- Muskiz
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Muskiz Muskiz vue depuis Gallarta Drapeau Blason Données générales Statut Udal / Municipio Pays Espagne Communauté autonome Pays basque Province Biscaye Comarque Grand Bilbao Code postal 48550 Gentilé muskitarra Données géographiques Coordonnées Superficie 21,5 km2 Altitude moy. 10 m Population (INE)
- total :
- densité :
- année :
6 989 hab.
325,07 hab./km2
2007Politique Maire
- parti
- mandatGonzalo Riancho
Eusko AlkartasunaSite web http://www.muskiz.org Culture Saint patron Jean Baptiste (24 juin) modifier Muskiz en basque ou Musques en espagnol est une ville et une commune de la province de Biscaye, dans la Communauté autonome basque, en Espagne.
Le nom officiel de la ville est Muskiz.Sommaire
Géographie
La municipalité fait partie de la comarque du Grand Bilbao et du sous secteur de la Zone Minera. Toutefois, dans une perspective historique, l'ancien conseil a fait partie du Valle de Somorrostro[1], organisme disparu en 1805 et qui constituait une des dix républiques dans lesquelles se divisaient les Enkarterri contrairement à la Tierra Llana de Biscaye.
La commune, située sur le point le plus occidental de la côte biscaïenne, est limitée au nord par la mer Cantabrique, au sud par Galdames, et à l'est par Abanto-Zierbena et Zierbena. Par l'ouest, elle est limitrophe avec Castro-Urdiales, ville appartenant à la Communauté autonome uniprovinciale de la Région cantabrique.
La commune est encaissée dans la vallée de la rivière Mayor ou Barbadun qui se jette dans la mer Cantabrique à son passage par le quartier de l'Arena, plage dont le territoire est partagé avec Ciérvana.
Entre les montagnes de Muskiz, le Pic Mello atteint l'altitude maximale (626 m) dans le sud de la commune. D'autres importants sommets sont le Peña Corbera (361 m), Pic Garrigue (269 m), Pic Ramos (229 m) et le Janeo (203 m).
Villages le composant
La municipalité est composée des villages suivants:
- El Cerro
- El Covarón (officiellement, Kobaron)
- El Haya
- El Valle
- El Pobal
- La Rigada
- La Sequilla
- Memerea
- Pobeña
- San Juan de Somorrostro (officiellement, San Juan de Muskiz) est la capitale de la municipalité. (Ne pas confobdre avec Valle de Somorrostro)
- San Julián (ou communément Musques)
Note : San Julián de Musques fut l'ancienne capitale du Conseil et origine du nom de la localité.
- San Martín de Muñatones
- Santelices
Antiquité
Au Ier siècle, le géographe romain Pline l'Ancien a écrit dans son Historia Natural que
- de todos los metales la más larga vena es la de hierro. En la parte de Cantabria que baña el mar, hay un monte asperísimamente alto, todo de esta materia, cosa increíble
- de tous les métaux la plus longue veine est celle du fer. Dans la partie de la cantabrie en bordure de mer, il y a une montagne asperísimamente haut, tout de cette matière, chose incroyable
l'interprétation la plus plausible de ce texte est que les Romains connaissent parfaitement l'existence de l'énorme veine de minerai de fer de la montagne Triano qui s'étendait par l'actuelle Zone appelée Minera de Biscaye, entre Barakaldo et Somorrostro.
Malgré cette référence bibliographique, à laquelle il existe une certitude que les Romains exploitaient déjà les mines de fer de la zone et à la présence dans les alentours d'une colonie romaine, celle de Flavióbriga[2] (Castro-Urdiales). Il existent quelques preuves de présence romaine dans la ria du Barbadún et dans le territoire de Somorrostro.
Moyen Âge
Jusqu'au IXe siècle, il y a un grand vide documentaire. Dans la chronique d'Alphonse III, c. 880, on dit que son prédécesseur Alphonse Ier a repeuplé Carranza et Sopuerta. Le premier document écrit dans lequel on cite la vallée de Somorrostro, de laquelle Muskiz (Musques) est seulement une partie, est daté de 1068. Apparemment le processus d'acculturation romain n'est pas arrivé à changer les us et coutumes de la population indigène, qui a continué d'exploiter les ressources agricoles et d'élevage des domaines mal définis territorialement.
Avec la diffusion du christianisme apparaît un nouvel élément de référence économique et social : l'église. Les églises sont généralisées à partir du XIe siècle et parmi les plus anciennes de la zone, il faut indiquer celles de Santa Mª de Pobeña et celle de la Cerrada de Ranes, à Cardeo (Zierbena|Ciérvana). Au XIIIe siècle, Diego Lopez II de Haro, seigneur de Bisacaye, fera don en 1212 à Sancho Ortiz Marroquín de Montehermoso plusieurs églises de la vallée de Somorrostro. Parmi elles, le patronat sur l'église de San Julian de Musques et le droit de douane sur les minéraux qui sortaient à travers la ria de Barbadún à Sancho Ortiz Marroquín.
