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La Chapelle-Saint-Luc
Cadran solaire de l'égliseAdministration Pays France Région Champagne-Ardenne Département Aube Arrondissement Arrondissement de Troyes Canton Chef-lieu du canton de la Chapelle-Saint-Luc
+ canton de Troyes-4Code commune 10081 Code postal 10600 Maire
Mandat en coursOlivier Girardin
2008 - 2014Intercommunalité Communauté d'agglomération troyenne Site web www.ville-la-chapelle-st-luc.fr Démographie Population 13 203 hab. (2008) Densité 1 260 hab./km² Gentilé Chapelains Géographie Coordonnées Altitudes mini. m — maxi. m Superficie 10,48 km2 La Chapelle-Saint-Luc est une commune française, située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne, et faisant partie de la Communauté d'agglomération troyenne (CAT). Ses habitants sont appelés les Chapelains.
Sommaire
Histoire
Le blason
Lors des délibérations du conseil municipal du 14 juin 1966, le maire de l'époque, Lucien Pinet, fait savoir qu'il a pris contact avec la Société académique de l'Aube en vue de la confection d'une marque symbolique communale.
La description héraldique est la suivante : « D'azur saint Luc d'argent contourné et le genou dextre posé à terre, tenant dans sa senestre maquette de chapelle d'or, brochant sur un bœuf d'argent contourné et couché à ses pieds derrière lui ; au chef cousu de gueules chargé d'une roue dentée d'argent accompagnée de quatre gerbes de blé d'or, deux de chaque côté. »
La description symbolique de cette composition a été établie comme suit : Les armes sont parlantes et rappellent le nom de la commune, le dessin de la chapelle rappelle d'aussi près que possible celui de l'église de La Chapelle-Saint-Luc. Le bœuf est le symbole qui accompagne généralement l'évangéliste saint Luc et permet de le reconnaître dans l'imagerie. Dans la partie haute du blason (le chef), la roue dentée rappelle la caractère industriel de la commune et spécialement la présence d'une zone industrielle. Les gerbes de blé rappellent le caractère agricole de la commune.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 en cours Olivier Girardin[1] PS Conseiller régional 2001 2008 Yves Rehn . . 1989 2001 Pierre Pitois PS . 1983 1989 Paul Noley . . 1977 1983 Yves Predieri . . 1963 1977 Lucien Pinet . . 1959 1963 Edouard Charton . . 1944 1959 Albert Cinget . . 1941 1944 Georges Ruelle . . 1940 1941 Pierre Herbach . . 1923 1940 Edmond Jorand . . 1921 1922 Alfred Théodore Grados . . 1919 1921 Henri Doussot . . 1910 1919 Joseph Alexis Bernaudat . . 1903 1910 Henri Anatole Doussot . . 1900 1903 Pierre Nicolas Arsène Bodié . . 1894 1900 Charles Eugène Marchand . . 1894 1894 Joseph Alexis Bernaudat . . 1884 1893 Ernest Bodier . . 1882 1884 Louis Briden . . 1880 1882 Pierre Paynot . . 1878 1880 Pierre Laroche . . 1855 1878 Nicolas Quentin Marot . . 1837 1855 Jean-Jacques Gambey . . 1835 1837 Claude Chenu . . 1826 1834 Louis Cyprien Maurice Aviat . . 1808 1826 Nicolas Hazouard . . 1802 1808 Pierre Edmé Gautherin . . 1800 1802 Claude Nicolas Quignard . . 1798 1800 Jean Regnault . . 1798 1798 Edme Marot . . 1795 1798 Edme Marie Eustache Quinot . . 1792 1795 Jacques Lasnier . . 1791 1792 Nicolas Nicot . . 1790 1791 Antoine Boyau . . Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, La Chapelle-Saint-Luc compte 13 203 habitants (soit une diminution de 8,5 % par rapport à 1999). La commune occupe le 688e rang au niveau national, alors qu'elle était au 618e en 1999, et le 3e au niveau départemental sur 433 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à La Chapelle-Saint-Luc depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1982 avec 16 241 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (22,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 22 %, 15 à 29 ans = 21,9 %, 30 à 44 ans = 18,2 %, 45 à 59 ans = 20,6 %, plus de 60 ans = 17,4 %) ;
- 52,1 % de femmes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 21,5 %, 30 à 44 ans = 19,2 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 19,9 %).
A voir
- Les Étangs de Fouchy : lieu de promenade avec aires de jeux, de pique-nique et parc animalier. On peut y voir un pavillon floral dédié aux variétés exotiques (orchidées, ficus, bananiers).
- Les Près de Lyon : promenade, parcours de santé, minigolf
- Le musée de la Malterie : il relate l'histoire de la cité, village devenu ville avec l'industrialisation.
- L’église Saint-Luc : d'architecture gothique, située dans la vieille ville, elle a été construite en deux temps : l’abside, le transept doublé et la travée orientale datent de 1531, la travée et la façade ouest de 1579[8].
Cadre de vie
La commune a été récompensée par quatre fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[9]
Les parcs et squares à découvrir :
- Le parc des étangs de Fouchy, 78 avenue Aristide-Briand.
- Le parc des Près de Lyon, avenue Neckarbischofsheim.
- Le parc cinquantenaire de la Libération, rues Pasteur et André-Marceau.
- Le parc Mouchotte, rue Mouchotte.
- Le square Yves Prédieri, rue Raymond-Chasseigne.
- Le square Jorand, rue Raymond-Poincaré.
- Le square Les Hatées, rue Ernest-Perochon.
- Chemin rural, rue Lazare-Carnot.
Le quartier Chantereigne
Le quartier Chantereigne[10] est une zone d'une centaine d'hectares, à l'ouest de la rue Jean-Jaurès. Il se compose essentiellement d'habitats collectifs et d'équipements publics. Il est bordé au nord par le complexe sportif Lucien Pinet, l'espace vert des Prés de Lyon et la zone pavillonnaire des Hameaux Saint Luc.
À l'origine, en 1963, le Conseil municipal délibère sur la création d'une zone à urbaniser en priorité afin de permettre à la commune de renforcer son aménagement. L'objectif est de répondre aux besoins en logement d'une population grandissante, venue travailler dans l'importante zone industrielle où s'implantent diverses entreprises et usines. La construction du quartier Chantereigne a donc donné une physionomie nouvelle à la commune, impulsée par le développent économique des années 1970. Ce quartier regroupe aujourd'hui plus de la moitié de la population chapelaine.
Sa rénovation a commencé au début des années 2000. La seconde phase (beaucoup plus significative), prévue dans le cadre de la ZFU et soutenu par l'ANRU, débute en 2009.
Jumelages
Neckarbischofsheim (Allemagne) 5 septembre 1971 : cérémonie officielle et signature des actes de jumelage par Albert Kumpf (Bürgermeister) et Lucien Pinet (Maire).
Notes et références
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 25 octobre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 25 octobre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 25 octobre 2010
- Populations légales 2008 pour le département de l'Aube sur Insee. Consulté le 7 janvier 2011
- Évolution et structure de la population à La Chapelle-Saint-Luc en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
- Résultats du recensement de la population de l'Aube en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
- PA00078073
- Villes et Villages Fleuris Source :
- [1] Source :
Bibliographie
- Donon Roger et Harlaut, Yann, Mémoire en Images. La Chapelle-Saint-Luc, éditions Alan Sutton, 2005, 128 p. (ISBN 2842538943)
Liens externes
Catégorie :- Commune de l'Aube
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