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Les Montagnes hallucinées
Les Montagnes hallucinées (At the Mountains of Madness) est une nouvelle écrite par l’auteur d’épouvante et de littérature fantastique américain H. P. Lovecraft en février/mars 1931 et publiée à l’origine dans les numéros de février, mars et avril 1936 du magazine Astounding Stories. Cette nouvelle a connu de nombreuses rééditions depuis la mort de Lovecraft.
Cette histoire est considérée par le spécialiste de Lovecraft S.T. Joshi comme un tournant majeur dans la « démythification » du Mythe de Cthulhu.
Sommaire
Inspiration
Durant toute sa vie, Lovecraft montra un intérêt certain pour l’exploration de l’Antarctique. Selon son biographe S.T. Joshi, « Lovecraft a été fasciné par le continent Antarctique au moins depuis l’âge de 12 ans, lorsqu’il écrivit plusieurs petits traités sur les premiers explorateurs de l’Antarctique. »[1] À environ 9 ans, inspiré par le livre de W. Clark Russell The Frozen Pirate, Lovecraft avait écrit « plusieurs histoires » situées en Antarctique.[2]
Dans les années 1920, remarque Joshi, l’Antarctique était « l’une des dernières régions inexplorées sur Terre, comportant d’immenses étendues que le pied de l’Homme n’avait jamais foulées. Les cartes d’époque du continent montraient un grand nombre de blancs provocateurs, et Lovecraft pouvait faire travailler son imagination en les remplissant… sans trop se soucier d’être contredit dans l’immédiat. »[3]
La première expédition de Richard Evelyn Byrd eut lieu en 1928-1930, juste avant l’écriture de la nouvelle, et Lovecraft mentionna plusieurs fois l’explorateur dans ses lettres, remarquant notamment que « les géologues de l’expédition Byrd ont trouvé de nombreux fossiles indiquant un passé tropical ».[4]
Lin Carter, auteur américain de science-fiction, suggéra que l’une des inspirations des Montagnes hallucinées était la propre hypersensibilité de Lovecraft au froid, comme le prouva un incident durant lequel l’écrivain « perdit connaissance dans la rue et fut transporté inconscient dans une pharmacie » parce que la température avait chuté brutalement de 15˚C à -1˚C (de 60 degrés Fahrenheit à 30 degrés Fahrenheit). « La répugnance et l’horreur qu’évoquaient pour lui le froid furent retranscrits dans ce qu’il écrivait », écrit Carter, « et les pages des Montagnes Hallucinées transmettent la sensation suffocante d’anéantissement et de destruction provoquée par les températures sous zéro d’une façon si évocatrice que même Poe ne réussit pas à l'égaler."[5]
La source d’inspiration la plus évidente de Lovecraft pour Les Montagnes hallucinées est l’unique roman d’Edgar Allan Poe, Les Aventures d'Arthur Gordon Pym, dont la fin se situe en Antarctique. Lovecraft fait deux fois référence à l’histoire « dérangeante et énigmatique » de Poe dans son texte, et emprunte directement la mystérieuse phrase « Tekeli-li » à l’œuvre de Poe. Dans une lettre adressée à August Derleth, Lovecraft écrit qu’il tente de rechercher à la fin de sa nouvelle un effet similaire à celui atteint par Poe dans Arthur Gordon Pym.[6]
Une autre source d’inspiration supposée pour Les Montagnes hallucinées est le roman d’Edgar Rice Burroughs : Au cœur de la Terre (At the Earth’s Core) (1914), bâti sur le postulat que la Terre est creuse et que son centre est habité par une race de reptiles extrêmement intelligents, les Mahars. « Si l’on examine les ressemblances entre les Mahars de Burroughs et les Anciens de Lovecraft, on s’aperçoit que les deux races sont présentées de façon plutôt favorable, malgré les souffrances qu’ils infligent aux Humains », écrit le critique littéraire William Fulwiler. « Toutes deux sont ailées, ont les pieds palmés, et sont des races dominantes ; toutes deux sont des races scientifiques érudites aux connaissances avancées en matière de génétique, d’ingénierie et d’architecture ; enfin toutes deux utilisent les Humains comme du bétail. » Les deux histoires, note Fulwiler, décrivent de nouvelles techniques de pointe en matière de forage ; dans les deux histoires des scientifiques non-humains pratiquent la vivisection sur les Humains. Les Mahars de Burroughs emploient même une espèce de serviteurs connue sous le nom de Sagoths, qui ont probablement servi de modèle à Lovecraft pour ses Shoggoths.[7]
