoire de coordonner les observations de marées terrestres, ce qui créa le Service permanent des marées terrestres, dont le siège est fixé depuis lors à lobservatoire. En 1967, la Belgique ratifie la Convention portant la création dune organisation européenne pour des recherches astronomiques de lhémisphère austral. Cette adhésion à la convention ESO (European Southern Observatory) permet à de nombreux astronomes belges dutiliser léquipement de lobservatoire du Chili et daccroître ainsi leurs possibilités scientifiques dans des domaines qui leur seraient restés interdits.

De 1981 à 1990, la direction de lobservatoire est assurée par Paul Melchior (1925-2004). Durant son mandat, il crée et développe à Walferdange, au Grand-Duché du Luxembourg, un important laboratoire souterrain de géodynamique, de gravimètres, de pendules horizontaux, dextensomètres horizontaux et verticaux, de clinomètres

Départements

Actuellement lObservatoire regroupe quatre départements divisés chacun en deux sections :

  • Systèmes de Référence et Géodynamique :
    • heure, rotation de la terre et géodésie spatiale ;
    • séismologie, marées terrestres et gravimétrie.
  • Astrométrie et Mécanique céleste :
    • astrométrie et dynamique d'objets dans le système solaire ;
    • astrométrie et dynamique des systèmes stellaires.
  • Astrophysique :
    • astrophysique d'objets galactiques et extragalactiques ;
    • physique des atmosphères stellaires.
  • Physique solaire :
    • structure et dynamique de l'atmosphère solaire ;
    • activité solaire.


Accessibilité

L'observatoire n'est généralement pas accessible au public. Toutefois, des groupes peuvent demander une visite guidée gratuite auprès du service d'informations. Il est organisé un week-end "portes ouvertes" pendant lequel les principales institutions sont accessibles au grand public, généralement au début de l'automne des années impaires. Toutefois cette fréquence n'est pas une règle et à chaque fois c'est le budget qui décide de l'organisation de l'événement. Quelques lunettes et le téléscope schmidt sont alors visibles. Ces instruments ont une valeur historique mais ne sont plus employés. Les salles historiques sont à visiter, comme la salle des méridiennes, qui présente des instruments de mesure et d'observation anciens, et de nombreuses raretés, comme les calculatrices mécaniques, les horloges de précision, les balises gps, les maquettes de satellites ou encore l'enregistrement sismique du tremblement de terre de San Francisco, dont la durée est impressionnante. Les prochaines "portes ouvertes" sont annoncées pour les 3 et 4 octobre 2009.

Notes et références

Annuaire du film belge 1991/92Jaarboek van de Belgische film 1991/92 (Bruxelles, Cinémathèque royale de Belgique, 1992), p. 231 et Le court en dit long 1990-1991 (Bruxelles, Direction de l'Audiovisuel du Ministère de la Culture et des Affaires sociales, 1991), 127.

Liens externes

Royal observatory of Belgium Quelques photos: [1]

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