Langue sémitique

Langue sémitique

Langues sémitiques

Répartition géographique antéislamique des langues sémitiques.

Les langues sémitiques forment un groupe de langues parlées dès l'antiquité au Moyen-Orient, au Proche-Orient et en Afrique septentrionale. Ces langues sont qualifiées « sémitiques »[1] depuis 1781[2]. La théorie linguistique évolue, et les rassemble dans un groupe de langues chamito-sémitiques dont l'extension se serait opérée de l'Asie vers l'Afrique[3]. Un nouveau courant linguistique, encore controversé, inverse l'expansion de ces langues de l'Afrique vers l'Asie[4] et fait de leur ensemble une famille de langues afro-asiatiques[5].

Des langues sémitiques archaïques tels l'akkadien et l'ougaritique sont attestées depuis plus de quatre millénaires. Les plus anciens documents cunéiformes en akkadien datent de la seconde moitié du troisième millénaire avant J.-C. et l'archéologie découvre d'autres documents akkadiens ultérieurs jusqu'au début de l'ère courante[6].

Les langues sémitiques contemporaines les plus parlées sont l'arabe (plus de 300 millions de locuteurs), l'amharique (27 millions), l'hébreu (8 millions), le tigrinya (6,75 millions) et le soureth (2 millions[7]). Elles constituent aujourd'hui, avec le maltais, (400 000 locuteurs) les seules langues sémitiques officielles, bien que des langues utilisées en Éthiopie, en Érythrée, à Djibouti et dans l'actuelle Somalie puissent s'y raccrocher.

Les langues sémitiques se caractérisent, entre autres, par la prédominance de racines trilitères[8] et par l'usage de consonnes laryngales, gutturales et emphatiques.

Sommaire

Évolution historique

Étymologie

L'adjectif « sémitique » dérive du nom commun « sémite », utilisé pour la première fois en Europe vers la fin du XVIIIe siècle par l'historien philologue allemand August Ludwig von Schlözer. Il construit ce terme à partir du nom propre de Sem fils de Noé, rencontré dans la Bible au livre de la Genèse (Berechit en hébreu) et plus spécialement[9] au chapitre 10, verset 31 qui dit : « אֵלֶּה בְנֵי־שֵׁם לְמִשְׁפְּחֹתָם לֹלְשֹׁנֹתָם בְאַרְצֹתָם לְגוֹיֵהֶם » et se traduit « Tels sont les descendants de Sem, selon leurs familles et leurs langages, selon leurs territoires et leurs peuplades » [10].

Origine et expansion géographique

Arbre linguistique des langues sémitiques.

La linguistique, au dix-neuvième siècle, soutenait l'origine asiatique des langues sémitiques. Aux vingtième et vingt-et-unième siècles, de nouvelles hypothèses avancent une origine africaine des langues sémitiques dont la famille serait partie intégrante d'un groupe plus large de langues afro-asiatiques.

Quatrième millénaire avant l'ère courante

Pour les orientalistes du dix-neuvième siècle, tel l'allemand Theodor Nöldeke[11] (1836-1930), les langues sémitiques dériveraient d'une langue hypothétique, le proto-sémitique. Cette langue-mère serait née au Moyen-Orient, avant de se répandre au Proche-Orient puis à l'Afrique septentrionale.

En 1998, Mc Call émet l'hypothèse inverse d'une origine africaine du proto-sémitique[12].

En 2004, les linguistes Ehret, Keita, Newman et Bellwood soutiennent que le proto-sémitique est originaire d'Afrique et que, suite à de probables migrations du Sahara à la fin du Néolithique, il apparait au Moyen-Orient vers 4 000 av. J.-C.[13]

Troisième millénaire AEC

L'antique cité d'Ebla fut découverte en 1964 sur le site de Tell Mardikh en Syrie. En 1974 quarante-deux tablettes portant une écriture cunéiforme furent extraites des ruines d'un palais datant de l'âge du Bronze ancien (2400-2225 avant l'ère courante). En 1975 dix-sept mille tablettes furent ensuite mises au jour. L'étude de ces tablettes présente une langue archaïque dont certains traits morphologiques rappellent l'akkadien, et dont le lexique semble s'apparenter à l'hébreu et à l'araméen.