D’autres sources d’inspiration possibles comprennent Les Êtres de l’abîme (The People of the Pit) d'Abraham Merritt dont la description d’une cité souterraine dans le Yukon partage quelques ressemblances avec celle des Choses Très Anciennes de Lovecraft, et Un Million d’années après (A Million Years After) de Katharine Metcalf Roof, une histoire de dinosaures éclosant d’œufs vieux d’un million d’années, publiée dans le numéro de Novembre 1930 du magazine Weird Tales. Dans une lettre à Frank Belknap Long, Lovecraft décrivait cette histoire comme une version « pourrie », « de peu de valeur » et « puérile » d’une idée qu’il avait eue des années auparavant, et Joshi suggère que cela aurait pu l’inciter à écrire sa propre histoire de « réveil d’entités surgies des confins de l’Histoire de la Terre ».[8]
Le long passage historique de la nouvelle a peut-être été inspiré par Le Déclin de l’Occident (The Decline of the West) d’Oswald Spengler. Quelques détails de l’histoire pourraient être tirés du roman de l’exploration de l’Arctique de Matthew Phipps Shiel écrit en 1901 et réédité en 1930, Le Nuage Pourpre (The Purple Cloud).[9]
Une autre des nouvelles de Lovecraft, La Cité sans nom (The Nameless City) (1921), qui met en scène l’exploration d’une ancienne cité souterraine apparemment abandonnée par ses constructeurs non-humains, est un précurseur certain des Montagnes hallucinées. Dans les deux histoires, des explorateurs reconstruisent l’histoire des espèces non-humaines à partir de leurs œuvres d’art.[10]
Première publication
Cette histoire fut refusée par Farnsworth Wright, éditeur de Weird Tales, en raison de sa longueur. La nouvelle fut finalement publiée 4 ans plus tard dans le magazine Astounding Stories.
Synopsis
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
La nouvelle est écrite à la première personne, par le Professeur William Dyer, un géologue de l’Université de Miskatonic. Il relate cette histoire afin de révéler des secrets fermement gardés jusqu’alors et inconnus du public, dans l’espoir que cela dissuadera l’organisation prochaine d’une expédition scientifique en Antarctique fortement médiatisée. Dyer raconte comment, lors d’une précédente expédition qu’il dirigeait lui-même, un groupe de scientifiques de l’université Miskatonic découvrit de fantastiques ruines horrifiantes et un dangereux secret au-delà d’une chaîne de montagnes bien plus hautes que celles de l’Himalaya.
Tout commença lorsqu’une partie de l’expédition, qui était allée en reconnaissance, découvrit et traversa de hautes montagnes. Après avoir creusé dans les profondeurs d’une grotte souterraine, le groupe trouva les restes de 14 créatures mi-végétales, mi-animales, complètement inconnues de la science. Six des spécimens semblaient en très mauvais état, les huit autres étant étonnamment préservés. La grande ancienneté de la strate géologique dans laquelle ces « fossiles » avaient été trouvés posait problème, du fait de leur stade d’évolution particulièrement avancé. En raison de leur ressemblance avec les créatures mythiques du Necronomicon, les scientifiques du groupe les nommèrent « Choses Très Anciennes ».
Lorsque l’expédition principale perdit contact avec le groupe qui avait fait la découverte, Dyer et ses collègues entreprirent de se rendre jusqu’à leur camp pour savoir ce qui était arrivé au reste de l’expédition. Ils trouvèrent le camp dévasté et les hommes et les chiens de traîneau massacrés à l’exception d’un homme et d’un chien qui avaient mystérieusement disparu. Près du camp, ils trouvèrent six monticules de neige en forme d’étoiles, chacun contenant l’un des spécimens endommagés.
Le professeur Dyer et un étudiant nommé Danforth décidèrent alors d’aller explorer les montagnes à bord d’un avion, et découvrirent que celles-ci abritaient une immense cité de pierre abandonnée, composée de cubes et de cônes selon une architecture qui n’avait rien d’humain. En explorant l’un de ces cônes, Dyer parvint à retracer l’histoire des Choses Très Anciennes en interprétant leurs fantastiques gravures murales hiéroglyphiques.
