- Lagardelle-sur-lèze
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Lagardelle-sur-Lèze
Lagardelle-sur-Lèze Pays France Région Midi-Pyrénées Département Haute-Garonne Arrondissement Arrondissement de Muret Canton Canton de Portet-sur-Garonne Code Insee 31263 Code postal 31870 Maire
Mandat en coursJacques Ragot
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Lèze-Ariège-Garonne Coordonnées
géographiquesAltitudes moyenne : 183 m
minimale : 167 m
maximale : 217 mSuperficie 13,78 km² (1 378 ha) Population sans
doubles comptes2 181 hab.
(1999)Densité 158 hab./km² Lagardelle-sur-Lèze est une commune française, située dans le département de la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Lagardellois.
Sommaire
Blason
Blason : Elles se composent de « deux gueules, à la croix fichée dans un monde, posées sur deux croissants, accostée de deux tours crénelées et maçonnées de sable, le tout d’or ».
La niche contenant ces armoiries, sur la façade de l’ancienne mairie, ont été sculptées par Raymond Abribat, natif de Lagardelle-sur-Lèze. Officialisées en 1965 par Monsieur Blanquières, conservateur en chef des archives départementales.
Géographie
Commune située à 25 km au sud de Toulouse, à 8 km à l'est de Muret, sur la rivière Lèze
Histoire
Lagardelle a assisté à des évènements qui, somme toute, se bornèrent principalement au passage des légions guerrières. S’il est hasardeux de dire qu’elle vit les légions romaines, on peut penser qu’elle vit probablement Charlemagne au retour de Roncevaux, rejoindre le couloir du Rhône pour regagner la Germanie. Mais, il est certain, que ce 11 septembre 1213, Simon de Montfort qui avait le matin même quitté Saverdun pour gagner Muret par Auterive, passa dans l’après-midi sous les murs de notre cité.
Et ils sont nombreux, ceux qui parmi nous, ont encore la tête pleine de bourdonnement qui durant trois jours et trois nuits, accompagna la course fantastique des Armées Allemandes quittant la Côte Atlantique pour la Méditerranée, les 10, 11 et 12 novembre 1942.
Étymologie
Les gallo-aquitains l’appelaient « GARD », qui en langue celtique veut dire « rapide, élevé, escarpé ».
Nos vieux aïeux « les Sotiates », comme tous les peuples gaulois, parlaient la langue celtique.
Ils habitaient tout le pays y compris entre la Garonne et l’Ariège, depuis la jonction des deux fleuves jusqu’à la chaîne des Pyrénées.
La ville de « Vicdessos » en Ariège et le torrent « le Sos » en sont le témoignage.
Les gallo-romains s’étant rendus maîtres du pays, latinisèrent le nom de « GARD », en firent « GARDUA » gardienne, parce que placée sur une éminence, d’où l’on pouvait surveiller, à la fois, les vallées de la Lèze et de l’Ariège. « GARDUA » en était la première gardienne.
« GARDUA » devint « GARDUELLA », et « GARDELLA »
En 1370, nous trouvons « GARDELLO », observatoire, et insensiblement, on a prononcé « GARDELLE », puis « LA GARDELLE », en deux mots.
On y adjoint après la révolution de 1789 le complément « sur Lèze » pour la différencier de son homonyme du département du Lot.
Une autre « Lagardelle » se trouve dans le Lot « Rive gauche de la rivière Lot – entre les agglomérations de Luzech et de Puy-l'Évêque »
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 2014 Jacques Ragot PS 1977 2001 Albert Trainini Gauche 1971 1977 Françoise Sirol Gauche 1968 1971 François Montastruc Droite 1959 1968 Marc Sirol 1945 1959 Théodore Faure 1929 1945 Joseph de Bonnefoy 1925 1929 Raymond Cambon 1919 1925 Joseph Garrigues 1904 1919 Auguste d'Aldeguier 1884 1904 Jean-Marie Montastruc Toutes les données ne sont pas encore connues. La commune fait partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 587 610 914 1 139 1 823 2 181 2 563 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
2005 : Population provisoire (enquête annuelle).Lieux et monuments
- Église : XIIe siècle – 2 cloches du XVIe (1523). L’église de Lagardelle située sur un monticule qui domine la Vallée de la Lèze, à 8 km de MURET, date du XIIème siècle : l’histoire nous démontre qu’elle fut remaniée à peu près tous les 100 ans. En 1250 le clocher avait la forme d’une main ouverte.
L’ancien clocher, en 1789, comportait 5 cloches. Toutes furent descendues du clocher pour être utilisées à faire des canons et portées à Muret. Seules les deux grosses cloches existantes ne furent pas livrées à Muret.
Le vieux clocher fut démoli en 1867 et l’actuel construit la même année.
En 1959, suite à un tassement de terrain les deux porches qui avaient été construits, se déplaçaient et entraînaient le clocher. Il fallut à nouveau envisager des réparations. Les démolitions commencèrent tout en épargnant un maximum du monument. C’est ainsi que l’on conserva les 4 colonnes d’entrée, le portail en bois et les vitraux du XVIIe siècle qui furent restaurés et replacés.
