Madame du Barry

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Madame du Barry, portrait par Élisabeth Vigée Le Brun, 1781, huile sur toile, 69,2 × 51,4 cm, Philadelphie, Philadelphia Museum of Art.

Jeanne Bécu, dite de Cantigny, par son mariage comtesse du Barry, née le 19 août 1743 à Vaucouleurs et guillotinée sous la Terreur le 8 décembre 1793, fut la dernière favorite de Louis XV, roi de France.

Sommaire

Sa vie

portrait par Elisabeth Vigée-Lebrun, 1782, Washington, the Corcoran Gallery of Art.

Jeanne Bécu, dite « de Cantigny », mais aussi « Mlle de Vaubernier », était issue par sa mère d'une famille de haute domesticité attachée à la cour de Lorraine à Lunéville. Une de ses grands-mères, Anne-Jeanne Husson, avait elle-même vécu à Versailles où, avec son mari Fabien Bécu, dit de Cantigny, ancien maître rôtisseur, elle fut au service de la « belle Ludres », une des maîtresses de Louis XIV.

Appelée à Paris auprès de familles de la haute aristocratie, Anne Bécu, la mère de la future favorite, entra vers 1742 au service de Claude-Roch Billard du Monceau, receveur des finances de Lorraine, lequel pourrait véritablement avoir été le père de Jeanne, mais refusa formellement d'endosser cette paternité.

Lors de son mariage avec le comte Guillaume du Barry, Jeanne dut justifier de ses origines paternelles, aussi fut-il suggéré de la déclarer fille d'un certain « sieur de Vaubernier » où chacun voulut reconnaître Jean-Jacques-Casimir Gomard, soi-disant « de Vaubernier », dit aussi « frère Ange », moine du couvent de Picpus à Paris, qui fut en effet témoin au mariage.

La jeune Jeanne Bécu bénéficia d’une éducation soignée chez les dames de Saint-Aure à partir de 1753 grâce à Billard du Monceau ou à son beau-père Nicolas Ranson de Montrabé, Receveur des gabelles, que sa mère épousa en 1749.

Elle sortit de ce couvent vers 1758 pour entrer au service d'une famille de Lagarde issue de la Ferme générale. Elle acquit peu à peu l'aisance et la distinction de manière qu'on lui connaissait.

Ses débuts

À dix-sept ans, elle devint vendeuse dans une luxueuse boutique de mode située rue Saint-Honoré à Paris, – « les traits galants » – appartenant à un notable parisien, Jean-Baptiste Buffault, échevin, qui a laissé son nom à une rue de Paris. Ce personnage dont un des fils fut plus tard co-fondateur et régent de la Banque de France, fut aussi administrateur de l'Opéra puis devint plus tard l'homme d'affaires et le confident de la comtesse du Barry[1]. La beauté de la jeune fille la fit remarquer et elle fut reçue dans divers salons dont certainement le « bureau d'esprit », fort connu, de Mme Buffault, née Barbe Peeters, où, probablement, Jean Baptiste du Barry l'aperçut.

Le Roué et le Roi

Jean-Baptiste Dubarry, dit Le Roué, gentilhomme toulousain, connu dans les milieux de la galanterie parisienne, la remarqua alors qu’elle n'avait que 19 ans. Il en fit sa maîtresse et, pendant un temps, elle fit les honneurs de l'hôtel du Barry à Paris où, selon Fabre de l'Aude, venaient beaucoup de personnages remarquables, appartenant au monde de la littérature et des arts. Du Barry était en effet un amateur de musique et surtout de peinture, doublé d'un mécène, et c'est à son contact que Jeanne, dite Mlle de Vaubernier dans le monde, se forma à la culture des beaux-arts. Lors d’un dîner, Jean-Baptiste du Barry aurait fait l’éloge de la jeune femme au maréchal de Richelieu qui imagina de la présenter à Louis XV. La rencontre se fit par l'intermédiaire de Lebel, premier valet de chambre du roi. Cette opération n'était pas indifférente à Richelieu qui voulait contrer le projet que préparait le clan du premier ministre. En effet, élevé au ministère par la grâce de la défunte marquise de Pompadour, le duc de Choiseul caressait l'espoir de placer auprès du roi sa sœur, la duchesse de Grammont, ou toute autre femme à leur dévotion. La déconvenue et le ressentiment des Choiseul à l'égard de Mme du Barry, qui leur fit perdre une part d'influence auprès du roi, fut immense. Car en peu de temps, Louis XV s'était épris de Jeanne qui avait à ses yeux un charme infini et certains talents qui lui donnaient une nouvelle jeunesse.