Les Choses Très Anciennes vinrent sur Terre pour la première fois peu après la séparation de la Lune et de la Terre, et introduisirent la vie sur la planète. Elles bâtirent leurs cités avec l’aide des « shoggoths », des êtres créés pour accomplir n’importe quelle tâche, prendre n’importe quelle forme et refléter n’importe quelle pensée. Danforth et Dyer réalisèrent que les huit Choses Très Anciennes trouvées dans la grotte étaient encore vivantes lorsqu’ils trouvèrent un traîneau du camp abandonné dans la cité ; à leur grande horreur, ils s’aperçurent qu’il contenait les corps de l’homme et du chien portés disparus, et gardés de toute évidence comme spécimens pour des expérimentations scientifiques.
Les deux hommes finirent par trouver des traces de la mort de Choses Très Anciennes, juste avant de devoir s’enfuir vers leur avion, pourchassés par une horreur hululante qu’ils identifièrent comme un Shoggoth. Alors qu’ils s’envolaient, Danforth jeta un œil en arrière et vit quelque chose qui lui fit perdre instantanément l’esprit et qu’il refusa par la suite de décrire. Le professeur Dyer en conclut que les Choses Très Anciennes et leur civilisation avaient été détruites par les shoggoths qu’ils avaient créés, et termine en suppliant les organisateurs de la future expédition en Antarctique de renoncer à leur projet et de ne pas approcher ces choses qui ne devraient pas être relâchées sur cette Terre.
Personnages
William Dyer
(1875 env. - ? ) Narrateur du récit, Dyer est professeur de géologie à l’université Miskatonic d’Arkham et un des leaders de la désastreuse expédition Pabodie en Antarctique en 1930-1931. Il réapparaît dans la nouvelle Dans l’abîme du temps (The Shadow Out of Time), où il accompagne une expédition vers le Grand Désert de Sable d’Australie. Au cours de cette expédition, il sera « stupéfait de l’âge sans nombre des fragments » découverts, témoins de la présence sur les lieux d’une antique civilisation. Dans Les Montagnes hallucinées, il n’est jamais fait mention de son prénom et il n’est appelé « William Dyer » que dans L’abîme du Temps.
Danforth
Etudiant diplômé de l’université Miskatonic d’Arkham. Membre de l’expédition Pabodie, il accompagne Dyer lors d’un vol de reconnaissance au-dessus du «plateau de Leng» et devient fou après avoir aperçu quelque chose d’horrible. Il est décrit comme « un grand lecteur d’écrits étranges » et fait de fréquentes allusions à Edgar Allan Poe et au Necronomicon.
D’après le récit de Fritz Leiber, Vers Arkham et les Etoiles (To Arkham and the Stars), il recouvre la raison après un traitement expérimental à base de drogues développé par le professeur Morgan, mais ne garde aucun souvenir de l’horreur qu’il vit sur le plateau. Après quoi, il devient professeur de psychologie à l’université.
Frank H. Pabodie
Membre du département d’ingénierie de l’université Miskatonic, le professeur Pabodie invente pour l’expédition une foreuse expérimentale « unique en son genre : légère, portable et capable de s’adapter rapidement à des strates de dureté différente ». Il ajoute aussi des mécanismes de chauffage de l’essence et de démarrage rapide aux quatre avions de l’expédition. Lovecraft écrivit, à propos du nom « Pabodie » : « Je l’ai choisi en raison de son caractère typique de la Nouvelle Angleterre, mais pas suffisamment commun pour avoir des consonnances banales ou éculées. » C’est une variante de « Peabody », un nom familier à Lovecraft en raison du musée Peabody de Salem.[11]
Le Professeur Lake
Lake est professeur de biologie à l’université Miskatonic. C’est lui qui découvre en premier les Montagnes hallucinées en raison de son « étrange et bizarre insistance à vouloir s’aventurer à l’Ouest – ou plus exactement au Nord-Ouest », basée sur ses découvertes de fossiles étranges. Il découvre également les anciens spécimens extraterrestres qu’il nomme « Choses Très Anciennes » en raison de leur ressemblance avec « certains monstres d’un mythe ancien » décrits dans le Necronomicon. Il note que ses découvertes en Antarctique confirment ses théories selon lesquelles « la Terre a vu éclore des cycles entiers de vie organique avant de connaître celui qui commença avec les cellules de l’ère Archézoïque» et prédit que cette découverte « aura le même retentissement sur la biologie que les découvertes d’Einstein en eurent sur les mathématiques et la physique. » Les Choses Très Anciennes s’avérèrent finalement être des créatures vivantes et non des fossiles, et massacrèrent Lake et le reste de son groupe.
