Les Arts et l'Amitié ou la franc maçonnerie aixoise

Les Arts et l'Amitié ou la franc maçonnerie aixoise

Les Arts et l'Amitié

La loge maçonnique « les Arts et l'Amitié » fondée le 23 février 1772 est la plus ancienne des loges de la franc-maçonnerie d'Aix-en-Provence.

Elle est depuis l'origine de celui-ci affiliée au Grand Orient de France.

Sommaire

Une vie mouvementée

Tout au long de ses 230 ans d'existence la loge maçonnique les "Arts et l'Amitié" de par ses heurs et malheurs représentera typiquement, voire fidèlement, les Maçons à travers l'Histoire.

Modèle d'intégration des roturiers sous l'Ancien Régime, en ébullition sous la Révolution avant d'être mise en sommeil par celle-ci, soumise sous le Premier Empire, elle renaîtra après le choc de la Restauration puis s'épanouira sous le Second Empire avant de vivre difficilement la période transitoire préalable à la Troisième République qui verra son épanouissement.

Dans sa grandeur, la qualité des travaux, l'implication des frères dans la vie politique de la cité ou la fraternité sociale qu'il couvera en son sein, l'atelier reflète le meilleur des hommes. Lorsqu'il cessera ses activités sous le régime du maréchal Pétain ou sera mis en sommeil par désaffection de ses membres ou pour irrégularité par le Grand Orient, il ne sera qu'un exemple de la faiblesse de ces mêmes hommes.

"L'Étroite Persévérance" avant l'"Amitié"

La plus ancienne des Loges connues à Aix-en-Provence est l'"Étroite Persévérance" fondée le 10 février 1762 par la Loge "La Prudence" sise à Marseilleet rattachée à la Grande Loge de France.

Le 10 mars 1764 l'"Étroite Persévérance" deviendra Loge capitulaire.

Puis un second Atelier est créé à Aix-en-Provence le 16 mars 1766 : les "Amis réunis".

Le 22 mai 1768 les deux Ateliers se réunissent et forment l'"Étroite Persévérance des Amis Réunis", toujours rangé sous la bannière de "La Prudence".

Le 4 juin 1769 "La Prudence" fusionna avec la Mère Loge Écossaise de Marseille, Saint Jean d'Écosse de Marseille, dont elle reconnut la suprématie entraînant derrière elle les Loges qu'elle avait fondées et notamment celle d'Aix-en-Provence à laquelle on accorda le titre de fille aînée.

Or l'"Étroite Persévérance" deviendra "les Amis de la Bienfaisance" qui se fondra en les Arts et l'Amitié sous la Restauration.

La Loge Saint Jean d'Écosse de Marseille, avait été fondée le 17 juin 1751 par Milord G. Walney, venu en France à la suite des Stuarts, qui deviendra la Loge Mère Loge Écossaise de tous les ateliers de France du même rite sous le sceau de l'Écossisme.

Néanmoins ce rattachement ne fut pas de l'avis de tous qui créèrent "Les Amateurs de la Vertu" qui prennent en 1771 le nom de la "Douce Harmonie".

Celle-ci ayant suspendu ses travaux, des Frères fidèles à la Grande Loge de France s'adressèrent à l'"Amitié" de l'Orient de Bordeaux créée le 1er février 1741 par la Grande Loge de France pour obtenir les constitutions.

Et c'est ainsi que naquît le 23 février 1772 l'"Amitié"[1].

Une naissance éphémère et un premier réveil

Après sa création le 23 février 1772 la Loge l'"Amitié" sera absorbée dès le 7 août 1774 par l'"Etroite Persévérance des Amis Réunis". Puis, un nouvel Atelier, "La Réunion des Vrais Amis", procédera à un premier réveil de la Loge initiale le 5 novembre 1781[2].

La tourmente révolutionnaire: la fermeture de tous les Ateliers

La Révolution amènera après une période d'effervescence la fermeture des trois Loges aixoises d'alors, l'"Etroite Persévérance des Amis Réunis" qui renaîtra plus tard sous le nom des "Amis de la Bienfaisance", l'"Amitié" et la "Réunion des Amis de la Paix"[2].

