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Miramont-de-Guyenne
Pour les articles homonymes, voir Miramont.Miramont-de-Guyenne Pays France Région Aquitaine Département Lot-et-Garonne Arrondissement Marmande Canton Lauzun Code Insee 47168 Code postal 47800 Maire
Mandat en coursAlain Jordana
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Lauzun Latitude
LongitudeAltitude 42 m (mini) – 120 m (maxi) Superficie 16,66 km² Population sans
doubles comptes3 360 hab.
(1999)Densité 201 hab./km² Miramont-de-Guyenne est une commune française, située dans le département de Lot-et-Garonne et la région Aquitaine.
Sommaire
Géographie
Bastide située sur la Dourdène , la route nationale 133 , route nationale 667 et la route nationale 668 entre Bergerac et Marmande
Histoire
Miramont de Lauzun, tel était l'ancien nom de la bastide fondée entre 1278 et 1286, sur les terres du Duc de Lauzun auprès de l'emplacement d'un poste de refuge ou de surveillance des Templiers.
Comme beaucoup de bastides de la région, Miramont de Lauzun a un plan en damier. Elle forme un quadrilatère pratiquement parfait et ses quatre rues principales se coupent aux quatre coins de la place centrale à arcades qui abritaient les étalages des marchands du Moyen Âge.
Les Bastides étaient construites sur le plan d'un camp romain. Une place carrée et bordée d'arcades, les cornières, en occupait le centre. Là se trouvait la halle dont le premier étage servait de maison commune. Les rues se coupaient à angle droit et le mur d'enceinte, garni de tours carrées, était protégé par un fossé.
Déjà peuplée à l'époque préhistorique, la région fut ensuite occupée par les Ibères, puis par un petit peuple gaulois - les Nitiobroges - cinq siècles avant notre ère.
C'est sous l'administration d'Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis, que Miramont connut une des périodes les plus fastes de son histoire. Redevenue anglaise en 1259, Miramont était, déjà à cette époque, une bourgade paisible et industrielle. Durant la guerre de Cent Ans, la ville fut plusieurs fois dévastée et ses habitants se dispersèrent dans la campagne voisine. En 1453, lorsque les Français eurent reconquis la Guyenne, Miramont se releva peu à peu de ses ruines et en 1494 Charles VIII rétablit son ancien statut de bastide et autorisa l'élection de deux consuls chargés de lever et répartir l'impôt.
Miramont traversa guerres de religions et révolution et ce n'est qu'à l'époque de la Restauration qu'elle renoua avec son passé industriel notamment à travers la fabrication de chaussons de basane (fine peau de mouton).
L'aventure miramontaise de la chaussure commença au milieu du XIXe siècle. Au lendemain de la guerre, la mutation des techniques et la concurrence nécessitèrent une modernisation des matériels et une spécialisation des ouvriers. Dans les années 50, les usines locales, qui couvraient à elles seules 75% des besoins français en chaussons, se restructurèrent afin d'assurer également la fabrication de chaussures. Sur le plan national, "Les chaussures de Miramont" acquirent rapidement un renom d'élégance et de qualité qui fit de la cité une métropole reconnue de la chaussure.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2008 2014 Alain Jordana 1992 2008 Georges Richard Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Informations sur les données du tableau- Source des données du tableau de 1793 à 1999 : Notice communale de "Miramont-de-Guyenne" dans Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui. Territoire et population, deux siècles d'évolution[1]
- Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
- Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
- Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.
Lieux et monuments
- Château de Bouilhaguet
- Vestiges du châtelet de Jeanne d'Albret.
- Église du XIXe siècle avec ses vitraux polychromes dont un bleu vif dit « bleu de Miramont »
- Église de Béffery du XIIIe siècle
Personnalités liées à la commune
- Jean Castenet,
- Jacques-Philippe Delmas de Grammont : général né le 22 juillet 1796 à La Sauvetat-du-Dropt et mort le 13 juin 1862 à Miramont-de-Guyenne qui fit voter la première loi qui punissait les maltraitances envers les animaux domestiques. Cette loi datant du 2 juillet 1850 porte son nom.
- Jean-Baptiste Sylvere Gaye : vicomte de Martignac
- Isidore Soussial
- Guy Casaril
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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