Le Professeur Atwood
Membre du département de physique de l’université Miskatonic et météorologue. Il fait partie du groupe de reconnaissance du professeur Lake et se fait massacrer lui aussi par les Choses Très Anciennes.
Interprétation de la nouvelle
D’après S.T. Joshi, qui fit de cette nouvelle l’histoire centrale de son premier volume de la série Annotated Lovecraft, les Montagnes hallucinées révèle la véritable vision de Lovecraft sur son oeuvre et démythifie la majeure partie de ses travaux précédents. Dès lors, on pourrait qualifier d'impropre l'expression Mythe de Cthulhu - qui n'est pas de Lovecraft et a été employée après sa mort pour désigner la majeure partie de son oeuvre. Beaucoup d’histoires de Lovecraft incluent des éléments qui appartiennent au surnaturel, comme les monstres et l’occultisme. Cependant, Les Montagnes hallucinées semble expliquer les origines de tels éléments, depuis les symboles occultes jusqu’aux « dieux » tels que Cthulhu, en termes rationnels. Les Montagnes hallucinées apporte de nombreuses explications au « Mythe de Cthulhu » en termes d’anciennes civilisations extraterrestres qui s’implantèrent sur Terre longtemps avant l’apparition des Humains. L’histoire a aussi popularisé le concept d’anciens astronautes venus sur Terre pour y apporter la vie, ainsi que celui de la place de l’Antarctique dans cette mythologie.[12]
Rapports de l’œuvre avec les autres histoires de Lovecraft
Les Montagnes hallucinées partage de nombreux liens avec d’autres histoires de Lovecraft. On peut citer :
- Les Shoggoths à la forme sans cesse changeante réapparaissent dans Le Cauchemar d’Innsmouth (The Shadow over Innsmouth) (1931), La Chose sur le seuil (The Thing on the Doorstep) (1933) et Celui qui hantait les ténèbres (The Haunter of the Dark) (1935).
- Les Choses Très Anciennes à la tête en forme d’étoile apparaissent également dans La Maison de la sorcière (The Dreams in the Witch House) (1933) lorsque le personnage principal, Walter Gilman, visite une de leurs cités dans l’un de ses rêves, et dans Dans l’abîme du temps (The Shadow Out of Time), nouvelle dans laquelle il est vaguement fait allusion à eux comme adversaires de la Grande Race de Yith.
- L’expédition est sponsorisée par la Fondation Nathaniel Derby Pickman, qui combine deux noms majeurs dans l’univers de Lovecraft : Derby et Pickman. Richard Upton Pickman est le personnage principal de la nouvelle de Lovecraft Le Modèle de Pickman (Pickman’s Model), et Edward Pickman Derby est le protagoniste de La Chose sur le Seuil, et aussi l’un de ses alter-egos littéraires.[13]
- Les Choses Très Anciennes rapportent l’arrivée de Cthulhu sur Terre et l’engloutissement de R’Lyeh, des événements rapportés dans L'Appel de Cthulhu (The Call of Cthulhu) (1928).
- La cité des Choses Très Anciennes est identifiée avec le Plateau de Leng, mentionné pour la première fois dans Celephais (1920).
- Certains membres de l’expédition ont lu l’exemplaire du Necronomicon que possède l’université Miskatonic.
Adaptations
Le film d'hommage à Lovecraft du réalisateur John Carpenter fut intitulé In the Mouth of Madness (1995) en référence à cette histoire, bien que le film n'ait aucun rapport avec la nouvelle.
Le réalisateur Guillermo Del Toro a écrit un script basé sur la nouvelle de Lovecraft, mais le projet d’adaptation en film se heurte à la réticence de la Warner à financer le projet. Selon Del Toro, « le studio est très réticent quant au coût du projet et à l’absence d’histoire d’amour ou de happy end ; mais il est impossible d’avoir l’un ou l’autre dans l’univers de Lovecraft. »[14]
L’éditeur de jeux Chaosium publia une campagne pour le jeu de rôle L'Appel de Cthulhu, intitulée Beyond the Mountains of Madness (Par-delà les Montagnes hallucinées, jamais traduit en français), prenant pour cadre les aventures d’une nouvelle expédition partie sur les traces de la première. Ce supplément est l’une des plus grosses campagnes jamais publiées pour ce jeu, et après avoir été en rupture de stock pendant plusieurs années, Chaosium a publié une nouvelle édition en couverture cartonnée en 2006.