L'année 1768 avait clos pour le roi une décennie parsemée de deuils. Le roi, Louis XV, ayant en effet souffert dans les années précédentes de la mort de ses proches : sa fille la duchesse de Parme (morte en 1759), son petit-fils aîné, le duc de Bourgogne, mort à 10 ans en 1761, sa petite-fille l'archiduchesse Isabelle, élevée à Versailles, morte en couches en 1763, sa favorite en titre, la marquise de Pompadour (morte en 1764), son gendre Philippe Ier de Parme et son fils et héritier le dauphin Louis-Ferdinand (morts en 1765), sa belle-fille Marie-Josèphe de Saxe, (morte en 1767) laissant cinq enfants ayant entre 13 et 3 ans, (le dauphin, futur Louis XVI avait alors 13 ans, ce qui suffisait pour monter sur le trône sans régence mais était tout de même bien jeune, ce qui devait causer du souci au roi) et sa femme la reine Marie Lesczynska (morte en 1768).

Le roi, toujours très beau mais vieillissant (il avait alors 58 ans), désira faire de cette jeune femme de 25 ans sa nouvelle favorite officielle, ce qui ne pouvait être sans une présentation officielle à la cour par une personne y ayant ses entrées et sans qu'elle fût mariée. L'inconvénient était que le "chevalier" Jean-Baptiste du Barry était déjà marié (à une Mlle Dalmas de Vernongrese), aussi tourna-t-on la difficulté en mariant Jeanne au frère aîné de Jean-Baptiste, le comte Guillaume du Barry, qu'elle épousa en effet le 1er septembre 1768 (et qui fut immédiatement renvoyé dans son foyer). Quant à la marraine, on dégota la comtesse de Béarn, un très grand nom mais très vieille et surtout très endettée, qui accepta la « besogne » (contre paiement de ses dettes) au grand dam des bien-pensants. Jeanne pouvait désormais être officiellement présentée à la cour, ce qui fut fait en avril 1769.

Notons que l'année suivante, la plus jeune fille du roi, Madame Louise, quitta la cour de Versailles pour entrer au carmel de Saint-Denis (le plus pauvre carmel de France) et prier pour le salut de l'âme de son père.

Favorite royale

Fête donné à Louveciennes, le 2 septembre 1771, par Jean-Michel Moreau, Paris, musée du Louvre.

À la différence de Madame de Pompadour, Jeanne du Barry ne chercha pas à jouer un rôle politique par elle-même. Elle fut l'intermédiaire d'une coterie, celle du duc d'Aiguillon et de Richelieu mais, quoiqu'on en dise, elle n'a pas été sans influencer discrètement telle ou telle décision, obtenant ainsi la grâce de plusieurs condamnés à mort. Elle bénéficiait pour son train de vie de revenus comparables au budget d'un ministre de la culture, et reçut des bijoux somptueux ainsi que des domaines : (Louveciennes, près de Marly-le-Roi, et Saint-Vrain), mais assez peu de choses en comparaison de ce que Mme de Pompadour s'était fait octroyer. Malgré les coups bas de la duchesse de Grammont et d'autres femmes jalouses de sa position à la cour, elle s’efforça d’être agréable à tous, et Voltaire, à qui elle avait envoyé deux baisers par la poste, lui adressa ce célèbre quatrain par retour de courrier :

Quoi, deux baisers sur la fin de la vie !
Quel passeport vous daignez m’envoyer !
Deux, c’est trop d’un, adorable Égérie,
Je serai mort de plaisir au premier.