Certaines pièces ont été classées :
une croix processionnelle cuivre doré repoussé, sur une âme de bois du XVIe siècle, deux cloches bronze datées de 1523, Notre Dame de la Pitié, groupe surmontant l’autel de la chapelle latérale Sud, en bois peint et doré du XVIIe siècle, une croix processionnelle argent en partie dorée sur âme de bois, du XIIe siècle.
- Presbytère : 1850
- Ancienne mairie : 1788
- château des sœurs : XVIe siècle
- château de Redon : XVIIIe siècle
- château du Vignaou : fin XVIIIe siècle rénové en 1998
- Les châteaux
- le premier se situe à l’extrémité Sud de la grande rue, en face de l’église. La famille du Bourg en prit la charge, et s’employèrent à restaurer l’église et le clocher que l’on peut admirer.
Des années plus tard, après bien des cassures, le château fut vendu à une institution qui a fait de ce château un foyer pour les personnes âgées. Aujourd’hui, on le nomme « le Château des Sœurs ».
Le second, situé sur la côte de la Lèze, fût bâti par les « Villepigue » au commencement du XVIIIème siècle, qui l’ont habité de 1711 à 1789, plus tard par la famille « Groc », qui l’a possédé pendant un siècle environ. Il fut complètement remanié en 1867. Les quatre tours embellies par un toit recouvert d’ardoises dominent la Vallée de la Lèze.
Aujourd’hui ce château appartient à la municipalité et abrite les services de la Mairie, du Syndicat d’Assainissement, et quelques associations.
Le troisième château semble avoir été habité par les plus anciens seigneurs de Lagardelle. Il se situe au Nord de la rue du village. Il fut habité par les trois générations des « Dumay » et fût acquis en 1711 par les « Villepigue » qui ne l’habitèrent pas, il passa en 1760 à M. de Lanes qui était un des coseigneurs de Lagardelle au moment de la Révolution. Le nom passa à un « de Bonnefoy » en 1936 qui fut lui aussi maire.
Ce dernier fit planter des vignes dont le cru de « Redon » avait à l’époque, partout sa côte. Mais aujourd’hui, ces vignes n’existent plus même si c’est la petite-fille de cette grande famille qui détient le domaine.
D’après le cadastre de 1739, on suppose qu’il aurait été rebâti au XVIIIe siècle. Autrefois surnommé et toujours aujourd’hui « Le Château de Redon », c’est un manoir se trouvant à la sortie du village, direction Auterive, encore situé en plein champ et en pleine nature.
- Le fort
- Lagardelle dominant les deux vallées était un point à exploiter : par le château se situant à l’entrée du village (l’actuelle Mairie), qui appartenait aux seigneurs Villepigne, puis par son église que l’on voyait et que l’on voit toujours de bien loin.
Une grande enceinte carrée, entourée de fossés profonds et de deux hautes tours.
Un pont-levis semblant se situer à l’entrée de la salle du Conseil Municipal de l’ancienne Mairie (Ravelin, en patois Rébély).
On accédait à l’église par le fort, et l’entrée se situait côté Nord, où sont actuellement les fonts baptismaux qui n’existaient pas à cet endroit.
Le 13 juillet 1785, le consentement donné par les seigneurs du lieu de Lagardelle, à la communauté du dit lieu concernant l’aliénation des communaux, fossés, murailles, terrasses, parois du fort et autres fortifications (démolition de 1785 à 1788).
Un puits qui existe encore fournissait l’eau.
Deux réservoirs à grains, bâtis de chaux et de briques cuites, en forme d’amphores anciennes, sans pied, très bien conservés, sans aucune humidité, destinés pour cacher en temps de guerre, soit les choses les plus précieuses, soit huit à dix hectares de blé chacun.
- L’hôtel de l'ancienne mairie
- (Cours des Ravelins) fut bâti en 1788 par les soins des coseigneurs du lieu sur le fondement du vieux ravelin.
Les frais de construction se payèrent, dit-on, avec l’argent restitué par un ancien comptable ou plutôt un collecteur d’impositions de Lagardelle, mais cette somme, tout étant considérable qu’elle était, ne pouvait suffire pour achever l’édifice. On emprunta 1.200 livres au bureau des pauvres de Caujac. Sur le fronton de cet hôtel de ville, il y avait un écusson aux armes du village. Effacées !!
A la restauration de la Mairie en 1970, ces mêmes armoiries furent judicieusement placées dans une niche pouvant s’éclairer la nuit sur la façade (sculptées, bénévolement, par un enfant de Lagardelle, Monsieur Raymond ABRIBAT).
Au sommet du fronton, flotte une girouette montée sur une hallebarde, avec en tête et en queue, une étoile à quatre branches.
A ce jour, nous ignorons ce qu’elle put signifier dans le temps ancien car chaque seigneurie, ou baronnie, ou conté, avait sa girouette pour indiquer aux voyageurs où ils se trouvaient.
Est-ce la même girouette qui virait sur nos anciennes fortifications ?