Linguistiquement, le rattachement de l'éblaïte au proto-sémitique reste encore problématique.

Deuxième millénaire AEC

Des langues sémitiques orientales dominent, au début du deuxième millénaire av. J.-C., en Mésopotamie. L'akkadien est un terme générique qui s'oppose au sumérien, langue non-sémitique parlée en basse-Mésopotamie. L'akkadien fleurit en deux dialectes, le babylonien et l'assyrien. L'archéologie fournit des documents cunéiformes écrits entre 2500 av. J.-C. et le début de l'ère courante[14].

Des langues sémitiques occidentales, parlées de la Syrie au Yémen, livrent progressivement des textes écrits. Des textes en proto-canéen datent de 1 500 av. J.-C. et attestent l'usage d'une langue sémitique occidentale à cette époque. Des tablettes écrites en ougaritique[15] ont été découvertes en Syrie du Nord, datant de 1 300 av. J.-C. Vers cette époque, des nomades araméens font incursion dans le désert syrien.

Le vieux sudarabique est une langue sémitique méridionale.

Premier millénaire AEC

Au premier millénaire av. J.-C., l'alphabet s'étant largement répandu, toute une série d'autres langues devinrent accessibles : l'araméen et le vieux sudarabique. Durant cette période, le système de déclinaisons, encore vigoureux dans l'ougaritique, semble décliner pour donner naissance aux langues sémitiques du nord-ouest. Les Phéniciens répandent le canéen à travers une bonne partie de la Méditerranéee, tandis que son cousin, l'hébreu devient la langue de la littérature religieuse avec la Torah et le Tanakh . Avec les conquêtes de l'empire assyrien, l'araméen devient la lingua franca du Croissant fertile, supplantant toutes les autres langues, notamment l'akkadien et le phénicien, tandis que l'hébreu subsiste en tant que langue liturgique. C'est à peu près à cette époque qu'apparaissent des textes écrits en guèze, première apparition écrite des langues sémitiques éthiopiennes.

Inventaire

Sémitique oriental

Lettres d'Amarna, XIVe siècle siècle AEC.
Article détaillé : Akkadien.

Cette branche contient une seule langue, l'akkadien, connue grâce aux inscriptions cunéiformes de Mésopotamie (3000 ACN), dans une partie de l'actuel Irak. C'est la langue qui a supplanté le sumérien. Des textes antiques rédigés en akkadien se détachent Enuma Elish et l'Épopée de Gilgamesh.

Deux dialectes en sont issus : l'assyrien dans le nord de la Mésopotamie et le babylonien dans le sud. Cette dernière langue fut notamment utilisée par Aménophis IV (Akhénaton) pour communiquer avec ses vassaux cananéens et syriens, dans les lettres d'Amarna datant du quatorzième siècle avant l'ère courante, dont un exemplaire est photographié est vicible ci-contre.

Sémitique occidental

La différence principale entre le sémitique oriental et occidental réside dans le système verbal. En effet, le verbe, en sémitique occidental, utilise un préfixe pour exprimer le futur et un suffixe pour le passé. Le sémitique oriental utilise dans les 2 cas des préfixes.

Le sémitique occidental enfanta également l'article défini et l'alphabet (cf. plus bas).

On distingue deux groupes occidentaux : le septentrional et le méridional. Les deux se distinguent surtout par la formation du pluriel : suffixe pour le nord, brisé pour le sud (modification interne du nom : il n'existe pas de radical, comme en français par exemple).

Sémitique occidental septentrional

Cette branche comprend quatre groupes linguistiques.

Amorrite
Article détaillé : Amorrite.

L'amorrite désigne une langue de la première moitié du 2è millénaire ACN. Ses premiers locuteurs furent des nomades. Cette langue peut être rattachée à l'ougaritique.