Cependant, le clan Choiseul n'avait pas désarmé et c'est à une de ses créatures, Pidansat de Mairobert qui fut le rédacteur des Mémoires secrets après la mort de Bachaumont que l'on doit les premières attaques, souvent triviales, dont Mme du Barry fut l'objet pendant sa vie entière. Il diffusa (il tient la Surintendance des Postes) ou suscita des chansons grivoises et même des libelles pornographiques (L’Apprentissage d’une fille de modes, ou L’Apothéose du roi Pétaud). Par la force des choses, Mme du Barry se retrouva soutenue par le parti dévot, par le fait même qu'il était hostile à Choiseul qui, pour avoir conclu le mariage du nouveau Dauphin Louis-Auguste et de l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche, semblait encore intouchable (on pensa même régulariser la situation en la faisant officiellement épouser par le roi).

Prévenue contre Mme du Barry dès son arrivée en France, la dauphine, jeune et entière, lui voua d'emblée un mépris profond, moins parce qu'elle était favorite royale que parce qu'elle était non agréée par le parti Lorrain de la cour (1770). En effet, Marie-Antoinette était de la Maison de Lorraine. En 1771, à la suite d'humiliations répétées contre Mme du Barry - entre autres au théâtre de Fontainebleau -, Louis XV décida le renvoi de Choiseul et des siens, et le fit remplacer par le duc d’Aiguillon, ce qui accrut la rancœur de Marie-Antoinette à son égard.

Désormais intouchable, Mme du Barry appuya son influence et organisa le mariage du comte de Provence avec une princesse de Savoie.

Un mécénat actif

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Mais c'est dans le domaine des arts que Mme du Barry a particulièrement brillé et mérite qu'on lui rende hommage, comme cela a été fait à l'occasion d'une exposition organisée à Marly en 1992. Elle a en effet véritablement joué le rôle de mécène, contribuant à développer et faire connaître l'artisanat d'art français. Elle inspira les plus grands artistes dont le sculpteur Boizot, directeur de la manufacture de Sèvres, et elle contribua à l'essor du néo-classicisme en révélant Ledoux qui bâtit son pavillon de musique de Louveciennes, ou en passant des commandes importantes aux peintres Vien, Drouais, Greuze ou Fragonard, aux sculpteurs Lecomte, Pajou ou Allegrain, d'autres encore. D'un goût très sûr, comme en témoignent ses collections décrites par Charles Vatel, Mme du Barry a d'une certaine manière inventé le style Louis XVI[2] : « Madame du Barry fut une courtisane, mais une courtisane amie des lettres, des artistes, et qui passa sur la terre en répandant libéralement autour d'elle l'or et les consolations. »

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La mort du Roi et l'exil

Louveciennes, pavillon des Eaux où séjourna Mme du Barry

À la mort de Louis XV (10 mai 1774), son petit-fils et successeur, probablement inspiré par Marie-Antoinette, fit délivrer toute affaire cessante une lettre de cachet contre Mme du Barry. C'est ainsi que Lamartine relate les faits[3] : « Jeune encore à la mort de Louis XV, madame du Barry avait été enfermée, quelques mois, dans un couvent par la décence : caractère du règne nouveau. Affranchie bientôt de cette clôture, elle avait vécu, dans une splendide retraite auprès de Paris, au pavillon de Louveciennes, au bord des forêts de Saint-Germain. »

Le duc de La Vrillière, sorte de ministre de l'Intérieur, la fit conduire de nuit au couvent du Pont-aux-Dames à Meaux ; puis il fit saisir ses papiers qui arrivèrent en partie entre les mains du clan Choiseul. Certains furent utilisés pour publier une correspondance apocryphe, mêlant le vrai et le faux, et qui parut quelques années plus tard : ainsi naquit la légende selon laquelle Mme du Barry serait sortie du bordel de Mme Gourdan, une légende que Mme du Barry, grande dame, eut la sagesse d'ignorer mais qui, malheureusement, a été reprise et amplifiée par erreur ou par calcul.


La comtesse du Barry put retourner chez elle à Louveciennes en octobre 1776 y menant désormais une vie paisible embellie par sa longue liaison avec le comte puis duc de Cossé-Brissac et les visites de Mme Vigée-Lebrun qui devint une amie et laissa d'elle trois superbes portraits. Elle visita Voltaire sur son lit d'agonie, hommage rendu par elle à l'homme qu'elle admirait, mais aussi à la philosophie des Lumières. En 1777, l'empereur Joseph II, frère de la reine, en visite en France, n'avait pas hésité à lui rendre visite, au grand dam de la reine qui apprécia modérément cette initiative. On raconte que la comtesse voulant lui céder le pas, l'empereur l'aurait invitée à le devancer disant à la favorite disgraciée : « passez, madame, la beauté est toujours reine ».