Une adaptation radiophonique des Montagnes hallucinées a été réalisée par l’Atlanta Radio Theater Company.
La « HP Lovecraft Historical Society »[15] produisit une adaptation de l’histoire dans le style radiophonique des années 1930, avec des acteurs professionnels, une bande originale et des effets spéciaux. Le coffret est vendu avec des photos de l’expédition, des articles de journaux et d’autres bonus divers.
Divers
- Le livre de John Long, Les Montagnes hallucinées : une odyssée scientifique en Antarctique (Mountains of Madness: A Scientist's Odyssey in Antarctica) (2001) est le rapport d’une véritable expédition scientifique en Antarctique partie à la recherche de fossiles à proximité de l’endroit où se situe l’histoire. Fort heureusement, l’expédition ne connut pas le sort funeste des scientifiques de Lovecraft.
- Vers la fin de l’histoire, l’un des personnages récite par cœur le nom d’une série de stations de métro pour tenter de se calmer. Toutes ces stations existent encore sur la ligne « Red Line » du métro de Boston (bien que certaines d’entre elles aient changé de nom depuis).
- Certains pensent que Lovecraft fait référence à la famille « maudite » des Gedney à travers le personnage éponyme. Cette famille fut impliquée dans le fameux jugement des Sorcières de Salem.
- Les manchots géants qui se trouvent dans les ruines de la cité des Choses Très Anciennes furent inspirés par l’espèce préhistorique Anthropornis nordenskjoeldi.
- L'écrivain de science-fiction Arthur C. Clarke a écrit dès 1940 une parodie humoristique des Montagnes hallucinées, parue en français sous le titre Les Montagnes hallucinogènes.
Références
Livres
- (en) Lovecraft, Howard P. [1936] (2005). “At the Mountains of Madness”, At the Mountains of Madness: The Definitive Edition. New York, NY: The Modern Library. ISBN 0-8129-7441-7 (paperback).
- (en) Pearsall, Anthony B. (2005). The Lovecraft Lexicon, 1st ed., Tempe, AZ: New Falcon. ISBN 1-56184-129-3.
Sites internet
- (en) Long, John. Mountains of Madness: A Scientist's Odyssey in Antarctica. Retrieved on April 8, 2006.
Notes
- ↑ S. T. Joshi, The Annotated Lovecraft, p. 175.
- ↑ Joshi et Schultz, p. 132.
- ↑ Joshi, p. 18.
- ↑ H. P. Lovecraft, Selected Letters Vol. 3, p. 144; cité par Joshi, p. 183; voir également Joshi, p. 186.
- ↑ Lin Carter, Lovecraft: A Look Behind the Cthulhu Mythos, p. 84. Joshi considère cette suggestion comme "simpliste"--Annotated Lovecraft, pp. 17-18.
- ↑ H. P. Lovecraft, lettre à August Derleth, 16 Mai 1931; citée par Joshi, pp. 329-330.
- ↑ William Fulwiler, "E.R.B. and H.P.L.", Black Forbidden Things, p. 64.
- ↑ H. P. Lovecraft, Selected Letters Vol. III, p. 186; Joshi, p. 175.
- ↑ Joshi et Schultz, pp. 10-11.
- ↑ H. P. Lovecraft, "The Nameless City", Dagon and Other Macabre Tales, pp. 104-105; cité par Joshi, pp. 264-265.
- ↑ H. P. Lovecraft, Selected Letters Vol. V, p. 228; Joshi, p. 181.
- ↑ Jason Colavito, The Cthulhu Comparison
- ↑ Ibid, p. 146.
- ↑ Guillermo Del Toro Films, At the Mountains of Madness
- ↑ "HPLHS"
Voir aussi
Liens externes
- (fr) Les Montagnes hallucinées
- (fr) Textes originaux de Lovecraft sur Wikisource.
- (fr) Le Site et forum français sur Hp.lovecraft et sur le mythe de cthulhu .
- (fr) Catégorie Lovecraft, Howard Phillips de l’annuaire dmoz
- (en) The Narrative of Arthur Gordon Pym (Les Aventures d'Arthur Gordon Pym, Edgar Allan Poe; texte intégral.
- (en) "The People of the Pit", A. Merritt; texte intégral (pdf)
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