- Montdauphin
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Montdauphin Administration Pays France Région Île-de-France Département Seine-et-Marne Arrondissement Provins Canton Rebais Code commune 77303 Code postal 77320 Maire
Mandat en coursPhilippe de Vestele
2008-2014Intercommunalité sans Démographie Population 214 hab. (2007) Densité 22 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 102 m — maxi. 197 m Superficie 9,84 km2 Montdauphin est une commune française du département de Seine-et-Marne.
Sommaire
Géographie
Le village est située dans la Brie champenoise, sur un plateau dominant la vallée du Petit Morin. La commune de Montdauphin comprend, outre le village lui-même, les hameaux et lieux-dits des Boblins, du Bois-Guyot, du Bois-Retz, du Buisson, de Courtaye, de Fouchicourt, de Laulinoue, d'Ormoy-le-Bas, d'Ormoy-le-Haut et de Vaumartin.
Histoire
Le nom de « Mont Delphin » apparaît pour la première fois dans un compte de 1330 mentionnant la présence d'un curé dans cette localité[1]. L'origine de cette appellation reste inconnue ; elle n'a, semble-t-il, aucun lien avec la province historique du Dauphiné, rattachée au royaume de France en 1349.
La paroisse relevait du prieuré de Saint-Martin-en-Ville. À la fin du XVIIe siècle, on y trouvait des terres appartenant à l'abbaye de Sézanne. À la même époque, le territoire de la commune comprend les fiefs de Langis, du Boirets, du Bois Guyot et de Courté, l'ensemble étant sous la dépendance du château de Tigecourt, près de Montmirail. En 1771, Montdauphin est une paroisse relevant de l'archidiaconé et doyenné de Sézanne, le prieur de La Ferté-Gaucher étant collateur et décimateur[1].
Pendant la Révolution française, le nom du village fut changé en « Mont-Pelletier ». Le curé de Montdauphin en 1791, l'abbé Lion, était acquis aux idées révolutionnaires et avait rédigé un Abrégé des merveilles de l'Assemblée nationale[2] grâce auquel il espérait être élu sur le siège épiscopal de Meaux, pour remplacer l'évêque Camille de Polignac, qui avait émigré ; il n'obtint cependant aucune voix[1].
Le village disposait jadis d'une gare, située en contrebas vers la vallée du Petit-Morin, sur la ligne La-Ferté-sous-Jouarre - Montmirail, ouverte en 1889 et fermée en 1947.
Monuments et lieux touristiques
Église Saint-Loup
L'église Saint-Loup - également consacrée à saint Antoine - a été presque entièrement reconstruite au XVIe siècle. Elle se composait alors d'une nef de cinq travées bordée de bas-côtés, se terminant par une abside pentagonale éclairée de larges baies en cintre brisé ; le bas-côté nord a cependant été abattu au XIXe siècle. L'ensemble est couvert d'une charpente en chêne à fermes, pannes et chevrons. Le maître-autel, en bois ouvragé, est de facture locale. Cet édifice au caractère rustique est sommé d'un petit campanile en ardoise, où une horloge a été installée[3].
L'église conserve un vitrail d'inspiration champenoise, probablement du XVIe siècle, sur le thème des litanies de Lorette, aux tons brun, or et azur, ainsi que plusieurs gravures représentant la transfiguration de Jésus et saint Michel terrassant le dragon, mais aussi une statue de saint Fiacre, patron de la Brie, et des reliques de saint Gaudens, de sainte Marguerite et de sainte Félicienne[3].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 Philippe de Vestele agriculteur Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
*Source Cassini Notes et références
- Louis Fontaine, La Brie champenoise ancienne, aujourd'hui. Tome III : Cent localités, éditions de l'Orme Rond, 1983
- Abbé Lion, Abrégé des merveilles de l'Assemblée nationale ou Discours apologétique sur la législature actuelle, Meaux, F. Enguin, 1791, 114 p., in-8°, notice BNF n°30822501
- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne, éditions Flohic, 2001
Catégorie :- Commune de Seine-et-Marne
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