Une femme de cœur

Pourtant, en 1789, la bonne comtesse offrit ses services à la cour. A l'heure du danger, quand beaucoup de courtisans s'enfuyaient à l'étranger, Mme du Barry ne cessa pas de soutenir la contre-révolution de l'intérieur. Malgré ses bienfaits et sa charité active, son passé la rendait suspecte, et le 6 septembre 1792, la tête du duc de Brissac, assassiné à Versailles, fut lancée par la fenêtre du salon de Louveciennes.

Victime d'un vol de bijoux, Mme du Barry avait dû se rendre à Londres pour authentifier ceux de ses joyaux qui y avaient été retrouvés et qui étaient entre les mains du fameux espion Nathaniel Parker-Forth qui les conserva jusqu'à leur vente, à son profit, chez Christie, quelques années après l'exécution de la comtesse. Après la mort de Louis XVI, à la veille de la déclaration de guerre avec la Grande-Bretagne, Mme du Barry revint de Londres en France pour éviter l'apposition des scellés sur sa propriété. Elle fut dénoncée par un nommé Greive identifié plus tard comme étant un agent d'influence anglais en France. Cet individu, acharné à sa perte, semble avoir convoité ses papiers, notamment sa correspondance avec Brissac, qui donnait de précieuses indications sur les efforts des royalistes de l'intérieur pour sauver Louis XVI. Il est possible que Greive ait vendu cette correspondance à son gouvernement.

La Révolution

Départ pour l'échafaud

C'est moins ce qui restait de fortune à Mme du Barry que son ancienne condition de maîtresse royale qui en firent une cible parfaite pour les révolutionnaires. Malgré les nombreux témoignages des habitants de Marly et de Louveciennes en sa faveur, elle devint vite suspecte dès le vote de la loi de ce nom (17 septembre 1793), fut déclarée ennemie de la Révolution et, après un long procès prédéterminé, elle fut condamnée à être guillotinée.

L'exécution eut lieu le 8 décembre 1793 après des retards pour enregistrer des révélations que Mme du Barry prétendait faire, au sujet de ses bijoux, pour obtenir sa grâce. Le courage qu'elle avait montré au moment de son procès l'abandonna sur la charrette[4]. Ses derniers mots au bourreau, sans doute apocryphes, furent « De grâce, monsieur le bourreau, encore un petit moment. »

Laissons à Mirabeau le mot de la fin, le vrai celui-là : « Si ce ne fut pas une vestale, la faute en fut aux dieux qui la firent si belle ».

Anecdotes

La plupart des anecdotes sur Mme du Barry proviennent de l'esprit malveillant de ceux qu'elle avait gênés dans leurs ambitions. Elles émaillent les Mémoires secrets et semblent avoir été destinés à amuser ou indigner, mais n'ont aucun caractère historique.

Ainsi celle-ci, évidemment invraisemblable et probablement même forgée au XIXe siècle : Le surnom de Mme du Barry pour son royal amant était « La France ». On raconte qu’un jour, le roi, qui ne dédaignait pas préparer à l’occasion son café lui-même, le laissa un jour « s’envoler », s’attirant cette apostrophe de Mme du Barry : « Hé, La France ! Ton café fout le camp ! », ce qui était de très mauvais goût (voire une insolence envers la majesté royale) après la perte des colonies en 1763 suite à la guerre de Sept Ans.

En revanche, la correspondance de la dauphine Marie-Antoinette avec sa mère, ou celle de l'ambassadeur d'Autriche Mercy-Argenteau avec Marie-Thérèse, ne laisse aucun doute sur l'animosité de Marie-Antoinette vis-à-vis de Mme du Barry qui témoigna toujours infiniment de respect à son égard : « C'est la plus sotte et impertinente créature qui soit imaginable » aurait-ainsi écrit Marie-Antoinette à l'impératrice. Plus tard, ayant reçu le conseil de sa mère d'être un peu plus souple avec Madame du Barry, la croisant, elle avait bien voulu lui adresser la parole : « Il y a bien du monde aujourd'hui à Versailles ».

