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Louis-François Lejeune
Louis-François Lejeune Naissance 3 février 1775
StrasbourgDécès 29 février 1848 (à 73 ans)
ToulouseOrigine France Arme Génie Service - 1813 Autres fonctions Peintre & graveur Louis-François Lejeune : (3 février 1775 à Strasbourg - 29 février 1848) est un peintre, graveur et militaire français de la période du Premier Empire.
Sommaire
Biographie
Il a étudié la peinture chez Pierre-Henri de Valenciennes avec Jean-Victor Bertin ; il quitta l'atelier et partit comme volontaire en 1792 dans la compagnie des Arts de Paris. Il s’engage dans l’armée et reçoit son baptême du feu à la bataille de Valmy en 1792. Officier du génie, il participe aux guerres de la Révolution française. Nommé sergent au 1er bataillon de l'Arsenal, il passa en 1793 dans l'artillerie à La Fère, assista aux sièges de Landrecies, du Quesnoy et de Valenciennes, où il devint aide-de-camp du général Jacob. Il fit, en qualité de lieutenant-adjoint au génie, les campagnes de 1794 en Hollande et de 1795.
Appelé en 1798 au dépôt de la guerre, il subit de brillants examens, à la suite desquels il fut nommé capitaine-adjoint au corps du génie. Il devient aide-de-camp du maréchal Berthier en 1800 et le restera jusqu’en 1812.
Il participe à ce titre à pratiquement toutes les campagnes des guerres d’Empire, notamment en Espagne, où il sera blessé et fait prisonnier. Capitaine après Marengo, chef de bataillon après Austerlitz, il était déjà chevalier de la Légion d'honneur et colonel au siège de Saragosse.
En 1812, lors de la campagne de Russie, il est nommé général de brigade et chef d’état-major de Davout. Victime de gelure au visage, il quitte son poste lors de la retraite de Russie et est mis aux arrêts sur ordre de Napoléon Ier. Il sera libéré en mars 1813. Il servit dans l'armée plus de vingt ans et fut blessé au combat à plusieurs reprises.
Il avait reçu une dotation en Hanovre en 1808, une seconde dotation en Westphalie en 1810, avec la croix de l'ordre impérial de Léopold.
Il rejoint le service public dans les provinces illyriennes, puis à nouveau l’armée sous les ordres d’Oudinot, dont il devient le chef d'état-major. Pendant la campagne de Saxe, le général Lejeune se trouva à la bataille de Lützen, au passage de la Spree, à Bautzen, etc., et fut nommé officier de la Légion d'honneur et commandeur de l'ordre de Maximilien de Bavière.
A la bataille de Hoyersverda, le corps de Bülow écrasait le 12e corps formé en carré dans une prairie. Le général Lejeune, au risque d'être enlevé, s'aventura dans les lignes de l'ennemi avec un bataillon, la cavalerie du général Wolf et six pièces de 12. Il brisa toute l'artillerie prussienne prise au rouage, et sauva le maréchal Oudinot et son armée.
Blessé à nouveau à deux reprises, en Allemagne cette fois, il est autorisé à quitter l’armée en novembre 1813. Il se consacre alors à la peinture.
Le général Lejeune fut fait chevalier de Saint-Louis par Louis XVIII, et, en 1823, commandeur de la Légion d'honneur. Il reprend du service dans l’armée, maintenant royale, en 1818, jusqu’en 1824. Il sera cependant commandant de la Haute-Garonne en 1831.
Il épouse le 2 septembre 1821 Marie Adèle Amable Clary, sœur du général Marius Clary.
En 1824, le roi de Suède lui conféra la grand-croix de l'Ordre et de l'Epée.
En 1837, il devient directeur de l’École des beaux-arts et de l’industrie de Toulouse. Il sera élu maire de cette ville en 1841.
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la série PeintureListe des peintres
Portail de la PeintureLejeune n'avait pas oublié ses pinceaux sur le champ de bataille, et l'amour des arts ne l'avait pas abandonné. On a de lui un assez grand nombre de tableaux d'histoire très estimés. On distingue surtout le tableau de la bataille de Guirando, qui parut en 1819 et eut un succès prodigieux, et le tableau de la bataille de la Moskowa, le chef-d'œuvre de l'auteur. Il reste principalement connu pour ses tableaux de scène de batailles pleins de vigueur qui allie vérité historique et composition artistique, réalisé à l’aide de croquis pris sur le vif durant les combats.
On lui attribue généralement l’introduction, en France, de la lithographie qu’il avait vu utiliser à Munich dans l’atelier de son inventeur, Aloys Senefelder, en 1806.
Il dessina aussi quelques uniformes de l'armée impériale, dont celui des lanciers de Berg de Murat et celui des aides-de-camp de Berthier.
Il rédige ses mémoires qui seront publiées et réimprimées à plusieurs occasions.
Il meurt à Toulouse à l’âge de 73 ans d’une crise cardiaque.
Son nom est gravé sur l’Arc de Triomphe.
Tableaux majeurs
- Bataille d’Aboukir
- Bataille de la Moskova
- Bataille des Pyramides
Anecdotes
- Patrick Rambaud en a fait l'un des héros de son roman La Bataille, Prix Goncourt 1997.
Bibliographie
- Mémoires.
Source partielle
« Louis-François Lejeune », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)
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