La renaissance sous le premier Empire

Sous l'Empire un nouvel Atelier, dénommé tout d'abord l'"Intimité" puis les "Préjugés Vaincus", reprendra le flambeau et le nom de l'"Amitié" le 24 juin 1803[2].

Et parallèlement, une nouvelle Loge sera créée qui portera pour la première fois l'appellation des "Arts et l'Amitié" le 18 juin 1810, essentiellement composée de militaires.

La fusion sous la Restauration

La Restauration qui avait dans un premier temps entraîné nouvelle fermeture des Ateliers maçonniques, verra la renaissance des "Amis de la Bienfaisance" en 1825, suivie du réveil et de la fusion de l'"Amitié et des Arts" et de l'"Amitié" le 18 juillet 1826. Celle-là rejoignant celles-ci le 11 juin 1829, transformant alors les "Arts et l'Amitié" en Loge capitulaire[2].

Le Second Empire: une ère de prospérité

Dans la préface de l'ouvrage de Madame Christiane DEROBERT-RATEL "Les Arts et l'Amitié et le rayonnement maçonnique dans la société aixoise de 1848 à 1871", le Professeur Bruno Étienne rappelle tout d'abord un fait brut à l'époque trois cents Maçons sont présents en la Ville d'Aix-en-Provence sur une population totale de 30.000 habitants, soit un pour cent de l'ensemble tous âges et sexes confondus.

Ainsi, les Frères sont-ils naturellement présents dans toutes les instances sociales.

Et le Professeur de relever très justement que l'"on passe de la sociabilité à la socialité puis à la politique par les Loges".

Loge au sein de laquelle les Francs Maçons pratiquent peu l'esotérisme qui ne deviendra mode que plus tardivement et principalement après la Seconde Guerre mondiale.

En effet, privés de liberté de réunion affirmée ou du droit d'association les Frères ne disposent pas encore du luxe utile mais supplémentaire de l'introspection.

En revanche, est d'autant plus importante la vie sociale de ces mêmes Francs Maçons participant activement aux bals, fêtes et cérémonies de la Ville.

C'est par conséquent sous le régime fort du Second Empire, tout au moins durant sa première décennie, que les "Arts et l'Amitié", et par là, la Franc-Maçonnerie aixoise connaîtra l'une de ses plus belles ères de prospérité.

La Troisième République: déboires et renouveau de la Loge

En 1870, les frères interrompent leurs travaux du fait de la guerre. Ceux-ci recommenceront dès le mois d'avril 1871 sous le titre provisoire de "la Concorde en Instance" avant la reprise du nom des "Arts et l'Amitié".

Une mise en sommeil sera ordonnée par le Grand Orient de France le 13 mai 1889 pour irrégularité, la loge ayant en effet cessé de correspondre avec le pouvoir central. Le Conseil de l'Ordre de l'obédience la relèvera de cette irrégularité en sa séance du 9 septembre 1890.

Affluent alors plusieurs professeurs de l'école normale, du lycée, de l'école des Arts et Métiers devenue École nationale supérieure d'arts et métiers, des magistrats dont deux avocats généraux à la cour d'appel, le commissaire central de police, le maire d'Aix-en-Provence Benjamin Abram.

La loge des "Arts et l'Amitié" reprendra son rôle central dans la vie politique, intellectuelle et philosophique de la Ville d'Aix-en-Provence. Un bel exemple en est encore fourni par Jules Sauteron de Seranon qui fréquentera de nombreuses années la loge cumulant les titres et fonctions d’avocat, de bâtonnier, d’académicien, d’officier municipal et de Vénérable[3].