Il pourrait y avoir deux armoiries différentes, celle de la communauté et celle des seigneurs.
De tout temps il y eut une horloge sonnant les demis et les heures. L’avant-dernière en date fut achetée d’occasion à Muret Chez M. MILHAS, Maître Horloger.
- Les ponts
- le 21 janvier 1773, le pont en briques sur la Lèze croula. Situé à moitié côte, on voit encore l’ancien lit de la Lèze dans le parc.
Suite à la même inondation fut aussi emportée une passerelle qui conduisait à une fontaine, qui, seule, fournissait l’eau potable aux habitants. Cette fontaine coulait sur la rive gauche.
A la même époque, s’écroula le pont du « Rouquadou ». Ces deux ponts furent provisoirement remplacés par des ponts en bois.
En 1783, les États Généraux du Languedoc vont mettre à exécution le rétablissement si utile d’un pont en maçonnerie sur la Lèze. La Lèze fut déviée et la route du Moulin d’Augé créée à cette date.
Le pont du Rouquadou, autrefois trop près de la Lèze, fut reconstruit plus éloigné, par suite d’une cession de terrain (Pont sur le ruisseau « l’Ayguère » nommé actuellement ruisseau de la Grange).
En 1904, construction d’un pont avec tablier métallique de 18 mètres d’ouverture, sur la Lèze, au lieu-dit « Le Moulin »).
Les ponts de « Montmerli » et de « Massoc » sur le Rieutort furent construits en 1840.
- Les moulins
- Il existait un moulin à eau situé sur la rivière La Lèze, près du pont métallique Rue du Moulin, qui mettait en mouvement deux paires de meules.
On indique dans les archives, un autre moulin à eau situé au lieu-dit « Bordelèze »
Un moulin à vent, appartenant à la famille « Augé » (d’où le nom du carrefour « Moulin d’Augé ») dont le fils y mourut accidentellement, et de ce fait, le père fit démolir le moulin.
Un autre moulin à vent dit « Moulin de Montfort », du nom du propriétaire, situé « aux Mounasses ».
Vie locale
Éducation
La commune possède une cantine scolaire (1990) une école maternelle reconstruite en 1984 et une école primaire reconstruite en 1990, pour ramplacer les ancienne écoles (Place de Verdun) qui datée de 1901
En 1833, l’enseignement primaire fut réellement fondé en France, à deux degrés :
Le degré élémentaire : comprenait l’instruction morale et religieuse, la lecture, l’écriture, le calcul, le système légal des poids et des mesures et des notions d’histoire et de géographie.
Le degré supérieur : comprenait l’arithmétique, les éléments de géométrie, l’arpentage, le dessin linéaire, les notions de physique, de chimie, d’histoire naturelle et enfin de chant.
En 1857, M. VILLA Jean Baptiste, premier instituteur nommé à Lagardelle. Moyennant une indemnité, il a fait école à son domicile durant plusieurs années , puis l’école se fit dans une des salles de la Mairie.
Vers 1860, Melle SOL Anaïs a ouvert une « école libre » de filles, gratuite, donnant l’éducation sans aucune indemnité et qui donna beaucoup de satisfaction, d’excellents résultats, car à cette époque, rien n’avait été fait encore pour l’instruction des jeunes filles. Melle SOL faisait école chez elle.
Ensuite fût nommé M. VIE en 1860, M. DESPOUY en 1863, Melle BARTHE en 1879, institutrice de filles. Les écoles libre et publique de filles avaient à peu près chacune, le même nombre d’élèves.
Culture
Salle des fêtes : 1966, Centre de loisirs : 2003, Médiathèque (2eme étage du château du Vignaou): 2005
Services
Quelques dates
1408 : froid horrible Printemps 1416 : invasion de sauterelles 3 août 1633, jour de la St-Etienne, dans l’après-midi, la foudre tomba sur le clocher et sur le sommet de midi, entre les deux cloches. 1692 : disette affreuse 1693 : la peste de 1860 à 1867 : restauration de l’église 21 mars 1914 : chute de la foudre sur le clocher 21 avril 1920 : nouveau sinistre 27 novembre 1921 : installation d’un paratonnerre Juin 1977 : Crue de la Lèze Juillet 1991 : Feu au clocher : cause feu d’artifice du 14 juillet Février 1994 : réfection des parements du clocher de l’église Août 1998 : l’administration municipale est transférée dans le château du Vignaou qui devient la Mairie. Décembre 1999 : Très grosse tempête sur la France (tempête du siècle), Lagardelle est touchée. Juin 2000 : Crue importante de la Lèze Octobre 2000 : M. MARRAST Eugène fait don de la cloche Eugénie baptisée le 15 OCTOBRE 2000 par Mgr André COLLINI. Août 2006 : la mairie (château du Vignaou) est frappée par la foudre 24 janvier 2009 : Tempête hivernale, des vents à 150km/h, de nombreux dégâts plus importants qu’en 1999.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
- Portail de la Haute-Garonne
- Portail de la région Midi-Pyrénées
Notes et références
Liens externes
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