Bibliographie

  • Lettres originales de la comtesse Du Barry, Mathieu-François Pidansat de Mairobert, Londres, 1779[5]
  • Vie privée de Louis XIV, Barthélemy-François-Joseph Moufle d'Angerville, Londres, 1781.
  • Histoire de France : pendant le dix-huitième siècle, Charles Lacretelle, éd. Delaunay, 1819
  • Madame du Barry, comédie en trois actes mêlée de couplets, Étienne Arago, Jacques-François Ancelot, 1831.
  • Histoire de la mort de madame Du Barry, extrait du journal La Nouvelle Minerve, éd. Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Versailles, 1859.[1]
  • Madame du Barry 1768-1793, M. Le Roi, éd. Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Versailles, 1859[6]
  • Nouvelles à la main sur la comtesse Du Barry trouvées dans les papiers du comte de ***, Émile Cantrel, Arsène Houssaye, éd. H. Plon, 1861.
  • La Femme au collier de velours, Alexandre Dumas, éd. Boucher, 1861
  • La démagogie en 1793 à Paris, ou Histoire, jour par jour, de l'année 1793, Charles-Aimé Dauban, Edmond Eugène Valton, p.561, éd. Plon, 1868
  • Histoire de madame du Barry, Charles Vatel, éd. L. Bernard, 1883
  • La Du Barry : de lettres et documents inédits tirés de la Bibliothèque nationale, de la Bibliothèque de Versailles, des archives nationales, et de collections particulières, Edmond de Goncourt, Jules de Goncourt, éd. Bibliothèque-Charpentier, 1903
  • Madame Du Barry, Claude de Saint-André, préface de Pierre de Nolhac, ed. Tallandier, 1909.
  • Madame du Barry, René de La Croix de Castries, éd. Hachette, 1967.
  • Madame du Barry, André Castelot, éd. Perrin, 1989
  • Madame du Barry : de Versailles à Louveciennes, catalogue de l'exposition présentée au Musée-promenade de Marly-le-Roi du 21 mars au 29 juin 1992, Paris, 1992.
  • Mademoiselle Chon du Barry, ou Les surprises du destin, Frédéric Lenormand, éd. Robert-Laffont, 1996. (Roman)
  • La Bourbonnaise, Catherine Hermary-Vieille, éd. Albin Michel, 2001.
  • Madame du Barry, un nom de scandale, Jacques de Saint Victor, Paris, Perrin, 2002.
  • Le Rêve de Zamor, Ève Ruggieri, éd. Ferryane, 2004
  • Zamor, le nègre de La du Barry, Gérard Saint-Loup, éd. L'Harmattan, 2006

Iconographie

  • Olivier Blanc, Portraits de femmes, artistes et modèles à l'époque de Marie-Antoinette, Paris, Didier Carpentier Éditions, 2006 (tous les portraits connus de la comtesse du Barry dont 17 reproduits en noir ou en couleur).

Filmographie

Notes et références

  1. Alphonse Buffaut fut régent de la Banque de France, son frère Philippe, devint préfet de Napoléon et épousa Marie Michelle Guesnon de Bonneuil – fille aînée de la fameuse Michelle de Bonneuil – , et une fille, Barbe Buffault, en épousant M. Hutot de La Tour, s'allia également aux Guesnon de Bonneuil
  2. Mémoires du duc de Lauzun (1747-1783), Armand-Louis de Gontaut Biron, Louis Lacour, Louis de La Cour de La Pijardière, éd. Poulet-Malassis et de Broise, 1858
  3. Histoire des Girondins, Alphonse de Lamartine, éd. Méline Cans, Bruxelles, 1848
  4. Histoire de la révolution et de l'empire, Amédée Gabourd, p.40, éd. Lecoffre, 1859
  5. Les Lettres originales de la comtesse Du Barry (fabriquées par Mathieu-François Pidansat de Mairobert), Londres, 1779 comme les Mémoires de Madame du Barry, par Élisabeth Brossin de Méré ne sont d'aucune autorité.
  6. D'après deux cartons d'archives de la préfecture de Seine-et-Oise

Voir aussi

Articles connexes

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