La dernière clôture des travaux: 1940

En 1940, la franc-maçonnerie est dissoute sous le régime de la Révolution nationale. L'atelier des Arts et l'Amitié ferme les portes du local qu'il occupait depuis 1914 dans la chapelle désaffectée Sainte-Marthe. Le frère Gaston Weil, avoué près la cour d'appel, est victime de la chasse faite aux juifs et aux résistants, il sera arrêté, déporté et voué à la chambre à gaz. Un autre frère, Maurice Plantier, des Forces françaises de l'intérieur, sera traqué dans la plaine de Puyricard puis abattu d'une rafale de mitrailleuse à la veille de la Libération, jeté tête première dans un trou creusé au bord de la route de Venelles, son village natal. Il laisse alors une jeune veuve et un enfant en bas âge. En 1944, la libération de la ville fait suite au débarquement de Provence. C'est un membre de la loge les Arts et l'Amitié, le colonel Schuler, président du comité de libération qui le 21 août a l'honneur de remettre le drapeau tricolore à sa place au balcon de l'Hôtel de Ville[4].

Un bicentenaire fêté: 1772-1972

En 1972 est justement célébré le bicentenaire des Arts et l'Amitié avec notamment le discours alors prononcé par le Frère L. Corriol, Vénérable d'Honneur, ayant lui-même dirigé la Loge de 1959 à 1961.

L'histoire de la Loge se poursuivra jusqu'à nos jours avec de nombreux essaimages donnant lieu à la création des Ateliers qui composent le paysage maçonnique aixois actuel tant au sein du Grand Orient que dans d'autres obédiences, comme Le Droit humain.

Un projet moderne abouti: la "Convention Internationale des Droits de l'Enfant"[1]

La participation directe et essentielle de Frères de la Loge ainsi que ceux et celles d'autres obédiences à la rédaction puis à la proclamation le 20 novembre 1989 de la "Convention Internationale des Droits de l'Enfant" par l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies, ONU, témoigne de l'attention toujours soutenue des membres de l'Atelier pour les questions fondamentales de la Cité.

La Loge et la question religieuse: d'une relation évolutive au phénomène laïque

Le premier cinquantenaire de la Loge est marqué par sa proximité avec le fait religieux et les clercs eux-mêmes.

Ainsi à cette époque, être Frère Maçon, et membre d'une communauté religieuse était non seulement possible mais encore communément admis.

En 1815 par exemple le Frère d'Arlatan de Lauris qui fut Vénérable des "Arts et l'Amitié" était en même temps recteur de la Confrérie des Pénitents Gris, aussi dénommés Bourrais, dont la chapelle est toujours sise rue Lieutaud à Aix-en-Provence.

A l'époque du Second Empire, comme relevé dans l'ouvrage de Madame DEROBERT-RATEL, 91.24 % des Frères sont catholiques de confession, 4.38 % israélites et 4.38 % protestants.

Sous le vénéralat de Jules Sauteron de Seranon, 1863-1867 puis 1870, l'esprit de la Loge est encore nettement d'essence cléricale.

Ce n'est qu'à l'époque du Frère Dequaire, Professeur au Lycée, Orateur aux Convents de 1888 et 1892 que clercs et Maçons prennent nettement leurs distances avec les clercs.

Le discours de clôture prononcé par celui-ci lors du Convent (Vocabulaire de la franc-maçonnerie) de 1892, présidé par le Frère Paul Doumer, est un véritable programme d'action civique et sociale comprenant notamment l'appel à la nécessaire séparation de l'Église et de l'État.

La Troisième République verra venu le temps de l'anticléricalisme militant en réaction à l'hostilité manifestée par l'Église catholique.

Le 3 août 1892 le Frère Pourquery de Boisserin prononce une conférence sur le cléricalisme face à une Loge emplie d'esprit laïque.

En 1913 est initié au sein des "Arts et l'Amitié" le Frère Berthon, viticulteur de La Fare, ancien séminariste repenti, farouchement anticlérical, les temps ont alors changé.

La période de l'après seconde guerre porte encore les traces de cet anticléricalisme qui de militant, devient de bon teint, les Tenues ayant alors lieu le dimanche matin aux heures des Offices religieux, avant de mener aujourd'hui, à une laïcité apaisée.