Ougaritique

L'ougaritique apparaît avant le Cananéen, près de l'ancienne cité d'Ougarit, au nord des côtes phéniciennes (voir également Ras Shamra. Il fut parlé et écrit (en cunéiforme, emprunté aux Sumériens) aux alentours du 14è et du 13è siècle ACN, avant que la ville ne soit saccagée.

Langues cananéennes
Bible hébraïque, XIIe siècle.
Article détaillé : hébreu.

Les langues cananéennes regroupent

  • le phénicien et le punique parlé à Carthage,
  • l'hébreu,
  • mais aussi les langues ammonite, moabite, et édomite parlées sur la rive gauche du Jourdain et de la Mer Morte, soit l'actuelle Jordanie. De ces trois langues, quelques inscriptions seulement sont parvenues jusqu'à nos jours.

Le phénicien et le punique furent parlés jusqu'au Ve siècle dans le bassin méditerranéen: saint Augustin en était familier...

Initialement, toutes ces langues furent écrites à l'aide de l'alphabet phénicien.

Les langues cananéennes furent supplantées par l'araméen.

Araméen
Articles détaillés : araméen et judéo-araméen.

L'araméen apparut vers 850 AEC en Syrie, et dès le VIe siècle fut utilisé comme lingua franca, de l'Égypte à l'Afghanistan. Seul le grec rivalisa avec l'araméen au Moyen-Orient. Ainsi, par exemple, la lingua franca des Hébreux à l'époque du Christ était l'araméen. Celle-ci fut donc la championne des langues sémitiques du VIe siècle jusqu'au VIIe siècle, et les conquêtes arabes. Depuis cette date, la langue sémitique la plus répandue est l'arabe.

L'ancien araméen (aussi appelé impérial, ou encore pré-chrétien) est connu à travers de nombreux papyrus, documents, et certains livres de l'Ancien Testament. Il se distingue des langues canéennes par le passage de la voyelle â à la voyelle ô.

À l'époque du Christ, l'araméen (récent) avait évolué en différentes formes régionales. On distingue l'araméen occidental (Palestine), comprenant le nabatéen (autour de Petra), et l'araméen oriental, comprenant notamment le néo-araméen (ou soureth) et le syriaque.

Actuellement, seul le grec peut prétendre avoir une aussi longue histoire documentée ininterrompue que l'araméen (2800 ans !).

Sémitique occidental méridional

Ce groupe se distingue du groupe septentrional par la conservation de la flexion nominale et la généralisation des pluriels brisés.

Langues sudarabiques

Les langues sudarabiques rassemblent les langues d'anciennes inscriptions (du 7è au 5è siècle ACN) et des langues vernaculaires actuelles du Yémen et d'Oman (qui n'ont pas d'écritures propres). Le sudarabique se distinguait par l'utilisation de deux formes du passé : l'indicatif et le subjonctif.

Actuellement, elles sont au nombre de 6, au Yémen et en Oman : le méhri, le hobyot, le harsusi, le bathari, le jibbali et le soqotri. Elles sont toutefois menacées de disparition, l'arabe étant la seule langue officielle de ces deux pays et langue de religion.

Arabe
Page du XIIe siècle d'un Coran.
Article détaillé : Arabe.

La langue arabe, qui se présente aujourd'hui sous la forme de l'arabe standard moderne, comprend un état de langue nommé arabe classique, et différents états de langues dialectaux dont l'ensemble forme l'arabe dialectal[16].

Une liste des pays de langue arabe permet de situer géographiquement ces dialectes. L'Hassaniyya est parlé en Mauritanie et dans les pays limitrophes. L'arabe maghrébin est parlé du Maroc à la Lybie, ses variantes sont l'arabe marocain (et l'arabe saharien et l'arabe oranais), l'arabe tunisien (dont une variante est le judéo-tunisien), et l'arabe algérien (que voisine l'arabe nedromi et le dialecte djidjélien). Toujours en Afrique septentrionale se parlent aussi l'arabe égyptien et l'arabe tchadien.

En Méditerranée se parlaient autrefois l'arabe andalou et l'arabe sicilien, ce dernier ayant dérivé vers le maltais, un des rares dialectes arabes écrits à l'aide de l'alphabet latin. Le maltais, langue hybride, fut fortement influencé par le phénicien, l'arabe, l'ottoman, le sicilien, l'italien et l'anglais.