Ainsi, l'apparition de Musques dans l'histoire se produit au Moyen Âge quand on érigera la paroisse de San Julian de Musques, autour de la juridiction de laquelle on créera le conseil de San Julian de Musques. Cependant, jusqu'au XXe siècle on a employé indistinctement San Julian Musques ou, par association ou connaissance toponymique erronée, de Somorrostro pour désigner au territoire municipal de Musques.
En ce sens, l'actuelle commune de Muskiz faisait anciennement partie de la Vallée de Somorrostro de Las Encartaciones, qui était divisée en sept conseils et en deux parties. La plus occidentale des quatre conseils et de la plus orientale ou des trois conseils. San Julian de Musques était seulement un des quatre conseils de Somorrostro, étant en outre le plus occidental de tous, dans la limite de la seigneurie de Biscaye. À l'origine, Musques a été une terre des seigneurs féodaux et de maison-tour.
Au XIVe siècle, grâce à Lope García de Salazar, nous avons une information sur les événements de la Biscaye bas médiévale parce que dans son livre Bienandanzas et Fortunas on reprend les faits les plus importants de ces conflits entre les deux côtés. La famille Salazar, à laquelle appartenait le chroniqueur, a détenu le contrôle de la vallée de Somorrostro depuis le Château de Muñatones. Cette famille s'est établie à Muskiz s'apparentant, vers 1256, avec celle des Muñatones. Tout comme d'autres parents plus grands, cette famille était propriétaire des terres et des hommes, jouissait de revenus, d'exonération fiscale et soumettait à son autorité les habitants de la zone d'influence.
La prolifération de tours à Muskiz est déterminée par le règlement des Salazar à Muñatones, ceux qui, contrôlant le territoire depuis son domaine, installent ses parents dans les différents quartiers de la commune : Pobeña, Montaño, Memerea, San Julian, Santelices, la Rigada. Ces maisons-tour étaient d'authentiques centres d'exploitation et administration des ressources des environs. La construction la plus significative de cette période est le château de Muñatones.
Le château de Muñatones, dans la vallée du Barbadun, a été construit par Juan Lopez de Salazar vers 1260. Cette maison-tour sera reconstruite au XVe siècle et, encore de nos jours, est conservé en bon état. Un autre membre de la famille, Lope García de Salazar écrira en étant emprisonné dans ce même château l'œuvre Bienandanzas et Fortunas, qui rapporte les guerres des bandes[3] médiévales en Biscaye. Le majorat personnel de Lope Garcia de Salazar à Muskiz étaient ses tours de San Martín Muñatones et de Santelices, la forge du Pobal et de l'Arenao, cette dernière à Galdames, et les moulins à eau la Puente et de Fresnedo. Indépendamment de ces bénéfices, il percevait des revenus additionnels, provenant du trafic du minerai de fer (70 000 maravédis annuels), la Prévôté de la ville de Portugalete et les péages des ports de San Martín à Muskiz (aujourd'hui disparu) et Portugalete.
Outre les Salazar, d'autres lignées des bandes ont construit leurs maison-tour dans le territoire de Muskiz. Les Salcedo, Marroquines, Puchetas, Santelices ou Bañales. La légende raconte qu'on est arrivé à avoir 17 maison-tour dans le territoire de Somorrostro réparties dans les nombreux quartiers et les lieux de population de la commune.
Ère moderne
Ère contemporaine
Fêtes
Communications
Personnalités liées à la commune
Irune ( 2003 , 3+2 )
Notes et références
- Enkarterri, sur le territoire historique de Biscaye. Actuellement, on connaît le territoire disparu de l'organisme géographique sous le nom commun - non officiel - de Margen Izquierda, une sous-comarque du Grand Bilbao. Son nom en basque est Ibai-Ezkerraldea ou Ezkerraldea. Le Valle de Somorrostro a été, jusqu'en 1805, une des 10 républiques dans lesquelles se divisait la comarque des
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- Mendoza, avec comme alliés les Beaumontais et la couronne de Castille. Les Gamboins étaient les partisans de la lignée guipuscoane des Gamboa. Ils étaient alliés aux Agramontais (qui apparaissent pour la première fois au début du XIIe siècle avec Sanche VII le Fort) et le Royaume de Navarre. La guerre des bandes opposait les partisans de deux familles: les Oñas et les Gamboins. Les Oñacins étaient des partisans de la lignée guipuscoane des Oñas. Elle était menée par la famille
Liens externes
- (es) Histoire de Muskiz
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Musques » (voir la liste des auteurs)
Catégorie :- Ville de Biscaye
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