La Loge: un lieu de mixité confessionnelle et sociale

Sous l'Ancien régime, la Loge est déjà lieu de rencontres interclasses sociales, où noblesse et peuple peuvent se rencontrer.

Tout au long du XIXe siècle et jusqu'à nos jours les conditions d'admission sont celles contenues dans les réglements particuliers des "Arts et l'Amitié" déterminés par les articles 80 du réglement de 1848, 4 et 5 de celui de 1863[5]:

"Aucun profane ne peut être proposé à l'initiation ni admis s'il n'a 21 ans accomplis, s'il n'est de bonnes moeurs et exerçant une profession honorable.

Sous le Premier Empire, la Loge est essentiellement composée de militaires, et la tendance politique est alors celle de la fidélité au régime impérial et de culte en la personne de Napoléon ce qui n'est d'ailleurs pas sans conséquence quant à l'indépendance d'esprit des Frères qui célèbrent "l'illustre héros dont la renommée avec ses cent voix en peut suffire pour raconter les exploits".

Les seuls membres du peuple alors admis sont principalement des Frères à talents préposés à l'entretien du Temple et à l'ordonnance des banquets.

Sous le Second Empire, la composition sociologique de la Loge a évolué et reflète le triomphe de la classe bourgeoise puisque commerçants et artisans représentent alors 53.79 % des membres des "Arts et l'Amitié".

Les anciennes classes dominantes ont cédé la place: le pourcentage de membres issus du clergé est de 0.76%, de l'armée 1.52 %, des propriétaires 11.36 %[6].

A ce premier mélange social s'en ajoute un autre tout aussi novateur celui des juifs et des chrétiens.

Sont ainsi Orateurs l'Avoué Bédarride de 1848 à 1850, Jules-Salomon Crémieu de 1863 à 1869, Benjamin Abram en 1869[7].

La présence de Frères de confession israëlite ne s'étant jamais démentie jusqu'à nos jours, illustrée entre autres par la présence du Frère Gaston Weil dont le tragique destin fut rappelé ci-dessus.

Esotérisme et Politique: deux aspects complémentaires d'une même pensée

Les activités des Francs Maçons sont organisées au cours de réunions dénommées Tenues (Vocabulaire de la franc-maçonnerie) au sein de Temple maçonnique.

Depuis l'origine de la Franc-maçonnerie moderne les Frères ont toujours été attirés, voire écartelés, entre deux thèmes distincts mais complémentaires: Ésotérisme et Politique au sens de science des affaires de la Cité.

Les Maçons membres des "Arts et l'Amitié" ne dérogeront pas à cette règle et s'intéresseront à ces deux aspects de la pensée.

Leurs travaux ésotériques sont réunis au sein des livres d'Architecture, mémoire de la Loge[8].

Mais ceux-ci ne donnent qu'une vision parcellaire du déroulement des Tenues (Vocabulaire de la franc-maçonnerie).

Ce pour deux raisons principales: l'oralité des débats d'une part, et la nécessaire discrétion afférente au Secret maçonnique d'autre part, ce dernier étant d'autant plus utile sous la gouvernance d'un régime politique fort, tels que le furent notamment les Premier et Second Empires.

Les travaux politiques extérieurs à la Loge, mais non sans conséquences sur l'activité de celle-ci, sont bien connus.

Tout au long du XXe siècle, de nombreux Frères se partageront encore entre leurs activités ésotériques et politiques dans un seul et même idéal d'humanisme.

Ainsi de 1848 à 1871, cinquante Maçons sont recensés au sein du corps municipal, et en même période au moins dix des onze conseillers généraux sont Francs Maçons[9].

Tout au long du XXe siècle, de nombreux Maçons continueront d'œuvrer en ces deux pôles de pensée politique et ésotérique, dans le souci constant d'un seul et même idéal d'Humanisme.