Parmi les dialectes arabes parlés en Asie se détachent l'arabe syro-libano-palestinien et l'arabe des pays du Golfe, mais aussi le judéo-arabe.

Les plus anciens textes en arabe, écrits avec un alphabet dérivé du nabatéen date du 4è siècle PCN.

Les peuplades arabes méridionales utilisent l'écriture safaïtique.

Henri Fleisch est l’auteur d'un Traité de philologie arabe écrit entre 1961 et 1977.

Langues éthiopiennes
Articles détaillés : guèze et amharique.

La forme la plus ancienne de la langue est le guèze (ou ge'ez), appelée communément éthiopien, et divergea des langues sudarabiques vers le début de l'ère chrétienne. Son écriture était syllabique, et la voyelle concluse dans la consonne. Le guèze s'est éteint vers l'an 1000.

Plusieurs langues sémitiques existent encore aujourd'hui en Ethiopie, mais ne sont pas des descendantes directes du guèze. La langue dominante est aujourd'hui l'amharique, langue officielle, mais dont l'origine est obscure. Elle diffère notamment très fortement des langues sémitiques dans sa syntaxe.

Éblaïte

Article détaillé : Éblaïte.

La langue éblaïte est une langue sémitique très archaïque, parlée au 3è millénaire ACN, dans l'antique cité-État d'Ebla. Sur le site, environ 17.000 tablettes ont été retrouvées, écrites en cunéiforme (80% d'origine sumérienne, 20% propre à l'usage de l'éblaïte).

Bien que proche de l'akkadien, la langue possède également des caractéristiques propres au sémitique occidental. On ne sait donc pas dans quelle catégorie la placer.

Description linguistique

Écritures

Alphabets

On ne peut parler des langues sémitiques sans ajouter une note sur les alphabets permettant de les transcrire. En effet, le plus célèbre d'entre eux (l'alphabet phénicien) est l'ancêtre direct des alphabets grec, latin, arabe et hébreu. C'est peu dire de son succès sur ces 34 derniers siècles.

Évolution vers l'alphabet latin.

Pour plus d'informations, reportez-vous sur les articles spécifiques suivants.

Alphabet protosinaitique basé sur les hiéroglyphes.

Transcription

Lexiques

Toutes les langues sémitiques ont la caractéristique commune de construire leurs mots sur une racine trilitère formée de trois consonnes porteuses du sens fondamental du lexème qui l'intègre.

En raison de l'origine commune des langues sémitiques, elles partagent beaucoup de mots et de racines. Le tableau ci-après reprend quelques unes de ces similitudes.

Akkadien Araméen Arabe Hébreu traduction française
zikaru dikrā ḏhakar zåḵår homme, mâle
maliku malkā malik mĕlĕḵ roi
imêru ḥamarā ḥimār ḥămōr âne

Ce n'est évidemment pas une généralité, mais cela explique que dès la plus haute Antiquité les liens de parenté entre l'hébreu, l'araméen et, l'arabe furent rapidement établis.

Langues liturgiques

Beaucoup de langues sémitiques sont devenues des langues liturgiques, utilisées lors des cérémonies religieuses. Ainsi, l'hébreu en tant que langue vivante a été supplanté par l'araméen et s'est éteint vers 200 ACN. Elle ne survécut que comme langue liturgique, et ce n'est qu'au XIXe siècle que l'hébreu parlé en Israël a été reconstruit par Eliézer Ben Yehoudah sur base de l'hébreu liturgique et en s'inspirant également de l'arabe.

La connaissance des ces langues est notamment une nécessité pour les exégètes du christianisme, de l'islam et du judaïsme.

Voici une liste reprenant quelques langues liturgiques sémitiques et les groupes religieux correspondants.

Langues contemporaines

(Estimation du nombre de locuteurs actuels des langues sémitiques les plus répandues.)