Les hommes qui la composent

Reflet de la pensée des hommes de la Ville d'Aix-en-Provence à travers son histoire, elle accueillera notamment Jean-Étienne-Marie Portalis en qualité d'orateur, Léopold Hugo, colonel du 20e régiment de ligne et père de Victor, ainsi encore que Félix Gouin.

Ce dernier, franc-maçon depuis 1919, Maire d'Istres, sera en juillet 1940 l'un des quatre vingt opposants parlementaires au Maréchal Pétain.

Fut également membre, François Adrien Boieldieu (1775‑1834)[10] Compositeur de musique lyrique, la plus célèbre étant un opéra‑comique La Dame blanche.

Enfin, le membre récent des "Arts et l'Amitié" le plus prolixe fut sans conteste Jean Mourgues dont les ouvrages principaux sont cités en annexe.

Les femmes ou soeurs qui l'accompagnent

La question de la mixité au sein de l'Obédience maçonnique du Grand Orient de France existait d'ores et déjà à l'aube du XIXe siècle.

Il était difficile, voire impossible, aux membres des "Arts et l'Amitié" de participer aux travaux de Loge sans ne serait-ce que l'accord tacite de leurs épouses.

L'approbation de celles-ci était même souhaitée et souvent obtenue en témoigne l'importance de l'activité féminine dans le cadre des actions philantropiques menées par les Maçons[11].

Était-il pour autant envisagé de procéder à leur initiation en tant que sœurs?

Les "Arts et l'Amitié" et d'autres Loges participeront souvent en avance sur leur temps à rapprocher les femmes de la société initiatique, bien avant la création de la Grande Loge féminine de France en 1935 laquelle faisait suite aux Loges dites d'adoption.

En témoigne notamment la preuve de Tenue mixte dès 1826[12], et celle d'initiations féminines durant le XIXe siècle [13].

La régularité et l'indépendance d'une Loge libre

La régularité et l'indépendance d'une Loge libre peuvent paraître deux principes d'égale valeur parfois antagonistes à concilier.

Et leurs rapports sont parfois tumultueux.

Les Tenues (Vocabulaire de la franc-maçonnerie) maçonniques sont soumises à un Rite (Vocabulaire de la franc-maçonnerie) dont l'Obédience maçonnique est garante.

Mais la seconde condition d'entrée en Maçonnerie, après la majorité, étant d'être un Homme libre[14], d'aucuns pourraient y voir contradiction.

La tutelle administrative du Grand Orient de France, garantie de la régularité de la Loge n'a jamais été contestée par les membres des "Arts et l'Amitié".

Mais celle-ci pourra aboutir dans les cas extrèmes à la suspension des travaux.

En 1886 par exemple la situation de la Loge déjà précaire deviendra catastrophique: effectif réduit à trente membres suite à démissions et radiations pour défaut de paiement de capitation (Vocabulaire de la franc-maçonnerie).

Le 15 mars 1887, les "Arts et l'Amitié" prendront la décision de suspension[15].

En 1890, sur intervention du Frère Dequaire, membre du Conseil de l'Ordre du Grand Orient, celui-ci décidera en sa séance du 9 septembre de relever la Loge de son irrégularité.

Une autre mise en sommeil, pour des motifs profanes, interviendra encore durant l'année 1940.

Annexes

Une œuvre éponyme de Louis Emmanuel Jadin en 1807.

Les vers d'André Chénier, Epîtres, A Le Brun et à Brazais:

"Ces héros, dans le sein de leur ville perdue,

S'assemblaient pour pleurer la liberté vaincue.

Unis par la vertu, la gloire, le malheur,

Les arts et l'amitié consolaient leur douleur."

Œuvres de Jean Mourgues:

  • Jean Mourgues, Religion Révélation Initiation - Certitudes illusoires, Dervy, 2002 (ISBN 9782844541888) 
  • Jean Mourgues, De la franc-maçonnerie ou le discours de nimes, EDIMAF, 1996 (ISBN 9782903846282) 
  • Jean Mourgues, La pensée Maçonnique- Une Sagesse Pour L'occident, PUF, 1995 (ISBN 9782130458005) 
  • Jean Mourgues, Franc-maçonnerie, individu, communauté, Detrad aVs, 1993 (ISBN 9782905319210) 
  • Jean Mourgues, Le choix de l'Homme - Une pensée maçonnique au quotidien, PUF, 1990 (ISBN 9782130432470) 

Œuvres de Monsieur le Professeur Bruno Étienne

  • Bruno Etienne, La spiritualité maçonnique : Pour redonner du sens à la vie, Dervy, 2006 (ISBN 978-2844544513) 

Œuvres de Madame Christiane Derobert-Ratel

  • Christiane Derobert-Ratel, Institutions et vie municipale à Aix-en-Provence sous la Révolution, 1789 - An VIII, Edisud, 1981 (ISBN 2857440928) 

Articles connexes

Bibliographie sélective

  • Christiane Derobert-Ratel, Les Arts et l'amitié et le rayonnement maçonnique dans la société aixoise de 1848 à 1871, Edisud, 1987 (ISBN 9782857442707).
    Ouvrage publié avec le concours du Centre national des Lettres
     
  • Charles Cohen, Les Grandes Figures Du Barreau D'Aix-En-Provence, Société des Ecrivains, 2004 (ISBN 2-7480-1347-6) 
  • Jean-Claude Pouzet, La Résistance mosaïque. Histoire de la Résistance et des résistants du pays d'Aix 1939-1945, Jeanne Laffitte, 1999 (ISBN 978-2862762111) 
  • Maurice Agulhon, Pénitents et francs-maçons de l'ancienne Provence , essai sur la sociabilité méridionale, Editions Fayard, 1992 (ISBN 2213014337) 
  • Collectif, Les contentieux de l'appartenance: Journées d'études des 19 et 20 décembre 2002, L'Harmattan, 2006 (ISBN 9782296006690).
    Journées organisées à Toulon par le centre d'études et de recherches sur les contentieux (CERC)
     [2]
  • Cahiers de la Méditerranée vol. 72–2006, La Franc-Maçonnerie en Méditerranée (XVIIIe - XXe siècle) Culture politique et émancipation nationale : le XIXe siècle Sociabilité politique et apprentissage de la démocratie représentative en Franc-maçonnerie à Marseille et en Provence dans les années 1860-1870 Joshua Adel
  • Archives départementales des Bouches du Rhône, 160 J 1-49, Notice biographique : Loge « Les arts et l’amitié », fonds de 1829 à 1988: Règlement de la loge, composition des membres, livres d’architecture de la loge, délibérations, fêtes dont fête du centenaire de la loge en 1873, travaux de l’assemblée générale du Grand Orient de France (1892) et séances (1945-1953), protocole des séances, récupération des biens spoliés (1940-1950), comité de laïcité, conseil de l’ordre, documents de la caisse de la loge, tableau des membres de la loge (après la Seconde Guerre mondiale)

Notes et références

  1. Derobert-Ratel 1987, p. 14
  2. a , b , c  et d (Derobert-Ratel 1987, p. 16-17)
  3. (Cohen 2004, p. chapitre Jules Sauteron de Seranon)
  4. (Pouzet 1999)
  5. (Derobert-Ratel 1987, p. 21 et suivantes)
  6. (Derobert-Ratel 1987, p. 281)
  7. Les contentieux de l'appartenance, page 139
  8. Archives départementales des Bouches du Rhône, 160 J 1-49, Notice biographique : Loge « Les arts et l’amitié », fonds de 1829 à 1988
  9. Derobert-Ratel 1987, p. 171
  10. François Adrien Boieldieu
  11. Derobert-Ratel 1987, p. 145
  12. Derobert-Ratel 1987, p. 127, gravure
  13. Derobert-Ratel 1987, p. 36, gravure
  14. Derobert-Ratel 1987, p. 21
  15. ↑ Archives départementales des Bouches du Rhône, 160 J 1-49, Notice biographique : Loge « Les arts et l’amitié », fonds de 1829 à 1988
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