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

  • H. Fleisch, Introduction à l'étude des langues sémitiques (épuisé).
  • Père Jean Rhétoré, Grammaire de la Langue Soureth, 255 pages, imprimerie des Pères Dominicains, Mossoul, 1912.
  • Costaz Louis, Dictionnaire Syriaque-Français, 421 pages, imprimerie catholique de Beyrouth, 1963.
  • Maurice Olender, Les langues du paradis, Seuil, 1994.
  • M-C Simeone-Senelle, Les langues sudarabiques modernes, des langues sémitiques menacées ? (CNRS) 1997.
  • Jean-Claude Haelewyck, Grammaire comparée des langues sémitiques. Éléments de phonétique, de morphologie et de syntaxe, coll. Langues et cultures anciennes 7, éd. Safran [3] Bruxelles, 2006. (ISBN 2-87457-003-6)
  • Le Vif-L'Express, n° 2871, 14/28 juillet 2006.
  • (en) Parpola Simo, Assyrian-English-Assyrian Dictionary, 290 pages,Vammalan Kirjapaino Oy/Eisenbrauns, Helsinki, 2007, (ISBN 10 952-10-1332-X).
  • Bruno Poizat, Manuel de Soureth, 271 pages, éd. Geuthner, Paris, 2008. (ISBN 9782705338046)

Notes et références

  1. Johann Gottfried Eichhorn, Repertorium, troisième volume, page 161, Leipzig 1781.
  2. Paul Joüon, Grammaire de l'hébreu biblique, page 2, 1923. Cet auteur cite les références suivantes:
    * Lidzbarski, Handbuch der nordsemitischen Epigraphik, 1898,
    * Theodor Nöldeke, Die semitischen Sprachen, 1899,
    * Cooke, A text-book of north-semitic inscriptions, 1903,
    * Brockelmann, Grundriss de vergleichenden Grammatik der semitischen Sprachen (1, pp 1-34) 1908.
  3. David Cohen, « Chamito-sémitiques (langues) » dans Encyclopædia Universalis, 2007.
  4. Gabor Takacs, Selected new Egypto-Afrasian correspondences from the field of anatomical terminology, in Papers from the 8th Italian Meeting of Afroasiatic Linguistics, Naples, 1995,
    * Alain Anselin, L'Oreille et la Cuisse. Essais sur l'invention de l'écriture hyérogliphique égyptienne, éd. Tyanaba, 1999.
  5. Lionel M. Bender, Omotic : a New Afroasiatic Language Family, Museum Series, 3, Carbondale, 1975,
    * Christopher Ehret, Reconstructing Proto-Afroasiatic (Proto-Afrasian): Vowels, Tone, Consonants, and Vocabulary, University of California Press, 1995.
  6. Paul Joüon, opus citatum, page 2b
  7. Archives de Zindamagazine
  8. Paul Joüon, op.cit., page 3j, utilise l'orthographe « trilittère » pour qualifier les racines composées de trois consonnes.
  9. Roberto Strauss, Hebräisch Wort für Wort, adaptation française sous le titre L'hébreu de poche, page 1, Chennevières-sur-Marne 2004.
  10. texte et traduction du Grand-Rabbin Zadoc Kahn, La Bible, traduction intégrale hébreu-français, texte hébraïque d'après la version massorétique, page 21, Éditions Sinaï 1994.
  11. Theodor Nöldeke, Die semitischen Sprachen, 1899.
  12. Daniel F. Mc Call, The Afroasiatic Language Phylum: African in Origin, or Asian ?, © 1998, The University of Chicago Press, voir : [1] (en).
  13. Christophe Ehret, S. O. Y. Keita, Paul Newman et Peter Bellwood, The Origins of Afroasiatic, revue Science du 3 décembre 2004, Vol. 306. no. 5702, page 1680, voir : [2] (en).
  14. Paul Joüon, op. cit., page 2.
  15. Stanislav Segert, A Basic Grammar of the Ugaritic Language: With Selected Texts and Glossary, University of California Press, 1984.
  16. Boutros Hallaq, Professeur à Sorbonne III, Quarante leçons pour parler arabe, page 25.
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